Logo de l'épisode 82. Augmenter ta visibilité et tes ventes de formations et d'accompagnements en ligne : mindset, coaching live du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

82. Augmenter ta visibilité et tes ventes de formations et d’accompagnements en ligne : mindset, coaching live

Épisode diffusé le 21 août 2025 par Aurélie Gauthey

Écouter l'épisode :

Vous avez une mission immense, mais une peur qui l’est tout autant ?

Vous le sentez au plus profond de vos tripes. Vous n’êtes pas venue ici pour ‘faire du petit’. Une vibration puissante vous anime, un message qui demande à être partagé, un appel à accompagner le collectif. Pourtant, quelque chose coince. Chaque fois que vous vous apprêtez à prendre votre pleine place, à diffuser largement votre lumière, une force invisible vous tire en arrière. Cette force a plusieurs visages : la fatigue des réseaux sociaux, la lutte contre les algorithmes, la peur d’être ‘consommée’, pillée, vidée de votre énergie. Vous vous dites que ‘la vibration de la plateforme ne vous convient pas’, que votre énergie est utilisée à mauvais escient. Mais si le problème n’était pas la plateforme ? Si le véritable obstacle se trouvait à l’intérieur ?

Cet article plonge au cœur de ce paradoxe qui paralyse tant d’entrepreneures de cœur et de conscience. Nous allons explorer ensemble les racines de cet auto-sabotage subtil qui se cache derrière des justifications spirituelles ou techniques. Nous allons déconstruire la peur d’être volée, la croyance toxique du ‘mérite’ par la souffrance, et le piège de fusionner notre identité à notre mission. C’est un voyage sans concession au centre de vos blocages, pour vous permettre de lâcher enfin ce qui vous retient.

‘Moi j’ai vraiment ce truc je je sais que je suis pas venu pour faire du petit, je me sens appelé à accompagner vraiment collectivement.’

Si ces mots résonnent en vous, alors vous êtes au bon endroit. Préparez-vous à être bousculée, non par jugement, mais par amour pour la leader en vous qui ne demande qu’à éclore. Nous allons voir comment passer d’une posture de protection, de contraction et de peur, à une posture d’expansion, de transmission pure et de confiance absolue. Il est temps de comprendre pourquoi votre visibilité d’entrepreneur stagne et comment libérer la puissance de votre message, sans plus attendre l’approbation ou la structure parfaite.

Au-delà des algorithmes : adopter une posture de leader pour augmenter sa visibilité

La première excuse, la plus courante et la plus socialement acceptable, est celle de la technologie. ‘Je suis fatiguée de me battre contre les algorithmes’, ‘L’énergie de YouTube (ou Instagram, ou TikTok) ne me convient pas’, ‘Les gens ne font que consommer passivement’. Ces phrases, vous vous les êtes peut-être répétées en boucle. Elles semblent légitimes. Après tout, qui aime sentir ses efforts de création balayés par le vent capricieux d’un code informatique ? Mais je veux vous inviter à regarder au-delà de cette surface. Ce que vous percevez comme une vibration extérieure hostile n’est souvent que le miroir de votre propre vibration intérieure face à l’exposition.

‘En fait, c’est pas la vibration de YouTube qui te convient pas, c’est ta propre vibration dans cet espace.’

Lorsque vous endossez pleinement votre posture de leader, les algorithmes deviennent secondaires. Un leader qui agit ‘hors norme’ ne joue pas selon les règles du petit jeu de la visibilité. Il crée ses propres règles. Comment ? En se concentrant sur une seule chose : la pureté et la puissance de son message, transmis aux bonnes personnes. Quand votre intention est claire et votre incarnation totale, vous n’avez plus besoin de vous préoccuper de publier X fois par jour ou d’utiliser le bon hashtag. Votre énergie fait le travail. Je peux vous le garantir : avec seulement 7000 abonnés sur Instagram, nous avons généré 3,8 millions d’euros. Non pas en maîtrisant l’algorithme, mais en ignorant délibérément ses règles pour me concentrer sur la transmission de messages de foi et de courage. La structure et les techniques sont utiles au début, pour construire des fondations. Mais vient un moment où la leader doit s’en détacher pour voler de ses propres ailes.

Changez vos questions, changez vos résultats

Les questions que vous vous posez déterminent la réalité que vous créez. Si votre question est : ‘Comment puis-je être vue par l’algorithme ?’, votre énergie est petite, contractée. Vous êtes en demande. Vous vous placez en position d’infériorité face à la machine. Les résultats seront à l’image de cette énergie : limités, frustrants. Changez la question. Demandez-vous : ‘Comment puis-je aujourd’hui transmettre mon message avec le plus d’impact et de joie ? Où mon âme se sent-elle appelée à briller ?’ Voyez-vous la différence ? La seconde question vous place dans votre pleine puissance. Elle vous connecte à votre ‘pourquoi’, à votre mission, et non au ‘comment’ technique. L’énergie que vous diffusez alors n’est plus une offrande à l’algorithme, mais un cadeau au monde. Et le monde, incluant les ‘bonnes’ personnes, y répondra. Cessez de vous voir comme une créatrice de contenu et commencez à vous voir comme un canal de transmission. La visibilité de l’entrepreneur ne dépend pas de sa maîtrise technique, mais de sa capacité à incarner sa vérité sans peur.

‘On va me voler mon énergie’ : déconstruire la peur fondamentale qui bloque votre expansion

Derrière la plainte concernant les algorithmes se cache souvent une peur bien plus profonde et plus viscérale : la peur d’être ‘prise’. C’est une sensation diffuse mais puissante que votre énergie, votre lumière, votre savoir, une fois partagés, sont aspirés, utilisés, voire détournés par des forces que vous ne contrôlez pas. Vous avez l’impression de nourrir des ‘espaces qui ne sont pas de la lumière’, de vous vider pour rien en retour. Cette phrase, ‘mon énergie est prise et utilisée’, est la signature d’une blessure ancienne qui vous maintient dans un état de contraction permanent.

‘Mon énergie est prise et utilisée à quelque chose qui n’est pas positif pour les gens quoi.’

Cette posture est un poison pour votre expansion. Quand vous montez sur une scène, qu’elle soit physique ou digitale, votre unique rôle est de briller. Point. Vous êtes un phare. Un phare ne se demande pas si la lumière qu’il émet est bien utilisée par les bateaux, s’ils la méritent, ou si elle ne va pas éclairer un rocher par erreur. Il brille, c’est sa nature. Se poser la question de ‘comment on va utiliser mon énergie’ vous place dans un espace de contrôle et de méfiance. C’est un espace qui n’est pas celui de la leader, mais celui de la victime potentielle. Pour sortir de ce schéma, la question n’est pas ‘Comment protéger mon énergie ?’ mais ‘Où est-ce que je me sens en joie de transmettre ?’. Il s’agit de trouver votre canal de prédilection, celui qui vous allume, et d’y aller à fond, sans vous préoccuper de ce qui se passe ‘en face’. Votre message est le même, que ce soit sur Instagram, YouTube ou un podcast. C’est vous qui décidez de la vibration que vous y mettez, pas la plateforme qui vous l’impose.

La thématique centrale du ‘donner et recevoir’

Cette peur d’être prise est intimement liée à un déséquilibre dans votre propre système de ‘donner et recevoir’. Vous avez l’impression d’avoir beaucoup donné sans jamais avoir reçu à la hauteur de votre investissement. Cette perception est réelle pour vous, mais elle est basée sur une attente. Vous donnez en attendant un retour. Un commentaire, un like, un achat, une reconnaissance. Mais on ne vous a pas demandé de venir pour obtenir des résultats. On vous a demandé de venir pour transmettre un message. L’attente de résultats est ce qui crée la souffrance et le sentiment de vide. Le véritable secret du leadership spirituel est d’incarner si pleinement le message que le ‘donner’ devient en soi la récompense. Le ‘recevoir’ devient alors une conséquence naturelle et non un objectif. Tant que vous resterez dans la comptabilité de ‘ce qu’on me prend’ versus ‘ce que je reçois’, vous serez enchaînée à une dynamique de manque qui sabote votre visibilité d’entrepreneur avant même que vous ayez commencé.

Le syndrome du mérite : comment la peur d’être copiée sabote votre mission

Plongeons encore plus profondément. Sous la peur que votre énergie soit ‘mal utilisée’ se cache une croyance encore plus tenace : celle du mérite. Vous avez travaillé dur. Vous avez souffert. Vous avez traversé des épreuves pour acquérir la sagesse que vous possédez aujourd’hui. Et une partie de vous est profondément révoltée à l’idée que quelqu’un puisse recevoir ce trésor si facilement, sans avoir ‘mérité’ de l’entendre.

‘Moi j’ai galéré pour en être là. Moi j’ai souffert pour avoir ces messages. Et cette personne là juste se connecte sur YouTube […] Mais elle a pas mérité de de réussir si facilement.’

Cette pensée est un venin. Elle vous place en juge de qui est digne ou non de recevoir votre transmission. Vous vous érigez en gardienne d’un temple, alors que votre rôle est d’en ouvrir les portes à tous. Cette posture vient d’une identification profonde à votre propre lutte. Parce que vous avez dû ‘vous donner’ avec force, vous ne pouvez concevoir qu’un autre puisse réussir avec légèreté. C’est une question de justice à vos yeux. Si une personne se connecte, prend votre pépite de sagesse et transforme sa vie avec, une partie de vous se réjouit, mais une autre, plus sombre, crie à l’injustice : ‘Mais elle n’a pas bougé son cul ! Elle ne le mérite pas !’. Cette croyance vous maintient dans une énergie de dureté, de contraction. Elle vous fait voir le monde comme un lieu où tout doit s’acquérir dans la douleur. Est-ce vraiment le message que vous voulez transmettre ?

De la contraction à l’expansion : lâcher le contrôle sur l’autre

Le chemin du leader ‘hors norme’ est un chemin d’abandon. Abandon du contrôle sur la manière dont les autres reçoivent, utilisent ou perçoivent votre message. Votre travail s’arrête au moment où les mots sortent de votre bouche ou de votre clavier. La suite ne vous appartient plus. En vous accrochant à l’idée que les gens ‘doivent mériter’ votre savoir, vous êtes dans une attente de résultats déguisée. Vous attendez d’eux qu’ils prouvent leur valeur, qu’ils honorent votre parcours. Mais votre parcours est le vôtre. Il vous a forgée, mais il ne doit pas devenir une prison pour les autres. La véritable expansion vient quand vous pouvez offrir votre plus grand trésor sans aucune condition, même pas celle de la ‘bonne utilisation’. C’est un acte de foi radical. C’est dire à l’Univers : ‘Voici ma lumière. Fais-en ce que tu veux. Je sais qu’elle trouvera son chemin’. C’est seulement à partir de cet espace de lâcher-prise total que votre véritable impact peut se déployer et que votre visibilité d’entrepreneur peut enfin exploser.

Qui êtes-vous sans votre mission ? Le piège de l’identité qui alimente l’auto-sabotage

Nous arrivons maintenant au cœur du réacteur, à la question qui, une fois posée, fait souvent trembler les fondations et monter les larmes. C’est la question la plus simple et la plus terrifiante pour une entrepreneure animée par une mission sacrée : ‘En dehors de cette mission, qui es-tu ?’. Le silence ou l’émotion qui suit cette question est révélateur. Pour beaucoup, la réponse est un vide angoissant.

‘Bah ouais, clairement, je m’autorise pas à exister en dehors de ma mission. Je suis invisible, je suis personne.’

Cette confession est d’une vulnérabilité et d’une honnêteté poignantes. Et c’est la clé de tout le système d’auto-sabotage. Si vous n’existez pas en dehors de votre mission, alors votre mission devient votre identité. Et que se passe-t-il lorsque votre identité est en jeu ? Vous la protégez à tout prix. Transmettre votre message n’est plus un acte de service, c’est littéralement donner des morceaux de vous-même. Vous comprenez maintenant pourquoi la peur d’être ‘volée’ est si intense ? On ne vous vole pas une idée ou un concept. On vous vole un bout de votre être. Chaque personne qui ne réagit pas, qui critique, ou qui utilise votre contenu ‘à mauvais escient’ ne rejette pas un message, elle vous rejette, vous, dans votre entièreté. Dans cet espace, il est impossible de transmettre avec liberté. Vous êtes constamment sur la défensive, à vérifier que votre ‘identité’ est bien utilisée, bien reçue, bien honorée. Vous avez besoin qu’on vous prouve qu’on ne va pas vous prendre votre identité, car sans elle, vous n’êtes ‘personne’.

La libération par la dissociation

La seule voie de sortie est de commencer, délibérément, à construire une identité en dehors de votre business. Qui êtes-vous quand vous fermez l’ordinateur ? Qu’est-ce qui vous fait rire ? Qu’est-ce qui vous passionne et qui n’a rien à voir avec votre domaine d’expertise ? Apprendre à être simplement ‘vous’, sans le costume de la coach, de la thérapeute, de la visionnaire, est l’acte le plus révolutionnaire que vous puissiez poser pour votre entreprise. Cela ne diminue pas l’importance de votre mission, au contraire. Cela la libère. Votre mission devient quelque chose que vous portez, que vous servez, et non plus quelque chose qui vous définit et vous emprisonne. Quand vous savez qui vous êtes, indépendamment de vos succès ou de vos échecs professionnels, vous pouvez transmettre depuis un espace de plénitude. Vous n’avez plus besoin que l’autre valide votre existence en utilisant correctement votre message. Vous donnez librement, car vous savez que votre valeur intrinsèque n’est pas en jeu. C’est le passage de ‘je sers pour exister’ à ‘j’existe, donc je sers’. C’est ce shift qui change absolument tout dans votre capacité à être visible.

La méthode radicale pour briser les schémas : arrêtez de ‘manger votre caca’

Vous avez passé des années en thérapie, en coaching, à travailler sur vos blessures. Vous connaissez votre histoire par cœur. La peur d’être volée, le besoin de mériter, la fusion identitaire… vous avez déjà ‘bossé dessus’. Alors pourquoi est-ce que ça ressort encore ? Pourquoi, malgré tout ce travail, le même schéma se rejoue-t-il ? La réponse est peut-être choquante, mais elle est libératrice : il y a une différence fondamentale entre travailler sur ses blessures pour les dépasser, et continuer à les entretenir inconsciemment. Je vais le dire avec une image très crue mais efficace : il faut arrêter de manger son caca.

‘Il y a une différence entre penser qu’on travaille véritablement sur nos blessures pour les éliminer et s’expanser et continuer à les entretenir.’

‘Manger son caca’, c’est quoi ? C’est retourner sans cesse dans le passé. C’est repasser en boucle les mêmes histoires, les mêmes justifications, les mêmes explications à vos blocages. ‘Oui mais tu comprends, j’ai peur de la structure parce que dans mes vies passées…’, ‘Oui mais je ne peux pas être visible car on m’a toujours trahie…’. À chaque fois que vous donnez du temps, de la parole et de l’énergie à ces anciennes histoires, vous les maintenez en vie. Vous les nourrissez. Payer un thérapeute pendant des années pour parler de la même blessure ne la guérit pas si, entre chaque séance, vous continuez à agir et à penser selon les règles de cette blessure. Le véritable changement n’est pas dans la compréhension, il est dans la décision.

Incarner la nouvelle identité, maintenant

La solution est de cesser de répondre à vos anciens schémas. Au moment précis où la pensée limitante arrive (‘Je ne peux pas poster sur YouTube, je vais me vider’), vous l’arrêtez net. Non. Stop. Cette pensée appartient à mon ancienne identité. Elle n’existe plus. La femme que je choisis d’être aujourd’hui, la leader que je veux incarner, ne se pose même pas cette question. Sa question est : ‘Comment puis-je servir au mieux aujourd’hui ?’. C’est un acte de volonté pur. Ce n’est pas facile au début, car le cerveau est habitué à ses autoroutes neuronales. Mais à chaque fois que vous refusez de vous engager dans l’ancien raisonnement, vous créez un nouveau chemin. Vous incarnez activement votre nouvelle identité au lieu d’attendre passivement que vos blessures ‘guérissent’. Les questionnements sur le mérite, la peur d’être prise, la crainte des plateformes… ce sont des raisonnements qui rabaissent votre âme. Ils sont petits. Votre âme, elle, veut juste s’expanser. Donnez-lui cette permission en arrêtant de nourrir ce qui la contracte.

L’illusion de la structure parfaite : quand le ‘comment’ devient votre meilleure excuse

Après deux ans de lives sur YouTube, vous n’avez que 180 abonnés et aucun retour tangible. La frustration est immense. Vous avez ‘donné’, vous avez été régulière, mais ‘ça ne marche pas’. Naturellement, votre conclusion est qu’il vous manque un élément, probablement la bonne ‘structure’ ou la bonne plateforme pour diffuser votre message et vendre votre offre. Vous pensez à Patreon, vous cherchez l’outil miracle… et vous restez paralysée. Laissez-moi vous le dire : cette quête de la structure parfaite est la dernière et la plus brillante de vos stratégies d’auto-sabotage.

‘C’est une excuse le comment je le mets. […] mon truc c’est toujours les les les structures toutes les structures dans lesquelles j’ai été ont été problématique pour moi par rapport à mon énergie.’

Le ‘comment’ est une excuse en or, car elle semble pragmatique et responsable. ‘Je ne peux pas lancer tant que je n’ai pas trouvé le bon système’. En réalité, c’est une peur déguisée. La peur de la contrainte, oui, mais surtout la peur de ce qui se passera si vous lancez vraiment. Plus vous vous rendez visible, plus vous risquez d’être ‘volée’. Donc, en ne choisissant jamais de structure, en ne matérialisant jamais votre offre, vous restez en sécurité dans le monde des idées. Le problème fondamental n’est pas technique, il est matériel : votre offre n’existe pas. Vous avez une énergie, une mission, des idées, mais rien de concret à proposer. Comment voulez-vous que les gens achètent quelque chose qui n’est qu’une pensée dans votre esprit ? Vous attendez un mouvement de leur part, mais vous n’avez créé aucun contenant pour le recevoir. C’est comme inviter des gens à dîner sans jamais mettre la table ni cuisiner le repas.

De l’électron libre au leader qui matérialise

Être un ‘électron libre’ dans son flow est séduisant, mais cela mène rarement à la création d’un mouvement durable. Toute grande vision a besoin d’une ‘dalle’ de béton pour se construire. Cette base, ce sont les fondations de votre business : une offre claire, un chemin client défini, un moyen pour les gens de vous payer. Que cette structure s’appelle Kajabi, System.io, Patreon ou un simple document PDF avec un lien de paiement, on s’en fout. L’important est de choisir. Choisir, c’est s’engager. C’est dire au monde : ‘J’existe, voici ce que je propose’. C’est effrayant, car cela vous rend vulnérable. Mais c’est le seul chemin. Arrêtez de chercher le papier cadeau parfait. Le monde a besoin de votre cadeau, maintenant. L’inconvénient de ne pas être dans une structure est simple : vous êtes invisible. Votre programme n’existe pas. Vous n’accompagnez personne. Choisissez une structure, n’importe laquelle, demain. Si ce n’est pas la bonne, vous changerez. L’expérimentation est la clé. L’inaction est le poison.

Conclusion : osez agir depuis l’espace de la leader que vous êtes déjà

Le chemin que nous venons de parcourir est intense. Il nous a menés des excuses les plus superficielles, comme les algorithmes, jusqu’aux blessures les plus profondes de l’identité et du mérite. Le fil rouge est toujours le même : le passage de la contraction à l’expansion. Chaque peur, chaque blocage, chaque justification est une forme de contraction. C’est votre ‘petite fille’ intérieure qui tire sur votre jambe en disant : ‘Non, n’y va pas, c’est dangereux’. Elle a ses raisons, basées sur le passé. Mais vous n’êtes plus cette petite fille.

Aujourd’hui, vous êtes une leader. Et une leader choisit. Elle choisit de ne plus laisser son passé dicter son futur. Elle choisit de se concentrer sur la transmission plutôt que sur la réception. Elle choisit de définir sa propre valeur, indépendamment de sa mission. Elle choisit d’arrêter de nourrir ses anciennes histoires de souffrance. Et surtout, elle choisit d’agir. Elle choisit une structure, même imparfaite. Elle matérialise son offre, même si elle n’est pas parfaite. Elle allume la caméra, même si seulement trois personnes regardent.

Votre énergie ne remonte que lorsque vous prenez des décisions et posez des actions alignées avec la femme que vous voulez devenir. Cessez d’attendre. Cessez de vous cacher derrière de fausses excuses. Votre message est trop important pour rester coincé dans les limbes de vos peurs. Le monde n’attend pas votre perfection, il attend votre courage. Incarnez-le, maintenant.


Questions fréquentes (FAQ)

1. Comment puis-je surmonter la peur intense que mon contenu soit copié ou ‘volé’ ?

Cette peur est souvent le symptôme de deux croyances plus profondes : que votre valeur réside uniquement dans vos idées, et que le succès doit être ‘mérité’ par la souffrance. Pour la dépasser, il faut opérer un double changement de perspective. D’abord, comprenez que votre véritable valeur n’est pas dans votre contenu, mais dans votre incarnation, votre énergie et votre capacité unique à accompagner. Personne ne peut voler cela. Ensuite, travaillez à lâcher l’idée que les autres doivent ‘mériter’ votre savoir. Votre rôle est de transmettre le plus largement possible, sans vous attacher à ce que les gens en font. Concentrez-vous sur le fait d’être un canal pur plutôt qu’un gardien de trésor.

‘Moi quand je vais transmettre sur une scène, sur un podcast, je ne réfléchis pas de la façon de comment on va utiliser mon énergie ou ma lumière. Moi je suis juste là pour briller.’

2. Je me sens complètement bloquée et épuisée par les algorithmes des réseaux sociaux, que faire ?

Le sentiment d’épuisement face aux algorithmes vient du fait de se placer en position de demande vis-à-vis d’eux. Vous essayez de leur plaire. Inversez la dynamique. Votre focus ne doit pas être sur l’algorithme, mais sur votre message et les personnes que vous souhaitez toucher. Adoptez une posture de leader qui ne se soumet pas aux règles mais qui transmet avec une intention si claire et puissante qu’elle attire naturellement les bonnes personnes. La clé n’est pas la fréquence ou la technicité, mais l’incarnation. Demandez-vous : ‘Comment puis-je servir avec joie aujourd’hui ?’ plutôt que ‘Que veut l’algorithme de moi ?’. La visibilité de l’entrepreneur authentique découle de cette souveraineté.

‘Les algorithmes quand je suis une leader qui veut agir hors norme n’ont pas de place parce que quand tu transmets les bons messages aux bonnes personnes tu vises les bonnes personnes.’

3. Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à avoir de résultats concrets (clients, ventes) malgré tous mes efforts de création de contenu ?

Le manque de résultats tangibles malgré un investissement en temps et en énergie pointe souvent vers une rupture dans le processus de matérialisation. Vous donnez du contenu, mais avez-vous une offre claire, structurée et accessible à vendre ? Souvent, l’absence de résultats vient simplement du fait qu’il n’y a rien à acheter. Votre audience potentielle vous suit peut-être, mais elle ne sait pas comment aller plus loin avec vous car votre ‘programme’ n’existe que dans votre tête. Il est crucial de passer de la transmission d’idées à la création d’un produit ou service concret, même simple. Sans cette étape, tous vos efforts de visibilité restent lettre morte.

‘Comment veux-tu qu’on achète quelque chose qui n’existe pas. […] il y a rien dans la matière.’

4. Vous parlez de ‘manger son caca’. Qu’est-ce que cela signifie concrètement et comment puis-je arrêter ?

‘Manger son caca’ est une métaphore pour décrire l’acte de ressasser continuellement ses blessures et schémas passés, leur donnant ainsi le pouvoir de dicter le présent. C’est continuer à se raconter les mêmes histoires limitantes. Pour arrêter, il faut une décision consciente et radicale. Au moment où vous surprenez votre esprit à repartir dans une vieille rengaine (‘je ne suis pas faite pour la structure’, ‘on va me voler’), vous dites ‘STOP’. Vous reconnaissez la pensée comme appartenant à votre ancienne identité et vous choisissez délibérément une pensée et une action alignées avec la leader que vous voulez être. Ce n’est pas de la négation, c’est un acte de création de votre nouvelle réalité en refusant de nourrir l’ancienne.

‘Il y a une différence entre penser qu’on travaille véritablement sur nos blessures pour les éliminer et s’expanser et continuer à les entretenir.’

5. J’ai réalisé que mon identité est totalement liée à mon business. Pourquoi est-ce un problème et comment commencer à m’en détacher ?

C’est un problème majeur car si votre identité est votre business, chaque critique devient une attaque personnelle et chaque échec une négation de votre être. Cela vous place dans un état de peur et de protection constant, incompatible avec l’expansion. Pour vous en détacher, commencez à cultiver activement des espaces de votre vie qui n’ont RIEN à voir avec votre mission. Posez-vous la question : ‘Qui suis-je quand je ne suis pas l’experte ?’. Redécouvrez des hobbies, passez du temps de qualité avec vos proches sans parler travail, lisez des livres sur des sujets totalement différents. L’objectif est de construire un sentiment de ‘soi’ stable et aimable qui ne dépend pas de vos résultats professionnels.

‘Clairement, je m’autorise pas à exister en dehors de ma mission. Je suis invisible, je suis personne. […] tu ne peux pas aller transmettre ton message avec la vraie liberté parce que tu penses qu’on va te voler ton identité.’

6. Je procrastine sur la création de mon offre en cherchant la ‘structure’ ou la plateforme parfaite. Comment puis-je me débloquer ?

Cette recherche de la structure parfaite est une forme sophistiquée d’auto-sabotage. Elle masque la peur de s’engager, d’être visible et de potentiellement échouer (ou réussir !). Pour vous débloquer, acceptez l’imperfection. Le but n’est pas de trouver la meilleure plateforme, mais de choisir UNE plateforme pour commencer. L’inconvénient majeur de votre situation actuelle n’est pas le risque de faire le mauvais choix, c’est la certitude de l’invisibilité et de l’inaction. Donnez-vous une deadline courte (ex: 24 heures) pour choisir un outil, n’importe lequel, et commencez à y construire votre offre. L’action crée la clarté. Vous pourrez toujours changer plus tard.

‘À force de n’être dans aucun système, on appelle ça un électron libre qui est dans son flow et les électrons libres en général ben ils ont du mal à créer dans la matière.’


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