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82. Augmenter ta visibilité et tes ventes de formations et d’accompagnements en ligne : mindset, coaching live

Épisode diffusé le 21 août 2025 par Aurélie Gauthey

Écouter l'épisode :

Vous avez un message immense à livrer, mais une force invisible vous paralyse ?

Vous le sentez au plus profond de vos tripes. Cet appel. Cette certitude que vous n’êtes pas venue ‘pour faire du petit’. Votre mission est grande, votre vibration est haute, et vous avez une capacité unique à transformer des vies. Pourtant, au moment de passer à l’action, quelque chose coince. Une fatigue étrange vous envahit face aux réseaux sociaux, une frustration face à ces algorithmes qui semblent étouffer votre voix. Vous vous dites que l’énergie de ces plateformes ne vous convient pas, qu’on vous ‘prend’ plus que vous ne recevez, et vous finissez par vous replier, voire arrêter de publier. Si ce scénario résonne en vous, sachez que le problème n’est pas la plateforme, ni l’algorithme, ni même les ‘gens qui consomment’. Le véritable enjeu se situe à un niveau bien plus profond : celui de votre posture de leader.

Ce sentiment d’être vidée, cette peur d’être volée, cette résistance à vous structurer pour vendre vos accompagnements ne sont que les symptômes d’une blessure plus ancienne. Une blessure liée au mérite, à l’identité et à la reconnaissance. Vous avez l’impression de devoir vous battre pour faire entendre votre voix, alors que la clé est de la laisser simplement résonner. Dans cet échange puissant, nous allons plonger au cœur de ces blocages qui freinent les entrepreneures spirituelles les plus brillantes. Nous allons déconstruire la croyance selon laquelle il faut plaire aux algorithmes, explorer la peur de voir son travail pillé par ceux qui ne le ‘méritent’ pas, et révéler comment l’excuse du ‘comment’ vous empêche de matérialiser votre impact.

‘Moi j’ai vraiment ce truc, je sais que je suis pas venue pour faire du petit. Euh je me sens appelé à accompagner vraiment collectivement.’

Préparez-vous à un changement de perspective radical. Ce n’est pas une nouvelle stratégie marketing que vous allez découvrir, mais une nouvelle façon d’être. Une invitation à lâcher celle que vous avez été pour enfin incarner pleinement la leader visionnaire qui sommeille en vous, celle qui transmet avec foi et courage, sans plus jamais se sentir diminuée. C’est le moment d’arrêter de vous contracter et de choisir l’expansion.

Au-delà des algorithmes : la posture de leader comme seule véritable boussole

La première barrière évoquée est souvent technique et externe : les algorithmes. On entend partout qu’il faut publier à telle heure, utiliser tel format, se battre contre le ‘shadow ban’. Cette course à la visibilité est épuisante et, pire encore, elle nous place dans une position de demande, comme si nous devions quémander l’attention. C’est une posture qui nous affaiblit et nous éloigne de notre véritable puissance. La réalité, c’est que lorsque vous incarnez une leader qui agit ‘hors norme’, les règles du jeu changent. Votre préoccupation n’est plus de plaire à un robot, mais de toucher le cœur des humains qui ont besoin de votre message. L’énergie que vous mettez à essayer de comprendre les algorithmes est une énergie que vous ne mettez pas dans la clarté et la puissance de votre transmission. Le secret n’est pas de maîtriser l’algorithme, mais de maîtriser votre vibration.

Pourquoi les leaders hors normes ignorent les algorithmes

Une leader ne demande pas la permission pour prendre la parole. Elle ne s’excuse pas d’exister et ne module pas son message pour qu’il soit plus ‘acceptable’ ou ‘viral’. Elle parle avec la conviction que sa voix sera entendue par les bonnes personnes, au bon moment. Penser en termes d’algorithmes vous maintient dans le ‘petit’, dans des considérations tactiques qui rabaissent la portée de votre mission. C’est un raisonnement qui part de la peur et du manque. L’approche d’une leader part de la foi et de l’abondance. Elle sait que l’univers mettra sur sa route les âmes qu’elle est censée accompagner.

‘Les algorithmes quand je suis une leader qui veut agir hors norme, n’ont pas de place. Parce que quand tu transmets les bons messages aux bonnes personnes, tu vises les bonnes personnes. Comment est-ce qu’avec 7000 abonnés sur mon Instagram, on a généré 30008 [euros] ?’

Cet exemple est une preuve éclatante que la taille de l’audience ou la performance virale sont des indicateurs vaniteux. Le véritable indicateur est l’impact. En vous concentrant sur la qualité vibratoire de votre message et la précision de votre ciblage humain (à qui je parle ?), vous créez un champ magnétique bien plus puissant que n’importe quelle astuce de croissance. Vous n’attirez plus des consommateurs de contenu, mais des futurs clients et ambassadeurs qui résonnent avec votre essence.

De la structure rigide à la transmission incarnée

Attention, cela ne signifie pas qu’il faut rejeter toute forme de structure, surtout au début. Construire des fondations solides, comprendre les bases de la communication est nécessaire pour se lancer. J’enseigne moi-même ces fondamentaux. Cependant, il arrive un moment dans le parcours d’une entrepreneure où elle doit se détacher de ces règles pour laisser parler son âme. L’évolution se fait en passant d’une publication ‘parce qu’il le faut’ à une transmission ‘parce que je le sens’. La question n’est plus ‘quand dois-je publier ?’ mais ‘quelle énergie ai-je envie de diffuser aujourd’hui ?’. C’est une nuance subtile mais fondamentale.

Votre rôle n’est pas d’être une machine à contenu, mais un canal de transmission. La joie doit être votre guide. Si une plateforme vous fatigue énergétiquement, ce n’est peut-être pas la plateforme elle-même, mais la manière dont vous l’abordez. Trouvez votre canal de prédilection, celui qui vous met en joie, que ce soit un podcast, des vidéos, des textes longs… Peu importe le support, votre vibration restera la même. Le message que je transmets sur le courage et la foi est le même sur Instagram, sur mon podcast ou sur une scène. Je ne l’adapte pas, je l’incarne. Et je n’attends rien en retour. C’est ce détachement qui confère au message toute sa puissance.

En creusant derrière cette frustration initiale liée aux algorithmes, on découvre souvent une peur bien plus viscérale. Ce n’est pas l’énergie de YouTube qui dérange, c’est la peur de ce qu’on va faire de notre propre énergie. C’est le sentiment que quelque chose de précieux nous est arraché. Ce qui nous amène au véritable cœur du problème.

La peur d’être volée : décrypter la blessure du mérite et de l’identité

Le sentiment que ‘mon énergie est prise et utilisée’ est une plainte récurrente chez les entrepreneures du bien-être et de la spiritualité. C’est une sensation de pillage, comme si des vampires énergétiques profitaient de votre lumière sans jamais rien donner en retour. Cette peur, loin d’être un simple désagrément, est le symptôme d’une blessure profonde qui sabote votre croissance. Elle vous pousse à vous cacher, à distiller votre savoir au compte-gouttes, et à voir le monde extérieur comme une menace. Mais si cette peur n’était pas liée aux autres, mais à votre propre perception de votre valeur et de votre identité ?

Le syndrome du ‘mérite’ : quand votre sagesse devient un fardeau

Lorsque je vous entends dire que vous avez peur de ce que les gens font de votre énergie, j’entends une autre question en filigrane : ‘Est-ce qu’ils le méritent ?’. Cette notion de mérite est un poison subtil. Elle part d’une logique transactionnelle qui n’a pas sa place dans la transmission de sagesse. Inconsciemment, une partie de vous pense :

‘Attends, moi j’ai galéré pour en être là. Moi j’ai souffert pour avoir ces messages et cette personne-là juste se connecte sur YouTube, entend mes transmissions puis elle est là, elle prend ça, elle balaye du revers de la main […]. Pire, celle qui n’aura pas bougé son cul qui va venir prendre ma transmission et en faire quelque chose. Mais elle a pas mérité de réussir si facilement.’

Cette pensée, même fugace, crée un mur invisible entre vous et votre audience. Elle est ancrée dans la croyance que la transformation doit passer par la douleur et l’effort, car c’est ainsi que vous avez vécu la vôtre. En exigeant que les autres ‘méritent’ votre savoir, vous vous placez en juge et vous vous attachez au résultat de votre transmission. Or, votre rôle n’est pas de contrôler ce que les gens feront de votre message. Votre rôle est de le délivrer avec le plus d’amour et de pureté possible. Le reste ne vous appartient pas. S’accrocher à ce que les autres en font, c’est rester dans l’attente, et l’attente est une énergie de contraction qui freine l’expansion.

‘Qui suis-je sans ma mission ?’ : le piège de l’identité fusionnée

Cette peur d’être volée atteint son paroxysme lorsqu’elle touche à notre identité même. La question la plus révélatrice de ce coaching a été : ‘Qui es-tu en dehors de ton business ?’. Le silence, puis les larmes qui ont suivi, ont révélé la vérité : ‘Je suis invisible, je suis personne’. C’est le point névralgique. Lorsque votre identité est complètement fusionnée avec votre mission, le danger devient existentiel.

Si vous n’existez qu’à travers votre rôle de guide, de coach, de guérisseuse, alors chaque parcelle de contenu que vous partagez n’est pas juste un conseil, c’est un morceau de vous. Partager votre savoir devient aussi terrifiant que de donner un de vos organes. Vous avez besoin que les gens en prennent soin, qu’ils l’utilisent à bon escient, car c’est votre propre valeur qui est en jeu. La peur n’est plus qu’on vous vole une idée, mais qu’on vous vole votre raison d’être.

‘On va te voler ton identité. Parce que si je suis plus personne quand je ne suis pas dans ma mission, si juste je transmets mais j’ai pas d’attente… Mais toi tu as besoin qu’on te prouve qu’on va pas te prendre ton identité.’

Cette fusion est le plus grand frein à la liberté d’expression. Elle vous maintient dans un état de vigilance et de contrôle permanent. La solution est de commencer un travail pour vous redéfinir en dehors de votre activité. Qui êtes-vous quand vous ne coachez pas ? Quels sont vos plaisirs, vos passions, vos failles ? En vous autorisant à exister pleinement en tant qu’individu, votre mission deviendra une expression de qui vous êtes, et non la totalité de votre être. Vous pourrez alors donner librement, car vous saurez que votre valeur intrinsèque est immuable et ne dépend pas de ce que les autres font de vos transmissions.

Identifier cette blessure est une étape cruciale. Mais la comprendre ne suffit pas. Trop d’entre nous passent des années à analyser leurs traumatismes sans jamais s’en libérer. Il est temps d’adopter une approche plus radicale pour passer de la compréhension à l’action.

‘Manger son caca’ : la clé radicale pour lâcher le passé et s’expanser

Pendant des années, j’ai exploré toutes les formes de thérapies pour guérir mes propres blessures. J’ai investi un temps et une énergie considérables à comprendre le ‘pourquoi’ de mes schémas. Et si je reconnais l’utilité de ce travail, j’ai aussi compris qu’il pouvait devenir un piège : celui de continuer à nourrir le passé en lui accordant notre attention. On peut passer une décennie à ‘bosser’ sur une problématique et la voir ressurgir au premier obstacle. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas véritablement décidé de la lâcher. C’est ici qu’intervient un concept que j’ai nommé, de façon volontairement provocatrice, ‘manger son caca’.

La différence entre analyser ses blessures et les entretenir

Penser et parler constamment de nos blessures, même dans un cadre thérapeutique, c’est leur donner de l’énergie. C’est comme si on entretenait un petit feu de camp avec des brindilles de souvenirs douloureux. Le feu ne s’éteint jamais vraiment. ‘Manger son caca’, c’est décider consciemment et fermement d’arrêter d’alimenter ce feu. C’est un acte de volonté pure qui dit : ‘Cette histoire, cette blessure, cette identité passée ne me définit plus. Je ne lui donne plus de temps de parole, ni d’énergie.’

‘Il y a une différence entre penser qu’on travaille véritablement sur nos blessures pour les éliminer et s’expanser et continuer à les entretenir. […] Tout ce à quoi on apporte du temps, de la parole et de l’énergie continue à exister.’

Combien de fois vous êtes-vous dit : ‘Pourtant j’ai bossé dessus, pourquoi ça revient ?’. Ça revient parce qu’une partie de vous s’y accroche encore. C’est un schéma familier, presque confortable dans sa douleur. Le lâcher complètement fait peur, car cela signifie entrer dans l’inconnu d’une nouvelle identité. C’est un choix radical : soit vous continuez à analyser le passé, soit vous décidez de créer un futur différent en agissant différemment, ici et maintenant.

Comment appliquer le ‘manger son caca’ au quotidien

La mise en pratique est un entraînement de l’esprit, un acte de discipline mentale et spirituelle. Cela se passe au moment précis où l’ancien schéma pointe le bout de son nez. Prenons un exemple concret. L’ancienne pensée dit : ‘Je ne veux pas transmettre sur YouTube parce que je sens que mon énergie est mal utilisée, les gens ne méritent pas, ça me vide’. Au moment où cette phrase émerge dans votre tête, vous l’arrêtez net.

Vous dites, à voix haute s’il le faut : ‘Non. Ça n’existe plus. Si aujourd’hui j’agis dans ma nouvelle identité de leader, cette peur n’existe même pas. C’est un questionnement qui rabaisse mon âme’. Vous remplacez consciemment la pensée de contraction par une pensée d’expansion. Au lieu de ‘Est-ce que ça vaut le coup ?’, demandez-vous : ‘Comment puis-je faire en sorte que cette vidéo touche encore plus de monde ? Quelle leader que je veux devenir dans 5 ans la partagerait ? À qui en parlerait-elle ?’.

Vous voyez la différence de vibration ? L’une est petite, craintive, centrée sur le passé et la protection. L’autre est grande, audacieuse, tournée vers le futur et la contribution. C’est un choix à faire à chaque instant. Cesser de manger son caca, c’est refuser de répondre à ses anciens fonctionnements. C’est choisir d’incarner dès aujourd’hui la personne que vous aspirez à être, et de prendre des décisions depuis cet espace de puissance, et non plus depuis l’espace de la blessure.

Ce puissant nettoyage mental libère une énergie considérable. Mais cette énergie doit ensuite être canalisée dans la matière. Et c’est là que se présente le dernier rempart, la dernière excuse de l’ego pour ne pas s’exposer : la question de la structure.

L’excuse du ‘comment’ : quand la perfection de la structure empêche l’action

Après avoir navigué dans les profondeurs du mindset, des blessures et de l’identité, nous arrivons à la surface, à la question pratique : ‘Ok, mais concrètement, je le mets où ? Sur quelle plateforme ? Comment je structure mon offre ?’. C’est souvent à cet endroit que tout s’arrête. Cette question, en apparence légitime et technique, est en réalité le déguisement le plus sophistiqué de l’auto-sabotage. C’est l’ultime excuse pour ne pas matérialiser sa mission, une excuse qui sonne ‘professionnelle’ et ‘réfléchie’, mais qui cache la même peur fondamentale : celle d’être visible, de s’engager, et potentiellement de réussir… ou d’échouer.

Votre offre doit exister dans la matière pour être vendue

La vérité la plus simple et la plus brutale est celle-ci : on ne peut pas acheter quelque chose qui n’existe pas. Vous pouvez avoir le message le plus transformateur du monde, une énergie magnétique et une sagesse infinie, si votre offre n’est pas clairement définie, packagée et accessible quelque part, personne ne pourra y investir. Vous restez une source d’inspiration, mais pas une solution tangible. C’est une erreur que commettent de nombreuses entrepreneures spirituelles : elles se concentrent sur la transmission d’énergie, mais négligent la création d’un véhicule pour cette énergie.

‘En fait, il y a rien dans la matière. On vient j’allais te dire une phrase […] mais en fait elle a rien dans la matière. Il y a rien, c’est là, c’est là. Mais y a rien dans la matière. donc comment veux-tu qu’on achète quelque chose qui n’existe pas ?’

Il est crucial de comprendre que la majorité de votre clientèle potentielle ne vous le dira jamais. 80% de mes clientes n’ont jamais liké ou commenté mes contenus avant d’acheter. Elles observent en silence, elles se nourrissent de votre énergie, et le jour où elles sont prêtes, elles cherchent le bouton ‘Acheter’. Si ce bouton n’existe pas, si l’offre est floue, elles repartent. Attendre que les gens vous demandent ce que vous vendez, c’est inverser les rôles. C’est à vous, la leader, de proposer un chemin clair.

Dépasser la peur de la contrainte pour enfin créer

La résistance à choisir une plateforme (Systeme.io, Kajabi, Patreon, etc.) est souvent rationalisée par la peur de la ‘contrainte du système’. ‘C’est trop ceci, pas assez cela’. On cherche la plateforme parfaite qui n’existe pas. Mais derrière cette quête de perfection se cache la peur de s’enfermer, de faire le mauvais choix, et surtout, la réactivation de la blessure : ‘Plus je me rends visible, plus on me vole’. Mettre son offre dans une structure, c’est la rendre officielle, visible, et donc ‘volable’ selon l’ancien schéma de pensée.

La solution est de changer de perspective. La plateforme n’est pas une prison, c’est un contenant. C’est le papier cadeau qui sublime le cadeau que vous offrez. Le choix de ce papier est-il vraiment la chose la plus importante ? Non. L’important est d’offrir le cadeau. Choisissez une option, n’importe laquelle, et expérimentez. Vous pourrez toujours changer plus tard. L’inconvénient de n’être dans aucune structure est bien plus grand : c’est l’invisibilité, la stagnation. C’est le destin de ‘l’électron libre’ qui flotte dans son flow mais ne parvient jamais à créer un impact durable dans la matière. Le ‘comment’ n’est pas le vrai problème. La vraie question est : ‘Est-ce que je choisis aujourd’hui de rendre ma mission accessible au monde ?’.

Conclusion : De la contraction à l’expansion, il n’y a qu’une décision

Nous avons parcouru un chemin intense, partant d’une simple frustration face aux algorithmes pour toucher aux racines de la peur, de l’identité et de l’auto-sabotage. Ce voyage révèle une vérité essentielle : les plus grands obstacles à notre expansion ne sont jamais à l’extérieur, ils sont en nous. La bataille contre les plateformes, la peur d’être volée, l’obsession du mérite ou le blocage face à la technique ne sont que des manifestations d’une contraction intérieure. C’est la petite fille en nous qui a peur, qui se protège, qui juge et qui doute.

La solution n’est pas dans une nouvelle stratégie, mais dans une décision. La décision de ne plus opérer à partir de cet espace de peur. La décision de ‘manger son caca’, d’arrêter de nourrir les vieilles histoires et d’incarner dès maintenant la leader que vous êtes destinée à devenir. Cette leader ne se demande pas si les gens méritent son message, elle le transmet. Elle ne se demande pas quelle est la plateforme parfaite, elle en choisit une et elle agit. Elle ne se demande pas si son identité est en danger, car elle sait qu’elle est bien plus que sa mission.

Alors, aujourd’hui, quelle est votre excuse du ‘comment’ ? Quel ancien schéma continuez-vous de nourrir par habitude ? Je vous invite à prendre une décision radicale. Celle de choisir l’expansion. Allumez cette caméra, écrivez cette offre, choisissez cette plateforme. Non pas quand vous vous sentirez prête, mais pour vous sentir prête. C’est dans l’action, et non dans la réflexion, que la leader en vous se révèle. Votre message est trop important pour rester contracté dans les limbes de la peur. Le monde a besoin de votre lumière, dans la matière. Osez agir à partir d’un espace plus grand.

Foire aux questions (FAQ)

Comment gérer la peur d’être copiée ou plagiée quand on partage son savoir en ligne ?

Cette peur est légitime mais souvent paralysante. La clé est de comprendre qu’elle cache une peur plus profonde de perdre son identité ou sa valeur. Le changement de mindset consiste à se focaliser sur l’incarnation plutôt que sur l’information. Personne ne peut voler votre énergie, votre histoire, votre vibration. Vous pouvez donner toutes vos stratégies, mais votre ‘magie’ est inimitable. Concentrez-vous sur la transmission de votre essence unique. De plus, agir depuis une posture de leader, c’est comprendre que votre message est un canal. Il ne vous appartient pas totalement, il vous traverse pour servir les autres. Lâcher la peur du vol, c’est faire confiance à l’abondance et savoir que vos vrais clients viendront à vous pour qui vous êtes, pas seulement pour ce que vous savez.

‘Moi je suis juste là pour briller. Et après je ne suis pas dans une posture, tu vois de qui va utiliser comment, qu’est-ce qu’ils vont en faire, c’est pas le bon espace.’

Faut-il vraiment ignorer les algorithmes pour réussir sur les réseaux sociaux ?

Il ne s’agit pas de les ignorer totalement, mais de changer leur place dans votre hiérarchie de priorités. Au début, comprendre les bases peut aider à se lancer. Cependant, une leader ne doit jamais laisser un algorithme dicter son message ou sa fréquence de publication. La priorité absolue doit être la qualité et l’authenticité de la transmission. Quand votre message est puissant et qu’il s’adresse directement aux ‘bonnes personnes’, il crée une connexion qui transcende les règles de l’algorithme. L’objectif n’est pas de devenir viral auprès de tout le monde, mais de devenir vital pour votre communauté de cœur. L’énergie que vous mettez à décoder l’algorithme est mieux investie dans la clarté de votre message.

‘Les algorithmes quand je suis une leader qui veut agir hors norme, n’ont pas de place. Parce que quand tu transmets les bons messages aux bonnes personnes, tu vises les bonnes personnes.’

Que faire si je sens que mon business et mon identité personnelle sont trop mélangés ?

C’est un signal d’alarme crucial. La première étape est la prise de conscience, comme lors du coaching. Ensuite, il est vital de consciemment recréer des espaces de vie où vous n’êtes PAS votre business. Questionnez-vous : ‘Qui suis-je quand je ne suis pas entrepreneure ? Quelles activités me nourrissent ? Quelles sont mes passions ?’. Il s’agit de redonner de la substance à la femme derrière la mission. Cela peut passer par des hobbies, du temps non productif, des relations où l’on ne parle pas de travail. En vous autorisant à exister pleinement en dehors de votre mission, vous la rendez moins ‘lourde’ et moins dangereuse à partager. Votre valeur n’est plus en jeu à chaque publication, ce qui libère une immense créativité et audace.

‘On va te voler ton identité. Parce que si je suis plus personne quand je ne suis pas dans ma mission […] tu as besoin qu’on te prouve qu’on va pas te prendre ton identité.’

C’est quoi concrètement ‘manger son caca’ pour un entrepreneur ?

‘Manger son caca’ est un acte de discipline mentale radicale. Concrètement, cela signifie intercepter une pensée ou un comportement limitant habituel au moment où il survient, et refuser consciemment de le suivre. Par exemple, si votre schéma est de procrastiner le lancement d’une offre par peur du jugement, au moment où vous vous dites ‘Je le ferai demain’, vous vous arrêtez et vous dites ‘Non. L’ancienne moi ferait ça. La leader que je suis agit maintenant’. C’est remplacer activement la question de contraction (‘Et si personne n’achète ?’) par une question d’expansion (‘Comment puis-je rendre cette offre encore plus puissante ?’). C’est un choix délibéré de ne plus donner d’énergie, de temps ou de parole à vos anciens schémas d’auto-sabotage.

‘Ça veut dire que toutes les fois où tu as eu l’habitude de répondre à tes anciens schémas, tes anciens fonctionnements, tes anciennes questions, ça n’existe plus.’

Comment choisir la bonne plateforme pour vendre mes formations sans me sentir contrainte ?

La sensation de contrainte vient souvent de la quête de la ‘plateforme parfaite’, qui est une illusion. Le secret est de considérer ce choix comme une expérience, pas comme un mariage à vie. Listez 2 ou 3 options qui semblent convenir (ex: Systeme.io pour la simplicité, Podia, Kajabi…). Choisissez-en une, non pas parce qu’elle est parfaite, mais parce qu’elle est ‘suffisamment bonne’ pour démarrer. L’objectif est de passer à l’action. Dites-vous que vous testez cette plateforme pendant un an. Si elle ne vous convient plus, vous pourrez toujours migrer. La vraie liberté ne vient pas du choix de l’outil, mais de la décision d’utiliser un outil pour matérialiser votre offre. La contrainte n’est pas dans le système, elle est dans l’indécision.

‘C’est la contrainte du système en fait. C’est vraiment ça. Et ben à force de n’être dans aucun système, on appelle ça un électron libre […] et ils ont du mal à créer dans la matière.’

Pourquoi je n’ai pas de ventes alors que je donne beaucoup de contenu gratuit de valeur ?

C’est un paradoxe courant. Donner du contenu gratuit est excellent pour construire la confiance et la visibilité, mais cela ne se transforme pas automatiquement en ventes pour deux raisons principales. Premièrement, l’absence d’une offre claire et matérialisée. Si les gens ne savent pas ce que vous vendez ou comment l’acheter, ils ne peuvent pas le faire. Deuxièmement, beaucoup de clients potentiels sont des ‘observateurs silencieux’. Ils ne likent pas, ne commentent pas, mais ils sont prêts à acheter. Si vous attendez des signaux d’engagement pour créer votre offre, vous risquez d’attendre longtemps. Il faut d’abord créer l’offre dans la matière, la rendre irrésistible, et ensuite la proposer clairement et régulièrement. Votre rôle est de guider les gens de votre contenu gratuit vers votre offre payante.

’80 % de ma clientèle ne commente pas mes contenus, ne like pas mes contenus […]. Ils m’ont vu une fois, deux fois, trois fois agir, ils se sont dit c’est elle que je veux, ils achètent.’

Comment savoir si ma peur de la structure est une vraie intuition ou de l’auto-sabotage ?

C’est une excellente question qui demande de l’honnêteté envers soi-même. Une intuition juste est souvent calme, neutre et orientée vers une solution alternative créative. Par exemple : ‘Cette plateforme ne me convient pas, mais je sens que je pourrais créer un cercle privé via cet autre outil’. L’auto-sabotage, lui, est souvent accompagné d’émotions de contraction : peur, anxiété, frustration, justification excessive. Il se focalise sur le problème (‘Toutes les structures sont contraignantes’) sans proposer de solution viable, menant à l’inaction. Si votre ‘intuition’ vous conduit systématiquement à ne rien faire et à rester invisible, il y a de fortes chances que ce soit de l’auto-sabotage déguisé en sagesse.

‘Tu sais pourquoi tu te trouves une excuse parce que là je te le dis que c’est une excuse. […] Tu sais que tu peux être puissante. Tu sais que tu peux changer des vies mais tu as tellement peur.’

Est-il normal de vouloir que les gens ‘méritent’ mes enseignements ?

C’est un sentiment compréhensible, surtout quand on a beaucoup travaillé pour acquérir son savoir. Il part d’un désir de voir son travail respecté et utilisé à bon escient. Cependant, cette attente de ‘mérite’ devient un piège. Elle vous place dans une position de juge et crée une énergie de contrôle et de fermeture. Une posture de leader spirituel implique de transmettre pour le simple acte de donner, en se détachant de ce que le récepteur en fera. Chaque personne prendra ce qu’elle est prête à recevoir. Votre responsabilité s’arrête à la qualité de votre transmission. Lâcher le besoin que les autres ‘méritent’ votre savoir vous libère et permet à votre message de circuler beaucoup plus librement et largement.

‘On t’a dit de venir pour transmettre un message et que ça développe des consciences chez d’autres personnes parce qu’on est juste un canal de transmission […] mais là tu es dans l’attente des résultats.’


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