Une histoire personnelle pour nous aider à traverser nos propres tempêtes
Bienvenue. Aujourd’hui, je ne vais pas vous livrer une stratégie business clé en main ou une méthode marketing. J’ai envie de vous partager une histoire très personnelle, une transmission. Je le fais pour que ce que je traverse, moi aussi, dans ma vie de femme et d’entrepreneur, puisse vous servir. Parce que combien de fois ai-je vécu des passages difficiles en me disant :
‘J’aurais voulu que quelqu’un m’en parle, j’aurais voulu entendre des choses pour que ce soit facile ou plus facile pour moi’.
Je trouve qu’on voit rarement les coulisses, et pour moi, c’est essentiel. Alors, allons-y.
Aux origines de la quête : la liberté financière comme bouclier
Pour comprendre mon parcours, il faut remonter à mes 17 ans. C’est une période qui a forgé la femme et l’entrepreneure que je suis aujourd’hui. Avec ma mère, nous avons connu la rue. Un soir de décembre, après des années de violences conjugales, la police est intervenue pour nous dire : ‘Madame, vous allez devoir partir, sinon il finira par vous tuer’. Nous avons dû fuir, nous retrouvant dehors, sans rien. C’était brutal.
C’est dans ce chaos qu’est née en moi une conviction viscérale : la sécurité passe aussi, pas que, mais beaucoup, par la liberté financière. Non pas pour l’opulence, les voitures de luxe, mais pour quelque chose de bien plus fondamental : le pouvoir de choisir. Choisir de quitter une relation toxique, de déménager d’un lieu où l’on ne se sent plus bien, de se mettre à l’abri. Choisir d’avoir un toit, de bien se nourrir. En somme, choisir la vie et les relations que l’on désire. C’est ce ‘je décide et j’ai’ non négociable qui est devenu mon moteur.
L’autonomie, un pilier du leadership féminin
Cette conviction explique pourquoi je défends avec ferveur l’autonomie des femmes. Non, ce n’est pas normal de devoir demander l’autorisation à son mari pour investir dans son propre business. Bien sûr, construire en couple est magnifique, mais il est tout aussi vital d’avoir son espace, son argent, son autonomie de décision. Je ne suis pas contre les hommes, je suis pour les femmes libres. Libres financièrement, mais aussi dans chaque aspect de leur vie. Cette quête, je la porte dans ma chair depuis ce jour-là.
Le rêve de la maison : quand l’objectif atteint n’est pas la destination
Portée par ce désir de sécurité et d’ancrage, j’ai voulu, il y a quelques années, acheter ma maison. Après avoir vécu en appartement, j’aspirais à plus d’espace, un lieu pour m’honorer après des années à donner et à changer des vies. C’était un rêve : une grande pièce de vie, un insert à bois, un jardin. Après une séparation et quelques années en location, je sentais profondément l’appel d’investir à nouveau, de construire mon patrimoine.
Pourtant, le chemin était semé d’embûches et d’avis contraires. En tant qu’entrepreneure, on m’a répété que ce serait compliqué, qu’il fallait trois bilans, rentrer dans des cases. Et puis, il y avait le bruit extérieur incessant.
‘Ce n’est pas le bon moment’, ‘Tu devrais y réfléchir à plusieurs fois’.
Ma propre mère, avec tout son amour, m’appelait pour me relayer les nouvelles, un jour pessimistes, le lendemain optimistes. Ces avis contradictoires pullulent partout, créant le doute.
Ignorer le bruit pour créer son propre ‘bon moment’
Mais si j’avais écouté l’extérieur à chaque étape clé de ma vie – mes quatre achats immobiliers, mes relations, la création de mon entreprise – je n’aurais rien aujourd’hui. Je n’aurais pas évolué. Ma posture de leader, c’est de croire que le bon moment est chaque jour. Le bon moment, c’est lorsque je le décide. Ce qui m’anime au plus profond, c’est que nous sommes venus sur cette Terre pour vivre, pour expérimenter, pour créer. Pas pour attendre des validations extérieures ou des pancartes lumineuses. La question est : êtes-vous là pour construire la vie que vous désirez dans 10 ans, en semant les graines aujourd’hui ? Ou pour rester dans le ‘c’est trop cher, c’est trop grand, ce n’est pas le bon moment’ ?
J’ai donc maintenu ma position de leader de ma vie. Après deux ans de recherches, j’ai trouvé cette maison. J’avais même engagé un chercheur de biens pour optimiser mon temps, en me basant sur mes critères stricts : mes ‘négociables’, mes ‘non-négociables’ et mes ‘wow obligatoires’. Je l’ai trouvée, je l’ai rénovée, je me suis projetée. Et puis, deux mois après avoir emménagé, j’ai su. J’ai su que je n’étais pas au bon endroit.
La leçon du ‘goûter vite’ : une stratégie pour le business et la vie
Cette prise de conscience a été un choc. Ce rêve que j’avais poursuivi si longtemps n’était finalement pas le mien. J’étais trop isolée, trop loin de mes amis, trop loin de la vie. Cette solitude m’a confrontée à moi-même d’une manière brutale mais nécessaire. C’est là qu’une leçon puissante a émergé : plus vous réalisez un rêve rapidement, plus vous acceptez facilement que vous pouvez vous tromper. Et ce n’est ni un échec, ni une erreur.
C’est simplement se dire :
‘J’ai besoin de goûter pour savoir ce qui me correspond’.
Vous ne saviez pas si vous aimiez les haricots verts avant d’y avoir goûté. C’est la même chose pour tout dans la vie. Plus on va vite, moins on s’accroche émotionnellement et plus on comprend que c’était une étape nécessaire.
Le piège de l’attachement émotionnel à nos créations
Cette leçon est directement applicable à l’entrepreneuriat. Si vous passez deux ou trois ans à peaufiner une offre, à y mettre tout votre cœur, vous y placez un affect immense. Si elle ne fonctionne pas ou ne vous correspond plus, vous n’oserez pas la lâcher. Vous allez vous y accrocher jusqu’à vous faire mal. Je l’ai vu et je l’ai vécu. On s’accroche à des modèles, des offres, des relations qui ne sont plus justes parce qu’ils ont fonctionné par le passé, parce qu’ils nous ont rapporté de l’argent. Mais nous évoluons, et nous devons laisser partir ce qui nous retient.
Vendre à perte : une décision de leader pour gagner en liberté
J’ai donc décidé de vendre. Et là encore, le monde extérieur s’est manifesté : ‘C’est une folie !’, ‘Tu vas perdre énormément d’argent !’, ‘Attends, ça va passer’. Mais attendre quoi ? La vie avance. Si je sens que mon appel n’est plus ici, je pars. Au début, j’ai fait une erreur : je voulais absolument récupérer mon investissement. J’étais bloquée, aucun acheteur ne se présentait.
La peur cachée derrière le désir de vendre
J’ai compris le blocage lors d’une séance avec une énergéticienne. Elle m’a posé une question simple : ‘Si demain, je t’amène un acheteur, comment tu te sens ?’. La réponse a été fulgurante : c’était atroce. Je n’étais pas prête. La peur panique qui se cachait derrière était : ‘Où est-ce que je vais aller vivre ?’. Cette peur venait réactiver ma blessure de mes 17 ans. Mon inconscient vibrait le ‘je dois garder ce toit’, et me protégeait en bloquant la vente. Parfois, le véritable problème en face de nous, c’est la peur de ce qu’il y aura après.
Être leader, c’est prendre des décisions qui, à un endroit, font perdre et à un autre, font gagner. La liberté a des bénéfices et demande des sacrifices. J’ai donc dû accepter de lâcher l’argent investi dans cette maison pour gagner en liberté, en lien social, en bonheur. Il n’y a jamais une seule face à une médaille. Pour gagner quelque part, il faut accepter de lâcher ailleurs.
Lâcher le contrôle pour retrouver la fluidité
Une autre erreur que je faisais était de vouloir tout gérer moi-même. Forte de mon expérience passée d’agent immobilier, je pensais savoir vendre. Mais j’étais émotionnellement impliquée, et je me suis retrouvée face à des acheteurs qui me mettaient une pression insoutenable. J’ai fini par prendre une décision radicale : j’ai contacté un agent immobilier. J’ai accepté de lâcher une commission, de lâcher l’argent, de lâcher le contrôle. Dans les trois jours qui ont suivi, j’ai eu des acheteurs alignés, simples, clairs. La vente a été fluide. Parfois, même quand on croit savoir faire, il faut accepter de l’aide pour retrouver la paix.
De l’insécurité à la manifestation : créer sa nouvelle réalité
Dès que j’ai senti que la vente allait se faire, mon feu intérieur s’est activé. L’insécurité, loin de me paralyser, m’a mise en mouvement. Je n’ai pas négocié avec ma peur. Je n’allais pas acheter un bien par défaut pour combler l’angoisse d’être à la rue. J’ai réalisé que la réalité d’aujourd’hui était différente : ‘Oui, Aurélie, tu n’as plus 17 ans. […] Aujourd’hui, tu as toutes les ressources et les solutions pour pouvoir te loger, manger, vivre’.
Définir ses ‘non-négociables’ pour attirer l’évidence
J’ai pris mon ordinateur et j’ai agi de manière structurée. J’ai dressé la liste de mes ‘waouh obligatoires’ : nature, verdure, calme. J’ai défini mes ‘non-négociables’ : un lieu lumineux, sans travaux, avec un extérieur. J’ai bloqué un créneau quotidien dans mon agenda pour mes recherches, en plus de mandater des professionnels. Je me suis donné tous les moyens possibles. Malgré la peur sourde, j’ai tenu bon et j’ai refusé tous les biens qui ne vibraient pas, ceux où j’aurais dû encore composer ou m’adapter. Je voulais de l’évidence.
Le clin d’œil de l’univers : quand l’alignement se manifeste
Et l’évidence est arrivée. Une semaine après l’accord des acheteurs de ma maison, je suis tombée sur le bien qui cochait toutes les cases. Mais le plus incroyable fut le signe que j’ai reçu. J’avais posé une intention claire, demandant à l’univers un message sans ambiguïté. En voiture avec un ami, je fais cette demande à voix haute. Trois minutes plus tard, un enchaînement d’événements nous conduit dans la rue de l’appartement qui me plaisait tant. Et là, au milieu de la route, qui vois-je ? Une amie, qui habite à 40 minutes de là, sur le point de monter dans sa voiture, garée juste devant mon futur immeuble.
‘Cette amie-là, j’étais la veille avec elle dans l’anniversaire de ma meilleure amie. […] Qu’est-ce qu’elle fait ici à 40 minutes dans ma rue, garée devant mon immeuble, un dimanche matin ?’
C’était le message clair, vibrant, que j’avais demandé. C’était comme si la vie me disait : ‘C’est là. Tu as bien fait de lâcher’.
Cette expérience m’a appris que tout s’enchaîne de la bonne façon lorsqu’on accepte de laisser partir ce qui n’est plus. Si vous êtes dans un moment de flou, d’hésitation, n’oubliez pas que ce n’est pas une fin. C’est juste un recalibrage, une mise à jour. Vous n’êtes pas ce que vous avez construit. Vous êtes ce que vous choisissez de vivre chaque jour. Et parfois, c’est dans l’insécurité la plus totale que l’on se révèle le plus.
FAQ : Vos questions sur la peur de perdre, le lâcher-prise et la liberté financière
Comment la liberté financière peut-elle concrètement changer une vie ?
La liberté financière n’est pas une quête de richesse, mais une quête de choix. Elle offre la sécurité fondamentale de pouvoir quitter une situation néfaste, de se mettre à l’abri, et de construire une vie qui nous correspond sans dépendre de la validation ou des ressources d’autrui.
‘Juste déjà, de pouvoir choisir, pouvoir choisir de partir d’une relation, pouvoir choisir de déménager si tu n’es plus à l’aise dans un endroit, pouvoir choisir de te mettre à l’abri, choisir d’avoir un toit, de te nourrir avec des fruits, des légumes bio, en fait, d’avoir la vie que tu désires.’
Comment savoir si c’est le ‘bon moment’ pour prendre une grande décision ?
Le ‘bon moment’ n’est pas une condition extérieure dictée par le marché, les experts ou l’entourage, mais une décision intérieure. C’est lorsque vous décidez, en tant que leader de votre vie, que le moment est venu d’agir pour créer le futur que vous désirez.
‘Le bon moment, c’est lorsque je décide, et tu verras que je t’ai fait un épisode […] C’est le bon moment pour investir dans un accompagnement, dans une formation, dans un programme. Et tu sais, si j’avais écouté l’extérieur, […] aujourd’hui, je n’aurais rien, je n’aurais pas évolué.’
Pourquoi est-il crucial d’expérimenter rapidement ses idées ou ses rêves ?
Expérimenter rapidement permet de ‘goûter’ une expérience pour savoir si elle nous correspond vraiment, avant de développer un attachement émotionnel trop fort. Cette agilité évite de rester prisonnier d’un projet ou d’un rêve qui ne nous sert plus, simplement parce qu’on y a investi du temps et de l’énergie.
‘Plus tu vas vite, moins tu t’accroches émotionnellement et plus tu comprends que c’était une étape nécessaire de vie. Moins tu as le temps, quand tu vas vite, de te projeter dans des trucs irréalistes. C’est la même chose avec ton offre, avec ton programme idéal.’
Est-ce un échec de devoir abandonner un projet dans lequel on a beaucoup investi ?
Non, ce n’est pas un échec, c’est une ‘mise à jour’. Rester accroché à une situation qui ne nous convient plus est bien plus dommageable. Lâcher prise est une décision courageuse qui libère de l’espace pour de nouvelles opportunités plus alignées.
‘Ce n’est pas parce que tu vis un échec que c’est un échec, c’est une mise à jour. Ce que tu perds maintenant, tu vas le regagner ailleurs. Et surtout, ne reste pas là où tu ne te sens pas bien, […] juste parce que tu as trop donné de temps, d’énergie, d’argent.’
Que signifie ‘perdre pour gagner’ dans un contexte entrepreneurial ?
Cela signifie accepter des pertes calculées dans un domaine (argent, contrôle, temps) pour obtenir des gains bien plus précieux dans un autre (paix intérieure, liberté, alignement, clarté). Chaque décision a deux faces, et le vrai leadership consiste à choisir le sacrifice qui mène au plus grand bénéfice global.
‘Être leader, c’est prendre aussi des décisions qui à un endroit te font perdre et à un autre endroit te font gagner, parce que je te l’ai toujours dit : dans la vie, tout a deux sens, deux faces. […] Perdre l’argent en vendant ma maison, me fait gagner en liberté.’
Comment surmonter la peur de manquer ou de se retrouver sans rien ?
La première étape est de reconnaître que cette peur est souvent une réactivation de blessures passées. Il faut ensuite se reconnecter à ses ressources actuelles et se rappeler qu’on a la capacité de trouver des solutions. L’action structurée et la définition de ses ‘non-négociables’ aident à transformer cette peur en un moteur pour manifester ce que l’on désire.
‘Ma tête me disait que j’étais prête, mon inconscient disait : ‘Surtout pas ! Où est ta sécurité ?’ […] Et ça venait réactiver ma blessure de mes 17 ans. […] Parfois le problème en face de toi, c’est la peur. La peur de qu’est-ce qu’il y aura après.’
Pourquoi est-il parfois nécessaire de déléguer même quand on sait faire ?
Déléguer, même dans un domaine que l’on maîtrise, est un acte puissant de lâcher-prise. Cela permet de se détacher émotionnellement d’une situation, de libérer son énergie pour des tâches à plus haute valeur et, souvent, d’attirer des solutions plus fluides et rapides.
‘Quand vous croyez que vous savez faire quelque chose, parfois accepter de l’aide. […] Bah écoute, j’aurai une commission en plus qui partira, mais tant pis, je lâche encore plus l’argent, encore plus le contrôle, et dans les 3 jours qui suivaient, j’ai eu des acheteurs, alignés, simples, clairs.’
Comment inviter plus d’alignement et de ‘signes’ dans sa vie ?
L’alignement vient en posant des intentions claires et en étant à l’écoute de son ‘appel de l’âme’. Il faut oser demander des messages clairs à l’univers, tout en agissant concrètement dans la direction souhaitée. C’est en restant fidèle à ses ‘non-négociables’ et en refusant de s’adapter à ce qui ne vibre pas que l’on crée l’espace pour que la magie opère.
‘Je désire aujourd’hui, à cet instant, que vous me donniez un message extrêmement clair. Clair, pas ambigu, pas qui me laisse le doute, que je suis exactement faite pour cet appartement. […] Je vous jure que dans les 3 minutes qui suivent, je reçois un texto.’




