Votre cerveau est saturé ? Le piège de la leader ‘boulimique de formation et anorexique d’action’
Hello hello à toi ma leader, ma queen ! Lève la main si cette phrase résonne en toi : tu as l’impression d’apprendre constamment, mais de ne jamais vraiment avancer. Ton agenda est rempli de webinaires, ta bibliothèque de podcasts déborde, et ta boîte mail est une avalanche de newsletters promettant la dernière stratégie miracle. Tu es devenue une experte en consommation de contenu, une véritable ‘boulimique de formation’. Pourtant, quand il s’agit de passer à l’action, de lancer ce projet, de finaliser cette offre, c’est le calme plat. Une forme d’anorexie d’action s’est installée. Si tu te reconnais, sache que tu n’es pas seule. C’est un bilan que j’ai vécu personnellement il y a quelques années, et que je constate chaque jour chez les entrepreneures incroyables que j’accompagne.
Nous vivons dans une société d’hyperconsommation, une ère de ‘fast-food’ intellectuel où le contenu nous est servi à la louche, 24 heures sur 24. Comme je le disais dans le podcast,
‘On est dans une société de fast-food, de téléréalité, de Waouh ! On vomit vraiment l’outrance de la consommation, l’outrance du contenu.’
Cette surabondance, loin d’être une bénédiction, est devenue une véritable source de charge mentale pour l’entrepreneure créative et ambitieuse que tu es. Elle sature ton disque dur interne, brouille les pistes, et surtout, elle étouffe la petite voix la plus précieuse pour ton business : ton intuition.
Dans cet article, nous allons plonger au cœur de ce phénomène. Nous allons décortiquer pourquoi cette boulimie de savoir te paralyse au lieu de te propulser. Plus important encore, je vais te partager une méthode concrète, un plan d’action pour te libérer de cette surcharge, faire le tri, et créer l’espace mental nécessaire pour que ta propre vision, ta propre stratégie et ta créativité puissent enfin s’exprimer pleinement. Prépare-toi à un grand ménage de printemps mental, à te désencombrer du bruit extérieur pour enfin entendre ta propre musique intérieure. Il est temps de passer de la consommation passive à la création consciente et impactante.
Le diagnostic : Êtes-vous atteinte du syndrome de l’hyper-consommation ?
Avant de chercher un remède, il est crucial de poser le bon diagnostic. Ce syndrome de la ‘boulimie de formation’ est insidieux car il se déguise en vertu. Après tout, apprendre, se former, chercher à s’améliorer, n’est-ce pas la clé du succès ? En surface, oui. Mais lorsque cette quête de connaissance devient une compulsion, une façon d’éviter l’action, elle se transforme en un véritable frein pour ton développement. J’en sais quelque chose, j’étais une championne dans cette catégorie.
‘J’étais une machine de guerre. J’étais capable de suivre jusqu’à 4-5 formations en même temps. Waouh !’
Cette course effrénée à l’information me donnait l’illusion de progresser à vitesse grand V, alors qu’en réalité, je courais sur un tapis roulant, m’épuisant sans jamais changer de place.
Les symptômes sont faciles à repérer. Tu as une dizaine d’onglets ouverts en permanence sur ton navigateur, tous menant à un article ‘à lire plus tard’. Ta liste de podcasts ‘à écouter’ est plus longue que le bras. Tu t’inscris à chaque masterclass gratuite qui passe, même si le sujet ne correspond pas à ta priorité du moment. Le résultat ? Ton cerveau est en état de saturation permanente. Chaque nouvelle information vient s’ajouter à une pile déjà chancelante, créant un brouhaha mental assourdissant. Cette surcharge cognitive a des conséquences désastreuses : une difficulté à se concentrer sur une seule tâche, une prise de décision laborieuse, et un sentiment constant d’être dépassée, de ne jamais en faire assez. Pire encore, cette accumulation de savoirs théoriques non appliqués nourrit le syndrome de l’imposteur. Plus tu apprends, plus tu réalises l’étendue de ce que tu ne sais pas, et moins tu te sens légitime pour agir.
Le véritable piège de cette hyper-consommation est qu’elle sert de tampon à la peur. La peur de l’échec, la peur du jugement, la peur de ne pas être à la hauteur. Consommer du contenu est confortable, c’est une action sans risque. Mettre en œuvre, tester, se confronter au marché, c’est prendre le risque de se tromper. Alors, inconsciemment, tu restes dans la phase de préparation, te persuadant qu’il te manque encore ‘cette’ information, ‘cette’ stratégie, ‘cette’ formation pour enfin être prête. Mais la vérité, ma leader, c’est que tu es déjà prête. La seule chose qui te manque, ce n’est pas plus d’information, mais plus d’espace pour intégrer et agir sur ce que tu sais déjà.
Pourquoi trop d’informations tue votre intuition (et votre business)
Le problème fondamental de la surcharge d’information n’est pas seulement la perte de temps ou l’éparpillement. Son effet le plus dévastateur est qu’elle court-circuite ton système de guidage interne le plus puissant : ton intuition. Ton intuition, c’est cette connaissance profonde, ce ‘feeling’ qui te dit quelle direction prendre, quel message partager, quelle offre créer. C’est la signature unique de ton business. Or, pour l’entendre, il faut du silence, de l’espace. Lorsque ton esprit est bombardé en permanence par les conseils, les stratégies et les opinions des autres, cette voix subtile devient inaudible, complètement noyée sous le bruit ambiant. Tu finis par construire un business basé sur un patchwork d’idées extérieures, au lieu de le bâtir sur le socle solide de ta propre vérité.
Votre disque dur mental est plein à craquer
Imagine ton cerveau comme le disque dur d’un ordinateur ultra-performant. Pour fonctionner de manière optimale, il a besoin d’espace libre pour traiter les informations, lancer de nouveaux programmes et faire des mises à jour. Maintenant, imagine que chaque podcast écouté, chaque newsletter lue, chaque vidéo visionnée est un fichier que tu télécharges. Au début, tout va bien. Mais rapidement, l’espace se remplit. Comme je le dis souvent,
‘tu n’as plus d’espace libre dans ton disque dur.’
Un disque dur saturé a des conséquences bien connues : l’ordinateur devient lent, il ‘freeze’, il n’arrive plus à exécuter les commandes les plus simples. C’est exactement ce qui se passe dans ta tête. Tu te sens lente, bloquée, incapable de prendre une décision claire. Ta créativité, qui a besoin d’espace pour faire des connexions nouvelles et inattendues, est complètement étouffée. Tu es une femme avec ‘un million d’idées à la seconde’, mais si ton espace mental est déjà occupé par les millions d’idées des autres, les tiennes n’ont plus de place pour germer et s’épanouir.
La tyrannie des objets brillants : Le piège de l’éparpillement
La surcharge d’information te rend particulièrement vulnérable au ‘syndrome de l’objet brillant’. Chaque nouveau conseil, chaque nouvelle stratégie marketing apparaît comme une solution miracle, une pépite qui va tout changer. L’exemple que je donne dans le podcast est frappant. Tu es concentrée, peut-être dans le cadre d’un de mes accompagnements, à définir ton message de marque, un travail profond qui demande de la connexion à soi.
‘Et puis une heure après, tu commences à te connecter sur Instagram et là tu tombes sur le live d’une autre coach business qui va te dire que ma chérie, c’est essentiel de lancer ton podcast.’
Instantanément, ton focus est brisé. Tu abandonnes le travail de fond sur ton message pour te lancer tête baissée dans la création d’un podcast. La semaine suivante, une autre coach vantera les mérites de la newsletter, et te voilà partie dans une nouvelle direction. C’est un cycle sans fin qui te maintient dans une agitation stérile. Tu commences tout, mais tu ne termines rien. Tu t’éparpilles dans le ‘comment’ (quel micro pour mon podcast ? quelle plateforme pour ma newsletter ?) sans jamais solidifier le ‘pourquoi’ et le ‘quoi’, qui sont les fondations de ton entreprise.
Le conflit des conseils : Quand les experts vous perdent
Le dernier danger, et non le moindre, est que tous les conseils que tu consommes, même s’ils sont excellents, ne sont pas forcément bons pour TOI, à l’instant T. Le monde du coaching business regorge de stratégies valables. Le problème, c’est que ces conseils sont souvent génériques et ne tiennent pas compte de ton niveau d’avancement, de ta personnalité ou de tes valeurs.
‘Ça veut dire que tu remplis ton espace mental de conseils qui ne sont pas adaptés ici et maintenant pour toi.’
Si tu débutes à peine et que tu tombes sur un contenu expert sur la délégation, tu vas te sentir en décalage, voire nulle de ne pas y être encore. Si tu es en phase de recherche de bêta-testeurs pour une nouvelle offre, et que tu suis une formation pour créer un programme en ligne de A à Z, tu sautes des étapes cruciales. Cela crée une confusion immense et une comparaison toxique, te faisant douter de ton propre cheminement. Tu finis par te sentir constamment en retard, inadéquate, alors que tu es simplement en train d’écouter la mauvaise musique au mauvais moment.
La méthode radicale pour libérer votre esprit et retrouver votre clarté
Alors, comment sortir de ce cercle vicieux ? Comment passer de la saturation à la sérénité, de la confusion à la clarté ? La solution est à la fois simple et radicale. Elle ne consiste pas à trouver une meilleure application de productivité ou à optimiser ton temps pour consommer encore plus de contenu. Non, la solution est de couper le robinet. Il s’agit d’opérer un désencombrement mental et numérique volontaire et stratégique. C’est le premier conseil que je donne systématiquement à mes clientes, et c’est celui qui produit les résultats les plus rapides et les plus profonds. Il est temps de créer un espace sacré, un écosystème informationnel choisi et non subi, pour que ta propre voix puisse enfin prendre toute la place.
Le grand désencombrement numérique : Osez vous désabonner
La première étape est un acte de libération. Il s’agit de faire un tri drastique dans tes sources d’information. Je te le dis sans détour :
‘le conseil que je donne aux clientes qui entrent dans mes espaces d’accompagnement c’est de se désabonner, c’est de se décharger, se désencombrer de tous les mails, les newsletters auxquelles elles sont inscrites.’
Et cela vaut aussi pour les podcasts, les chaînes YouTube, et les comptes Instagram que tu suis par centaines. L’idée n’est pas de dire que leur contenu n’est pas bon. Il l’est probablement. Le but est de reconnaître que pour te concentrer sur ta propre trajectoire, particulièrement lorsque tu es engagée dans un programme de transformation, tu dois éliminer les distractions. C’est un acte de focus intense. Pense à un athlète de haut niveau avant une compétition : il entre dans sa bulle, il élimine tout ce qui pourrait perturber sa concentration. C’est exactement ce que je te propose de faire pour ton business. Prends une heure, et désabonne-toi de tout. Sans pitié. Oui, cela peut générer une petite panique, la fameuse FOMO (Fear Of Missing Out). Mais je te le promets, tu ne manqueras rien d’essentiel. Ce que tu vas gagner en clarté et en paix d’esprit vaut mille fois plus que la ‘stratégie du jour’ que tu aurais pu manquer.
Choisir vos mentors avec intention : La règle du ‘1 ou 2’
Une fois le grand vide fait, il ne s’agit pas de rester dans un désert informationnel, mais de repeupler ton univers avec une intentionnalité absolue. Au lieu de subir le flux, tu vas choisir activement qui a le droit d’entrer dans ton espace mental. La règle est simple : choisis une, ou maximum deux, personnes de référence dans ton domaine pour une période donnée. Mais comment les choisir ? Je te propose quatre critères essentiels. Premièrement, les valeurs :
‘Moi, j’ai besoin d’humain, de liberté, de kiff et de quelqu’un qui est assez direct.’
Trouve des mentors dont les valeurs profondes résonnent avec les tiennes. Deuxièmement, le track-record : choisis quelqu’un qui est ’10 pas, 100 pas, 1000 pas avant toi’, qui a déjà obtenu les résultats que tu vises. Troisièmement, l’alignement : est-ce que cette personne incarne ce qu’elle enseigne ? Et enfin, la preuve par l’action : ‘je regarde si je la vois œuvrer’. Une personne qui partage uniquement du contenu théorique est moins crédible qu’une personne que tu vois coacher, interagir, et être dans l’arène. Ce choix conscient transforme ta consommation de contenu d’un acte passif et dispersé à un apprentissage actif et focalisé.
L’engagement total : Mettre tout son focus sur un seul programme
Si tu as investi du temps, de l’énergie et de l’argent dans une formation ou un accompagnement, honore cet investissement en t’y consacrant pleinement. C’est la clé pour obtenir le retour sur investissement que tu attends.
‘Si tu mets absolument tout ton focus sur ce programme, sur ce qu’il va te transmettre, sur ce dans quoi tu vas t’immerger profondément pour obtenir quand même le résultat que tu désires obtenir […], alors, certes, tu n’es pas obligé d’éliminer tout le monde de la surface de la terre.’
Mais tu dois protéger farouchement ton focus. Appliquer les bases enseignées, étape par étape, sans te laisser distraire par d’autres méthodes, est le chemin le plus rapide vers le succès. Les clientes qui réussissent le mieux sont celles qui suivent la structure, qui appliquent les fondamentaux. C’est seulement une fois que ces bases sont maîtrisées et qu’elles ont gagné en confiance qu’elles peuvent commencer à ‘ajouter leurs épices’. S’immerger dans une seule méthode à la fois te permet de l’intégrer en profondeur, de la tester réellement, et d’obtenir des résultats tangibles, au lieu de survoler dix méthodes sans jamais en maîtriser aucune.
Apprivoiser le vide : Que faire quand le brouhaha s’arrête ?
Une fois que tu auras fait ce grand nettoyage, que tu auras cliqué sur ‘se désabonner’ des dizaines de fois, une chose étrange va se produire. Le silence. Le vide. Et ce vide peut être terrifiant.
‘Je sais qu’il y a une part de toi qui n’aime pas le vide. L’humain n’aime pas le vide. A partir du moment où tu vas te désabonner de tout ce brouhaha sans fin et cette surconsommation, ça va créer une panique à bord.’
Ton premier réflexe sera de chercher à combler ce vide. Tu ouvriras Instagram par habitude, tu chercheras un podcast à écouter en faisant la vaisselle. C’est le moment le plus critique du processus. C’est là que tu dois tenir bon et apprendre à apprivoiser cet espace nouveau. Car c’est précisément dans ce vide que la magie opère. C’est dans le silence que tu peux enfin entendre les murmures de ton intuition. C’est dans l’ennui que ta créativité, longtemps étouffée, va se réveiller et te proposer des idées qui viennent vraiment de toi, et non de ce que tu as vu chez les autres.
Cet espace n’est pas un vide à fuir, mais un terrain fertile à cultiver. La question clé est : comment vas-tu remplir ce temps et cet espace mental nouvellement libérés ? La réponse est simple : avec tout ce qui n’est PAS de la connaissance business supplémentaire. Remplis-le avec ce qui nourrit ton âme, ce qui te met en joie, ce qui te reconnecte à toi-même.
‘Comment est-ce que je peux dedans les remplir de joie, d’amour, de ce qui me fait du bien personnellement, de ce qui répond à mes valeurs sans que ce soit des connaissances supplémentaires ?’
C’est peut-être le moment de te remettre au piano, de reprendre tes pinceaux, de marcher dans la nature sans rien écouter d’autre que le chant des oiseaux, de simplement t’asseoir avec une tasse de thé et regarder par la fenêtre. Ces activités, qui peuvent sembler ‘improductives’ pour l’entrepreneure survoltée que tu étais, sont en réalité les investissements les plus rentables que tu puisses faire. Elles apaisent ton système nerveux, rechargent tes batteries créatives et te permettent de revenir à ton travail avec une clarté et une énergie renouvelées.
Avant, chaque minute de ‘temps mort’ était une occasion de consommer plus. En voiture, dans une salle d’attente, en faisant les courses… j’avais constamment mes écouteurs.
‘J’avais zéro espace libre sans musique, sans apprentissage, sans lecture, zéro espace libre.’
En faisant le choix conscient de ne rien faire, de juste être, tu ouvres la porte à des prises de conscience profondes sur ton business et sur ta vie. Tu te donnes la permission de ne pas savoir, de ne pas avoir de réponse immédiate, et c’est dans cette ouverture que les solutions les plus alignées apparaissent. Apprivoiser le vide, c’est l’un des plus grands cadeaux que tu puisses t’offrir, à toi et à ton entreprise.
Conclusion : De la saturation à la souveraineté, reprenez le pouvoir
Nous sommes arrivées au terme de cette réflexion, ma leader. Le chemin que je te propose n’est pas le plus facile, car il va à contre-courant de notre société de l’immédiateté et de l’hyper-information. Il demande du courage : le courage de couper le bruit, le courage d’affronter le vide, et surtout, le courage de faire confiance à ta propre sagesse intérieure. Nous avons vu que la ‘boulimie de formation’ est un symptôme, un pansement sur la peur d’agir, qui mène à la saturation mentale, à l’éparpillement et à la déconnexion de ton intuition. Nous avons compris que la solution ne réside pas dans plus de contenu, mais dans moins. Moins de bruit, mais mieux choisi. Moins de dispersion, mais plus de profondeur.
Le plan d’action est clair. D’abord, un désencombrement radical de tes sources d’information. Ensuite, le choix intentionnel d’un ou deux mentors qui t’inspirent et t’élèvent. Puis, l’immersion totale dans les actions qui comptent vraiment pour toi, ici et maintenant. Enfin, l’accueil et la culture de l’espace vide, pour laisser ton intuition et ta créativité respirer et s’épanouir. Je te propose de tenter l’expérience, ne serait-ce que pour un trimestre. Observe ce qui change en toi, dans ta clarté d’esprit, dans ton niveau d’énergie, dans la qualité de tes décisions.
En te libérant de la charge mentale de la surconsommation, tu ne fais pas que nettoyer ton esprit. Tu reprends le pouvoir. Tu passes du statut de consommatrice passive à celui de créatrice souveraine de ton business et de ta vie. Tu affirmes que ta voix, tes idées et ton rythme ont de la valeur. Alors, je te pose la question : qu’as-tu choisi de conserver ? Et surtout, qu’est-ce que tu vas faire de tout ce magnifique espace que tu viens de créer pour toi ? Bienvenue au calme, bienvenue à un business plus sain, et bienvenue à toi.
Foire Aux Questions (FAQ)
Comment savoir si je souffre de ‘boulimie de formation’ ?
Les signes sont assez clairs : vous passez plus de temps à apprendre qu’à appliquer. Vous avez plusieurs formations en ligne commencées mais jamais terminées, votre liste de podcasts à écouter s’allonge sans cesse, et vous ressentez une anxiété à l’idée de ‘manquer’ le dernier webinaire à la mode. Vous vous sentez souvent dépassée par la quantité d’informations et paralysée au moment de prendre des décisions concrètes pour votre entreprise. C’est ce décalage criant entre l’énorme quantité de savoir accumulé et le peu d’actions concrètes qui en découlent qui caractérise ce syndrome.
‘C’est d’avoir cette boulimie de formation, de tutos, de vidéos, de podcasts, de personnes que je suis autant sur des sujets business que sur des sujets personnels. On est dans une société d’hyper consommation.’
Pourquoi est-il si difficile de passer à l’action même après de nombreuses formations ?
La difficulté vient de la paralysie par l’analyse. Trop d’options et de stratégies contradictoires créent la confusion et le doute. Votre disque dur mental est saturé, et vous n’avez plus l’espace nécessaire pour intégrer l’information et la transformer en une action alignée. De plus, la consommation de contenu devient une zone de confort, une manière de se sentir productive sans prendre le risque réel de se confronter au marché. Vous êtes piégée dans la phase de préparation, attendant un sentiment de ‘perfection’ qui n’arrive jamais, car chaque nouvelle information sème une nouvelle graine de doute.
‘Tu t’éparpilles dans le comment, ça te perd. Et donc à cet instant présent […] tu étais en train d’apprendre et mettre ton focus sur ta marque, ton message, ton identité profonde […] Et là tu l’as complètement laissé tomber pour te lancer sur le podcast.’
Se désabonner de tout ne risque-t-il pas de me faire rater des opportunités importantes ?
C’est une peur légitime, mais souvent infondée. Le but n’est pas de vous isoler du monde, mais de passer d’une consommation subie à une recherche d’information choisie et intentionnelle. Les opportunités vraiment importantes et alignées pour vous ne se cachent pas dans la 100ème newsletter de votre boîte mail. Elles émergeront de votre clarté, de votre focus et de votre capacité à écouter votre intuition. En vous concentrant sur une ou deux sources de confiance, vous recevrez une information plus qualitative et mieux adaptée, ce qui est bien plus précieux qu’un flot continu de bruit.
‘Tu vas mettre ton focus sur la formation dans laquelle tu es parce qu’elle va te faire avancer étape par étape selon où tu en es toi comme je t’ai expliqué, pas sur des conseils donnés à tout le monde et tu verras que ça va être plus juste et plus apaisé pour toi.’
Comment choisir le ou les deux bons coachs à suivre parmi toutes les options ?
Le choix doit être basé sur l’alignement, pas seulement sur la popularité. Observez quatre critères clés. Premièrement, les valeurs : partagez-vous une vision commune de l’humain, du business, de la liberté ? Deuxièmement, les résultats : cette personne a-t-elle déjà accompli ce que vous visez ? Est-elle bien plus avancée que vous ? Troisièmement, l’incarnation : est-elle un exemple vivant de ce qu’elle enseigne ? Enfin, observez-la en action : la voyez-vous coacher en direct, interagir, prouver son expertise au-delà des contenus préparés ?
‘Je regarde mes valeurs, s’il y a du correspond, je regarde si elle est avancée sur moi, je regarde si elle est alignée à ce qu’elle transmet et je regarde si je la vois œuvrer. […] Moi, je ne peux pas et c’est ok si vous pouvez, pas de jugement, on est libre, j’insiste.’
Je n’ai pas les moyens d’investir dans un programme, comment puis-je avancer sans consommer tout le contenu gratuit ?
La stratégie reste la même : la curation et le focus. Même avec du contenu gratuit, choisissez une ou deux sources principales et engagez-vous à suivre leurs conseils de manière structurée. Plutôt que de papillonner, choisissez un expert et consommez son contenu gratuit (blog, podcast, YouTube) comme si c’était une mini-formation. Appliquez chaque conseil avant de passer au suivant. Participez à ses lives, posez des questions. Un engagement profond avec une seule source gratuite de qualité vous apportera bien plus de résultats que de survoler le contenu de cinquante personnes différentes.
‘On vous donne des conseils généraux sauf quand je coach le mardi sur mon Instagram, je prends des entrepreneurs qui viennent en direct, bim, ils se connectent et je les coach. Ça c’est hyper puissant parce que je suis face à une personne et là, c’est du personnel.’
Le ‘vide’ créé en arrêtant de consommer du contenu m’angoisse. Comment gérer ce sentiment ?
Cette angoisse est normale, car notre cerveau est habitué à une stimulation constante. La clé est de ne pas laisser ce vide… vide. Remplissez-le consciemment avec des activités qui nourrissent votre être, pas votre intellect. Prévoyez des activités créatives, des moments dans la nature, du sport, de la méditation, ou simplement des temps de ‘rien’. Au début, cela peut sembler inconfortable, mais progressivement, vous réapprendrez à apprécier le calme. C’est dans ce calme que votre système nerveux s’apaise et que votre intuition peut enfin se faire entendre.
‘A cet endroit où le vide va te faire peur et bien tu vas chercher à combler. Attention, définis dès maintenant les espaces libres, les espaces vides. Comment est-ce que je peux dedans les remplir de joie, d’amour, de ce qui me fait du bien personnellement ?’
En quoi le fait de réduire les sources d’information aide-t-il concrètement à développer son intuition ?
L’intuition est une voix subtile, un ressenti interne. Le bruit constant de l’information extérieure (les ‘il faut’, les ‘tu devrais’) couvre complètement cette voix. En réduisant les entrées, vous créez un silence mental. Dans ce silence, vous commencez à remarquer vos propres pensées, vos propres désirs, vos propres idées originales. Vous n’êtes plus en mode réaction aux conseils des autres, mais en mode connexion avec votre propre sagesse. Cela vous permet de prendre des décisions non pas basées sur la dernière tendance, mais sur ce qui est profondément juste pour vous et votre business.
‘C’est tellement sans fin qu’aujourd’hui tu n’as plus d’espace libre dans ton disque dur mental pour pouvoir venir ressentir profondément ton intuition. Est-ce que toi tu désires développer de cette façon ?’
Tous les conseils que j’entends semblent bons, comment faire le tri ?
C’est précisément le piège. Un conseil peut être excellent en soi, mais totalement inadapté à votre situation actuelle. Le tri ne se fait pas sur la qualité du conseil, mais sur sa pertinence pour vous, ici et maintenant. Demandez-vous : ‘Est-ce que c’est ma priorité actuelle ?’, ‘Est-ce que cela correspond à l’étape où j’en suis dans mon business ?’, ‘Est-ce que cela résonne avec mes valeurs profondes ?’. En vous focalisant sur un ou deux mentors, le tri se fait naturellement : vous suivez une feuille de route cohérente plutôt que de piocher des conseils déconnectés les uns des autres.
‘Il faut savoir qu’ils sont tous bons mais ils ne sont pas tous bons au moment où tu es où tu en es. […] Ça veut pas dire que le conseil n’est pas bon, ça veut dire que tu es en train d’écouter et d’ingurgiter des tonnes de conseils […] qui ne sont pas encore nécessaires au niveau où tu es.’




