Logo de l'épisode 67. Perte de sens dans ton business : comment retrouver ta joie et ton feu sacré du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

67. Perte de sens dans ton business : comment retrouver ta joie et ton feu sacré

Épisode diffusé le 3 juin 2025 par Aurélie Gauthey

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Ces questions qui tournent en boucle : que faire face à la perte de sens ?

Hello à toi, ma leader, ma Queen, ma badass. Aujourd’hui, je te partage en toute transparence, avec 1000 % d’authenticité et zéro retenue, ce que j’ai vécu fin 2024 et janvier 2025. C’est comme si tu étais à cet instant dans mon journal intime. Je veux te parler de questionnements et de décisions profondes sur un sujet tellement commun que tous les entrepreneurs que je rencontre me disent : ‘tu sais, moi aussi je l’ai vécu, cette perte de sens‘. Cette perte de joie. Ces questions qui tournent en boucle : après quoi je cours ? Pourquoi gagner plus et quel en est le sens ? Est-ce que je suis sur la bonne voie ? Est-ce que ça me fait encore vibrer ou est-ce que je dois tout arrêter ?

Là, on vient faire face à des peurs humaines : le vide, le rien, la mort. Car on n’aime pas se sentir perdu. Alors on avance tête baissée, métro, boulot, dodo, dans nos vieilles habitudes. On continue dans cette même dynamique qui finit par nous enfermer. Dans cet épisode, je te transmets ce que j’ai vécu dans ma quête de sens, et dans un prochain, je te donnerai les conseils qui m’ont aidée à me reconnecter à ma liberté et ma joie.

Les premiers signes quand la flamme vacille

Tout a commencé à s’immiscer tout doucement dans ma vie fin 2024. Je ressentais une perte de motivation, une perte de sens, une perte de joie. Je faisais le taf car il fallait le faire. Pas dans mes accompagnements, car coacher, je pourrais faire ça toute ma vie, mais dans la gestion des petites actions de l’entreprise qui ne me passionnaient pas. Et je pense que cette sensation s’est accentuée depuis que je suis entourée plus fréquemment d’entrepreneurs à succès dans un mastermind.

Le paradoxe du succès : tout avoir et se sentir vide

Quand tu es entourée de personnes qui ont un niveau similaire ou plus avancé que toi, tu vois ce qu’il est possible de créer. Je les entendais avoir de grands projets, avec des papillons dans le ventre, complètement excités. L’un allait revendre son entreprise pour vivre au soleil, l’autre ouvrir sa clientèle dans un autre pays, un autre prendre une année de voyage en caravane… et moi, je restais là, totalement vide émotionnellement et vide d’envie, à me dire : ‘mais moi, qu’est-ce qui m’excite ? Pourquoi j’ai pas un grand rêve comme eux ?’.

C’était comme si j’avais atteint tous les objectifs pour lesquels je m’étais donné corps et âme depuis 8 ans. La vie que je visais, une vie heureuse, du temps, de la liberté, des voyages, pouvoir dépenser sans compter, des clientes en or, j’ai écrit mon best-seller, j’ai fait des scènes incroyables… Alors je suis claire, je ne dis pas que j’ai la vie la plus idéale au monde, mais je ressens un contraste énorme avec la personne que j’étais il y a 8 ans, obsédée par ses objectifs et la réussite.

L’effet miroir du mastermind : la comparaison qui paralyse

Depuis septembre 2024, j’ai réintégré un mastermind de 40 entrepreneurs qui réussissent tous dans leur domaine. Quelques jours avant une rencontre de plusieurs jours dans un château, on nous a demandé de réfléchir à notre plus gros frein, notre plus gros blocage. ‘Qu’est-ce qu’il faut absolument que tu résolves en sortant de ce château ?’. Et là, en écoutant les autres avoir des problématiques et des focus chauds bouillants, j’ai commencé à me dire : ‘mais moi, j’ai pas de projet fou en devenir, c’est comme si j’avais atteint le haut de ma montagne’. J’ai même envoyé un message à mon bras droit : ‘On a quoi comme gros problème avec l’entreprise parce qu’il me faut un sujet’.

Ce n’est pas que je cherchais des problèmes, mais quand tu payes un gros mastermind, c’est un peu ballot de venir en disant ‘Non bah j’ai pas de problématique’. En réalité, ce n’est pas que je me sentais bien. Personnellement, je ressentais un vide. Un manque. Cette question qui tournait : pourquoi passer ce nouveau palier ? Dans quel but ? Oui, servir le monde, mais moi, égoïstement, mon moteur est où ? Qu’est-ce qui me donne du ‘waouh’ dans mon cœur pour que ça m’anime au quotidien ?

Plongée introspective : à la recherche du projet qui m’anime

J’avais beau y réfléchir, je n’arrivais pas à trouver. Même sur un plan personnel. J’arrivais plus à trouver de passion. Ce fameux truc où on dit ‘mais toi c’est quoi ta passion, c’est quoi tes rêves ?’. J’ai tellement accompli de choses incroyables que jamais je n’aurais imaginé à 17 ans, quand j’ai connu la rue avec ma maman.

Du feu sacré des débuts à la routine de croisière

Il y a un contraste énorme entre mes débuts, où j’étais pleine de motivation, prête à défoncer le monde, travaillant 7 jours sur 7, me réveillant la nuit pour prendre des notes, et aujourd’hui. J’étais en ‘mode survie’, paramétrée par mon histoire pour tout réussir. Ces challenges m’excitaient. Aujourd’hui, je me suis rendu compte que j’avançais tranquillement en mode croisière. Ma comptable m’a dit : ‘Vous avez doublé votre bénéfice par rapport à l’année d’avant’. Mais en lisant des objectifs que j’avais il y a 4 ans, toujours pas accomplis, j’ai vu que j’avançais tranquillement, en faisant le même modèle depuis plusieurs années, sans nouveaux projets qui m’excitaient.

La quête de passion : quand les hobbies ne suffisent plus

Pour tenter de retrouver la joie, j’ai tout essayé. On me disait de me trouver des passions. J’ai acheté six tableaux numérotés à peindre en même temps. Un cahier de coloriage avec des feuilles d’or, jamais ouvert. Du macramé, jamais ouvert. J’ai même investi 5000 € dans des pierres de lithothérapie pour créer des bracelets pour mes clientes. C’est dans un placard depuis deux ans. J’ai compris que j’avais passé un cap. Avant, j’étais dans un modèle de survie : ‘je suis forte, je m’en sors seule, je dois tout réussir’. Cette ‘putain de machine’ avançait même si ça faisait mal. Je pense que les blessures de vie ont anesthésié mon enfant intérieur, mon innocence, mes passions. Tu agis peut-être aujourd’hui toi aussi en mode survie et non en mode plaisir.

‘Qui suis-je quand on n’a plus besoin de moi ?’ : la question qui change tout

Durant ce mastermind au château, nous avons fait un exercice : ‘Est-ce que j’étais en capacité de prendre une année sabbatique demain ?’. Je suis restée devant ma feuille à me demander ce que je faisais concrètement de mes 3 jours de travail par semaine.

L’exercice de l’année sabbatique : une révélation brutale

J’ai compris deux choses. La première, c’est que ça m’a mis hyper mal de me dire que oui, je peux quitter mon entreprise. Mon équipe a besoin de moi peut-être une heure par jour, voire deux heures par semaine. Le reste du temps, elles n’ont pas besoin de moi. C’est venu toucher une question existentielle qui m’a fait pleurer. Je me suis pris une gifle quand on me l’a dit : ‘qui je suis quand je n’aide pas et quand on n’a pas besoin de moi ?’. Waouh ! Toute ma vie j’ai aidé. Et là, je me rendais compte que je pouvais arrêter parce que tout roulait sans moi.

La prise de conscience : se détendre et accepter le vide

Ce que je retire de cet épisode, c’est qu’il serait peut-être bien de se détendre le cucu. C’est OK de vouloir atteindre le bonheur ultime, mais c’est aussi OK d’avoir une période avec du vide et de ne pas se comparer. Je voyais bien que les autres avaient les yeux pleins de papillons et que moi, je ne l’avais pas. Cette perte de sens vient d’une hyper mentalisation, d’une accumulation de couches qui créent une ‘boule puante’ qui te pète en pleine face un jour. C’est ce que j’ai vécu.

Comprendre les racines de la perte de sens chez l’entrepreneure

Sur un plan plus spirituel, tes guides, ta bonne étoile, sont là pour te ramener à la source, au calme, à ce moment de nettoyage dont tu as besoin pour te renouveler. On venait de me dire ce mot depuis plusieurs mois : ‘Renouvelle-toi’. Je ne l’entendais pas. On est venu me bousculer. J’ai compris que je devais me renouveler. Je remarque souvent cette perte de sens chez d’autres entrepreneurs à des moments clés :

  • Quand tu n’es plus aligné à ta cliente idéale.
  • Après une séparation, quand tu perds tes repères.
  • Quand tu lâches un fonctionnement de protection et que tu te retrouves face au vide.
  • Quand tu vis un choc de vie qui remet tout en question.
  • Quand tu atteins ton objectif, comme moi, et que ton moteur s’éteint.
  • Quand tu as monté un gros business et que tu touches à la saturation.
  • Quand un modèle ou un fonctionnement ne te correspond plus.

Pour ma part, j’ai atteint un niveau de ‘je m’en foutisme’ au point de penser véritablement qu’à moi. Rien à foutre des algorithmes, je fais ce qui me fait kiffer. Que ce qui est juste pour moi.

La renaissance : comment retrouver son feu sacré et créer un mouvement

Alors, qu’est-ce qui est ressorti de tout ça ? J’ai renoué avec un tout nouvel espace en moi, un espace qui unit mes deux grandes passions : le plaisir de vivre, de jouir de la vie, de voyager, ET l’apprentissage et le business. D’un côté mon amour pour le marketing, la liberté financière. De l’autre, ce besoin viscéral de voyager, découvrir, rencontrer, kiffer la vie.

L’idée qui a tout changé : allier plaisir, voyage et business

Lors d’une discussion avec une amie au château, une idée a émergé. Elle a été remaniée dans la seconde et je lui ai dit : ‘Putain mais merci’. J’ai compris. Mon idée, c’est d’aller à la rencontre d’autres entrepreneurs qui ont déjà une activité. Pas pour les coacher, ça je le fais déjà. Je veux rencontrer des entrepreneurs qui ont déjà du business, du chiffre d’affaires, et passer un, deux ou trois jours avec eux. L’idée est de mélanger des moments de transmission, d’échange d’égal à égal, sans posture de coach, et des moments pour aller boire un verre, se balader, rire, se payer un massage, juste kiffer cette putain de life. Mélanger les deux. Créer des espaces où on avance ensemble dans la puissance et le plaisir.

D’une idée à un mouvement : la naissance de ‘Née pour Impacter’

Ça, c’était l’idée avec laquelle je suis repartie en janvier. Mais ce n’était que le début. En février, lors d’une réunion d’équipe, une idée folle a commencé à prendre forme. Et là, d’un coup, putain ! Ce projet qui me met ‘waouh’. Un espace, un mouvement légendaire où toutes les femmes entrepreneurs qui vont entrer vont dire : ‘Moi je fais partie du mouvement’. Il y a un nom, hyper puissant. Pour l’instant, disons ‘Née pour Impacter’. ‘Moi je fais partie du mouvement Née pour Impacter’. C’est ce qui est né de cette période de flou, une nouvelle vision qui rallume complètement mon feu sacré entrepreneur.

FAQ : Retrouver du sens dans son business

Qu’est-ce que la perte de sens pour un entrepreneur ?

La perte de sens est un sentiment de vide et de démotivation profonde qui survient même en cas de succès. L’entrepreneur se met à questionner le ‘pourquoi’ de ses actions, ne ressent plus de joie et a l’impression d’avancer en pilote automatique, sans but excitant à l’horizon.

‘Ces questions qui tournent en boucle, après quoi je cours. Pourquoi gagner plus et quel en est le sens. Est-ce que je suis sur la bonne voie ? Est-ce que ça me fait encore vibrer ou est-ce que je dois tout arrêter ?’

Pourquoi se sent-on vide après avoir atteint ses objectifs ?

Atteindre tous ses grands objectifs peut créer un vide car le moteur qui nous a poussé pendant des années, le challenge de la réussite, s’éteint soudainement. On se retrouve ‘au sommet de la montagne’ sans nouvelle destination, ce qui peut mener à une crise existentielle et une perte de direction.

‘Comme si j’avais atteint tous les objectifs pour lesquels je m’étais donné corps et âme depuis 8 ans que je suis mentor business et conférencière. […] Et là mon moteur s’arrête. Il s’éteint et il y a plus rien.’

Comment la comparaison avec d’autres entrepreneurs affecte-t-elle la motivation ?

Se comparer à des entrepreneurs qui débordent de passion pour de nouveaux projets peut accentuer son propre sentiment de vide. Cela crée un contraste douloureux entre leur excitation et son propre manque d’élan, menant à se demander : ‘Pourquoi je n’ai pas un grand rêve comme eux ?’.

‘Tu écoutes d’autres entrepreneurs t’expliquer des projets d’envergure avec des papillons dans le ventre, tu les vois complètement excités […] et toi, tu restes là totalement vide émotionnellement et vide d’envie.’

Que faire quand on n’a plus de grands projets qui nous animent ?

Il faut d’abord accepter cette phase de vide sans chercher à la combler frénétiquement. C’est souvent un appel au renouvellement. L’étape suivante est de se reconnecter à ce qui procure du plaisir pur, en dehors de tout objectif de performance, pour laisser émerger une nouvelle vision qui allie passion personnelle et business.

‘Ce que je retire de cet épisode, c’est qu’il serait peut-être bien de se détendre le cucu. C’est OK d’avoir une période avec du vide et de ne pas aller se comparer.’

Comment passer du ‘mode survie’ au ‘mode plaisir’ en entrepreneuriat ?

Cela demande un travail conscient pour déconstruire les schémas de ‘force’ et de ‘performance’ souvent liés à des blessures passées. Il faut réapprendre à écouter son enfant intérieur, à expérimenter des activités juste pour le plaisir, sans but précis, et à intégrer cette notion de joie au cœur même de sa stratégie business.

‘Je pense que les blessures de vie ont anesthésié mon enfant intérieur, mon innocence, mes passions, ma joie parce que j’étais accès au quotidien en mode survie et non en mode plaisir et sécurité intérieur.’

Le fait de ne plus être indispensable à son business est-il une bonne chose ?

Oui, c’est le signe d’un business bien structuré et d’une grande liberté. Cependant, cela peut déclencher une crise identitaire profonde en posant la question : ‘Qui suis-je si on n’a plus besoin de moi ?’. C’est une opportunité pour redéfinir son rôle et sa valeur au-delà de l’aide et de l’opérationnel.

‘C’est venu toucher une question existentielle qui m’a ‘J’en ai pleuré, je me suis pris une gifle quand on me l’a dit, qui je suis quand je n’aide pas et quand on n’a pas besoin de moi. »

Quelles sont les causes fréquentes de la fatigue émotionnelle chez l’entrepreneure ?

Elle vient souvent d’une accumulation : charge mentale, comparaison sur les réseaux, stratégies, peurs, et le fait d’opérer depuis un espace qui n’est plus aligné (mauvaise cible, modèle business obsolète, combat intérieur permanent). Cette ‘boule puante’ finit par exploser, créant un sentiment de saturation et de perte de sens.

‘La perte de sens pour moi, elle vient d’une hyper mentalisation, de charge mentale, d’accumulation de couches, d’idées, de rencontres, de stratégies, de questionnement, de peur […] qui crée sans que tu t’en rendes compte une boule puante qui augmente jusqu’au jour où elle te pète en pleine face.’

Comment se renouveler et trouver un projet qui a du sens ?

Le renouvellement naît souvent de l’exploration et de l’union de ses passions profondes. Il s’agit de s’autoriser à rêver à un projet qui excite vraiment, même s’il sort du cadre habituel. Cela peut impliquer de mélanger le business avec des aspects plus personnels comme le voyage, les rencontres ou le plaisir, pour créer un ‘mouvement’ qui redonne de l’élan.

‘J’ai renoué avec un tout nouvel espace en moi, un espace qui unit mes deux grandes passions, le plaisir de vivre, de jouir de la vie, de voyager et l’apprentissage et le business.’


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