Logo de l'épisode 63. Le jour où j’ai choisi de me mettre en priorité : confiance en soi, abondance, mindset, leadership, amour de soi du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

63. Le jour où j’ai choisi de me mettre en priorité : confiance en soi, abondance, mindset, leadership, amour de soi

Épisode diffusé le 15 mai 2025 par Aurélie Gauthey

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Ce jour où j’ai choisi de m’honorer : une leçon de lâcher-prise et d’amour de soi

Ma mission première, celle qui m’anime au plus profond de mes tripes, c’est d’apporter la parole et la voix pour la liberté financière des femmes, pour qu’elles n’aient plus jamais à subir. Mais au-delà de l’argent, il y a une liberté bien plus fondamentale : celle d’être soi. Aujourd’hui, je ne vous partage pas de stratégie business, mais une histoire. Une histoire qui vient de se passer, née d’un élan spontané, d’une gratitude immense pour la femme que je suis devenue. C’est l’histoire d’une femme qui, autrefois, vivait dans le contrôle, dans l’envie d’être aimée à tout prix, et qui pensait toujours aux autres avant elle. Une femme qui s’abandonnait pour être aimée. Cette histoire, c’est la mienne, et je sais qu’elle peut vous aider, vous aussi, à vous élever dans votre propre liberté.

‘Je m’abandonne pour être aimé et tout doit se passer d’une façon très exacte.’

Laissez-moi vous montrer comment j’ai appris à déconstruire ce schéma, non pas avec des théories, mais avec des choix concrets, guidés par une seule et unique boussole : l’amour de soi.

Le jour où j’ai cessé d’être la bonne élève pour suivre mon intuition

Tout commence il y a deux mois, lors d’une conférence au Grand Rex. Un événement rare pour moi qui privilégie le distanciel. Je m’y rends pour soutenir une amie entrepreneure et je rencontre un homme, timide et réservé, à l’opposé de ma boule d’énergie. Le courant passe bien, nous discutons pendant près de 45 minutes. Puis vient le moment de trouver une place dans cette immense salle.

Le piège du ‘il faut’ : pourquoi j’ai choisi de ne pas m’asseoir à côté de lui

La logique, la politesse, la ‘bonne élève’ en moi aurait dicté la suite. Après tout ce temps à discuter, il semblait évident que nous allions nous asseoir ensemble. Je le sentais, il attendait que je le suive. Mais à cet instant précis, une autre envie a émergé.

‘La bonne élève se serait dit avant en temps normal on est en train de chercher une place, tout le monde commence à s’installer, je suis avec cet homme qui me suit […] Je sens qu’il attend avec moi qu’on trouve notre place pour s’asseoir côte à côte.’

J’avais connecté avec lui, et c’était suffisant. Je ressentais maintenant le besoin de m’ouvrir à d’autres rencontres, de laisser la vie faire son œuvre. Alors, au lieu de le suivre, je me suis dirigée vers un tout autre endroit. ‘Ah tu t’assieds pas ici’, m’a-t-il lancé, un peu surpris. Je lui ai répondu avec mon cœur : ‘écoute moi la place que je ressens c’est celle-ci, je montre et je fais confiance en la vie pour que la bonne personne s’asseoit à côté de moi’. J’ai choisi le siège 7, mon chiffre porte-bonheur, sans me soucier de ‘ce qui se fait’ ou de la peur de vexer.

Faire confiance à la vie : la magie d’une rencontre orchestrée

Après avoir salué d’autres amis, je retourne à ma place. Je vois un homme de dos, en train de prendre en photo le numéro de son siège : le 8, juste à côté du mien. Son allure me dit quelque chose. Je le reconnais, ou plutôt, je crois le reconnaître. C’est un entrepreneur avec qui j’avais échangé brièvement sur les réseaux sociaux, quelques jours auparavant, à propos de la prise de parole en public, un domaine que je souhaite développer. Poussée par une certitude inexplicable, je lui pose la main sur l’épaule. Il se retourne, stupéfait : ‘mais mais non, qu’est-ce que tu fais là ?’

Le plus fou ? Il m’explique avoir choisi ce siège parce que son chiffre porte-bonheur est le 8. Nous étions deux personnes, guidées par notre intuition, à choisir les sièges 7 et 8 dans la même rangée, alors que la salle était encore quasiment vide. Comme un ami me l’a fait remarquer plus tard en riant, ‘mais tu sais qu’il y a des 7 et des 8 dans toutes les rangées ?’. Cette synchronicité était un message clair : en écoutant mon intuition plutôt que la voix de la ‘gentille fille’, j’avais permis à la rencontre juste et parfaite de se produire.

‘Par amour pour moi’ : la décision qui a tout changé

Cette rencontre a débouché sur une proposition : un rendez-vous pour discuter de mon projet autour de l’art oratoire. Nous convenons d’une date, un jour férié, deux semaines plus tard. Et c’est là que le deuxième acte de ma transformation s’est joué.

De l’anticipation forcée au lâcher-prise total

La femme que j’étais avant se serait immédiatement mise en mode contrôle. Elle aurait voulu tout cadrer, tout anticiper.

‘la femme contrôlante, la femme qui veut être sûr de tout anticiper pour que tout se passe bien, qui veut déjà avoir cadré à quelle heure on va se voir, combien de temps ça va durer […] j’aurais déjà fait une liste dans ma tête.’

Mais cette fois, j’ai fait différemment. J’ai noté son prénom dans mon agenda et j’ai totalement lâché prise. Je me suis dit : ‘Il me contactera quand il me contactera et si je suis plus libre à ce moment là, c’est OK’. C’était un acte de confiance immense envers la vie, et envers moi-même.

Annuler un rendez-vous pour mieux s’honorer (et l’honorer lui aussi)

Quelques jours avant la date convenue, un imprévu survient. L’anniversaire d’une amie, initialement prévu un dimanche pluvieux, est déplacé au fameux jeudi férié. Mon premier réflexe aurait été d’empiler. D’essayer de tout faire, de courir d’un barbecue à un rendez-vous coaching, au risque d’être stressée et de n’être présente nulle part. Mais j’ai choisi une autre voie.

Après avoir échangé avec le coach pour comprendre le cadre de notre rencontre, j’ai pris une grande inspiration et je lui ai dit la vérité, ma vérité.

‘Je vais être très honnête avec toi. Je sens que ce rendez-vous à cette date là n’est plus juste pour moi. […] par amour pour moi, c’est pas juste et par amour pour toi c’est pas juste non plus.’

Je lui ai expliqué que je ne voulais pas faire les choses à moitié, que je voulais honorer notre temps ensemble. Je ne voulais pas que mon esprit soit déjà au barbecue pendant que nous parlions de mon futur. Je ne suis pas partie de la peur de ce qu’il allait penser, mais uniquement d’un espace d’amour et de respect pour moi. Et sa réponse a tout confirmé : ‘Tout est juste. On ira où tu voudras. Où tu te sens bien’.

Poser ses limites : la clé d’un leadership féminin authentique

Cette histoire personnelle illustre une vérité plus large, essentielle pour toute femme entrepreneure. S’honorer, c’est aussi savoir poser des limites claires pour protéger son énergie et son impact.

Le syndrome de la sauveuse : quand aider les autres vous dessert

Je le vois constamment chez les entrepreneures que j’accompagne. Celles qui n’osent pas mettre fin à un contrat avec une collaboratrice inefficace ‘parce que la pauvre’. Elles se rendent malades, ne dorment plus, alors que la situation leur coûte de l’énergie et de l’argent. La seule question qui vaille est alors :

‘par amour pour toi qu’est-ce qui serait juste ?’

La réponse est souvent évidente, mais elle demande le courage de se choisir en premier, même si c’est inconfortable sur le moment.

Non, je ne suis pas une ‘distributrice de 5 minutes’

Une autre limite que j’ai instaurée concerne les sollicitations sur les réseaux sociaux. Les ‘Aurélie, t’aurais pas 5 minutes ?’, ‘juste une petite question pour me conseiller’. J’ai pris une décision ferme. Si une personne n’est pas dans un de mes accompagnements, je ne réponds pas à ces questions. Non pas par méchanceté, mais par intégrité. Une ‘petite question’ mérite une réponse complète, qui prend en compte tout le contexte, ce qui est impossible en 5 minutes. De plus, mon temps et mon énergie sont précieux.

‘par amour pour moi, je ne répondrai pas sur les réseaux sociaux à tu as pas 5 minutes, tu as pas du temps pour un appel, je ne suis pas une distributrice de 5 minutes.’

Imaginez le temps que vous perdriez si vous disiez oui à chaque service, chaque appel, chaque conseil demandé. Apprendre à dire non, c’est se dire un grand oui à soi.

Comment intégrer l’amour de soi dans vos décisions quotidiennes

Cette transformation n’est pas arrivée du jour au lendemain. Elle est le fruit de petites décisions, de choix conscients répétés jour après jour. Je vous invite à adopter un outil simple mais radicalement puissant. Écrivez-le sur un post-it, sur votre miroir, en fond d’écran : ‘Par amour pour moi’.

Avant chaque décision, chaque ‘oui’ que vous vous apprêtez à donner, posez-vous la question :

‘quand tu prends des décisions, est-ce qu’à chaque fois tu estimes que tu te respectes avant tout en priorité par amour pour toi ?’

Vous verrez que beaucoup de choses vont changer. Vous arrêterez de dire oui pour ne pas blesser. Vous cesserez d’en faire toujours plus pour prouver votre valeur. Vous commencerez à créer des espaces de respiration dans votre agenda et dans votre vie. En partant d’une source d’amour pour vous-même, vous ferez confiance à la vie, et vous verrez que vous attirerez une abondance bien plus grande que celle que vous cherchiez à obtenir par la force. Par amour pour vous, osez vous choisir.

Questions fréquentes (FAQ)

1. Comment puis-je commencer à me prioriser sans me sentir égoïste ?

Commencez par comprendre que se prioriser n’est pas de l’égoïsme, mais un acte de respect nécessaire. Il s’agit de partir d’un espace d’amour pour soi afin d’être plus disponible et authentique pour les autres, plutôt que de s’épuiser à vouloir plaire. C’est un changement de perspective fondamental.

‘Je suis partie uniquement et j’insiste d’une source d’amour pour moi-même en me disant que la femme guerrière, battante […] qui doit honorer, respecter avant tout chaque personne avant même ce que moi je ressens […] [cette femme n’est plus moi].’

2. Quelle est la différence entre le lâcher-prise et l’inaction ?

Le lâcher-prise est une action consciente de confiance. Ce n’est pas ne rien faire, mais plutôt cesser de vouloir tout contrôler. Il s’agit de poser une intention claire (comme choisir un siège ou noter un rdv) puis de faire confiance au processus et à la vie pour que les choses se déroulent de la manière la plus juste, sans forcer le résultat.

‘Voyez le lâcher prise total, je remercie la femme que je suis devenue […] Il me contactera quand il me contactera et si je suis plus libre à ce moment là, c’est OK.’

3. Comment faire confiance à son intuition quand on a l’habitude de tout contrôler ?

Cela commence par de petites expériences. Tentez d’écouter cette petite voix intérieure dans des situations à faible enjeu, comme choisir votre place dans une salle. Observez ce qui se passe lorsque vous suivez votre ressenti plutôt que la logique. Chaque expérience positive renforcera votre confiance en cette guidance intérieure.

‘J’ai juste suivi mon intuition. Donc à cet endroit là et ça va continuer, faites-vous parfaitement confiance.’

4. Est-il possible d’annuler un engagement professionnel sans nuire à sa réputation ?

Oui, absolument, si c’est fait avec honnêteté, respect et depuis un espace juste. Expliquer sincèrement pourquoi la situation n’est plus optimale pour vous (et donc pour l’autre) est un signe de maturité et de respect. Les bonnes personnes, celles avec qui vous voulez vraiment travailler, comprendront et apprécieront votre authenticité.

‘par amour pour toi c’est pas juste non plus parce que lui va y mettre du travail, de l’intention […] Je voulais m’honorer dans ce rendez-vous et je voulais l’honorer.’

5. Comment gérer le syndrome de la ‘bonne élève’ dans l’entrepreneuriat ?

Il faut consciemment décider de désobéir aux ‘il faut’ et aux attentes supposées des autres. Questionnez vos motivations : agissez-vous pour être aimée et validée, ou parce que cela vous semble juste ? C’est un entraînement quotidien de choisir son intuition plutôt que la peur de déplaire.

‘Voyez la bonne élève, la gentille, celle qui veut pas vexer l’autre personne. Mais je suis partie d’un espace personnel, d’égoïsme et par amour pour moi de me dire je sens que j’ai l’envie maintenant de connecter avec d’autres personnes.’

6. Pourquoi est-il si difficile de dire non pour les femmes entrepreneures ?

C’est souvent lié à des conditionnements profonds : la peur de ne pas être aimée, d’être abandonnée, de décevoir ou d’être jugée. L’entrepreneuriat exacerbe ces peurs car la réussite semble dépendre de notre capacité à plaire aux clients, partenaires, etc. Le travail consiste à déconnecter sa valeur personnelle des validations extérieures.

‘À toutes les fois où tu t’es abandonné par peur d’être abandonné. À toutes les fois où tu t’es oublié par peur de ne pas être aimé. Par amour pour toi. Prends du temps et de l’espace.’

7. Comment poser des limites claires sur les réseaux sociaux ?

Il faut d’abord définir soi-même ses propres règles et s’y tenir fermement. Communiquez clairement ce que vous offrez et ce que vous n’offrez pas gratuitement. En ne répondant pas aux demandes de conseils personnalisés en message privé, vous éduquez votre communauté à respecter votre temps et la valeur de votre expertise.

‘du jour où j’ai posé mes limites énergétiquement avec moi-même que par amour pour moi, je ne répondrai pas sur les réseaux sociaux à tu as pas 5 minutes […] je ne suis pas une distributrice de 5 minutes.’

8. En quoi l’amour de soi est-il lié à la liberté financière et à l’abondance ?

L’amour de soi est le fondement de l’abondance. En vous respectant, en posant vos limites et en valorisant votre temps, vous envoyez un message clair à l’univers (et à vos clients) que vous avez de la valeur. Cela vous permet de fixer des tarifs justes, de choisir des clients alignés et d’attirer des opportunités qui vous nourrissent au lieu de vous épuiser, créant ainsi un cercle vertueux d’abondance.

‘par amour pour moi je me connecte à quelque chose de beaucoup plus grand et je sais que je vais attirer une abondance dans ma vie par amour pour moi.’


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