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61. Comment choisir la bonne formation (sans jeter ton argent par la fenêtre)

Épisode diffusé le 8 mai 2025 par Aurélie Gauthey

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Comment choisir la bonne formation pour réussir 10 fois plus vite ?

Hello à toi, leader d’impact ! Aujourd’hui, on aborde un sujet crucial qui peut littéralement décupler la vitesse de votre réussite et forger votre mental de gagnante : les investissements. Plus une entreprise investit de la bonne façon, plus elle franchit des paliers de croissance. C’est ce qui amène véritablement une entreprise à bouger. Mais voilà, le moment de sortir la carte bleue arrive, et le doute s’installe. Hésiter entre deux coachs, deux formations, douter du bon investissement… ça vous parle ?

J’ai été échaudée plusieurs fois par le passé, en faisant des choix qui n’étaient pas les meilleurs pour moi. Alors, parce que j’aurais adoré recevoir ces conseils à l’époque, j’ai décidé de vous les partager. Comme elle le dit si bien, Aurélie Gauthey, l’animatrice du podcast ‘Né pour Impacter’, nous invite à faire notre propre liste : ‘let’s go to the beach, je vous les donne. Tu feras ta petite liste et puis comme ça tu pourras t’en servir la prochaine fois si ça peut te rassurer’. Bien sûr, ce ne sont que ses clés, et il est essentiel que vous écoutiez votre cœur, vos tripes, vos valeurs. Mais ces pistes pourraient bien vous éviter de jeter votre argent par la fenêtre.

L’expertise ciblée : le critère numéro un pour choisir son coach

Le premier point, et sans doute le plus fondamental, est de s’assurer de l’expertise de la personne sur le sujet dont vous avez besoin, ici et maintenant. Aurélie insiste sur ce point : ‘Est-ce que l’expert, l’experte, le coach, la coach sur le sujet dont j’ai besoin est expert ? On ne parle pas de demain, on ne parle pas de hier, on parle du besoin immédiat aujourd’hui’.

Le piège des ‘beaux réels’ contre votre besoin réel

L’exemple qu’elle donne est frappant de vérité. ‘Tu peux rencontrer une excellente coach que tu aimes suivre parce qu’elle fait des réels incroyables sur Instagram et qu’elle vend en plus de ça, quelle chance, une formation pour créer de beaux réels.’ Sauf que si votre véritable problématique est que vous ne vendez pas parce que vous n’avez pas de système de vente prédictible et authentique, alors, dit-elle, ‘on s’en fout royal d’acheter une formation sur faire de beaux réels’. L’investissement doit répondre à votre douleur la plus pressante. Ne vous laissez pas distraire par des solutions séduisantes qui ne résolvent pas le fond du problème.

La logique avant l’opportunité

Il y a une séquence logique dans le développement d’un business. Si vous ne savez pas qui est votre client idéal, à quoi bon créer du contenu ? Si vous n’avez pas d’offre, pourquoi créer des bonus ? Aurélie met en garde contre les conseils qui servent surtout la personne qui les donne : ‘Oui, mais c’est peut-être parce que la coach avait une formation à vendre on ce sujet’. Si vous doutez, demandez des avis, mais gardez votre esprit critique. Elle prend un dernier exemple : ‘J’ai des entrepreneurs qui me disent ‘Ah bah moi je vais acheter une formation pour développer mon YouTube’. OK, et comment ça se passe avec ton Instagram ? ‘Ah bah il se passe rien du tout, j’arrive pas à être constante’. Bah en fait, va pas investir dans une formation pour développer un autre réseau social, si déjà le premier tu le connais pas assez… c’est juste rajouter du poids et de la charge.’

Le test ultime : voir votre futur mentor en action

Voici un point qu’Aurélie qualifie de ‘non négociable’. Et il est puissant. ‘Je veux voir la coach qui doit m’accompagner en direct. Je veux la voir coacher. Je veux la voir dans sa zone de génie’. C’est une idée folle mais pourtant si répandue : on est prêt à payer des milliers d’euros pour un service de coaching sans jamais avoir vu la personne… coacher.

Pourquoi vous ne pouvez pas vous fier aux jolis PDF

La confiance ne devrait pas reposer sur une belle promesse, un site web léché ou de beaux posts sur les réseaux. ‘C’est facile d’avoir une belle promesse, c’est facile d’être derrière un ordinateur, mais en réalité, elle vaut quoi ?’ Le cœur du service que vous achetez, c’est l’accompagnement. La seule façon de le juger, c’est de le voir. Lorsque vous observez un coach en direct, posez-vous ces questions : est-ce que ses réponses instantanées à une question me parlent ? Est-ce que les conseils qu’il donne à d’autres résonnent en moi ? ‘Est-ce que je sens que c’est un match, que ça vient me bousculer, qu’elle me donne véritablement des prises de conscience ?’ Si, rien qu’en la regardant travailler, vous avez déjà des déclics et mettez des actions en place, c’est bingo.

L’authenticité comme filtre naturel

Aurélie applique ce qu’elle prêche. On lui reproche souvent de trop donner, de trop coacher gratuitement en direct. Sa réponse est sans appel : ‘Moi ce qui me donne envie d’acheter chez quelqu’un, c’est qu’il y a un match. Et je veux donner l’opportunité à ma communauté de se dire soit ‘oh mon dieu, elle, je la veux absolument pas comme coach’, soit ‘Waouh, je veux absolument travailler avec Aurélie ». En se montrant telle qu’elle est, elle permet aux gens de faire un choix éclairé. Elle s’étonne d’ailleurs que plus de coachs ne le fassent pas, passant des heures à créer du contenu qui les ennuie au lieu de faire ce qui les passionne : coacher. ‘Allô ? Allô, Mayday, Mayday ! Est-ce que tu me reçois ?’ lance-t-elle avec humour.

Coach, consultant ou mentor : quelle casquette pour votre business ?

Un autre point de confusion majeur est la nature de l’accompagnement. Vous avez besoin d’un coach, d’un consultant ou d’un mentor ? Comprendre la différence est essentiel pour ne pas être déçu. Voici la simplification proposée par Aurélie :

  • La coach : ‘C’est celle qui te laisse chercher intérieurement des solutions et qui t’amène toi-même à apporter tes propres solutions.’
  • La consultante : ‘C’est quelqu’un qui va analyser ton fonctionnement, ton business… et t’apporter des solutions concrètes.’
  • La mentor : ‘C’est quelqu’un qui va t’inspirer de par ses résultats, son parcours, son expérience, ses échecs.’

L’erreur de casting : une expérience personnelle

Pour illustrer ce point, elle raconte son tout premier investissement, il y a 6 ans. Sans connaître ces nuances, elle engage une ‘coach’. Naïvement, elle se fie aux témoignages. Arrivée en séance, elle lui présente sa page de vente et demande son avis. La réponse de la coach la laisse pantoise : ‘Mais écoute Aurélie, je pense que tu es capable de beaucoup plus. Moi ce que je te propose, c’est d’aller chercher véritablement à l’intérieur de toi comment tu pourrais rendre cette page encore plus irrésistible’. Aurélie, dépitée, se dit : ‘Euh vraiment là ? C’est vraiment la réponse que tu me donnes ?’. Elle avait besoin de conseils concrets, de stratégie, pas d’une introspection sur une page de vente. Ce fut une grande leçon.

La puissance de l’approche hybride

Aujourd’hui, Aurélie prône un mélange des trois casquettes. Oui, le coaching pour trouver ses propres réponses est puissant. Mais en business, on a aussi besoin d’un consultant qui nous ouvre de nouvelles possibilités. ‘J’ai besoin aussi qu’on m’ouvre de nouvelles possibilités que je n’imaginais même pas jusque là’. Un bon accompagnant devrait pouvoir vous dire : ‘Tu veux vendre tes offres ? Voici les cinq méthodes qui existent. Voici les avantages et les inconvénients. Laquelle te correspond le plus ?’. Il vous présente les options (consultant/mentor) puis vous aide à choisir (coach).

Au-delà de la technique : le facteur humain pour un investissement réussi

Une fois l’expertise validée et le type d’accompagnement clarifié, il reste les critères les plus personnels, mais tout aussi importants. Il s’agit de trouver un alignement humain profond.

Discours et pédagogie : parlez-vous le même langage ?

On achète une façon de penser. ‘Quand tu l’entends, quand tu lis ses postes, est-ce que tu adhères à sa façon de penser ?’ Il faut aussi adhérer à sa pédagogie. Aurélie se décrit comme très visuelle, aimant le concret, le ‘droit au but, le 1 2 3 4 pas à pas’. Elle raconte avoir investi dans des programmes où le formateur expliquait toute la genèse historique d’un concept. ‘Moi, personnellement, ça me gonfle. Ça me gonfle, j’ai l’impression de perdre du temps. Je m’en fous de la genèse et de l’historique, ce que je veux c’est créer mon offre’. Identifiez votre propre style d’apprentissage et trouvez quelqu’un qui y correspond.

Valeurs et vision : construisez-vous le même avenir ?

C’est un point capital. Quelle est votre définition de la réussite ? Correspond-elle à celle prônée par la personne ? La valeur cardinale d’Aurélie est de ‘créer une entreprise au service de sa mission mais surtout au service de son bien-être et de son équilibre de vie. Parce que finir cramé, faire des milliers, c’est pas mon truc’. Elle observe des entrepreneurs très inspirants mais qu’elle ne choisirait jamais comme coachs, car leur vision ne lui correspond pas : racheter des entreprises, travailler jour et nuit. Elle cite l’exemple d’une coach qui génère des millions mais avoue vivre dans l’angoisse et le stress. ‘Honnêtement, ça me vend pas du rêve. Être prête à tout pour réussir, c’est pas ma vision des choses’. Assurez-vous d’investir chez quelqu’un qui vous guide vers la vie que vous désirez réellement.

Personnalité et humour : le test de la ‘meilleure pote’

Enfin, il y a le ‘match énergétique’. Aurélie liste ce dont elle a besoin : dynamisme, challenge, structure, et… humour ! ‘On peut aussi se fendre la gueule et ça ça fait partie des choses importantes chez moi’. Elle va même plus loin, expliquant que les coachs avec qui elle a le plus connecté sont des personnes où elle se dit : ‘dans la vie, ça pourrait être ma meilleure pote. Il y en a que j’écoute, je me dis mais j’aurais pu sortir les mêmes phrases’. Quand vous êtes dans cette énergie de connivence, l’apprentissage devient beaucoup plus fluide et agréable.

L’énergie transformatrice : le critère qui fait toute la différence

Le dernier critère englobe un peu tous les autres. Il s’agit de l’impact que la personne a sur vous, de sa capacité à vous transformer.

Trouver quelqu’un qui ose vous bousculer

Un coach n’est pas là pour vous caresser dans le sens du poil. Aurélie est très claire : ‘J’ai besoin d’une personne qui va m’emmener là où je ne veux pas aller voir. Quelqu’un qui n’a pas peur de me dire les choses, de blesser ni mon ego ni la petite fille frustrée qui est en moi’. Elle raconte une séance récente avec sa psy, experte des profils HPI, qui lui a lancé cash : ‘Bon bah c’est bon, tu as l’intention d’arrêter de te mentir ou on continue à faire semblant ?’. Sa réaction ? Un éclat de rire et un ‘merci’. ‘Moi, je veux quelqu’un qui vienne me mettre le nez dans le caca parce que c’est ça qui fait réussir pour moi’. Un bon accompagnant sait célébrer vos réussites mais aussi pointer là où ça coince, car ‘c’est là que se cache la transformation’.

Le verdict final : votre propre état d’esprit

Lorsque vous consommez le contenu de ce coach potentiel (live, podcast, etc.), comment vous sentez-vous après ? C’est le test ultime. Soit vous sentez que ‘ça bouge dans votre tête’, que vous avez des prises de conscience. Soit ‘quand je sors du direct, je me sens en énergie haute, j’ai envie de mettre plein de choses en place’. Si, à l’inverse, vous vous ennuyez, si son énergie ne vous parle pas, même si les conseils sont bons, ce n’est probablement pas la bonne personne pour vous. ‘Il y a un truc qui me va pas. Bah c’est peut-être simplement que ça te correspond pas’.

En conclusion, choisir son coach, c’est un peu comme choisir un partenaire de vie pour son business. Il faut une expertise avérée, une vision commune, une compatibilité de personnalité et cette étincelle qui vous pousse à vous dépasser. En appliquant ces filtres, vous ne ferez pas seulement un investissement financier, mais un véritable investissement en vous, pour bâtir une entreprise qui non seulement réussit, mais qui vous ressemble profondément.

FAQ : tout savoir pour bien choisir son coach

Quelle est la première chose à vérifier avant de choisir un coach ?

La toute première chose est de s’assurer que l’expert est compétent sur votre besoin spécifique et immédiat. Il ne s’agit pas de son expertise générale, mais de sa capacité à résoudre le problème que vous rencontrez aujourd’hui dans votre entreprise.

‘Est-ce que l’expert, l’experte, le coach, la coach sur le sujet dont j’ai besoin est expert. On ne parle pas de demain, on ne parle pas de hier, on parle du besoin immédiat aujourd’hui.’ – Aurélie Gauthey

Pourquoi est-il crucial de voir un coach en direct avant d’investir ?

C’est crucial car c’est le seul moyen de juger de sa véritable compétence en coaching, de sa pédagogie et de sa personnalité en action. Cela permet de sentir s’il y a un ‘match’ énergétique et si sa manière de travailler résonne en vous, bien au-delà des belles promesses marketing.

‘C’est quand même incroyable et ça me semble toujours aussi fou de se dire que je vais payer une coach pour qu’elle me coach, mais je ne l’ai jamais vu coacher, je dois faire confiance à ses beaux réels ou beaux postes sur les réseaux. Ben pas du tout.’ – Aurélie Gauthey

Quelle est la différence entre un coach, un consultant et un mentor en business ?

Un coach vous aide à trouver vos propres solutions par le questionnement. Un consultant analyse votre situation et vous apporte des solutions concrètes. Un mentor vous inspire par son parcours, ses expériences et ses résultats.

‘La coach, c’est celle qui te laisse chercher intérieurement des solutions… Une consultante, c’est quelqu’un qui va analyser ton fonctionnement… et t’apporter des solutions concrètes. Une mentor, c’est quelqu’un qui va t’inspirer.’ – Aurélie Gauthey

Comment savoir si la personnalité d’un coach me correspond ?

Fiez-vous à votre ressenti : vous devez sentir un ‘match énergétique’. Sa façon de penser, ses valeurs, son dynamisme et même son humour doivent vous parler. Posez-vous la question : ‘est-ce que, dans la vie, cette personne pourrait être une amie ?’. Si la réponse est oui, c’est un excellent signe.

‘Il y en a que j’écoute, je me dis mais j’aurais pu sortir les mêmes phrases. On a les mêmes passions, on kiffe les mêmes choses, mais ça pourrait être ma meilleure pote. Et quand tu es dans cette énergie, ben c’est vachement plus sympa.’ – Aurélie Gauthey

L’alignement des valeurs est-il vraiment important pour choisir son coach ?

Oui, c’est fondamental. Si votre vision de la réussite est un équilibre entre performance et bien-être, n’investissez pas chez un coach qui prône le succès à tout prix, au détriment de la santé mentale et de la vie personnelle. L’alignement des valeurs garantit que les stratégies proposées serviront la vie que vous voulez vraiment construire.

‘Être prête à tout pour réussir, c’est pas ma vision des choses parce que la vie elle passe. Tu passes à côté du moment présent, tu passes à côté des petits bonheur simples.’ – Aurélie Gauthey

Un bon coach doit-il être plus challengeant ou plus bienveillant ?

Un bon coach doit être les deux. Il doit savoir reconnaître et célébrer vos succès, mais aussi avoir le courage de vous confronter à vos zones d’ombre et de vous dire les choses directement pour vous faire progresser. C’est cet équilibre qui crée la transformation.

‘Moi, je veux quelqu’un qui vienne me mettre le nez dans le caca parce que c’est ça qui fait réussir pour moi… qui n’a pas peur de me dire les choses, de blesser ni mon ego ni la petite fille frustrée qui est en moi.’ – Aurélie Gauthey

Comment savoir si le style d’enseignement d’un coach va me convenir ?

Observez son contenu gratuit (lives, vidéos, podcasts). Êtes-vous plus sensible à une approche directe, structurée et pas à pas, ou préférez-vous quelqu’un qui donne beaucoup de contexte et d’histoire ? Choisissez le style qui maintient votre attention et vous donne envie d’apprendre.

‘Moi, personnellement, ça me gonfle… Je m’en fous de la genèse et de l’historique, ce que je veux c’est créer mon offre. Mais encore une fois, c’est ma pédagogie.’ – Aurélie Gauthey

Que faire si je suis débutante et que je n’ose pas coacher en direct pour montrer mon expertise ?

La confiance se construit par l’action, pas par l’attente. Lancez-vous de manière imparfaite. Un premier live, puis un deuxième. Personne ne commence en étant parfaitement à l’aise. C’est en pratiquant que vous gagnerez en assurance et que vous pourrez attirer les clients qui sont faits pour vous.

‘C’est parce que j’ai essayé 10000 fois qu’aujourd’hui je me sens à l’aise. Donc lance-toi imparfaitement. Un premier live, un deuxième, un troisième et tu vas te sentir beaucoup plus à l’aise.’ – Aurélie Gauthey


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