Manque de résultats : pourquoi vous stagnez malgré tous vos efforts ?
À toi, entrepreneure qui impacte, je sais que tu es déterminée. Tu bosses comme une battante, une acharnée, depuis des mois, voire des années. Et pourtant, tu ressens un terrible manque de résultats. Comment est-ce possible ? On nous parle souvent de micro-détails : l’offre irrésistible, le tunnel de vente qui ne convertit pas, la visibilité… Mais si le problème était plus profond ?
J’ai envie qu’on dézoome. Qu’on prenne de la hauteur pour identifier les vraies causes qui t’empêchent d’avancer. Que tu sois débutante ou avancée, ces réflexions sont essentielles. Pour passer chaque palier de succès, que ce soit 100 000 € ou un million, il faut sans cesse revenir aux fondations. Alors, prête à être 100% honnête avec toi-même ?
Jouer petit : le premier obstacle au manque de résultats
La première cause, et elle pique souvent, c’est que tu joues petit. Ton ambition n’est pas assez grande. Prenons un exemple concret : tu me dis vouloir faire 10 000 € par mois. Ma question est simple : est-ce que tu fais les 10 000 pas de plus que lorsque tu faisais 1 000 € ?
Aurélie Gauthey l’exprime sans détour : ‘Est-ce que tu investis 10 000 fois plus ? Est-ce que tu agis 10 000 fois plus ?’ Bien sûr, il ne s’agit pas de travailler plus, mais de travailler mieux. Si tu veux devenir la numéro un sur YouTube, tu ne peux pas continuer avec les mêmes actions. As-tu investi dans des professionnels pour tes vignettes ? As-tu triplé ton rythme de publication ?
La clé est là : ‘Ce que tu faisais hier ne t’amène pas au résultat de demain.’ Le succès demande de faire ce que les autres ne sont pas prêts à faire. Il faut se donner les moyens de ses ambitions, sinon le manque de résultats entrepreneur devient une fatalité.
Le ‘feu au popotin’ : pourquoi un ‘pourquoi’ puissant est indispensable
Pense aux moments de ta vie où tu as été la plus performante. C’était quand tu avais ‘le feu au cucul’, n’est-ce pas ? Quand tu n’avais pas le choix. Cette énergie incroyable venait d’un pourquoi si fort qu’il pouvait déplacer des montagnes. Si ce feu n’est pas là, tu stagnes. Plusieurs profils se dessinent ici.
La zone de confort confortable
Peut-être as-tu déjà atteint un certain niveau de succès. Un chiffre d’affaires correct, des clients, une équipe qui gère… Tu es sur ton bateau de croisière. C’est ce qui m’est arrivé. J’ai réalisé que je n’avais plus l’élan créatif d’avant, car tout était devenu facile. ‘Je me reposais sur mes lauriers’, confie Aurélie. Si ton activité est devenue trop confortable, sans challenge, l’excitation disparaît, et la croissance avec elle.
L’absence d’urgence financière
D’autres entrepreneures n’ont pas de pression financière immédiate. Soit un conjoint assure la sécurité du foyer, soit un coussin financier (économies, héritage) permet de voir venir. Dans ce cas, l’urgence de générer plus de revenus n’est pas viscérale. Sans cette nécessité brûlante, il est difficile de se dépasser et de faire les actions qui font peur. Le manque de résultats n’est pas perçu comme un problème vital.
Se contenter de peu par habitude
Enfin, il y a celles qui se disent : ‘Tu sais, j’ai toujours connu la galère. Tant que je fais mes 1000 €, ça me va.’ Cette situation me rend malade. C’est croire qu’on ne mérite pas mieux, qu’on n’est pas digne de recevoir plus. Cette mentalité de survie t’enferme dans un cycle de stagnation et de frustration, où tu prouves que tu bosses dur pour justifier le peu que tu gagnes.
La super-héroïne solitaire : le mythe de se débrouiller seule
Te reconnais-tu dans ce portrait ? L’autodidacte acharnée, la rebelle qui pense pouvoir tout faire toute seule. Tu passes des milliers d’heures à écouter des podcasts, à regarder des conférences, à glaner des infos par-ci par-là. Tu as des bouts de ficelle, mais pas une corde solide pour grimper la montagne. ‘Au final, elles ne savent pas par où commencer, elles n’ont pas de structures solides’, analyse Aurélie.
Le résultat ? Un épuisement physique et psychologique total. L’estime de soi est au plus bas, et la culpabilité s’installe. Culpabilité de ne pas gagner assez malgré les heures passées devant l’ordinateur, culpabilité de ne pas passer assez de temps avec sa famille. Jusqu’à quand vas-tu croire que tu dois ‘en chier pour réussir’ ? Il est temps d’accepter que le chemin peut être plus doux, plus simple, et que pour cela, il faut se faire accompagner.
Investir dans son business : dépasser le syndrome de la ‘boudeuse’
Certaines entrepreneures ont sauté le pas, mais l’expérience les a refroidies. Elles font partie de la catégorie qu’Aurélie appelle affectueusement ‘les boudeuses’.
‘J’ai investi une fois, ça n’a pas marché’
Le discours est souvent le même : ‘J’ai investi une grosse somme, 4000 ou 5000 €, et je n’ai pas eu les résultats attendus. Donc maintenant, c’est fini, je n’investis plus.’ Penses-tu vraiment qu’en huit ans de mentorat, je n’ai investi qu’une seule fois sur moi ? Le développement d’un business, comme le développement personnel, est un cheminement. Tu n’attends pas d’une seule séance de thérapie qu’elle résolve tous tes problèmes. Pourquoi serait-ce différent pour ton entreprise ?
L’effet miroir : ne pas investir en soi et attendre que les clients le fassent
C’est un point crucial : tu es un miroir. ‘Comment peux-tu dire aux personnes qui arrivent face à toi ‘Je comprends pas, elles investissent pas’ mais toi-même tu le fais pas ?’ Si tu n’investis pas régulièrement pour te dépasser, pour acquérir de nouvelles compétences, pour avoir un regard extérieur sur ton activité, tu transmets cette même hésitation à tes prospects. Un investissement n’est pas une dépense, c’est un pas vers le prochain niveau.
La boulimie de formation : quand savoir devient un obstacle à l’action
À l’opposé de la ‘boudeuse’, il y a la ‘boulimique de formation, anorexique d’action’. Tu achètes plein de programmes, tu accumules les connaissances, mais les résultats ne suivent pas. Pourquoi ? Parce que 3/4 du temps, tu n’as jamais eu une experte qui a mis son nez dans ton business pour valider, ajuster et te dire précisément ce qui cloche.
Avoir des connaissances, c’est bien. Savoir les appliquer à ton contexte unique, c’est mieux. Sans un regard extérieur, tu ne sais pas ce que tu ne sais pas. Tu finis avec une charge mentale énorme, de la colère et un sentiment d’injustice, pensant que les autres réussissent par chance ou malhonnêteté.
La peur paralysante : écouter les conseils sans jamais les appliquer
C’est un des blocages les plus frustrants. Tu te formes, tu sais ce que tu dois faire, mais tu ne le fais pas. Pas vraiment. Tu restes dans ta zone de confort, à faire des actions qui te rassurent mais qui ne t’apportent aucune visibilité. Aurélie partage l’exemple d’une cliente qui peaufine son compte Instagram depuis des mois, alors qu’on lui répète d’aller chercher des interviews et des partenariats à l’extérieur.
Elle a bien essayé : ‘Ah oui oui, il y a une fois, j’ai contacté 10 personnes.’ Une fois. Dix personnes. Est-ce que ce sont les 10 000 pas qui vont t’amener à ton objectif ? Non. Les vraies actions, celles qui apportent des résultats, sont celles qui te font peur. Peur du rejet, de ne pas être à la hauteur, de réussir… Tant que tu n’auras pas décidé d’affronter ces peurs, tu resteras bloquée.
Le fléau de la perfectionnite aiguë
Les femmes qui réussissent aujourd’hui sont décomplexées de l’échec. ‘Elles acceptent de faire moyen, voire de faire mal’, lance Aurélie. Oui, tu as bien lu. Elles acceptent de se tromper pour pouvoir ajuster rapidement. Pendant que tu passes des mois à te demander comment faire parfaitement, à peser le pour et le contre de chaque micro-décision, d’autres passent à l’action.
Elles lancent une offre imparfaite, obtiennent des retours, l’améliorent et signent leurs premiers clients. Le perfectionnisme est une forme de procrastination déguisée. En voulant tout contrôler, tu finis paralysée, ‘comme une belette dans les phares d’une voiture’. Mieux vaut fait que parfait.
Perdre le sens : quand les actions deviennent une montagne à gravir
Enfin, un des plus grands pièges est de voir les actions à mener comme une simple liste de tâches. Lancer une masterclass, créer une offre, écrire une page de vente… Si tu ne comprends pas le sens profond derrière chaque étape, cela devient ‘une montagne à gravir à pieds nus sur des roches de lave coupante et bouillante’. Qui aurait envie de ça ?
Quand une tâche te semble insurmontable, demande-toi : pourquoi est-ce important ? Quel est le but stratégique ? Dès que tu y mets du sens, l’élan revient. Tu ne fais plus les choses parce qu’il ‘faut’ les faire, mais parce que tu comprends qu’elles sont essentielles pour toucher tes clients et faire grandir ton impact. Ne me crois pas sur parole, challenge-moi. Demande toujours ‘pourquoi’, et tu avanceras avec une énergie et une clarté retrouvées.
FAQ : Comprendre et surmonter le manque de résultats
Pourquoi je travaille beaucoup mais sans succès dans mon entreprise ?
Le volume de travail n’est pas toujours corrélé au succès. Souvent, le problème vient d’un manque d’alignement stratégique : vous jouez peut-être trop petit par rapport à vos objectifs, vous êtes paralysée par le perfectionnisme ou vous n’appliquez pas les conseils qui vous sortiraient de votre zone de confort.
‘Pour arriver à faire 10000, c’est pas en travaillant plus que tu vas réussir plus, c’est en travaillant mieux et c’est ça que j’apprends dans le mastermind… c’est comment faire moins et mieux.’ – Aurélie Gauthey
Comment débloquer sa croissance entrepreneuriale quand on stagne ?
Pour débloquer votre croissance, commencez par un diagnostic honnête. Identifiez dans quel profil vous vous reconnaissez : la solitaire, la boudeuse, la perfectionniste ? Ensuite, acceptez de vous faire accompagner par une experte qui posera un regard extérieur sur votre business pour ajuster votre stratégie et vous pousser à faire les actions qui comptent vraiment.
‘Avoir une professionnelle qui met son œil de Lynx là exactement où ça ne va pas pour t’apporter des prises de conscience.’ – Aurélie Gauthey
La peur de l’échec est-elle une cause du manque de résultats ?
Oui, absolument. La peur de l’échec, mais aussi la peur de la réussite, du rejet ou de ne pas être à la hauteur, vous pousse à rester dans votre zone de confort. Vous évitez inconsciemment les actions à fort potentiel (comme la prospection ou la prise de parole) qui sont pourtant nécessaires pour atteindre le niveau supérieur.
‘Je me forme, j’écoute les conseils mais dès qu’il y a des conseils où je sens que ça peut me faire réussir… ou que ça me demande d’affronter mes peurs de rejet, d’insuffisance, d’impuissance… et ben là, on y va pas.’ – Aurélie Gauthey
Faut-il investir dans un coaching business même si on a déjà été déçu ?
Oui, car un seul investissement ne définit pas tous les autres. Le développement d’une entreprise est un processus continu. L’échec d’une collaboration passée est une leçon, pas une fin en soi. Continuer à investir dans des accompagnements de qualité est essentiel pour ne pas rester bloquée avec les connaissances et les résultats que vous avez déjà.
‘Penses-tu réellement que j’ai investi une seule fois sur moi en 8 ans que je suis mentor business ? … J’ai pas eu une formation qui a transformé ma vie. J’ai pas eu une transformation qui a transformé mon business.’ – Aurélie Gauthey
Comment trouver son ‘pourquoi’ en business pour rester motivée ?
Votre ‘pourquoi’ doit être un besoin urgent et vital. Si vous êtes dans une situation confortable, il est parfois nécessaire de créer un nouveau challenge, un nouvel objectif qui vous réveille et vous donne l’élan. Pensez à l’impact que vous voulez avoir, à la vie que vous voulez créer, et demandez-vous si votre situation actuelle est vraiment suffisante pour vous épanouir pleinement.
‘Si je sens pas que j’ai un besoin urgent et vital, je bouge pas… Il y a des moments de vie où tu t’es senti une force pousser et tu ne sais même pas d’où elle vient… parce que tu avais un pourquoi tellement fort.’ – Aurélie Gauthey
Le perfectionnisme en entrepreneuriat est-il vraiment un problème ?
Oui, c’est un problème majeur car il paralyse l’action. Pendant que vous cherchez la stratégie parfaite, d’autres entrepreneures lancent des offres imparfaites, récoltent des retours, ajustent et progressent. La réussite vient de l’action et de l’itération, pas de l’attente de la perfection.
‘Les femmes qui réussissent aujourd’hui sont décomplexées de l’échec. Elles acceptent de faire moyen voir… de faire mal. Oui, elles acceptent de se tromper, de tomber, d’échouer… de façon à ajuster.’ – Aurélie Gauthey
Pourquoi je n’arrive pas à appliquer les conseils des formations que j’achète ?
C’est souvent le signe que vous êtes une ‘boulimique de formation’ ou que vous êtes freinée par la peur. L’accumulation de connaissances sans un plan d’action clair et un suivi par une experte mène à la confusion et à l’inaction. De plus, les conseils qui vous demandent de sortir de votre zone de confort sont les plus difficiles à appliquer seule.
‘Les 3/4 du temps, elles n’ont pas pris régulièrement une experte, une coach business qui est venue voir concrètement qu’est-ce qu’elles ont mis en place pour valider, améliorer, ajuster.’ – Aurélie Gauthey
Est-ce une erreur de vouloir se débrouiller seule dans son business ?
C’est une erreur qui coûte cher en temps, en énergie et en estime de soi. Tenter de tout faire seule mène à l’épuisement et à la stagnation, car vous n’avez pas de structure solide ni de regard extérieur pour vous guider. Se faire accompagner permet de gagner en clarté, d’aller plus vite et d’éviter des mois ou des années d’erreurs.
‘Elles finissent complètement épuisées physiquement, psychologiquement, je te parle même pas de l’estime de soi au plus bas et par-dessus tout ça s’ajoute de la culpabilité face à la famille du au manque de résultats.’ – Aurélie Gauthey
