Logo de l'épisode 54. Stop à la comparaison, la face cachée des réseaux sociaux : abonnés instagram, chiffres d’affaires, challenges et ventes du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

54. Stop à la comparaison, la face cachée des réseaux sociaux : abonnés instagram, chiffres d’affaires, challenges et ventes

Épisode diffusé le 15 avril 2025 par Aurélie Gauthey

Écouter l'épisode :

L’illusion des réseaux sociaux : comment j’ai failli me noyer dans la comparaison

Bienvenue à toi, entrepreneur né pour impacter. Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur, car je pense qu’on passe toutes par là : la comparaison. Que tu sois au début de ton aventure ou déjà bien avancé, ce sentiment peut ronger de l’intérieur. Mon but est simple : te partager mes expériences, en toute vulnérabilité, pour que tu puisses enfin arrêter de te maltraiter. Si tu devais retenir une seule phrase, celle que je répète depuis plus de 7 ans sur toutes les scènes et dans mon livre, c’est celle-ci :

Ton chapitre 1 n’est pas le chapitre 45 d’une autre.

On ne voit que la partie émergée de l’iceberg. On ne connaît pas les investissements, le nombre de fois où elle est tombée, ses échecs, son vécu, ses déceptions, ses trahisons. On ne sait rien des sommes qu’elle a investies pour en arriver là. Alors, je vais te prouver qu’à partir de maintenant, tu n’as absolument plus besoin de te comparer. Oublions les listes ‘1, 2, 3, fais ça’. La vérité, c’est qu’on a besoin d’entendre les expériences des autres pour réaliser à quel point on est seul à se faire du mal.

Le piège de la comparaison sur Instagram et la procrastination qui s’ensuit

L’une des plus grandes erreurs que j’ai faites à mon tout premier mois dans l’entrepreneuriat, il y a 7 ans, a été de m’abonner à une tonne de comptes dans mon domaine. Tous les coachs business y passaient. J’étais prisonnière d’une comparaison constante. Tu sais, ce petit truc que tu fais tous les jours et qui, petit à petit, te bouffe le cerveau sans que tu t’en rendes compte. Ça t’est déjà arrivé de passer des heures à scroller, à regarder ce que font les autres, leurs réels, leurs stories, leurs programmes ?

Dans ces moments-là, j’avançais au ralenti. Pire, je trouvais que tout ce que faisaient les autres était mieux, plus pertinent. ‘Comment elles font pour aller aussi vite ?’, ‘Comment ça se fait que si ?’. Ce poison te mène tout droit à la procrastination. Je me souviens d’un jour où, sans m’en rendre compte, j’ai passé plus de 2 heures à décortiquer tous les comptes de mes concurrentes, une par une. J’étais en mode apnée. C’est comme la boulimie : la tête dans le paquet de chips, tu ne vois rien passer, et d’un coup, tu relèves la tête et le paquet est vide. C’est exactement ce que j’ai vécu avec Instagram. Au bout de 2 heures, je relève la tête, une angoisse profonde me serre la gorge, j’ai envie de pleurer. Je me sens comme la dernière des merdasses. Et puis, au milieu de ce chaos, une lueur de génie : ‘Stop, tu es en train de te maltraiter’. Heureusement, cette phase n’a duré que les six premiers mois, mais elle m’a marquée au fer rouge.

Saisir sa chance : ma première conférence et la leçon sur l’authenticité

Environ neuf mois après mes débuts, j’ai reçu un appel qui a tout changé. Une conférencière me contacte pour le magazine ‘Femmes d’influence’. Ils veulent que je vienne sur scène, comme invitée d’honneur, pour parler de comment se différencier pour créer un business à succès. Dans ma tête, c’était la fête, les maracas, le grand n’importe quoi. Mais il fallait rester digne.

Étape 1 : dire oui maintenant, apprendre après

Mon premier conseil, et c’est ce que j’ai fait, c’est d’accepter l’opportunité immédiatement. ‘Tu as déjà fait ça Aurélie ?’ ‘Ah oui, tout à fait.’ ‘Il y aura 400 entrepreneurs.’ ‘Oui, mais parfait, parfait, je serai là.’ J’ai raccroché et je me suis dit : ‘Tu es pas dans la merde, comment tu vas faire ? Tu ne l’as jamais fait’. Mais c’est ça, la clé :

  1. Tu acceptes ou tu crées l’opportunité.
  2. Tu apprends à faire ensuite.
  3. Tu deviendras meilleur en multipliant les actions.

Aujourd’hui, j’en suis à plus de 70 scènes dans le monde, mais cette première fois reste gravée. Une partie de moi se disait que j’allais regarder comment faisaient les autres conférencières pour m’adapter. Fallait-il être drôle ? Triste ? Parler fort ? Je n’en avais aucune idée.

Quand l’imprévu devient votre plus grande force

Le jour J arrive. 8h30 du matin, une salle de 400 entrepreneurs fatigués, en plein hiver. On nous place devant, en tant qu’invitées d’honneur. L’animatrice monte sur scène et annonce : ‘Mesdames, nous allons recevoir notre première invitée… Aurélie Gauthey.’ Mon corps se tétanise. Je m’effondre dans ma tête. Mon cœur bat dans ma gorge, je suis à la limite de m’évanouir. En un millième de seconde, je me dis : ‘Tu n’as pas le choix meuf, tu dois assurer parce que tu n’as rien sur quoi t’appuyer.’ Et c’est là qu’une phrase m’a sauvée, une phrase que je me répète encore aujourd’hui :

Oui, je serai peut-être imparfaite, mais si je peux aider au moins une personne à changer de vie et en prenant du plaisir, j’ai réussi ma journée.

Mon focus a changé. Je n’étais plus sur ‘Je vais mal faire’, mais sur ‘À quel point je vais les impacter ?’. Et ça a été la meilleure expérience de ma vie. Heureusement, je suis passée la première. Je n’ai pas eu le temps de me comparer, pas le temps de stresser. Ça a été un succès incroyable parce que j’étais moi-même, dans mon authenticité la plus totale. J’ai fait des blagues, j’ai balancé des punchlines, j’ai eu des applaudissements comme jamais. J’ai compris que le but n’était pas de faire comme les autres. Bien sûr, les autres conférencières avaient prévu des cadeaux, des ebooks… Moi, j’étais venue les mains dans les poches. Mais les témoignages, les photos, les remerciements que j’ai reçus valaient tout l’or du monde. Par contre, j’ai appris en les regardant : ‘Ah OK, voilà comment on peut faire autrement.’

Comment arrêter de se comparer : trouver et assumer sa zone de génie

Pour arrêter de se comparer, il n’y a pas de secret : il faut apprendre à se connaître et à valoriser ses forces pour en faire un atout. Certains pourraient voir mon style comme un défaut, mais pour moi, c’est ma plus grande force. Je suis cash. Je suis percutante. Je ne suis pas dans le bullshit du ‘Oh mais non, tu as raison, c’est difficile’. Moi, je mets des coups de pied au cul. J’aime la structure, j’ai un œil de lynx pour repérer ce qui dysfonctionne. Je sais simplifier le marketing, tu ne m’entendras jamais utiliser des mots compliqués parce qu’on s’en fout. Parfois, je dis des gros mots, mais je suis là pour créer un impact, pour que tu te souviennes, pour que ça te percute. C’est pour ça qu’on me choisit.

Passez de la paralysie mentale à l’expérimentation

Ce que je veux te faire comprendre, c’est que tu es déjà parfaite avec tes atouts. Mon conseil : mets-toi en mouvement pour expérimenter et arrêter de te comparer. Lorsque tu es figée, tu te maltraites mentalement. Quand tu sens que tu tournes en rond dans ta tête, lève-toi. Boxe dans le vide, tape dans ton oreiller, sors courir 2 minutes, mais bouge. C’est ce mouvement qui te mènera à l’expérimentation : ta première conférence, ton premier challenge, ta première vente. C’est en agissant que tu connaîtras tes limites, tes forces, tes failles, et que tu créeras ta différenciation. Mon côté ‘botage de cul’, c’est ma force. Et c’est OK pour toutes celles qui n’aiment pas ça.

La face cachée de la réussite sur les réseaux sociaux : une histoire de mastermind

Même quand on pense avoir compris la leçon, la vie nous la ressert parfois. En 2020, j’ai rejoint un mastermind avec des entrepreneurs à succès. Forcément, vient le moment d’étaler nos victoires. Et là, je recommence à me comparer. ‘Elle a une communauté de 100 000 abonnés’, ‘Lui, il a ça…’ Il faut un mindset solide pour ne pas flancher.

Quand le nombre d’abonnés devient une obsession

Ce jour-là, j’étais complètement focus sur une entrepreneure et sa communauté immense. Je me maltraitais mentalement en me disant qu’elle avait réussi et pas moi. ‘Je ne suis peut-être pas assez intéressante’, ‘Qu’est-ce qui me manque ?’. J’étais assise sur ma chaise, mais mon esprit était ailleurs. Trois mois plus tard, lors de notre deuxième rencontre, on fait des ‘hot seats’, des moments où on expose une problématique au groupe. Après la session, je vois cette même entrepreneure au bord d’un lac, en larmes. Je m’approche, je dépasse ma peur de gêner, et je lui demande si ça va. Elle me répond qu’elle sort de son hot seat, qu’elle est hyper mal, complètement perdue.

La révélation qui change tout

Elle m’explique : ‘Aujourd’hui, j’ai une énorme communauté, et je ne comprends pas, malgré ça, je n’ai pas du tout un chiffre d’affaires en cohérence. Je me sens nulle, je vois les autres qui ont 10 fois moins de communauté que moi et qui ont plus de chiffre d’affaires.’ Puis, elle m’avoue quelque chose d’encore plus fou : ‘Pour être honnête avec toi, ça fait un an et demi que je te suis. J’ai toujours cherché à savoir comment tu faisais pour avoir des résultats pareils, pour réussir des challenges à plusieurs centaines de milliers d’euros en 4 jours. Je suis ravie qu’on puisse échanger.’ Waouh. La ‘fucking reality’. Je suis tombée de 10 étages. La fille que j’enviais professionnellement se comparait elle-même à moi. J’avais envie de pleurer. Pas pour elle, mais pour moi. Comment avais-je pu me diminuer pour des apparences, pour des abonnés ? En réalité, je générais le triple de son chiffre d’affaires avec beaucoup moins d’abonnés. Je me suis sentie si triste de m’être abandonnée comme ça, de m’être comparée à des apparences merdiques. Je lui ai alors avoué : ‘Tu sais, moi aussi je vais être honnête. Je t’envie d’avoir une grosse communauté depuis des mois.’ Et là, on est parties dans un fou rire de nerfs, de soulagement. On était toutes les deux en train de s’envier. Quelle merde !

L’antidote ultime : la gratitude et l’action

Tu te compareras peut-être toute ta vie. Quelqu’un aura toujours plus que toi dans un domaine. Peut-être un super amoureux, alors que toi, tu auras des super enfants. Peut-être une entreprise à succès, alors que toi, tu auras un mari de ouf. Mais tu as certainement d’autres chances, d’autres qualités qui te font du bien. Au lieu de toujours réclamer, pratique la gratitude. Tous les matins, je mets mes chaussons sous mon lit exprès pour me mettre à genoux et dire merci. Merci pour tout ce que j’ai.

Exercice pratique : faites l’inventaire de vos forces

Tu as ta zone de génie. La mienne, c’est de savoir vendre en 4 jours dans des challenges. Et beaucoup rêveraient de ça. Alors, je veux que tu prennes le temps de faire un exercice simple. Fais une liste de tes points forts. Récolte les témoignages de tes clientes, demande à tes amis, à ta famille : ‘Donnez-moi mes forces, dites-moi en quoi je vous ai aidé’. Appuie-toi dessus pour en faire ta marque personnelle, ta différence, ton ‘waouh’. Ce truc qui fait que c’est chez toi qu’on vient. Oui, une autre aura de plus beaux réels. Mais qu’est-ce qu’on en a à foutre ? Ça se trouve, elle fait 0 € sur son compte en banque. Tu es une entrepreneure exceptionnelle, ne l’oublie jamais. Tu as forcément quelque chose que quelqu’un t’envie, qui te paraît simple pour toi et si compliqué pour l’autre. C’est ça, ta zone de génie. Ne l’oublie jamais.

FAQ pour arrêter de se comparer

Pourquoi la comparaison est-elle un piège pour les entrepreneurs ?

La comparaison est un piège car elle nous focalise sur ce que font les autres au lieu de nous concentrer sur nos propres forces et notre propre chemin. Elle génère du doute, de la procrastination et un sentiment d’infériorité, nous empêchant d’avancer et de créer notre propre succès.

‘J’étais dans une comparaison constante. Tu sais ce petit truc que tu fais un petit peu tous les jours et qui vient au fur et à mesure te bouffer le cerveau sans que tu t’en rendes compte. […] En gros, ça te conduit à la procrastination.’

Comment les réseaux sociaux faussent-ils notre perception de la réussite ?

Les réseaux sociaux ne montrent qu’une façade idéalisée de la réussite. Des indicateurs visibles comme le nombre d’abonnés ne reflètent en rien la réalité d’un business, comme le chiffre d’affaires, la rentabilité ou le bien-être de l’entrepreneur. On compare notre réalité complexe à leur vitrine parfaite.

‘La fille que moi j’enviais professionnellement depuis plusieurs mois, se comparait elle-même à moi. […] La réalité venait de m’exploser au visage. […] Comment j’ai pu me diminuer pour des apparences ? Pour des abonnés ?’

Est-ce qu’un grand nombre d’abonnés garantit le succès d’un business ?

Absolument pas. Une grande communauté ne garantit ni un chiffre d’affaires élevé ni la pérennité d’une entreprise. Il est tout à fait possible de générer des revenus très importants avec une petite communauté engagée, et inversement, d’avoir une audience énorme qui n’achète pas.

‘Elle me dit ‘et je comprends pas, malgré ma grosse communauté, j’ai pas du tout un chiffre d’affaires en cohérence. Je je me sens nulle, je vois les autres qui ont 10 fois moins de communauté que moi, ils ont plus de chiffre d’affaires. »

Quelle est la première étape pour se différencier de ses concurrents ?

La première étape est d’arrêter de les regarder pour se concentrer sur soi. Il faut apprendre à se connaître, identifier ses forces uniques, son style, sa personnalité et les assumer pleinement. L’authenticité est la forme la plus puissante de différenciation.

‘Ça a été un succès incroyable parce que j’étais en étant moi-même complètement dans mon authenticité. J’ai fait des blagues, j’ai donné des punchline […] j’ai compris que le but c’était pas de faire comme les autres.’

Comment trouver sa ‘zone de génie’ quand on doute de tout ?

Pour trouver votre zone de génie, listez vos compétences et ce que vous aimez faire. Surtout, demandez des retours à votre entourage professionnel et personnel : vos clients, vos amis, votre famille. Ils voient souvent en vous des forces que vous ne reconnaissez plus.

‘Tu vas faire une liste de tes points forts. Tu vas récolter les témoignages de tes clientes, demander à ta tes amis, ta famille ‘Donnez-moi mes forces’. […] Tu as forcément quelque chose que quelqu’un t’envie, qui te paraît tellement simple pour toi.’

En quoi l’action est-elle un remède à la comparaison ?

La comparaison paralyse dans la réflexion et l’analyse. L’action, même imparfaite, crée du mouvement et de l’expérience. Chaque action vous apporte des données réelles sur ce qui fonctionne pour vous, renforce votre confiance et vous laisse moins de temps pour regarder ce que font les autres.

‘Lorsque tu es figé, tu es en train de te maltraiter mentalement. Quand tu sens que tu es dans ta tête et que tu tournes en rond, lève-toi, retrouve du mouvement. […] Et là tu vas passer à l’expérimentation.’

Comment gérer le sentiment d’infériorité dans un groupe d’entrepreneurs (mastermind) ?

Pour gérer ce sentiment, il faut se rappeler que chacun a son propre chemin et ses propres forces. Focalisez-vous sur ce que vous pouvez apprendre et apporter, plutôt que de comparer vos résultats. Osez la vulnérabilité et parlez avec les autres ; vous réaliserez vite que tout le monde a ses propres doutes.

‘Et là, on est parti […] dans un éclat de rire mais un fou rire de nerf, de soulagement, de what the fuck! En fait, on était toutes les deux en train de se comparer, de s’envier. Mais quelle merde!’

Quelle phrase peut-on se répéter pour relativiser et éviter de se comparer ?

Une phrase puissante à se répéter est : ‘Ton chapitre 1 n’est pas le chapitre 45 d’une autre’. Elle rappelle que chaque parcours est unique et qu’il est injuste et contre-productif de comparer son point de départ au point d’arrivée apparent de quelqu’un d’autre.

‘Si tu devais retenir une seule phrase, celle que je répète maintenant depuis plus de 7 ans […]. Ton chapitre 1 n’est pas le chapitre 45 d’une autre.’


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