Leçon 1 : Pourquoi investir dans un coaching business est plus sain que de compter sur ses amis
L’une des premières leçons business que j’ai envie de partager, c’est celle-ci : les amis entrepreneurs, c’est bien, mais investir, c’est plus sain et plus durable. Le titre peut paraître un peu flou, alors je m’explique. J’ai personnellement investi plus de 187 000 € dans des formations, des masterminds, des accompagnements, et à un moment, j’ai même arrêté de compter. À chaque fois, à la fin d’un programme, l’idée revenait : ‘Et si on créait notre petit groupe d’entraide entre nous ?’.
Au début, on était tous ‘chaud bouillant’. On se donnait rendez-vous tous les 15 jours, toutes les trois semaines, pour discuter de nos challenges. Mais la réalité, c’est qu’après avoir tenté l’expérience trois fois avec trois groupes différents, ça n’a jamais fonctionné sur la durée.
Le piège des groupes d’entraide sans cadre
Pourquoi ces groupes se sont-ils essoufflés ? La raison principale, c’est le manque de cadre. ‘On n’avait pas de référent officiel, on n’avait pas d’engagement, d’obligations, de contrat’. On faisait ça ‘à la bonne franquette’, et sans un véritable engagement financier ou contractuel, la motivation s’érode. Une personne manque un rendez-vous, puis une autre, et le groupe finit par se dissoudre. Peut-être que le fait que nous avions tous des business déjà bien établis, avec des agendas remplis, a joué un rôle. Mais je pense que le problème est plus profond que ça.
Des résultats concrets vs des conseils de surface
La deuxième chose que j’ai constatée, c’est la différence de profondeur dans les échanges. Avec un groupe d’amis entrepreneurs, les conseils restent souvent en surface. C’est plus léger, ça booste le moral, ça aide à prendre de petites décisions, mais ça ne remplace pas l’impact d’un accompagnement payant. Je me suis rendu compte que j’allais ’10 fois plus vite et 10 fois plus loin’ quand j’investissais dans un programme avec un cadre, comme un mastermind. L’engagement envers les autres membres et la présence de professionnels poussent à prendre des décisions beaucoup plus profondes et rapides.
L’importance de choisir ses mentors et son entourage
La question clé est : de qui écoutez-vous les conseils et quel est leur niveau d’expérience ? Une de mes anciennes clientes hésitait depuis des mois sur une décision stratégique. Elle échangeait régulièrement avec un ami entrepreneur, ce qui lui faisait du bien, mais ne la débloquait pas. Après une seule séance avec moi, elle m’a dit : ‘Je me suis rendu compte qu’une décision que je ne prenais pas depuis plus de 4 mois, j’ai véritablement l’envie de m’y mettre dès demain’. C’est normal. Son ami lui donnait des conseils basés sur sa propre expérience limitée. Il n’avait pas le recul de 8 ans et des centaines d’entrepreneurs accompagnés pour lui présenter différents modèles, ce qui marche, ce qui marche moins bien. Un expert vous rassure et vous permet de décider plus vite. Ma conclusion est donc claire : mieux vaut investir avec des professionnels et s’entourer d’entrepreneurs du même niveau, voire plus avancé, en acceptant d’être ‘la plus nulle de la salle’. Ce n’est pas une dépense, c’est un investissement dans votre succès.
Leçon 2 : Le fossé entre communication et interprétation, une leçon business cruciale
Voici une des plus grandes leçons business de ma vie, qui peut transformer toutes vos relations, qu’elles soient professionnelles, amicales ou familiales : ce qui est logique pour vous ne l’est pas pour les autres. Je le répète, car c’est fondamental : ce qui est logique pour vous ne l’est pas pour les autres.
Ce qui est logique pour vous ne l’est pas pour les autres
J’ai appris cette leçon à la dure en 2024. J’avais recruté un stratège marketing pour déléguer toute ma communication. Pour moi, il était évident, logique, que cette personne devait connaître parfaitement ce que je vends, à qui, et mon modèle de vente. Je n’ai donc pas vérifié. Un jour, j’ai senti que quelque chose clochait dans ses propositions. Je lui ai demandé de m’expliquer ma propre offre. Sa réponse m’a fait tomber de 10 étages. J’ai compris qu’on avait un ‘énorme problème’. J’en ai presque pleuré ce jour-là, en me demandant comment j’avais pu passer à côté de ça.
Un autre exemple illustre parfaitement ce principe. Une entrepreneure qui loue des Airbnb avait reçu des plaintes sur l’absence d’une table de nuit. Elle en a acheté une, l’a fait livrer et a dit à sa femme de ménage : ‘Je te laisse la monter dans la chambre’. Quelques jours plus tard, elle voit sur une vidéo que le carton est toujours là, simplement posé dans la chambre. Pour elle, ‘monter la table’ signifiait l’assembler. Pour la femme de ménage, cela signifiait ‘monter le carton à l’étage’.
L’art de poser les bonnes questions pour éviter les malentendus
Pour éviter ce genre de quiproquos, il faut aller plus loin que les affirmations générales. Quand un nouveau membre rejoint mon équipe, je demande toujours ce qui ferait que la collaboration serait une réussite, ou un échec. Une fois, une collaboratrice m’a répondu : ‘Moi, j’ai absolument besoin d’être considérée’. J’aurais pu m’arrêter là, en interprétant ‘être considérée’ selon mon propre prisme : lui faire des compliments, la féliciter, etc. Mais j’ai creusé : ‘Est-ce que tu peux m’expliquer ce que ça veut dire pour toi, être considérée dans une relation professionnelle ?’. Sa réponse a tout changé. Pour elle, cela pouvait signifier recevoir une prime, ou que je prenne des nouvelles de ses enfants. Au lieu d’imaginer, demandez. Clarifiez. Quand quelqu’un vous dit quelque chose qui vous impacte, reformulez : ‘Quand tu m’as dit ça, j’ai compris que A, B, C. Est-ce bien ce que tu voulais dire ?’. Cette simple habitude peut désamorcer d’innombrables conflits et malentendus.
Leçon 3 : Trouver votre levier de succès pour arrêter de vous épuiser
Une autre de mes leçons business fondamentales, que je répète souvent car il faut entendre une information sept fois pour l’intégrer, est de trouver votre levier de succès. Que vous soyez débutante ou avancée, demandez-vous : ‘En quoi suis-je douée ?’. On peut facilement se perdre en regardant ce que font les autres, en suivant les conseils d’une amie qui cartonne sur TikTok ou en se lançant dans les challenges parce que c’est le modèle à la mode.
En quoi êtes-vous naturellement doué(e) ?
Il est crucial de revenir à ce qui est facile et naturel pour vous, notamment pour la vente. Est-ce le mailing ? La publicité ? Le networking ? En vous comparant aux autres, vous risquez de vous modeler sur des stratégies qui ne vous correspondent pas. Vous allez vous épuiser, perdre du temps et de l’argent pour des résultats décevants. Concentrez-vous plutôt sur vos leviers facilitateurs à vous.
Mon modèle de vente personnel : les challenges
Pour moi, mon levier de succès, c’est le modèle des challenges. Avec seulement trois lancements par an, on génère des centaines de ventes qui financent mon salaire, mes voyages, et une équipe de 10 personnes. Ce modèle me correspond car je n’aime pas passer des heures à créer du contenu. ‘Moi j’aime le direct, j’aime le spontané, j’aime faire en live’. Grâce à la publicité, je fais venir à moi des prospects qui ne me connaissaient pas la veille, s’inscrivent à un challenge et me découvrent. En partageant simplement mon histoire et mon expertise, sans forcer, on génère des milliers d’euros. C’est mon modèle, aligné avec qui je suis. Un autre de mes leviers, c’est le coaching en direct. C’est pour ça que j’en propose parfois sur Instagram ou ici même sur le podcast. C’est là où je suis la meilleure. Alors, quel est le vôtre ?
Leçon 4 : Le savoir-faire s’apprend, le savoir-être non, une règle d’or pour recruter
Aujourd’hui, quand je recrute, ma perspective a radicalement changé. Je regarde ‘1000 fois plus l’humain, ses valeurs, sa vision, ses combats de vie, ses envies’, même si ses compétences techniques sont moins avancées qu’un autre profil. Pourquoi ? Parce que le savoir-faire, ça s’apprend. Le savoir-être, non. C’est une des leçons business les plus importantes en matière de management.
Le manque de professionnalisme : une réalité du marché
Je pense que beaucoup d’entrepreneurs seront d’accord avec moi : on ressent un manque énorme de professionnalisme sur le marché, notamment avec l’explosion des métiers comme assistante virtuelle ou community manager. Beaucoup sont attirés par la promesse de travailler de chez soi ‘quand je veux, comme je veux’, mais oublient qu’un client exige du professionnalisme. Si vous proposez vos services, soyez simplement professionnelle, impliquée, et vous garderez non seulement vos clients, mais on vous recommandera.
J’ai vécu des situations qui m’ont laissée sans voix. Une personne qui envoie un arrêt maladie sans date de fin en plein lancement, sans un mot humain, juste un papier. Pour moi, c’est non négociable. Une autre qui arrive avec 15 minutes de retard en réunion d’équipe et coupe sa caméra une demi-heure plus tard parce que son ‘esthéticienne vient d’arriver pour lui faire les ongles’. Ou encore une personne qui nous assure être disponible pour gérer les mails pendant un challenge et qui, au moment crucial, est en train de gérer un autre client. Ces expériences, bien que difficiles, m’ont appris à redéfinir mes critères.
Quand l’humain fait toute la différence dans une collaboration
Ma conclusion est simple : l’humain et les valeurs sont bien plus importants que les compétences. Mes derniers recrutements ont été basés sur ce que j’appelle un ‘match énergétique’. Avec une nouvelle collaboratrice, tout était fluide. On avait les mêmes goûts, les mêmes idées, la même énergie. On s’est même rendu compte qu’on avait des signes astrologiques croisés, Vierge ascendant Scorpion pour moi, et Scorpion ascendant Vierge pour elle. Son propre chéri lui a dit : ‘Ah c’est marrant, vous vous ressemblez’. Quand la connexion humaine est là, le travail redevient une source de joie et de plaisir. C’est pourquoi, pour recruter les bonnes personnes pour son entreprise, il faut d’abord chercher cette connexion.
Leçon 5 : Chiffre d’affaires ou liberté ? Le choix qui définit votre business
Une question essentielle que tout entrepreneur devrait se poser régulièrement est : qu’est-ce qui est le plus important pour moi en ce moment ? Est-ce de générer plus de chiffre d’affaires, ou d’avoir plus de liberté ? La réponse peut changer avec le temps et le niveau de votre business.
L’illusion des gros chiffres face à la qualité de vie
L’année dernière, j’ai énormément voyagé, au moins 15 déplacements sur l’année. Je n’ai jamais autant profité de mon temps libre. Au moment du bilan comptable, j’étais contente : le chiffre d’affaires avait augmenté et, surtout, nous avions doublé nos bénéfices. Pourtant, une petite voix me disait : ‘Je comprends pas, on aurait pu faire au moins deux, trois ou quatre fois plus’. Cette réflexion m’a amenée à une prise de conscience. Certes, on aurait pu faire plus, mais à quel prix ? Je ne me suis jamais sentie aussi libre, aussi dans la joie. J’ai pris 15 jours de vacances d’affilée sans que le service client ne soit affecté. J’ai travaillé 3 à 4 jours par semaine. J’ai tellement délégué que je ne sais même plus comment envoyer un email. Alors pourquoi vouloir faire 5 ou 10 fois plus ?
Construire un business au service de sa vie, et non l’inverse
Ma mission est d’impacter des centaines de milliers de personnes, mais jamais au détriment de ma propre vie. Je refuse de construire un business qui me met en panique, en stress ou en angoisse. ‘Moi j’ai construit un modèle inverse, construire un business au service de ma vie, de mon bien-être et de mon équilibre’. Cette année-là, je me suis sentie incroyablement libre, et ça, ça vaut tout l’or du monde. Cette leçon business vous invite à définir votre propre version du succès, au-delà des simples métriques financières.
Leçon 6 : Apprendre à poser son ego pour saisir les vraies opportunités
Après 8 ans de mentorat, j’ai eu la chance d’être invitée sur de nombreuses scènes, conférences, radios et podcasts. Pour être honnête, c’était devenu normal pour moi ‘d’être invitée et que je choisisse si oui ou non j’accepte l’invitation’. Mais récemment, j’ai été confrontée à une dualité interne.
La dualité entre être sollicité et devoir démarcher
D’un côté, il y avait cette position confortable où l’on vient me chercher. De l’autre, il y avait mon envie d’intervenir sur un autre niveau de podcasts ou de sommets. Attendre qu’on me contacte, c’est du ‘marketing espoir’. Il fallait donc que j’aille moi-même démarcher. Dans ma tête, c’était presque impossible. Mon ego entrait en jeu : ‘Mais moi j’ai toujours été invitée, c’est à eux de me contacter’. J’ai généré des millions, je suis reconnue, pourquoi devrais-je faire ça ? La peur du rejet était immense, liée à de vieilles blessures. J’avais peur de descendre mon niveau de notoriété en faisant cette démarche.
Agir ‘comme un homme’ : la clé pour dépasser ses peurs
Pendant des mois, j’ai été perturbée. Puis un projet qui me tenait vraiment à cœur m’a poussée à agir. J’ai pris la décision ‘d’agir comme un homme’. Qu’est-ce que ça veut dire ? Souvent, un homme aborde une décision de manière pragmatique : étape 1, étape 2, étape 3. Il enlève le côté émotionnel et n’anticipe pas un futur qui n’existe pas. Nous, les femmes, avons tendance à nous projeter, à imaginer tous les scénarios catastrophes. Face à un problème, un homme trouve une solution directe. Une voiture deux places et un bébé qui arrive ? On achète une nouvelle voiture, point. Il ne se demande pas s’il faut acheter un minibus pour les 8 futurs enfants. J’ai donc décidé de poser mon cerveau. J’ai fait ma liste de contacts et j’ai agi. Dans l’entrepreneuriat, il y a des choses qu’on aime faire et d’autres où il faut simplement poser son cerveau, son ego et ses émotions, et avancer.
FAQ : Les leçons business à retenir
Pourquoi investir dans un mastermind ou un coaching est-il plus efficace qu’un groupe d’entraide entre amis ?
Investir dans un programme payant apporte un cadre, un engagement et un accès à une expertise que les groupes informels n’offrent pas. Cela pousse à prendre des décisions plus profondes et à avancer plus rapidement, car l’investissement financier et l’engagement envers le groupe créent une dynamique de responsabilité.
‘Je me suis rendu compte que j’allais 10 fois plus vite et 10 fois plus loin quand j’investissais réellement dans un accompagnement avec un cadre, dans un mastermind notamment.’ – Aurélie Gauthey
Comment améliorer la communication en entreprise ?
Pour améliorer la communication, partez du principe que ce qui est logique pour vous ne l’est pas pour les autres. Ne faites pas de suppositions. Posez des questions ouvertes pour clarifier les attentes et les compréhensions de chacun, comme ‘Qu’est-ce que tu as compris de ça ?’ ou ‘Qu’est-ce que cela signifie pour toi ?’.
‘Ce qui est logique pour toi ne l’est pas pour les autres, donc au lieu d’imaginer ce que la personne a pu comprendre, je te propose simplement de lui demander.’ – Aurélie Gauthey
Qu’est-ce qu’un ‘levier de succès’ et comment le trouver ?
Un ‘levier de succès’ est votre talent naturel, ce que vous faites facilement et avec plaisir qui vous apporte des résultats. Pour le trouver, demandez-vous en quoi vous êtes doué(e), ce qui est facile pour vous dans la vente ou la communication, au lieu de copier les stratégies des autres.
‘Trouve ton levier de succès, que tu sois débutante ou avancée, demande-toi en quoi tu es douée parce que parfois, on peut se perdre en regardant les autres faire.’ – Aurélie Gauthey
Faut-il privilégier le savoir-faire ou le savoir-être lors d’un recrutement ?
Il faut absolument privilégier le savoir-être (valeurs, professionnalisme, humanité, implication). Les compétences techniques (le savoir-faire) peuvent toujours s’acquérir, tandis que le savoir-être est intrinsèque à la personne et déterminera la qualité de la collaboration sur le long terme.
‘Aujourd’hui quand je recrute, je regarde 1000 fois plus l’humain, ses valeurs, sa vision […] parce que pour moi ça ça s’apprend. Le savoir-faire s’apprend, le savoir-être, non.’ – Aurélie Gauthey
Comment trouver le bon équilibre entre la croissance du chiffre d’affaires et la liberté personnelle ?
Il faut consciemment décider quelle est votre priorité du moment. Au lieu de viser une croissance maximale à tout prix, évaluez ce que vous gagnez en liberté, en bien-être et en équilibre. Un business réussi est un business qui est au service de votre vie, et non l’inverse.
‘Moi j’ai construit un modèle inverse, construire un business au service de ma vie, de mon bien-être et de mon équilibre parce que c’est avec ça que j’avance dans la vie.’ – Aurélie Gauthey
En quoi l’ego peut-il être un frein au développement d’un business ?
L’ego peut vous maintenir dans une zone de confort et vous faire refuser des opportunités par peur de dévaloriser votre image ou votre statut. Il peut vous empêcher de faire des actions nécessaires, comme démarcher de nouveaux partenaires, ce qui freine votre croissance.
‘C’est là que l’ego, il se rentre en jeu où je me disais mais moi j’ai toujours été invitée, c’est à eux de me contacter […] J’avais peur aussi de descendre mon niveau de notoriété, d’autorité.’ – Aurélie Gauthey
Comment s’assurer qu’un nouveau collaborateur a bien compris sa mission ?
Ne supposez jamais qu’une mission est claire. Après avoir expliqué les tâches, demandez à la personne de reformuler avec ses propres mots ce qu’elle a compris et quelles seront ses prochaines actions. Cela permet de détecter immédiatement les écarts d’interprétation.
‘Quand il m’a expliqué, j’ai compris qu’on avait un énorme problème. […] je me suis dit mais comment tu as pu passer à côté de ça.’ – Aurélie Gauthey
Quel est l’impact de l’entourage sur la prise de décision d’un entrepreneur ?
L’entourage a un impact majeur. S’entourer d’amis entrepreneurs peut apporter du soutien, mais s’entourer d’experts et de pairs dans un cadre structuré (mastermind) vous donne accès à des perspectives et des expériences qui accélèrent drastiquement votre prise de décision et votre croissance.
‘Son ami, elle a pas 8 ans devant elle, elle a pas accompagné des centaines d’entrepreneurs, elle a pas assez d’expérience, de recul pour pouvoir […] lui expliquer bah voilà les différents modèles qu’il existent.’ – Aurélie Gauthey




