Faut-il vraiment poster tous les jours pour vendre ? La fin d’un mythe
Hello à toi, leader né pour impacter. Si tu es ici, c’est probablement que tu ressens cette pression constante, ce poids sur tes épaules : l’obligation de créer, de poster, de te montrer sur les réseaux sociaux. Tous les jours. Tu as peut-être l’impression d’être sur un tapis de course qui ne s’arrête jamais, où chaque jour est un nouveau combat pour trouver l’idée de post parfaite, le bon visuel, la légende qui engagera. Et si je te disais que ce n’était peut-être pas la bonne course ? Si je te disais qu’après 8 ans de business, plus de 6 plateformes gérées simultanément et des milliers de posts, j’ai découvert une vérité qui a tout changé : 80% de mes ventes ne venaient pas de là. Cet article, c’est une plongée dans mes coulisses, une confession sans filtre sur mon rapport à la création de contenu. Je vais t’embarquer dans une année de doutes, de réflexions et de décisions radicales qui m’ont libérée d’une prison dorée pour me rendre ma liberté et mon plaisir d’entreprendre.
La question n’est plus de savoir s’il faut être présent en ligne, mais comment. Comment construire un business qui te ressemble, qui respecte ton énergie et tes valeurs, sans te sentir obligée de suivre un modèle qui t’épuise ? C’est une question que je me suis posée, jusqu’à l’obsession. J’ai connu l’époque où l’on partageait ‘quatre fois à cinq fois par jour tous les jours’. J’ai construit une audience, une notoriété, mais à quel prix ? Celui de mon plaisir. Celui de mon temps. Celui de mon énergie, qui était aspirée par des tâches qui ne sont pas mon point fort. Mon super-pouvoir, c’est le direct, le coaching, la connexion humaine. Pas de passer des heures sur Canva. J’ai donc essayé de tout déléguer, de trouver une solution miracle. Mais comme tu vas le découvrir, la solution n’était pas à l’extérieur, elle était dans une refonte totale de ma stratégie. Prépare-toi, car ce que je vais te partager risque de bousculer tes croyances et, je l’espère, t’ouvrir un nouvel horizon de possibilités pour vendre sans t’épuiser.
Le piège de l’habitude : Quand créer du contenu devient un ‘enfer connu’
On s’habitue à tout, même à ce qui nous fait du mal. C’est une vérité humaine fondamentale. Pendant des années, la création de contenu était mon quotidien, ma norme. Je cochais les cases, je suivais le plan. Mais au fond de moi, une petite voix me disait que quelque chose n’allait plus. Ce qui était un plaisir au début, quand le temps et l’espace ne manquaient pas, était devenu une corvée monumentale.
‘Je ne prenais absolument plus aucun plaisir à créer des postes.’
Cette phrase simple résume des mois, voire des années, de lutte interne. C’était devenu une obligation, une charge mentale qui me pompait mon énergie avant même d’avoir commencé. Préparer le contenu, valider les textes, vérifier l’orthographe, choisir les couleurs, la typo, le visuel… chaque étape était un effort surhumain.
Pourtant, je continuais. Pourquoi ? Parce que c’est ce que ‘tout le monde’ fait. Parce que c’était le modèle qui m’avait permis de démarrer. Parce que j’avais peur de tout casser en arrêtant. C’est exactement ce que j’appelle ‘l’enfer connu’. On sait que la situation est inconfortable, drainante, voire douloureuse, mais elle est familière. Le changement, lui, représente un ‘paradis incertain’. On ne sait pas ce qu’il y a de l’autre côté. Et cette incertitude fait plus peur que la souffrance actuelle.
‘On dit souvent que l’humain préfère un enfer connu à un paradis incertain. Bah c’est exactement ça.’
Cette prise de conscience a été violente. Je réalisais que je m’accrochais à un modèle par peur, tout en prônant la liberté à mes clientes. C’était un non-sens total. Je perdais du temps, de l’argent et de l’énergie dans une stratégie qui ne me nourrissait plus et, comme j’allais le découvrir, qui n’était même pas la plus rentable.
L’illusion de la délégation : Pourquoi personne ne peut parler à votre place
Face à ce constat d’épuisement, la première réaction logique, celle que tout le monde conseille, c’est de déléguer. ‘Si tu n’aimes pas faire ça, paie quelqu’un pour le faire’. J’ai donc suivi ce conseil à la lettre. J’ai recruté, non pas une, non pas deux, mais une dizaine de community managers au fil des ans. Au début, je donnais les idées, elles mettaient en forme. Puis, manquant de plus en plus de temps, je leur ai laissé carte blanche, de A à Z. Le résultat ? Une catastrophe silencieuse.
En surface, les posts sortaient, les calendriers étaient respectés. Mais l’âme n’y était plus. L’engagement a chuté, les conversations se sont taries. Le contenu était devenu lisse, générique, interchangeable. Il manquait mon ‘grain de folie’, mes expressions, ma vision du monde.
‘Quand c’est quelqu’un d’autre qui a créé notre contenu ça a pas été incroyable dans le sens où on voit pas notre personnalité, on ressent pas qui on est, les gens like moins, commentent moins. En gros, tu perds complètement l’essence de tes réseaux.’
C’est une leçon que j’ai apprise dans la douleur, et je ne suis pas la seule. La quasi-totalité des grands entrepreneurs que je côtoie sont arrivés à la même conclusion : tu peux déléguer la technique, la programmation, le graphisme, mais tu ne peux pas déléguer ton âme. Ta voix, tes histoires, tes convictions, c’est la matière première de ta marque. La confier à quelqu’un d’autre, c’est comme demander à un acteur de jouer ta propre vie à ta place. Ça sonnera toujours un peu faux.
Le déclic des chiffres : Quand j’ai compris que 80% de mes revenus venaient d’ailleurs
La routine peut être aveuglante. On continue à faire les choses par habitude, sans jamais vraiment questionner leur efficacité. Pendant des mois, je tournais en rond, me plaignant de cette charge de la création de contenu, sans prendre de décision radicale. J’étais, comme je le dis si joliment, ‘accrochée comme une moule à son rocher’, terrifiée à l’idée de ‘casser la machine’ en changeant quoi que ce soit. C’est là que j’ai décidé de faire ce que tout chef d’entreprise devrait faire : regarder les chiffres, froidement, honnêtement. Et le résultat a été un électrochoc.
J’ai analysé la provenance de nos clientes, celles qui achetaient nos programmes à plusieurs milliers d’euros. Le constat était sans appel.
‘Écoute bien la réflexion… 80 % de nos clients qui viennent de nos challenges… ne viennent pas de nos réseaux. Ne viennent pas de mes postes, ne viennent pas de mes stories, ils viennent de la publicité.’
Je le répète pour que ça infuse bien : sur plus de 3,8 millions d’euros générés en 5 ans, 80% des acheteuses provenaient de la publicité qui les amenait à mon challenge. Elles ne me connaissaient pas trois jours avant, n’avaient jamais vu mes posts Instagram, et pourtant elles investissaient. Pendant ce temps, je dépensais un temps, une énergie et un argent considérables (le salaire des community managers) pour entretenir une vitrine qui ne me rapportait que 20% de mon chiffre d’affaires. La dissonance était totale. C’était comme passer 80% de son temps à arroser une plante qui ne donne que 20% des fruits de son verger. C’était absurde. Cette prise de conscience a été le point de départ de ma révolution. Pourquoi continuer à investir massivement dans une stratégie à faible rendement, qui en plus me drainait toute mon énergie ?
Identifier son ‘Levier Fort’ : La clé pour vendre avec plaisir et efficacité
Cette révélation m’a forcée à me poser la question la plus importante de ma carrière : qu’est-ce qui fonctionne VRAIMENT pour moi ? C’est ce que j’appelle le ‘levier fort’. C’est cette action, cette stratégie, ce talent unique qui, avec 20% d’effort, génère 80% des résultats. C’est ton super-pouvoir.
‘On ne peut pas être bonne partout et on ne peut pas être partout sinon on le sera moyenne partout et on aura un petit peu de résultats à droite et à gauche.’
La course à l’omniprésence est un leurre. Le vrai pouvoir est dans la concentration. J’ai donc fait un exercice simple mais puissant que je t’invite à faire : j’ai listé ce qui était OK pour moi, ce qui me faisait vibrer, et ce qui ne l’était plus.
D’un côté, il y avait la création de posts, la validation, la programmation : lourd, sans plaisir, inefficace. De l’autre, il y avait ce qui me mettait en joie :
1. Partager en story : C’est spontané, c’est la vraie vie. Raconter mes péripéties avec mon hamac monté à l’envers, partager mes voyages, mes doutes… c’est de l’humain, du vrai. C’est un kiff.
2. Faire des lives de coaching : C’est là que je suis dans ma zone de génie. Me connecter à une entrepreneure, l’aider à débloquer sa situation en direct, c’est puissant et facile pour moi.
3. Partager en audio sur Telegram : C’est mon espace de confidence, sans filtre, sans préparation. J’allume le micro et je partage mes stratégies, mes coulisses. C’est intime et léger.
Le point commun de toutes ces activités ? Elles sont alignées avec mes valeurs de liberté, de spontanéité et d’humain. Et surtout, je les fais par pur plaisir.
‘Ce n’est pas mon modèle de vente, c’est du plaisir et c’est aussi de l’entretien de la communauté.’
C’est là toute la nuance. J’ai séparé ce qui relevait de la connexion et du plaisir, de ce qui relevait de la vente. Mon levier fort pour la vente, c’est mon challenge. Tout le reste, c’est du bonus, de la relation, du kiff. Et toi, quel est ton levier fort ?
Stratégie vs ‘Le Flot’ : Pourquoi un système solide est votre plus grande liberté
Il y a un mythe tenace dans le monde de l’entrepreneuriat, surtout dans le milieu du développement personnel et du coaching : le mythe du ‘flot’. ‘Moi, je crée au flot’, ‘Je lance quand je le sens’, ‘Je n’ai pas de stratégie, c’est simple et fluide’. Laisse-moi te dire la vérité, après avoir coaché des centaines d’entrepreneures : c’est une illusion dangereuse.
‘Toutes les personnes… qui disent sur les réseaux sociaux ‘Ah non mais moi c’est simple, c’est fluide, j’ai pas d’équipe, je fais pas de pub, juste je vends avec quelques postes sur les réseaux’, c’est faux.’
Derrière chaque business qui semble ‘simple et fluide’ se cache une stratégie, un tunnel de vente, un système. Peut-être qu’il est tellement bien intégré qu’il en devient invisible, mais il est là. Vouloir bâtir un business solide en se reposant uniquement sur l’inspiration du moment, c’est comme vouloir construire une maison en attendant d’avoir envie de poser une brique. Ça ne fonctionne pas.
Le flot, l’inspiration, l’énergie… ce ne sont pas des ressources constantes. La vie est faite de hauts et de bas. Il y a quelques semaines, j’ai vécu un choc émotionnel intense. Je n’avais plus la force de me montrer, ni même de parler. J’étais en souffrance. Dans ces moments-là, si ton business repose sur ta capacité à ‘être dans le flot’ et à créer du contenu, il s’effondre. C’est là que j’ai ressenti une gratitude immense pour le système que j’avais bâti.
‘Merci d’avoir créé ce modèle parce que je suis un être émotionnel… C’est là où en pleurant, je me suis dit ‘Merci’.’
Mon modèle de vente, basé sur mes challenges que je réalise trois fois par an, est une structure solide qui continue de tourner même quand je suis à terre. Il paie mon équipe, mon salaire, ma vie. C’est cette structure qui m’offre la VRAIE liberté. La liberté d’être humaine, d’avoir des jours sans, de ne pas être performante 24/7. Paradoxalement, c’est la structure qui permet le flot. Parce que mon challenge est rodé, éprouvé et rentable, je peux me permettre, en plein direct, de laisser tomber le PDF et de simplement coacher, rire et profiter du moment. La structure n’est pas l’ennemie de la liberté, elle en est la gardienne.
7 alternatives puissantes pour attirer des clients sans vous épuiser sur les réseaux
Alors, concrètement, si on arrête de tout miser sur la création de posts quotidiens, on fait quoi ? On attend que les clients tombent du ciel ? Certainement pas. L’idée n’est pas de ne rien faire, mais de faire des actions plus intentionnelles, plus stratégiques, qui correspondent à votre ‘levier fort’. Il existe des dizaines de manières d’attirer des prospects qualifiés. Voici 7 pistes que j’ai explorées et qui fonctionnent, pour t’ouvrir l’horizon des possibles.
1. Les salons et événements professionnels : Le contact humain reste une valeur sûre. Choisis des salons où se trouve ta clientèle cible (bien-être, mariage, entrepreneuriat…) et va à sa rencontre. Prépare un pitch clair, une offre spéciale et surtout, sois là pour écouter et créer du lien. C’est souvent bien plus efficace qu’un post qui se perd dans un algorithme.
2. La publicité ciblée (mon game-changer) : Au lieu d’investir 3000€ dans le salaire d’un community manager pour des résultats incertains, j’ai préféré investir ce budget en publicité. La puissance de la pub, c’est le ciblage.
‘Tu peux cibler des adresses de maternité et tu peux demander à la publicité de montrer à toutes les femmes qui vont passer dans cette maternité… de voir ta pub.’
Imagine : tu peux montrer ta publicité aux personnes qui visitent le Salon des Entrepreneurs à Paris, pile au moment où ils y sont. C’est d’une précision chirurgicale, impossible à atteindre en organique.
3. Les collaborations et lives en duo : C’est l’un des accélérateurs de visibilité les plus puissants. Associe-toi avec un partenaire qui a la même cible que toi mais une offre complémentaire. En faisant un live ou un webinaire ensemble, tu te présentes à toute sa communauté, et vice-versa. C’est un échange gagnant-gagnant qui apporte de la valeur à tout le monde.
4. Le blogging et le SEO : C’est une stratégie de long terme, je ne le cache pas, mais elle est redoutable. Un article de blog bien référencé sur Google travaillera pour toi 24h/24, 7j/7, pendant des années, en attirant des personnes qui cherchent activement une solution à leur problème.
5. Les relations presse locales : Ne sous-estime jamais le pouvoir du journal de ta ville ou de ta région. Les journalistes sont toujours en quête de belles histoires locales. Une de mes clientes a eu un article complet sur son activité, ce qui lui a ramené plusieurs clients locaux et une crédibilité instantanée.
6. Créer un sommet en ligne : C’est un excellent moyen de bénéficier de la visibilité de plusieurs experts. Tu organises un événement en ligne sur une thématique et tu invites plusieurs intervenants. Chacun va promouvoir l’événement à sa propre communauté. Résultat : tu attires des milliers de prospects qualifiés sans avoir à faire toute la promotion seule.
7. Intervenir chez les autres : Au lieu de toujours créer ta propre scène, va sur celle des autres. Sois invitée sur des podcasts, interviens dans des sommets, monte sur des scènes physiques. Chaque intervention te positionne comme une experte et te présente à une nouvelle audience déjà en confiance avec l’hôte.
Conclusion : Choisissez votre modèle, reprenez le pouvoir
Le voyage que je viens de te partager n’est pas une critique des réseaux sociaux. C’est une invitation à la conscience. Une invitation à te poser la question fondamentale : est-ce que ce que je fais chaque jour sert réellement mon business et ma vie, ou est-ce que je subis un modèle qui ne me correspond pas ? Il n’y a pas une seule bonne réponse, mais il y a TA bonne réponse. Deux grands modèles se dessinent : celui basé sur une hyperprésence sur les réseaux, qui devient le cœur de ta stratégie d’attraction et de vente, ce qui est totalement OK si c’est ton kiff. Et il y a le modèle que j’ai choisi : avoir une présence de ‘vitrine’ et de connexion sur les réseaux, mais baser mon modèle de vente sur un système puissant et ponctuel, comme mon challenge, alimenté par d’autres sources de trafic.
Mon souhait le plus cher, c’est que tu te libères de la culpabilité et de la pression. Tu as le droit de construire un business qui respecte ton énergie. Tu as le droit de ne pas aimer créer des posts. Tu as le droit de choisir une autre voie. La clé est de le faire en conscience. Si tu postes ‘par-ci par-là’, sans stratégie, en espérant des résultats, tu vas droit à la frustration. Assume de le faire pour le plaisir, ou alors, mets en place une véritable stratégie de vente. La question n’est plus ‘dois-je créer du contenu ?’, mais ‘quel est mon système pour vendre ?’. C’est ce système qui sera le socle de ta liberté. C’est lui qui te permettra de voyager, de prendre soin de toi quand ça ne va pas, de vivre la vie orgasmique que tu mérites. Alors, je te repose la question : quel est, aujourd’hui, ton modèle de vente ?
Questions fréquentes sur la vente sans création de contenu
Est-il vraiment possible de vendre en ligne sans poster tous les jours sur les réseaux sociaux ?
Oui, absolument. C’est l’un des plus grands mythes de l’entrepreneuriat moderne. Vendre en ligne ne dépend pas de la quantité de contenu que vous publiez, mais de la clarté et de l’efficacité de votre système de vente. Il est tout à fait possible de construire un business extrêmement rentable avec une présence minimale sur les réseaux sociaux, en concentrant vos efforts sur des stratégies plus directes comme la publicité ciblée, les webinaires, les challenges, les collaborations ou le référencement naturel. L’essentiel est d’avoir un chemin clair pour transformer un inconnu en client, et ce chemin n’implique pas forcément un post Instagram quotidien.
’80 % de nos clients qui viennent de nos challenge… ne viennent pas de nos réseaux. Ne viennent pas de mes postes, ne viennent pas de mes stories, ils viennent de la publicité.’
Pourquoi déléguer la création de contenu à un community manager est-il souvent une mauvaise idée ?
Déléguer la création de contenu est un piège car votre personnalité, votre voix et vos expériences sont l’essence même de votre marque, surtout dans le coaching ou le service. Un community manager, aussi talentueux soit-il, ne pourra jamais incarner votre histoire et vos convictions avec la même authenticité. Le résultat est souvent un contenu lisse, générique, qui manque d’âme et ne crée pas de véritable connexion avec votre audience. Cela mène à une baisse d’engagement et dilue votre marque. Il vaut mieux publier moins souvent mais de manière authentique, que de publier tous les jours un contenu qui ne vous ressemble pas.
‘Quand c’est quelqu’un d’autre qui a créé notre contenu ça a pas été incroyable dans le sens où on voit pas notre personnalité, on ressent pas qui on est, les gens like moins, commentent moins.’
Qu’est-ce qu’un ‘levier fort’ en business et comment trouver le sien ?
Un ‘levier fort’ est l’action ou la compétence qui vous demande le moins d’effort pour un maximum de résultats. C’est votre zone de génie, là où vous êtes naturellement douée et où vous prenez du plaisir. Pour le trouver, posez-vous ces questions : Qu’est-ce qui est facile et léger pour moi ? Qu’est-ce que j’aime le plus faire dans mon business ? Quand est-ce que je me sens le plus ‘vivante’ et connectée ? Est-ce en écrivant, en parlant en direct, en organisant des événements, en créant des systèmes ? Faites une liste de ce qui vous met en joie et de ce qui vous pèse. Votre levier fort se trouve dans la première liste. C’est en misant tout sur ce levier que vous décuplerez votre efficacité.
‘Moi ce qui me fait kiffer… C’est de partager tous les jours en story… Faire des live… Partager avec vous en toute confidence sur mon télégram… Ça c’est que du kiff, que du plaisir, aucune obligation car ce n’est pas mon fucking modèle de vente.’
La publicité en ligne est-elle indispensable pour vendre sans créer de contenu ?
La publicité n’est pas la seule option, mais c’est un accélérateur extrêmement puissant. Elle permet de toucher une audience ciblée et nouvelle de manière prédictible et scalable, ce qui est difficile à faire organiquement. Cependant, il existe de nombreuses autres stratégies pour attirer des clients sans poster quotidiennement : les collaborations (lives, interviews podcast), la participation à des sommets en ligne, les relations presse, le networking lors d’événements physiques, ou encore le marketing par courriel avec une liste que vous avez bâtie. La publicité est un outil formidable, mais la meilleure stratégie est celle qui est alignée avec vos compétences et votre budget.
‘Moi, j’aime plutôt que d’investir je sais pas 3000 € de temps, d’énergie, d’argent à créer des postes, bah je préfère mettre 3000 € dans une publicité. On appuie sur le bouton… les gens viennent à moi.’
Comment commencer à mettre en place une stratégie de vente solide si on part de zéro ?
La première étape est de définir clairement l’offre que vous vendez et le parcours que vous voulez faire vivre à votre client. Au lieu de penser ‘posts’, pensez ‘parcours’. Quel est le chemin logique qu’une personne doit emprunter pour passer de ‘je ne te connais pas’ à ‘je veux travailler avec toi’ ? Cela commence souvent par une ressource gratuite de grande valeur (guide, masterclass, checklist) en échange d’une adresse email. Ensuite, vous nourrissez la relation par email avant de proposer votre offre payante. Choisissez UN SEUL canal d’acquisition pour commencer (par exemple, les lives en duo) et concentrez toute votre énergie dessus pour maîtriser ce système avant d’en ajouter un autre.
‘Il y a un tunnel derrière, c’est beaucoup plus poussé que juste faire des postes qui nous semblent intéressants… Pour vendre, il faut une réelle stratégie, une mise en place qui correspond parfaitement à tes valeurs, à tes ambitions.’
N’est-ce pas risqué de moins publier et de perdre le lien avec sa communauté ?
C’est une peur légitime, mais il faut distinguer la présence de la surproduction. Vous pouvez maintenir un lien très fort avec votre communauté sans publier des posts travaillés tous les jours. Les formats spontanés comme les stories Instagram, les messages vocaux sur Telegram ou un live hebdomadaire sont souvent bien plus efficaces pour créer de l’intimité et de la confiance. L’idée n’est pas de disparaître, mais de choisir des modes de communication qui vous sont légers et authentiques. La qualité et la sincérité de vos interactions priment toujours sur la quantité. Une communauté préfère une connexion réelle et ponctuelle à un flot de contenu impersonnel.
‘Ce n’est pas mon modèle de vente, c’est du plaisir et c’est aussi de l’entretien de la communauté, c’est être proche de vous, c’est créer un lien de confiance, c’est savoir qui je suis.’
Peut-on concilier une stratégie structurée avec l’envie d’être authentique et ‘dans le flot’ ?
Oui, et c’est même le but ultime. La structure n’est pas l’ennemie de l’authenticité, elle en est le support. Avoir un système de vente solide qui fonctionne (comme un challenge ou un lancement bien préparé) vous libère d’une énorme charge mentale. Vous n’êtes plus dans l’angoisse de devoir ‘trouver des clients’ au quotidien. Cette sécurité financière et mentale vous donne justement l’espace pour être pleinement vous-même, pour créer ‘au flot’ quand vous le sentez, pour être spontanée et humaine. La structure gère la vente, ce qui vous permet d’être simplement vous dans vos interactions.
‘C’est parce que j’ai cette trame, structure solide de mon challenge… que je peux me permettre d’être dans le flot, que je peux me permettre de me faire kiffer… Cette structure me permet d’être authentique dans l’humain et dans le flot.’
