Logo de l'épisode 42. Comment répondre à ”Je vais attendre, ce n'est pas le moment” : l'objection qui te coûte cher du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

42. Comment répondre à ”Je vais attendre, ce n’est pas le moment” : l’objection qui te coûte cher

Épisode diffusé le 4 mars 2025 par Aurélie Gauthey

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“Je vais attendre, ce n’est pas le bon moment” : l’objection qui vous coûte votre liberté

Hello à toi, entrepreneur d’impact. Combien de fois cette petite phrase a-t-elle résonné dans votre tête, ou dans la bouche d’un prospect ? “Ce n’est pas le bon moment”. C’est une phrase si simple, si logique en apparence, mais qui cache l’un des plus grands saboteurs de croissance pour une entreprise. C’est le murmure de la peur déguisée en sagesse, le chant des sirènes de la procrastination qui vous maintient dans le port sécurisant de la stagnation. Dans cet épisode, je vous ai invités à un exercice puissant : écouter une première fois en tant qu’entrepreneur qui hésite à investir, puis une seconde fois en vous mettant à la place de votre propre cliente. Pourquoi ? Parce que cette objection, avant d’être celle de vos clients, est très souvent la vôtre. C’est un miroir de vos propres doutes, de votre propre relation à l’argent et de votre propre peur de prendre des décisions audacieuses.

Cet article est une plongée profonde dans les coulisses de cette fameuse objection. Nous allons disséquer ensemble la bataille intérieure qui se joue en vous à chaque décision d’investissement majeure. Nous allons mettre en lumière les mécanismes de votre cerveau qui, sous prétexte de vous protéger, vous empêche de saisir les opportunités qui pourraient tout changer. C’est une exploration honnête, parfois piquante, mais toujours bienveillante, de ce qui vous bloque réellement. Je vais vous partager mes propres expériences, comme cet investissement à 30 000 € qui m’a fait trembler, mais qui a transformé ma trajectoire. L’objectif n’est pas seulement de vous donner des arguments pour “contrer” l’objection de vos clients. Il est bien plus profond : il s’agit de transformer votre propre posture, de passer d’une entrepreneure qui subit ses peurs à une leader qui prend des décisions puissantes, alignées avec la vision de liberté et d’impact qu’elle désire. Préparez-vous à un shift majeur dans votre rapport à l’argent, à l’investissement et à la croissance. Car le bon moment n’est pas quelque chose que l’on attend, c’est quelque chose que l’on décide.

La bataille intérieure : quand votre cerveau sabote les élans de votre cœur

Au moment de prendre une décision importante, comme investir dans un accompagnement qui pourrait transformer votre business, une véritable guerre civile se déclare en vous. Ce n’est pas un simple doute, c’est un conflit entre trois parties de vous-même : votre âme, votre cœur et votre cerveau. Comprendre cette dynamique est la première étape pour reprendre le contrôle et faire des choix qui servent réellement votre expansion, et non vos peurs.

Le rôle de votre cerveau : comprendre le “George mental” qui freine des quatre fers

Votre cerveau, ou ce que j’appelle affectueusement votre “George mental”, a un seul et unique objectif : assurer votre survie. Il est programmé depuis des millénaires pour vous maintenir en sécurité, dans des schémas connus et prévisibles. Pour lui, toute décision “hors norme” ou “indécente” est un danger potentiel. Un investissement de plusieurs milliers d’euros ? C’est une alerte rouge ! Il ne voit pas l’opportunité de croissance, il voit la perte financière, le risque, l’inconnu. Son rôle est de vous protéger de la douleur potentielle. C’est lui qui murmure à votre oreille toutes les raisons logiques pour ne pas y aller.

“Le cerveau, c’est celui qui a peur, qui se pose des questions. C’est celui qui freine des quatre fers, c’est celui qui ne prend pas de décisions radicales ou indécente. Lui, son rôle, il est là pour te protéger. Il est là pour te garder dans des schémas, des fonctionnements que tu as depuis des années et qui le rassure en apparence cette fameuse zone de confort.”

Le problème, c’est que la “zone de confort” qu’il défend bec et ongles est souvent une zone de stagnation, voire de souffrance. C’est ce plafond de verre que vous n’arrivez pas à briser, ces revenus qui stagnent, ce sentiment d’être noyée et épuisée. Votre cerveau préfère une souffrance connue à une libération inconnue. Il vous maintient dans des résultats identiques en vous faisant croire que vous êtes prudente, alors qu’en réalité, vous êtes paralysée par la peur. Continuer à investir dans de petits programmes qui ne vous challengent pas réellement est une tactique parfaite de votre George mental : il vous donne l’illusion d’avancer, sans jamais vous faire prendre le risque nécessaire pour atteindre les paliers de liberté que vous désirez vraiment.

L’appel de l’âme : écouter cette intuition qui vous guide vers votre expansion

Pendant que votre cerveau panique, une autre partie de vous sait. C’est votre âme, votre cœur, vos tripes. C’est cette sensation d’excitation, ce sentiment d’évidence qui vous traverse quand vous découvrez un mentor ou un programme qui résonne profondément en vous. C’est une certitude irrationnelle mais puissante que “c’est ça”. Vous avez peut-être demandé des signes à l’univers, et soudain, tout semble s’aligner : les valeurs de la personne, sa manière de transmettre, les résultats qu’elle incarne. Tout crie “oui !”.

Cette dualité est parfaitement normale, mais épuisante. D’un côté, une évidence intérieure, un appel vibrant. De l’autre, un vacarme mental assourdissant. C’est précisément ce qui est arrivé à une de mes clientes. Elle a eu un premier appel avec moi, a senti cet appel du cœur, mais a laissé son cerveau prendre le dessus. Le résultat ?

“Il y a 6 mois elle a eu un appel découverte avec moi également pour le mastermind. Elle me dit ‘tu sais dans les jours et les mois qui suivaient, tu étais dans ma tête quasiment toutes les semaines voire tous les jours. […] J’ai compris qu’en réalité le fait que je pense à toi tous les jours, c’était à cet endroit-là que j’aurais dû prendre ma décision parce que je viens de perdre 6 mois.’”

Six mois. Six mois de stagnation, de doutes, de frustration, alors que son intuition lui avait montré la voie dès le premier jour. Votre intuition n’est pas une fantaisie, c’est votre système de guidage interne vers votre plus grand potentiel. Apprendre à l’écouter, à lui faire confiance malgré les protestations de votre cerveau, est l’une des compétences les plus cruciales d’une cheffe d’entreprise. La question n’est pas d’éliminer la peur, mais de choisir d’agir en sa présence, en donnant la priorité à la voix de votre âme.

Entre ces deux chapitres, il est essentiel de comprendre que cette bataille n’est pas une fatalité. Reconnaître les voix distinctes de la peur et de l’intuition est le premier pas vers la maîtrise. Maintenant que nous avons identifié le conflit interne, penchons-nous sur les armes favorites du cerveau : les excuses rationnelles. Elles sont les justifications que nous nous donnons, et que nos clients nous donnent, pour ne pas sauter le pas. Décortiquons-les ensemble pour voir ce qu’elles cachent réellement.

“Pas le bon moment” : décryptage des excuses qui masquent vos peurs les plus profondes

Les excuses sont les vêtements respectables que la peur enfile pour se présenter en public. Elles semblent logiques, pragmatiques, raisonnables. Mais si l’on gratte le vernis, on découvre presque toujours la même chose : la peur de l’inconnu, la peur de l’échec, et parfois même, la peur du succès. En tant que cheffe d’entreprise, vous devez devenir une experte dans le décryptage de ces excuses, pour vous-même d’abord, puis pour vos clientes.

L’excuse financière : “J’investirai quand j’aurai renfloué ma trésorerie”

C’est l’excuse la plus courante et, paradoxalement, la moins logique. Attendre d’avoir plus d’argent pour investir dans ce qui pourrait vous apprendre à en générer davantage est un cercle vicieux. C’est comme dire : “Je commencerai à manger sainement quand j’aurai perdu du poids”. La solution précède le résultat, pas l’inverse. Cette excuse est souvent le symptôme d’un blocage profond dans votre relation à l’argent, une croyance que l’argent doit être “sécurisé” avant de pouvoir être “risqué”.

“C’est justement parce que tu attends d’avoir plus de trésorerie, plus d’argent, plus de fonds pour investir qu’en attendant, bah tu n’apprends pas comment augmenter tes ventes à ta masterclass. Donc tu pars d’une masterclass qui s’est mal passée, où tu as eu moins de ventes, tu en es à la deuxième où c’est compliqué puis tu persistes, puis tu forces et puis tu commences à perdre confiance en toi.”

Le coût de l’inaction est souvent bien supérieur au coût de l’investissement. Chaque mois passé à attendre, c’est un mois de ventes manquées, de confiance érodée, de frustration accumulée. Le véritable risque n’est pas d’investir, mais de continuer à faire la même chose en espérant un résultat différent. C’est la définition même de la stagnation. Un mentor ou un programme de qualité est un accélérateur. Il vous donne les clés pour résoudre le problème (le manque de ventes, le mauvais positionnement) qui cause justement votre manque de trésorerie. L’investissement n’est pas une dépense, c’est la solution.

L’excuse du temps et de la charge mentale : “Je suis débordée, je n’ai pas l’espace”

“Il faut que j’aie du temps dans mon agenda”, “Je veux pouvoir m’y consacrer pleinement”. Cette recherche des “conditions idéales” est une autre chimère, une quête utopique. La vérité, c’est qu’il n’y aura jamais de moment parfait où votre agenda sera vide, votre charge mentale à zéro, et où toutes les planètes seront alignées. La vie d’entrepreneure est un flux constant de projets, de défis et d’imprévus.

“Non en fait, ce moment-là n’existe pas, c’est utopique. Repense aux derniers mois qui se sont écoulés, combien de fois tu l’as vécu au moins 6 mois d’affilée. J’ai du mal à y croire.”

Ironiquement, c’est précisément lorsque vous vous sentez noyée, la tête dans le guidon, que vous avez le plus besoin d’un regard extérieur. C’est dans le brouillard que l’on a besoin d’un phare. Un bon mentor ne vous ajoute pas du travail ; il vous aide à en enlever. Il vous apporte de la clarté, vous aide à prioriser, à mettre en place des systèmes qui vous libèrent du temps et de l’énergie. L’accompagnement est un investissement pour retrouver de l’espace, pas une charge supplémentaire. C’est l’avion qui vous fait sortir de la couche de nuages pour retrouver la vision, la clarté et l’immensité des possibilités. Attendre d’avoir du temps pour apprendre à en gagner, c’est le même paradoxe que pour l’argent.

L’excuse des circonstances personnelles : “Les enfants, la maison, les vacances…”

La vie personnelle sera toujours une source de mouvement, de challenges et de changements. Les enfants sont petits, puis ils rentrent à l’école, puis au collège, puis ils deviennent adolescents. La maison a des travaux, puis la voiture tombe en panne, puis un challenge surgit dans le couple. Attendre une accalmie dans sa vie personnelle pour développer son business est une illusion.

“C’est pas le bon moment parce que mon enfant rentre à l’école ou vient d’entrer au collège ou XYZ. Bon, ça bougera tout le temps. […] En fait, c’est justement là où tu as besoin de reprendre de l’espace, de la respiration et de la liberté, c’est quand tu es noyé, tu sais plus par où aller et tu te sens frustré, désespéré.”

Votre business est au service de votre vie, et non l’inverse. Investir pour le rendre plus simple, plus fluide, plus rentable, c’est justement vous donner les moyens de mieux naviguer les challenges de votre vie personnelle. C’est créer la liberté de pouvoir être présente pour vos enfants, de gérer les imprévus sans que tout votre château de cartes s’écroule. Chaque excuse est une porte fermée sur votre futur. Apprendre à les reconnaître pour ce qu’elles sont – des manifestations de la peur – vous permet de reprendre les clés et de décider consciemment d’ouvrir la porte de la croissance, même si vous tremblez un peu en le faisant.

Nous venons de démasquer les excuses les plus courantes. Mais le travail le plus profond reste à faire. Il s’agit maintenant de comprendre comment votre propre relation à ces excuses et à l’investissement en général se reflète directement dans vos interactions avec vos clients et, ultimement, dans votre chiffre d’affaires. C’est le principe de l’effet miroir : vous attirez et vous convainquez à la hauteur de ce que vous incarnez.

L’effet miroir : votre rapport à l’investissement façonne vos ventes

L’un des concepts les plus puissants en business est que votre entreprise est le miroir de qui vous êtes. Vos peurs, vos croyances limitantes, votre relation à l’argent… tout se reflète dans vos résultats. Nulle part ailleurs ce n’est plus évident que dans votre capacité à vendre vos propres offres. Si vous hésitez à investir en vous, vous transmettrez inconsciemment cette hésitation à vos prospects. Si vous ne croyez pas à la valeur d’un accompagnement premium pour vous-même, comment pouvez-vous convaincre quelqu’un d’investir dans le vôtre ?

Êtes-vous prête à recevoir ce que vous demandez à vos clients ?

Je vous ai partagé l’exemple frappant de cette entrepreneure que j’ai eue en appel. Son objectif était de passer le cap des 5000 € par mois. Une ambition tout à fait légitime. Mais lorsqu’on a creusé, un schéma est apparu. Elle vendait de beaux programmes autour de 1500 €, mais n’était elle-même prête à investir qu’un maximum de 2000 € dans un accompagnement, et encore, avec beaucoup d’hésitation.

“Est-ce que tu trouves OK par exemple, de vouloir faire 5000 € tous les mois et plus dans le kif, dans la joie […] et que tu ne sois pas prête à investir ne serait-ce qu’une seule fois 5000 € ? […] les 3/4 du temps, les personnes qui me disent ‘bah moi je fais à peu près, allez je dis des chiffres à peu près. Je fais 2000 € par mois.’ […] elles me disent à chaque fois que le max [qu’elles ont investi] ça dépasse pas ce qu’elles génèrent.”

Ce n’est pas une coïncidence, c’est une loi énergétique. Il y a une incohérence vibratoire à vouloir générer des revenus que l’on se refuse soi-même à investir. Vous créez un plafond de verre invisible. Inconsciemment, vous ne vous autorisez pas à vendre un tarif que vous jugeriez vous-même “trop cher” ou “indécent” à payer. Pour vendre avec aisance et conviction une offre à 5000 €, il faut avoir traversé soi-même le processus de décision, de peur et d’engagement que représente un tel investissement. Cela vous permet de comprendre intimement ce que vit votre cliente, de la rassurer avec authenticité et de tenir l’espace pour sa transformation, car vous savez, dans vos tripes, la valeur de ce qu’elle s’apprête à faire.

De la peur du coût à la vision de l’opportunité : changez votre énergie

L’énergie avec laquelle vous investissez est exactement la même que celle avec laquelle vous vendez. Si vous investissez depuis un espace de peur, de manque, en vous disant “il faut absolument que je rentabilise ça rapidement”, vous agirez dans la précipitation, le contrôle et la pression. Et c’est cette même énergie de besoin que vos prospects sentiront lors de vos appels de vente. Inversement, si vous prenez la décision d’investir depuis un espace d’abondance, de joie et de certitude, tout change. C’est ce que j’ai vécu en investissant mes premiers 30 000 € dans un mastermind.

“J’ai cliqué en me disant et en partant d’une source positive et en me disant moi j’investis avec joie, plaisir parce que je veux être entourée de leader en expansion. […] J’investis parce que je m’engage à partir d’un espace d’abondance et de joie de ce que j’allais vivre. Et ça change complètement tout dans tes actions au quotidien, de partir d’un espace de c’est une putain d’opportunité pour ma vie.”

Quand vous voyez un investissement non pas comme un coût à rembourser, mais comme un portail vers une nouvelle version de vous-même et de votre business, vos actions deviennent plus inspirées, plus audacieuses. Vous ne cherchez pas à “rembourser” le programme, mais à incarner la transformation qu’il promet. Cette conviction est magnétique. Lorsque vous parlez de votre offre, vous ne vendez plus une prestation, vous transmettez une opportunité de vie. Et c’est à cet endroit-là que les objections de prix et de “bon moment” commencent à se dissoudre, car la valeur perçue de la transformation devient infiniment plus grande que l’investissement requis.

La prise de conscience de cet effet miroir est fondamentale. Elle vous invite à une introspection honnête. Pour vous aider à passer de la théorie à la pratique, je vous propose un exercice concret pour analyser votre propre posture et commencer à la transformer. C’est un travail qui vous servira non seulement à prendre de meilleures décisions pour vous, mais aussi à devenir une meilleure guide pour vos futures clientes.

L’exercice pratique : améliorez votre posture pour générer plus de ventes

Le passage à l’action est ce qui transforme une prise de conscience en une véritable évolution. Je vous invite maintenant à prendre un temps pour vous, avec un carnet, et à réaliser cet exercice en toute honnêteté. L’objectif est de mettre en lumière les schémas qui vous limitent et de commencer à construire une nouvelle posture de leader.

Étape 1 : Listez vos propres “pas le bon moment”

Prenez du recul sur les 12 derniers mois. Quelles sont les opportunités d’investissement (coaching, mastermind, formation, délégation…) que vous avez laissé passer ? Pour chacune d’entre elles, notez l’excuse précise que vous vous êtes donnée. Soyez brutalement honnête. Était-ce “je n’ai pas l’argent maintenant”, “je suis trop occupée avec le lancement X”, “je verrai après les vacances d’été”, “mon mari n’est pas d’accord” ? Ne vous jugez pas, observez simplement. C’est le diagnostic de votre propre “George mental”. Quels sont les thèmes récurrents ? L’argent ? Le temps ? L’avis des autres ? Cette première étape est cruciale pour identifier vos propres mécanismes d’autosabotage.

Étape 2 : Listez les objections récurrentes de vos clients

Maintenant, pensez à vos derniers appels de vente ou échanges avec des prospects qui n’ont pas signé. Quelles sont les objections qu’ils vous ont présentées ? Listez-les mot pour mot. “Je dois en parler à mon conjoint”, “C’est un peu cher pour moi en ce moment”, “Je ne suis pas sûre d’avoir le temps de m’y consacrer pleinement”, “Je vais attendre la rentrée”. Collectionnez ces phrases. Vous allez probablement remarquer une similarité frappante avec votre propre liste de l’étape 1.

Étape 3 : Faites le parallèle et accueillez l’effet miroir

Mettez vos deux listes côte à côte. Que voyez-vous ? C’est souvent un choc de réaliser à quel point les peurs de nos clients sont le reflet de nos propres peurs. L’énergie d’hésitation que vous avez en vous, ils la ressentent. Les doutes que vous avez sur la légitimité d’investir une grosse somme, ils les perçoivent. Accueillez cette prise de conscience sans jugement. C’est une information précieuse. Vous ne pouvez pas guider quelqu’un à travers un territoire que vous avez vous-même peur d’explorer.

Étape 4 : Redéfinissez votre posture et préparez vos réponses

À partir de cette nouvelle clarté, la dernière étape est de décider de changer votre posture. Cela commence par prendre un engagement envers vous-même : quelle est la prochaine décision “indécente” que vous allez prendre pour votre business ? Quel investissement allez-vous faire, non pas par peur, mais par amour pour votre vision ? En incarnant cette nouvelle posture, vos conversations de vente vont se transformer. Pour chaque objection de votre liste client, imaginez comment vous y répondriez non pas en tant que vendeuse, mais en tant que leader qui a traversé les mêmes peurs. Votre réponse ne sera plus technique, elle sera empathique et puissante. Vous ne chercherez plus à “convaincre”, mais à rassurer et à inspirer. Vous pourrez dire avec une authenticité totale : “Je comprends totalement ta peur, je l’ai ressentie aussi. Et voici pourquoi c’est justement le signe que c’est le bon moment pour toi.”

Conclusion : Le bon moment, c’est maintenant que vous le décidez

Nous arrivons au terme de cette exploration. Si vous ne deviez retenir qu’une seule chose, ce serait celle-ci : le “bon moment” parfait n’arrivera jamais. C’est une illusion que notre cerveau entretient pour nous garder en sécurité dans ce que nous connaissons déjà, même si cette situation est inconfortable ou douloureuse. Le véritable bon moment, le moment qui crée des changements quantiques dans une vie et un business, est presque toujours celui qui fait le plus peur. C’est le moment où la douleur de rester sur place devient insupportable.

“Le bon moment en fait, c’est le moment où tu souffres, c’est aujourd’hui. C’est le moment où tu as une problématique, c’est le moment où tu stagnes, c’est le moment où tu te sens étouffé, noyé, c’est le moment où tu n’as plus de recul parce que tu as le nez dans le guidon.”

Attendre d’avoir plus d’argent, plus de temps, ou des circonstances idéales est un piège qui vous coûte votre croissance, votre liberté et votre impact. Chaque jour d’attente est un jour où vous ne mettez pas en place les stratégies qui pourraient tout changer. C’est un jour où vous laissez vos peurs piloter votre entreprise. La question n’est donc pas “Quand sera le bon moment ?”, mais “Suis-je prête à décider que le bon moment, c’est maintenant ?”. C’est un choix. Un engagement radical envers votre vision. C’est le moment où vous décidez d’arrêter de vous trouver des excuses et de commencer à vous trouver des moyens. C’est le moment où vous choisissez d’investir dans votre futur avec la même conviction que celle que vous attendez de vos clientes. Alors, je vous pose la question : quel est l’investissement hors norme, la décision indécente que vous repoussez depuis des mois ? Et si le moment de cliquer sur le bouton en tremblant, c’était aujourd’hui ?

Foire aux questions (FAQ)

Comment savoir si c’est vraiment la peur qui parle ou si ce n’est objectivement pas le bon moment ?

C’est une excellente question qui demande de l’honnêteté envers soi-même. Une bonne méthode est d’analyser la nature de l’obstacle. Un obstacle objectif est concret et a une solution datée (ex: ‘je n’ai littéralement pas les fonds sur mon compte et je les aurai le mois prochain après avoir été payée’). Un obstacle lié à la peur est souvent vague, conditionnel et répétitif (ex: ‘je ne me sens pas prête’, ‘il faut que les choses se calment un peu’). Si vous remarquez que l’excuse change mais que l’hésitation demeure, c’est probablement la peur qui est aux commandes. Le vrai indicateur est souvent la souffrance : si vous stagnez et que la situation actuelle vous pèse, c’est le signe que l’inaction est plus coûteuse que l’action, même si elle fait peur.

“C’est ce moment où tu as mal que c’est le bon moment. C’est le moment où tu as des copines business […] qui te donnent des super conseils. Tu te sens boosté […] mais pour autant, si on est honnête, tu as pas franchi des pas de géant sur les derniers mois grâce à ses conseils.”

J’ai déjà investi dans des formations qui n’ont pas donné de résultats. Comment faire confiance à nouveau ?

C’est une crainte légitime qui vient d’une expérience passée. La clé est de ne pas mettre tous les accompagnements dans le même panier. D’abord, analysez objectivement pourquoi l’investissement précédent n’a pas fonctionné. Était-ce la qualité du programme, un manque d’alignement avec le mentor, ou votre propre manque d’engagement à ce moment-là ? Ensuite, pour un nouvel investissement, faites vos recherches différemment. Cherchez un mentor qui incarne les résultats que vous visez, dont les valeurs résonnent avec vous, et dont le style pédagogique vous parle. Ne cherchez pas juste des connaissances, mais une véritable transformation et un soutien. La confiance se reconstruit en faisant un choix plus conscient et aligné, non plus sur une promesse marketing, mais sur une connexion humaine et une intuition profonde.

“Investir beaucoup n’est pas un gage de qualité. Il y a des offres à 10000 balles qui sont de mauvaise qualité. Il y a des offres à 3000 balles qui sont de bonne qualité. […] Tu sens également que c’est la bonne personne, la bonne coach, la bonne mentor, ses valeurs, sa façon de transmettre, tu sens que tout est aligné.”

Quel est le ROI (retour sur investissement) que je peux attendre d’un coaching business ou d’un mastermind ?

Le ROI d’un bon accompagnement va bien au-delà du financier, même si c’est un aspect important. D’un point de vue financier, une approche pragmatique est de calculer combien de ventes de votre propre offre il vous faudrait pour ‘rembourser’ l’investissement. Cela rend l’objectif tangible. Mais le véritable ROI est sur le long terme. Vous n’achetez pas un résultat ponctuel, vous investissez dans des compétences, une nouvelle posture, des systèmes et une clarté qui vont générer des revenus pour les années à venir. Le ROI, c’est aussi le temps gagné, la charge mentale allégée, la confiance acquise, et la liberté retrouvée. C’est un investissement sur l’actif le plus précieux : vous, la cheffe d’entreprise.

“Moi quand quelqu’un me dit ‘bah voilà’, je dis ‘combien tu vas devoir vendre d’offre ?’ […] ‘mais tu te rends compte quand même que tu as remboursé mais par contre que tu vas faire tes 5000 € sur les mois et les années à venir et plus en ayant une seule fois pris cette décision. C’est énorme quand on voit les choses sous cet angle-là.’”

Est-il plus sage d’attendre d’avoir plus de clients avant d’investir dans un accompagnement coûteux ?

C’est le paradoxe de ‘l’œuf et la poule’. Attendre d’avoir plus de clients pour apprendre comment en avoir plus est souvent une stratégie qui mène à l’épuisement et à la stagnation. Si vous avez du mal à attirer des clients ou à convertir vos prospects aujourd’hui, continuer à faire la même chose ne va probablement pas changer la situation. Un accompagnement de qualité est justement conçu pour vous donner les stratégies et la clarté nécessaires pour attirer ces clients de manière plus efficace et alignée. C’est un accélérateur. C’est souvent plus risqué de ‘perdre’ des mois à essayer de tout faire seule que d’investir pour obtenir une feuille de route claire et un soutien pour la mettre en œuvre.

“C’est justement tout ça qui te bloque. C’est justement parce que tu attends d’avoir plus de trésorerie, plus d’argent, plus de fonds pour investir qu’en attendant, bah tu n’apprends pas comment augmenter tes ventes.”

Mon entourage (conjoint, famille) ne soutient pas mon projet d’investissement. Que faire ?

Le manque de soutien de l’entourage est un challenge fréquent, car ils voient souvent le risque financier sans comprendre la vision et le potentiel de transformation. La première étape est de solidifier votre propre conviction. Si vous êtes claire et certaine de votre décision, vous pourrez la communiquer avec plus d’assurance. Expliquez-leur le ‘pourquoi’ derrière votre décision : non pas ‘je veux dépenser X euros’, mais ‘je veux investir pour construire une entreprise qui nous apportera plus de liberté/sécurité’. En fin de compte, c’est votre entreprise et votre décision. Il est important de prendre en compte votre situation familiale, mais ne laissez pas les peurs des autres dicter les ambitions de votre entreprise. C’est un acte de leadership que de croire en votre vision même quand les autres doutent.

“Elle a les mêmes peurs que toi, les mêmes doutes que toi, les mêmes incertitudes que toi. Qu’en vient le moment d’investir en se demandant mais est-ce que vraiment c’est le bon moment ? Et c’est à cet endroit-là qu’elle te dit ‘c’est compliqué, […] j’ai pas l’argent, mon mari, les enfants.’”

Comment puis-je aider ma cliente à surmonter sa propre peur du “ce n’est pas le bon moment” sans paraître insistante ?

La clé est de passer de la ‘vente’ au ‘leadership’. Ne cherchez pas à convaincre, mais à guider. Cela passe par l’empathie et le questionnement. Validez sa peur : “Je comprends tout à fait que tu ressentes ça, c’est une grande décision”. Ensuite, aidez-la à explorer ce qui se cache derrière l’excuse : “Qu’est-ce qui te fait dire que ce n’est pas le bon moment précisément ?”, “Si l’argent/le temps n’était pas un problème, quelle serait ta décision ?”. Partagez votre propre vulnérabilité si c’est pertinent. Le but est de l’aider à prendre la meilleure décision pour elle, en la reconnectant à sa vision et à la douleur de sa situation actuelle. Si elle sent que vous êtes 100% engagée pour sa réussite, et non pour votre vente, elle sera plus ouverte à dépasser ses peurs.

“Moi, je suis jamais dans la force. J’explique toujours à la personne […] je veux que tu prennes une décision juste pour toi et que tu sois pas dans la précipitation émotionnelle parce qu’on vient d’avoir un appel et que tu comprends que je peux changer ton business.”


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