Le succès est là, mais la joie s’est envolée : naviguer dans le brouillard des paliers de croissance
Le chiffre d’affaires grimpe, les témoignages clients sont dithyrambiques, votre agenda est plein. De l’extérieur, tout semble parfait. C’est la réussite dont vous rêviez en lançant votre business. Pourtant, à l’intérieur, une sensation étrange s’installe. Un brouillard mental, une lassitude, une joie qui s’effrite. Vous avancez, certes, mais à l’aveugle, avec l’impression de porter un poids de plus en plus lourd. Si ce tableau vous parle, sachez que vous n’êtes ni seul(e), ni en train de faire fausse route. Vous vivez simplement ce que j’appelle un ‘problème de riche’, une étape charnière et absolument normale dans la vie d’un entrepreneur qui réussit.
C’est exactement la situation que traverse Isa, une de mes clientes à la croissance fulgurante. Son programme d’accompagnement, The Queen, transforme des vies. Mais comme elle le dit si bien, elle se sent perdue : ‘c’est le gros brouillard, j’ai l’impression que ça fait quelques mois que c’est le gros brouillard et en fait j’avance dans le brouillard’. Elle est passée à un niveau supérieur, et tout ce qui fonctionnait avant est soudainement remis en question. Son comptable la lâche parce que ses chiffres sont devenus ‘trop grands’, et son offre phare, bien qu’efficace, ne la fait plus vibrer comme avant. C’est ce paradoxe qui est au cœur de notre discussion : comment continuer à grandir quand les fondations mêmes de votre succès initial semblent se fissurer ?
Cet article est une plongée au cœur de ce coaching avec Isa. Nous allons décortiquer ensemble les symptômes de ce palier de croissance, et surtout, nous allons bâtir une stratégie concrète pour le dépasser. Vous découvrirez pourquoi le modèle qui vous a amené au succès ne sera pas celui qui vous portera vers votre prochain objectif. Nous verrons comment réinventer votre écosystème d’offres pour qu’il soit de nouveau aligné avec la personne que vous êtes devenue. Enfin, nous aborderons des ajustements cruciaux dans votre organisation et votre gestion d’énergie pour dissiper ce brouillard et retrouver non seulement la clarté, mais surtout, le plaisir de piloter votre entreprise. Préparez-vous, la lumière arrive.
Le premier signe du succès : quand votre ancien monde devient trop petit
L’un des marqueurs les plus évidents que vous avez passé un palier est lorsque votre environnement professionnel initial n’arrive plus à suivre votre rythme. C’est une expérience à la fois gratifiante et déstabilisante. Pour Isa, le signal a été clair et brutal : ‘j’ai mon comptable qui me lâche, qui me dit ‘Ah mais non mais c’est très c’est trop des grands chiffres, en plus c’est de la TVA à l’étranger, on fait pas. ». Ce qui peut sembler être un ‘problème chiant’ est en réalité une excellente nouvelle. Cela signifie que votre business a atteint une complexité et une envergure qui dépassent les compétences de vos partenaires de départ. C’est la preuve tangible de votre croissance.
Ce phénomène ne se limite pas aux prestataires externes. Il s’applique à tout votre système : vos processus, vos outils, et même votre propre état d’esprit. C’est ce que je répète sans cesse à mes clientes qui vivent cette transition :
‘Le modèle qui t’a fait réussir jusqu’à aujourd’hui avec les Queen n’est pas le même modèle pour le prochain palier.’
Comprendre et accepter cette vérité est la première étape pour sortir du brouillard. Les questions que vous vous posiez au démarrage de votre activité ne sont plus pertinentes aujourd’hui. Hier, vous vous demandiez comment trouver vos premiers clients. Aujourd’hui, vous vous demandez comment structurer vos offres pour ne pas être submergée, comment gérer une fiscalité internationale ou comment déléguer efficacement. Ce sont des défis d’un tout autre ordre. Tenter de les résoudre avec les mêmes méthodes qu’auparavant est la recette garantie pour l’épuisement et la confusion. C’est comme essayer de naviguer un paquebot avec le gouvernail d’une barque. Ça ne fonctionne plus, et ce n’est pas de votre faute. Il est simplement temps de changer d’outils et de carte de navigation.
L’évolution inévitable de l’entrepreneure
Au-delà des aspects structurels, le changement le plus profond se situe en vous. La personne qui a créé votre première offre à succès n’est plus la même que celle qui la vend aujourd’hui. Vous avez accumulé de l’expérience, de la confiance, de l’expertise. Vous avez vous-même passé plusieurs paliers personnels. Ce décalage est la source principale de la perte de joie qu’Isa ressent. Elle l’exprime parfaitement : ‘il y a un décalage énorme entre la femme que tu étais quand tu as créé les Queen, ce que tu transmets dedans et la femme que tu es aujourd’hui’. Votre business est le reflet de qui vous êtes. Quand vous changez, votre business doit changer avec vous. Ignorer ce besoin d’alignement, c’est comme porter des vêtements devenus trop petits : c’est inconfortable et ça vous empêche de bouger librement. Reconnaître ce décalage n’est pas un reniement de votre passé, mais une condition nécessaire pour construire votre futur.
Quand votre plus grand succès devient un poids : réinventer ses offres pour retrouver la flamme
Le cœur du problème d’Isa, et de beaucoup d’entrepreneurs à ce stade, est une dualité douloureuse. D’un côté, une offre qui cartonne, qui change des vies et qui génère des revenus confortables. Une cliente lui disait encore la veille : ‘arrête jamais ce que tu fais parce que tu as transformé ma vie’. De l’autre, un sentiment personnel de lassitude, une perte de motivation. ‘J’ai fait le tour moi personnellement de ça et c’est vrai que j’ai moins de joie à travailler dessus qu’avant’, m’avoue-t-elle. C’est un sentiment terriblement culpabilisant. Comment peut-on se plaindre d’une chose qui fonctionne si bien ? Comment oser vouloir autre chose quand on a déjà ce que tant de gens désirent ?
Cette culpabilité est un piège qui vous maintient bloqué. La vérité, c’est que votre perte de joie n’est pas le signe d’un échec ou d’un caprice, mais le symptôme d’une évolution. Vous avez grandi. Votre expertise s’est affinée. Vous aspirez désormais à résoudre des problèmes plus complexes, à accompagner des personnes plus avancées dans leur cheminement. Comme je l’ai vécu moi-même en passant des séances individuelles de l’Académie à mon mastermind, ce n’est pas que je n’aimais plus mes clientes. C’est que j’aspirais à un autre niveau de conversation, à d’autres challenges. Isa le formule avec une grande lucidité : ‘j’ai envie aussi de connecter avec des clientes et des accompagnées qui ont passé déjà ce cap et qui veulent aller au step du dessus’. Cette envie est votre boussole. Elle ne vous dit pas d’abandonner ce qui fonctionne, mais elle vous indique la direction de votre prochaine zone de génie.
Bâtir un écosystème d’offres : de la ‘Queen’ à l »Impératrice’
La solution n’est pas de tout jeter, mais de construire une suite. Il faut cesser de penser en termes d’une seule offre, et commencer à raisonner en termes d’écosystème. Votre offre actuelle, ‘The Queen’, est une porte d’entrée parfaite dans votre univers. Elle s’adresse à une femme à un certain stade de son parcours. Mais que se passe-t-il pour cette femme une fois qu’elle est devenue une ‘Queen’ ? Elle a de nouveaux besoins, de nouveaux désirs. C’est là que vous devez créer le palier suivant. Dans le cas d’Isa, ce serait l »Impératrice’.
‘Regarde-moi, suis, regarde simplement Académie et quand tu sors de l’Académie, tu passes au palier mastermind. Toi tu as le palier Queen et tu as le palier… Impératrice.’
Créer cet écosystème résout plusieurs problèmes d’un coup. Premièrement, cela redonne du sens et de la joie à votre travail, car vous vous autorisez à créer un nouvel espace pour accompagner des clientes qui vous ressemblent davantage aujourd’hui. Deuxièmement, cela donne une perspective d’évolution à vos clientes actuelles. Troisièmement, cela clarifie votre communication. Vous n’avez pas à tout mélanger. Il y aura des moments dans l’année dédiés à la communication sur l’offre ‘Queen’, et d’autres dédiés à l »Impératrice’. Cette structure apporte de la clarté pour vous et pour votre audience. Isa craignait de ‘perdre tout le monde’ en ajoutant une offre. C’est le contraire : en structurant un parcours client clair, vous guidez votre audience et vous montrez l’étendue de votre expertise. Vous ne vous noyez pas, vous prenez de la hauteur et vous dessinez la carte de votre royaume.
Reprendre les rênes de votre énergie : l’organisation au service de votre créativité
Avoir une vision claire de son écosystème d’offres est une chose. Trouver le temps et l’énergie pour le construire en est une autre. C’est souvent là que le bât blesse. Isa a le sentiment de ne plus avoir de temps pour créer, pour développer cette nouvelle offre ‘Impératrice’ qui la fait tant vibrer. Elle est prise dans le tourbillon de l’opérationnel, dans la gestion de ce qui existe déjà. La clé ici n’est pas de travailler plus, mais de travailler différemment. Il est impératif d’analyser où part votre énergie et de restructurer votre semaine non pas en fonction de vos ‘to-do lists’, mais en fonction de ce qui vous nourrit.
En examinant sa semaine type, on voit une structure très compartimentée : le lundi pour les messageries et la création de contenu, mardi et mercredi pour les rendez-vous clients, et jeudi-vendredi pour la ‘création d’offres’ et la vie sociale. Sur le papier, cela semble logique. Mais dans la réalité, si votre priorité et votre source de joie actuelles sont la création, la repousser à la fin de la semaine, après des jours de tâches potentiellement drainantes, c’est prendre le risque d’arriver le jeudi matin avec une énergie déjà bien entamée. C’est pourquoi je lui ai suggéré d’observer son niveau d’énergie pendant deux semaines : ‘Regarde ton énergie pendant 2 semaines, comment tu te sens ? Bah tiens comment je me sens le mardi midi ? Le mardi soir, le mercredi midi, le mercredi soir. Comment j’arrive le jeudi matin ?’. Cette auto-observation est fondamentale. Peut-être que le moment le plus créatif pour elle serait le mardi matin, quand l’énergie de la semaine est encore fraîche. Le but est de sanctuariser des blocs de ‘deep work’ pour votre projet prioritaire aux moments où vous êtes la plus performante et la plus inspirée, plutôt que de lui laisser les ‘restes’ de votre temps.
Le piège de la fausse pause : pourquoi votre téléphone sabote votre clarté mentale
Le plus grand voleur d’énergie et de clarté mentale à notre époque n’est pas le surmenage, mais la micro-dispersion. C’est cette habitude, que nous avons tous, de ‘lâcher l’écran pour aller sur un écran’. On pense faire une pause en scrollant sur Instagram entre deux tâches, mais en réalité, on ne fait qu’épuiser davantage nos ressources cognitives. C’est l’une des causes principales du ‘brouillard’ entrepreneurial.
‘Là, moi j’ai installé depuis quelques mois un bloqueur d’applications… tu lâches l’écran pour aller sur un écran. Et tu penses vraiment que ça te fait du bien ? Je t’assure que non.’
La solution est radicale mais d’une efficacité redoutable : s’imposer de vraies pauses, déconnectées. Je lui ai lancé un défi simple : plusieurs fois par jour, sortir faire le tour du pâté de maisons, sans téléphone. Juste respirer, regarder au loin, laisser le cerveau décanter. C’est contre-intuitif dans un monde qui glorifie l’hyper-connexion, mais c’est un game-changer. Le cerveau a besoin d’espace, d’ennui, d’oxygénation pour être créatif. Isa craignait que ces marches génèrent trop d’idées. Mais c’est justement le but ! C’est le signe que le système fonctionne. La solution n’est pas de fuir les idées, mais de créer un processus simple pour les capturer : en rentrant, on prend 5 minutes pour les noter dans un carnet ou une application dédiée, et on s’y replonge plus tard. Ces pauses ne sont pas du temps perdu, ce sont des investissements directs dans la qualité et la rapidité de votre travail créatif. C’est en créant ces bulles d’air que vous dissiperez le brouillard et que l’espace pour l »Impératrice’ apparaîtra comme par magie.
Bâtir son empire : l’art de déléguer et de s’entourer pour acheter du temps
À un certain stade de croissance, l’équation devient implacable. Comme le dit Isa, ‘on a le temps ou on a les clientes hein, mais c’est dur d’avoir les 2’. C’est une croyance très répandue, mais elle est limitante. La véritable question n’est pas ‘temps OU clientes’, mais ‘comment avoir les deux ?’. La réponse est simple en théorie, mais demande un grand changement de mindset en pratique : vous devez acheter du temps.
Ma réponse à Isa a été directe : ‘Tu peux avoir les 2. Moi j’ai du temps parce que je paye une équipe’. C’est une prise de conscience que j’ai eue moi-même. À une période, je me suis rendu compte que mon chiffre d’affaires continuait de croître, mais plus lentement qu’au début, alors même que mon équipe s’était agrandie. J’ai compris que je n’investissais plus uniquement pour l’hypercroissance financière, mais pour l’hypercroissance de mon temps libre et de ma qualité de vie. L’argent que je verse à mon équipe m’achète de la sérénité, de l’espace mental, et la possibilité de me concentrer sur ma zone de génie. Isa a déjà commencé ce chemin en déléguant des séances individuelles à une diététicienne et une psychopraticienne. C’est un excellent début. La prochaine étape est de traquer sans pitié toutes les tâches qu’elle ‘tripote’ encore et qui ne relèvent pas de sa mission de CEO : la création de vision, de nouvelles offres, et l’accompagnement de ses clientes les plus avancées.
L’accélérateur invisible : s’entourer de personnes qui jouent dans une autre ligue
Le dernier pilier, et peut-être le plus puissant pour traverser un palier, est la qualité de votre entourage. On est la moyenne des cinq personnes que l’on fréquente le plus, et c’est encore plus vrai en business. Isa mentionne qu’elle connecte avec des gens qui ont de belles ambitions, mais qui sont souvent à un niveau inférieur au sien. C’est nourrissant, mais ce n’est pas suffisant pour la challenger et lui ouvrir de nouvelles perspectives.
‘Si on est toujours avec des personnes du même niveau, on est dans ou les mêmes personnes depuis longtemps, on est toujours dans les mêmes façons de penser, les mêmes œillères, les mêmes idées, les mêmes croyances et en fait c’est ça aussi parfois qui nous empêche de passer des paliers.’
Il est crucial de chercher activement à s’entourer de personnes qui sont déjà là où vous voulez aller. Participer à des masterminds, contacter des mentors, networker avec des entrepreneurs qui ont déjà résolu les problèmes que vous rencontrez actuellement. Pourquoi ? Parce qu’ils ne vivent plus les mêmes challenges. Leurs conversations, leurs stratégies, leurs questionnements sont différents. Une seule conversation avec quelqu’un qui a 3, 5 ou 10 pas d’avance sur vous peut vous faire économiser des mois, voire des années, d’errance. Ils vous montreront que vos ‘grands problèmes’ ont des solutions, que le brouillard est une étape normale, et ils vous donneront la feuille de route pour le traverser. C’est un investissement en soi-même qui a le retour sur investissement le plus élevé. Votre prochain niveau de réussite se trouve dans les conversations que vous n’avez pas encore eues.
Conclusion : Transformer le brouillard en tremplin vers votre prochain niveau
Le parcours d’Isa est emblématique de celui de nombreuses entrepreneures qui réussissent. Le brouillard, la perte de joie, le sentiment d’être dépassée ne sont pas des signaux d’échec. Au contraire, ce sont les symptômes d’une croissance saine et rapide. Ce sont les ‘douleurs de croissance’ de votre business. Les ignorer ou tenter de les surmonter en travaillant plus fort ne fera qu’accentuer l’épuisement. La clé est de comprendre que vous êtes appelée à évoluer, à devenir une nouvelle version de la cheffe d’entreprise que vous êtes.
Pour récapituler les étapes de cette transformation : commencez par accepter que les stratégies du passé ne serviront pas votre futur. Ensuite, écoutez cette petite voix qui vous dit que vous avez ‘fait le tour’ de votre offre actuelle et donnez-vous la permission de créer la suite, de bâtir un écosystème qui reflète votre expertise d’aujourd’hui. Réappropriez-vous votre agenda en y inscrivant d’abord ce qui vous nourrit et protégez férocement votre énergie créative des voleurs de temps comme la micro-dispersion. Enfin, investissez dans votre temps en déléguant plus et élevez la qualité de votre entourage en vous connectant à des pairs qui vous tirent vers le haut.
Le chemin pour sortir du brouillard n’est pas de foncer tête baissée, mais de prendre de la hauteur. C’est un acte de leadership envers vous-même et votre entreprise. Chaque palier de croissance demande de laisser derrière soi une partie de son ancienne identité pour embrasser la nouvelle. C’est un processus exigeant, mais infiniment gratifiant. Alors, respirez, sortez marcher sans votre téléphone, et commencez à dessiner les plans de votre empire. La clarté que vous cherchez n’est pas au bout du tunnel, elle est dans la décision de construire le prochain étage de votre fusée.
Questions fréquentes sur la gestion de la croissance entrepreneuriale
1. Comment savoir s’il est temps de créer une nouvelle offre, même si mon offre actuelle se vend très bien ?
Le principal indicateur n’est pas financier, mais énergétique. Si vous ressentez une baisse de joie ou de motivation à délivrer votre offre, si vous avez l’impression d’en avoir ‘fait le tour’ et que les problématiques de vos clients vous semblent répétitives ou moins stimulantes, ce sont des signes forts. Votre évolution personnelle et professionnelle crée un décalage naturel. Il ne s’agit pas de supprimer ce qui fonctionne, mais de construire l’étape suivante pour accompagner des clients plus avancés et vous nourrir intellectuellement et émotionnellement.
‘Le problème c’est que… j’ai fait le tour moi personnellement de ça et c’est vrai que j’ai moins de joie à travailler dessus que avant. Et donc du coup, j’essaie de me questionner sur comment est-ce que je peux rester motivée.’
2. J’ai peur de perdre ou de semer la confusion chez mon audience en lançant une nouvelle offre plus avancée. Comment communiquer ?
La clarté vient de la structure. Pensez en termes d’écosystème ou de parcours client. Votre offre actuelle est la porte d’entrée (Niveau 1), et la nouvelle offre est l’étape suivante (Niveau 2). Votre communication doit refléter cela. Vous pouvez dédier des périodes spécifiques de l’année à la promotion de chaque offre. Cela évite la confusion. Loin de perdre votre audience, vous lui montrez un chemin d’évolution possible avec vous, ce qui renforce votre positionnement d’experte et peut même augmenter la valeur à vie de vos clients.
‘Il y a un moment de l’année qui est dédié à Queen et il y a un moment de l’année qui est dédié à Impératrice et tout est OK… tu vois tes offres.’
3. Quels sont les premiers signes concrets que mon organisation de travail ne me convient plus ?
Les signes sont souvent une sensation de fatigue persistante même après une nuit de sommeil, une procrastination sur des tâches que vous aimiez faire avant, et le sentiment de ‘courir’ toute la journée sans avoir l’impression d’avancer sur ce qui compte vraiment. Si vous arrivez en fin de semaine sans avoir eu de temps de qualité pour la stratégie ou la création, c’est un signal d’alarme. Un autre signe est de finir vos journées ‘lessivée’, ce qui indique que votre emploi du temps est rempli de tâches qui drainent votre énergie au lieu de la nourrir.
‘Aujourd’hui si tu passes des semaines complètes à 80 % à faire des choses qui t’excitent pas bah tu finis complètement lessivée.’
4. Je me sens constamment dans le ‘brouillard entrepreneurial’. Quelle est la toute première action à mettre en place ?
La première action, la plus simple et la plus efficace, est de réintroduire de vraies pauses déconnectées dans votre quotidien. Le ‘brouillard’ est souvent le résultat d’une surcharge cognitive. L’antidote est l’espace. Mettez-vous une alarme deux fois par jour pour sortir marcher 5 à 10 minutes SANS votre téléphone. Regardez au loin, respirez, ne pensez à rien de particulier. Cet acte simple permet à votre cerveau de se réinitialiser, de faire le tri et de laisser émerger la clarté. C’est beaucoup plus puissant que de ‘faire une pause’ en scrollant sur les réseaux sociaux.
‘Je t’assure que le brouillard que tu as il vient de ce genre de choses. Ça paraît un détail. Mais fais-moi confiance… va respirer.’
5. Mon business grandit et mes partenaires (comptable, freelance…) ne suivent plus. Comment gérer cette transition ?
C’est un signe positif de croissance. Acceptez que c’est une étape normale. La première chose à faire est de ne pas le prendre personnellement et de ne pas attendre que la situation devienne critique. Anticipez vos futurs besoins : de quelle expertise aurez-vous besoin dans 6 à 12 mois (TVA internationale, gestion d’équipe, etc.) ? Ensuite, commencez à chercher de nouveaux partenaires en demandant des recommandations à des entrepreneurs qui sont déjà au niveau où vous souhaitez aller. Remerciez vos anciens partenaires pour le chemin parcouru et organisez une transition professionnelle et en douceur.
‘J’ai mon comptable qui me lâche, qui me dit ‘Ah mais non mais c’est trop des grands chiffres’… tu viens de passer un palier et il faut que tu comprennes que quand tu passes un palier de réussite, les questions que tu avais… et les questions que tu as aujourd’hui sont pas les mêmes.’
6. Comment trouver un réseau d’entrepreneurs plus avancés que moi ?
Soyez intentionnel. La première piste est d’investir dans des programmes haut de gamme comme des masterminds ou des coachings de groupe dont le ticket d’entrée sélectionne naturellement des entrepreneurs à un certain niveau de revenus ou d’expérience. Une autre approche est de fréquenter les événements (en ligne ou en personne) destinés à des entrepreneurs confirmés. Enfin, n’hésitez pas à contacter directement, de manière respectueuse et concise, des personnes que vous admirez pour leur proposer un café virtuel, en montrant que vous avez fait vos recherches et que vous ne venez pas ‘prendre’ mais ‘échanger’.
‘Entoure-toi de personnes… mindset et stratégie qui sont avancées sur toi pour que quand tu regardes comment ça peut se passer et qu’elles t’éveillent à des nouvelles choses, tu vas dire ‘Putain, mais moi j’étais bloquée sur ce truc depuis des mois. »




