De la rue à millionnaire : je vous ouvre les coulisses de mon parcours entrepreneurial
Bienvenue à toi, entrepreneure qui impacte. Si tu es ici, ce n’est pas par hasard. Tu cherches probablement plus que des conseils techniques ou des stratégies marketing à copier-coller. Tu cherches une vision, une inspiration, et peut-être même une permission. La permission de rêver grand, de croire en l’impossible et de construire un business qui soit le reflet de ton âme. C’est précisément ce que je veux te partager aujourd’hui. Pas une version édulcorée de l’entrepreneuriat, mais la vérité brute de mon parcours : les paliers financiers, les erreurs monumentales, les doutes qui paralysent et les leviers de croissance qui ont tout fait basculer. Je vais te raconter comment je suis passée de la rue, SDF à 17 ans, à la tête d’une entreprise générant plusieurs millions d’euros.
Pourquoi cette transparence ? Parce que je suis convaincue qu’on ne peut pas suivre un mentor sans connaître son histoire, ses valeurs, sa vision. Comme je le dis souvent : ‘C’est quoi son background, son parcours ? C’est quoi sa vision, c’est quoi ses valeurs ? Est-ce qu’on s’en va dans la même direction ?’. Cet article est une invitation à me connaître, à comprendre le ‘pourquoi’ derrière le ‘comment’. Mes valeurs de liberté, d’excellence et d’humain ne sont pas de simples mots sur un site web ; elles sont le fruit d’un chemin de vie intense, forgé dans la difficulté et la résilience. En te partageant mon histoire, de mes blessures les plus profondes à mes succès les plus éclatants, j’espère t’offrir un miroir. Un miroir pour que tu puisses voir la puissance qui sommeille en toi et comprendre que tes propres épreuves sont ta plus grande richesse. Alors, attache ta ceinture, on plonge dans les coulisses, les vraies.
Les fondations de ma résilience : la promesse qui a forgé ma destinée
Pour comprendre comment j’ai bâti un empire, il faut remonter à la source. Pas aux stratégies de lancement ou aux tunnels de vente, mais à une promesse faite à 17 ans, dans le froid d’un restaurant du cœur. Mon histoire n’a pas commencé dans une école de commerce, mais dans l’épreuve. J’ai grandi à Besançon, marquée dès l’enfance par le harcèlement scolaire, le rejet, et une profonde blessure d’injustice. J’étais cette enfant différente, qui préférait les conversations d’adultes aux jeux de son âge, une rebelle créative qui s’ennuyait vite. Ce sentiment de décalage a nourri un manque d’estime abyssal, culminant à plus de 120 kg et à cette phrase assassine : ‘elle a un beau visage, mais…’.
Le point de bascule, le moment où tout a failli s’effondrer pour mieux se reconstruire, fut ce jour de décembre où un policier a sonné à notre porte. Après un an de violences conjugales subies par ma mère, ses mots ont été un électrochoc : ‘madame, il faudra quitter le domicile, il finira par vous tuer’. À 17 ans, je me suis retrouvée SDF avec ma mère. C’est là, en croisant le regard triste d’une petite fille aux Restos du Cœur, que j’ai scellé mon destin avec une promesse. Une promesse qui est devenue le mantra de ma vie : ‘Plus jamais je ne subirai de l’extérieur, plus jamais je ne subirai du choix des autres, plus jamais je me retrouverai à la rue’. Cette promesse n’était pas une simple pensée positive. C’était un feu ardent, une décision irrévocable qui a guidé chaque choix, chaque investissement, chaque sacrifice. C’est cette énergie qui m’a poussée à investir pendant plus de 15 ans en développement personnel, en thérapies, en chamanisme, non pas pour ‘guérir’, mais pour me construire. Pour transformer mes cicatrices en force. Aujourd’hui, quand j’accompagne des professionnelles de l’accompagnement, c’est avec la certitude de celle qui a traversé leurs enfers. Leurs problématiques – dépendance affective, troubles alimentaires, manque d’affirmation – je les connais par cœur. Elles sont ma richesse de vie.
Le mindset de leader : mon carburant pour l’excellence et la croissance
Avant de parler de chiffres d’affaires et de stratégies, il faut parler du moteur. Ce qui fait la différence entre une entrepreneure qui stagne et une leader qui explose, c’est le mindset. Longtemps, j’ai été mon propre plafond de verre. Je pensais petit, je pensais limité, j’étais pétrie de pensées négatives. La femme forte et solide que tu vois aujourd’hui est le résultat d’un travail acharné et d’une décision radicale : celle de protéger mon énergie et de nourrir mon esprit. J’ai fait un choix drastique il y a plus de 5 ans : j’ai arrêté de regarder les informations télévisées et toutes les émissions anxiogènes. Pourquoi ? Parce que je suis une éponge émotionnelle. ‘Sachant que je suis une personne extrêmement sensible, je peux rêver pendant plusieurs jours d’une atrocité que je vois à la télé.’ J’ai donc appris à m’isoler positivement pour préserver ma créativité et ma foi en l’avenir.
Ce mindset s’est aussi nourri d’une soif insatiable d’apprentissage. On me demande souvent comment j’ai pu lire plus de 365 livres de développement personnel ou investir plus de 287 000 € en formations et coachings. La réponse est simple : je vise l’excellence. Je ne veux pas être une bonne coach business, je veux être dans l’élite. Chaque livre, chaque podcast, chaque formation renforce mon expertise, ma confiance et ma légitimité. C’est ce qui me donne aujourd’hui cette ‘solidité non négociable’ face à n’importe quel entrepreneur. Mais plus encore, ce mindset est celui d’une challengeuse. Quand on me dit que c’est impossible, on réveille ma part rebelle. ‘Quand tu me dis ça, tu réveilles mon côté rebelle. Quand tu me dis ça, tu réveilles mon côté et ma foi du tout est possible.’ C’est cette conviction profonde, alliée à un cerveau qui fonctionne en ‘circuit court’, qui m’a permis de saisir des opportunités que d’autres auraient laissé passer. Ce n’est pas de l’arrogance, c’est une foi cultivée, une décision de voir le possible là où les autres voient des obstacles. C’est ce travail de l’ombre qui a rendu possibles tous les paliers financiers qui ont suivi.
Mes premiers paliers entrepreneuriaux : de zéro à une activité rentable
L’aventure entrepreneuriale a réellement commencé sur un coup de tête, ou plutôt une révélation nocturne. Après avoir été consultante business pour des grands comptes, un poste qui heurtait profondément mes valeurs de respect et de loyauté, mon conjoint de l’époque m’a suggéré de monter ma boîte. Ma première réaction ? Un ‘jamais de la vie’ catégorique. Mais la rebelle en moi s’est réveillée. ‘Le lendemain matin à 6h du matin se réveille en sursaut et lui dit ‘je vais devenir coach’. Et c’est là que commence mon aventure.’ Je suis partie de zéro, comme tout le monde. J’ai ouvert des réseaux sociaux et je me suis engagée à être présente, chaque semaine, en live, pour répondre aux questions et coacher gratuitement. Je n’attendais pas la perfection, j’agissais.
Saisir les opportunités : la conférence qui a tout lancé
Cette constance a payé. Au bout de six mois seulement, ma visibilité était telle que j’ai été contactée pour être conférencière devant 400 entrepreneurs pour le magazine ‘Femme d’Influence’. Ma réaction immédiate ? ‘Yes, let’s go to the beach !’. Ma réaction intérieure, une fois le téléphone raccroché ? ‘On est dans la merde’. Je n’avais jamais parlé devant plus de 10 personnes. Mais j’avais compris une leçon fondamentale : ‘J’ai saisi toutes les opportunités qui se présentaient à moi. Je n’en ai pas laissé passer une seule.’ J’ai dit oui d’abord, et j’ai réfléchi ensuite à comment le faire. Cette conférence, même si elle n’était pas parfaite, a été un accélérateur incroyable. Elle m’a positionnée et a attiré mes premiers clients en coaching individuel. Mon agenda a commencé à se remplir, et même si je ne travaillais pas 10 heures par jour, j’ai vite senti que j’allais atteindre un plafond de verre.
Atteindre le premier palier de stabilité : les 3 à 5K par mois
En 2018, pour dépasser ce plafond, j’ai créé ma première offre de groupe : l’Académie des Entrepreneurs d’Impact. C’est à ce moment-là que j’ai atteint mon premier palier financier significatif, un rythme de croisière entre 3 000 et 5 000 € par mois. C’était un cap important, un signe que mon business était viable. Mais pour la challengeuse que je suis, ce n’était qu’une étape. Je sentais déjà que ma mission était plus grande. C’est ce qui m’a poussée, en 2020, à écrire mon livre, ‘Né pour Impacter’. Je voulais toucher le monde entier, pas seulement les quelques dizaines de personnes que je pouvais accompagner. Le livre, né d’un autre défi – le préparer en 3 mois pour un événement de 1000 personnes – est devenu un bestseller. L’événement a été annulé à cause du Covid, et je me suis retrouvée avec 1000 exemplaires chez moi. Encore une épreuve, encore une leçon : la résilience et la capacité à pivoter sont les meilleures amies de l’entrepreneure.
L’investissement qui a tout changé : déception, révélation et la quête de la vraie liberté
Après avoir stabilisé mon activité, j’ai ressenti un profond besoin de passer au niveau supérieur. J’étais souvent la personne la plus expérimentée dans les événements auxquels j’assistais, constamment sollicitée pour des conseils. Mon ego était flatté, mais une autre partie de moi s’ennuyait. ‘Je m’ennuie, je me sens limitée. J’aide les autres mais moi qui m’aide ?’ C’est là que j’ai pris une décision qui allait transformer ma vision du business : je voulais être la plus nulle de la salle. Je me suis mise en quête d’un mastermind avec les meilleurs entrepreneurs, un environnement où je me sentirais comme un ‘bébé’ pour pouvoir enfin évoluer. J’ai trouvé ce mastermind. Le ticket d’entrée ? 30 000 €. C’était, de loin, le plus gros investissement que j’avais jamais fait. Il fallait déjà générer entre 200 000 € et 1 million pour y entrer. J’étais terrifiée, mais je savais que c’était la clé pour la suite.
Ma première expérience fut une déception brutale. Je m’attendais à des stratégies sur-mesure, à ce qu’on ouvre le capot de mon business. À la place, j’ai découvert que le coach ne coachait pas directement, que c’était les autres entrepreneurs qui donnaient leur avis. ‘Je me suis dit ‘merde, où est-ce que je suis tombée ?’.’ J’étais frustrée, je ne comprenais pas la valeur de mon investissement. Pourtant, la véritable révélation est arrivée quelques mois plus tard, lors d’une session de coaching de 15 minutes. Le coach m’a demandé pourquoi j’étais là. Spontanément, les larmes aux yeux, j’ai lâché : ‘Mais en fait, je suis pas libre’. J’étais devenue prisonnière de mon succès, coincée dans une prison dorée, travaillant du matin au soir, répondant à des mails cachée dans les toilettes lors des repas de famille. Ce jour-là, j’ai pris mon agenda papier et j’ai rayé des jours au hasard. Le coach m’a demandé ce que je faisais. Ma réponse a changé ma vie : ‘Je viens de créer ma liberté’. J’ai compris que personne ne me la donnerait. C’est moi, et moi seule, qui décide de la vie que je veux créer. Cette prise de conscience a été plus précieuse que n’importe quelle stratégie. J’ai compris que la structure et les process, que je voyais comme des contraintes, étaient en réalité le chemin vers la liberté. Grâce à ce mastermind, j’ai structuré, processé, et j’ai commencé à déléguer.
L’hypercroissance inattendue : comment un lancement à 200 000 € m’a appris à anticiper le succès
Forte de cette nouvelle vision axée sur la liberté, j’ai cherché un modèle de vente qui me corresponde, loin de la prospection agressive. Je voulais un système qui connecte ‘de cœur à cœur dans le kiff et dans l’humain’. J’ai commencé avec des masterclass, mais je me sentais limitée par le format. J’ai alors innové en créant ce qu’on appelle aujourd’hui des ‘challenges’, des mini-formations gratuites sur plusieurs jours. J’ai amélioré le concept, lancement après lancement. Au troisième, le miracle s’est produit : j’ai généré mes premiers 200 000 € en seulement 4 jours. ‘Autant te dire que là, je me dis dans ma tête que j’ai craqué le code et que je deviens la reine des lancements.’ L’euphorie était totale. Je me voyais déjà changer la vie de centaines de femmes.
Mais le rêve s’est vite transformé en cauchemar. Quelques semaines après, j’étais submergée. Le succès m’avait dépassée. C’est là que j’ai appris l’une des leçons les plus importantes de mon parcours, une que je veux que tu notes en lettres capitales : ‘Anticipe ton succès’. Parce que lorsque tu mets les bonnes actions en place, il finit par exploser. Et la question est : es-tu prête ? Je ne l’étais pas. Je n’avais pas prévu l’afflux de centaines de nouvelles clientes. Je ne pouvais plus gérer seule les coachings, les factures, les contrats. Je passais mes journées à éteindre des feux, en mode pompier, sautant d’une tâche à l’autre en apnée. J’ai pris la décision de déléguer à une première assistante, mais j’ai commis l’erreur de prendre un ‘couteau suisse’. Quand elle est partie, ce fut le drame. Cette expérience m’a appris l’importance de recruter des experts pour des missions spécifiques. Ce succès fulgurant et le chaos qui a suivi ont été un mal nécessaire. Ils m’ont forcée à penser comme une véritable cheffe d’entreprise, à bâtir des systèmes solides et à m’entourer d’une équipe pour pouvoir continuer à grandir sans m’épuiser.
La crise de sens : se réinventer après avoir atteint le sommet
Après des années d’hypercroissance, après avoir structuré, délégué et atteint une liberté financière et temporelle que je n’aurais jamais osé imaginer, un sentiment étrange s’est installé. Un vide. En 2023, je me suis sentie en décalage complet. La femme que j’étais devenue n’était plus en phase avec la majorité de mes clientes, qui étaient souvent des entrepreneures en démarrage. J’avais passé des années à expliquer comment ouvrir un compte Instagram, et soudain, ça ne me faisait plus vibrer. ‘Tu peux pas toi générer 500 000, 600 000 ou le million et continuer chaque jour à expliquer comment est-ce qu’on ouvre un Instagram […], ça me faisait plus vibrer.’ Je ne jugeais pas ce niveau, mais je sentais que ma zone de génie n’était plus là. J’avais envie de m’aligner avec des femmes plus avancées, de parler stratégie, expansion, leadership.
J’ai donc pris une décision courageuse : celle de laisser mourir une partie de mon business. J’ai arrêté d’accompagner les débutantes pour me concentrer sur les entrepreneures générant déjà de 3K à 50K par mois. Pour ne pas abandonner les premières, j’ai formé une équipe de coachs incroyables, qui sont aujourd’hui probablement meilleures que moi pour cette cible. J’ai mis en place le processus, j’ai transmis, et j’ai finalisé mes derniers coachings individuels. Et puis… le néant. ‘Je passe 3 semaines sur mon canapé à me dire pour quoi je suis faite ? Qu’est-ce que je vais faire maintenant ?’ J’ai vécu une perte de sens totale. C’était comme si, en lâchant le contrôle, j’avais perdu mon identité. Qui étais-je si je n’étais plus celle qui sauvait toutes ces entrepreneures ? J’ai mangé des milliards de Kinder Surprise, j’ai pleuré devant des séries, je me demandais à quoi allait servir ma vie. C’est une étape dont peu d’entrepreneurs parlent, mais elle est essentielle. C’est le vide nécessaire pour créer un nouvel espace, pour s’autoriser à évoluer vers une nouvelle version de sa mission, plus grande, plus alignée. C’est dans ce vide que j’ai pu redéfinir mon impact et créer les offres haut de gamme et les expériences uniques qui me font vibrer aujourd’hui.
Conclusion : Votre parcours est votre plus grand atout
En te partageant mon histoire, de la promesse faite dans le dénuement à la crise de sens au sommet de la réussite, mon objectif est simple : te montrer que le parcours entrepreneurial est tout sauf une ligne droite. C’est un chemin sinueux, fait de paliers, de doutes, de pivots et de réinventions. Chaque étape, même la plus douloureuse, est une leçon. Chaque cicatrice devient une part de ton expertise. Mon manque d’estime m’a rendue experte pour accompagner les femmes à trouver leur confiance. Mon expérience de la prison dorée m’a permis de créer des programmes qui prônent une liberté authentique, basée sur la structure et l’équilibre. Ma propre perte de sens m’aide aujourd’hui à guider des leaders vers leur prochain niveau d’impact.
La plus grande leçon de ce voyage est que tu as déjà tout en toi. Tes épreuves, tes ‘richesses de vie’ comme je les appelle, sont le terreau de ton succès futur. N’attends pas que quelqu’un te donne la permission de réussir ou de te réinventer. Comme je l’ai fait ce jour-là avec mon agenda, prends un stylo et dessine la vie et le business que tu désires. La liberté ne se trouve pas, elle se crée. C’est une décision. Alors, je te pose la question : quelle décision vas-tu prendre aujourd’hui pour honorer la leader que tu es née pour être ?
FAQ : Vos questions sur mon parcours entrepreneurial
1. Quel a été le déclic pour passer de salariée à entrepreneure ?
Le véritable déclic a été un conflit de valeurs profond. Je travaillais comme consultante business où l’on me demandait de ‘virer des personnes sans raison, maltraiter des employés, inventer des histoires’. Cela allait totalement à l’encontre de mes valeurs fondamentales de loyauté, d’authenticité et de respect. Un soir, je me suis effondrée en larmes, réalisant que je ne pouvais plus continuer. Même si l’idée d’entreprendre me terrifiait, le besoin de m’aligner avec qui j’étais est devenu non négociable. C’est cette douleur qui a déclenché l’impulsion de créer ma propre voie.
‘Ça va à l’encontre de mes valeurs de loyauté, d’authenticité, de respect et je dis là, ça me prend tellement dans le ventre que c’est plus possible.’
2. Comment as-tu surmonté la peur de parler en public pour ta première conférence ?
La peur était immense, mais ma philosophie a toujours été de dire ‘oui’ aux opportunités qui me faisaient grandir, même si elles me terrifiaient. J’ai accepté la proposition de conférence devant 400 personnes sans avoir la moindre idée de comment j’allais m’y prendre. La clé a été de séparer la décision de l’exécution. J’ai d’abord saisi l’opportunité avec foi, puis j’ai mobilisé toute mon énergie pour me préparer. J’ai compris que pour grandir, il faut accepter d’avoir une ‘première fois’ qui ne sera pas parfaite. C’est l’action, malgré la peur, qui bâtit la confiance.
‘J’ai dit oui et j’ai réfléchi ensuite comment le faire. Il faut qu’il y ait une première fois. C’était pas la meilleure, on pourra en parler dans un autre épisode sur comment j’ai transpiré à cette conférence.’
3. Pourquoi as-tu ressenti une déception en intégrant ton premier mastermind à 30 000 € ?
Ma déception venait d’une méconnaissance du format et d’attentes erronées. J’y allais en cherchant des solutions techniques et des stratégies précises pour mon business, pensant que le coach allait analyser mon entreprise en détail. J’ai découvert que le principe était différent : c’est l’intelligence collective des pairs qui apporte de la valeur. Sur le moment, j’ai eu l’impression de m’être trompée. Mais avec le recul, la plus grande valeur de ce mastermind n’a pas été une stratégie, mais la prise de conscience fondamentale sur ma propre liberté, qui a eu lieu pendant une simple conversation de 15 minutes.
‘Je me dis ‘quoi ? Le coach ne te coach pas ? Ce sont des entrepreneurs qui te connaissent un peu et qui te donnent leur avis sans jamais avoir vu ton business, ton tunnel ?’. Et je comprenais pas.’
4. Quelle est la plus grande erreur que tu as faite lors de ton hypercroissance ?
Ma plus grande erreur a été de ne pas anticiper mon succès. J’étais tellement concentrée sur l’atteinte de mes objectifs ambitieux que je n’ai pas préparé l’après. Quand j’ai généré 200 000 € en 4 jours et que des centaines de clientes sont arrivées, mes systèmes internes et mon organisation n’ont pas suivi. Je n’avais ni l’équipe, ni les process pour gérer un tel volume. J’étais en mode réaction, à ‘éteindre des feux’, ce qui m’a menée au bord de l’épuisement. La leçon est claire : il faut construire les fondations (équipe, process, structure) avant que la maison ne devienne un gratte-ciel.
‘Je comprends assez vite que là mon succès vient de me dépasser et que j’ai loupé et là, je te le donne en 1000 que tu le notes ‘anticipe ton succès’. Parce que ton succès […] il va exploser. Mais est-ce que tu es prête à ce succès ?’
5. Comment as-tu su qu’il était temps de déléguer et de former une équipe ?
Le déclic a été la douleur. Après le lancement à 200 000 €, je suis devenue l’esclave de mon business. Je n’étais plus dans ma zone de génie, mais dans la gestion de l’urgence permanente. Je n’avais plus d’espace mental pour créer ou pour servir mes clientes au niveau d’excellence que je visais. Le moment où j’ai compris que je ne pouvais plus tout faire seule, et que ma première tentative de délégation avec un ‘couteau suisse’ avait échoué, j’ai su que je devais changer de posture. Je devais passer de ‘femme-orchestre’ à cheffe d’entreprise, en recrutant des experts pour me soutenir.
‘J’ai compris que je pouvais plus gérer toute seule les coachings, les factures, les contrats. J’éteignais des feux à longueur de journée. J’étais dans le il faut, dans la force.’
6. Qu’est-ce qui t’a aidée à traverser ta perte de sens après avoir atteint tes objectifs ?
Ce qui m’a aidée, c’est d’accepter de vivre ce vide, même s’il était inconfortable. J’ai accepté de passer trois semaines sur mon canapé à me poser des questions existentielles, sans me forcer à trouver une réponse immédiate. Cette période de ‘jachère’ était en fait un processus de deuil de mon ancienne identité et la préparation à la nouvelle. J’ai compris que mon identité n’était pas figée dans mon rôle d’accompagnante pour débutants. C’est en me donnant l’autorisation de ne plus être cette personne que j’ai pu laisser émerger une nouvelle mission, plus alignée avec la femme que j’étais devenue.
‘Je venais de lâcher le contrôle, je venais, c’est comme si une maman à ce moment-là avait ses enfants qui quittaient le nid et se disait ‘mais qui je suis maintenant ?’.’
7. Quel conseil donnerais-tu à une entrepreneure qui stagne au palier des 3-5K par mois ?
À ce palier, on a souvent réussi ‘dans la force’, en multipliant les actions. Pour passer au niveau supérieur, il ne faut pas faire ‘plus’, mais faire ‘différemment’. C’est le moment d’arrêter de collectionner les stratégies et de commencer à simplifier, structurer et alléger. Il faut clarifier son offre pour qu’elle devienne irrésistible, et construire un véritable modèle de vente qui ne dépend pas de notre énergie quotidienne. C’est un palier où l’on doit passer de ‘la winneuse qui fait tout’ à la ‘CEO qui pilote’. C’est ce passage de la complexité à la simplicité qui débloque la croissance vers les 10K et au-delà.
‘Quand tu es à ce palier, tu as besoin d’alléger, de simplifier, de structurer pour retrouver de la joie, du kiff et de la liberté. […] Si tu veux passer le palier des 10K par mois, tu sens qu’il va falloir une autre méthode parce que sinon tu vas finir en burnout.’




