Votre business stagne ? L’audit complet pour enfin scaler et atteindre la liberté financière
Vous avez réussi. Vous avez bravé les doutes, les incertitudes, et vous avez bâti une entreprise qui génère ses premiers 2k, 5k, ou même 10k par mois. Mille bravos, c’est une étape immense que peu atteignent. Pourtant, malgré ce succès, une sensation étrange s’installe. Une sorte de plafond de verre invisible, mais terriblement solide. Vous travaillez plus que jamais, vous touchez à tous les boutons, vous lancez de nouvelles idées, mais la croissance explosive que vous espériez n’arrive pas. Pire, vous commencez à sentir la flamme vaciller, l’épuisement pointer le bout de son nez et ce sentiment frustrant que votre business est devenu une prison dorée plutôt qu’un véhicule de liberté.
Si ce portrait vous parle, sachez que vous n’êtes pas seule. Ce que vous vivez est une phase critique, un carrefour où beaucoup d’entrepreneurs se perdent. La raison ? Ils se trompent de combat. Ils pensent que la solution est de ‘faire plus’, alors que la clé est de ‘voir clair’. Ils agissent sur les symptômes – la surcharge de travail, le manque de temps, la stagnation des revenus – sans jamais diagnostiquer la cause profonde. C’est précisément ce que nous allons faire ensemble aujourd’hui. Cet article n’est pas une simple lecture, c’est votre séance d’audit personnalisée.
À la fin de cette vidéo, tu auras fait ton audit personnalisé de ton business. Tu sauras exactement quels sont les points de friction qui t’empêchent de passer au palier supérieur.
Depuis 7 ans que j’accompagne des entrepreneures, j’ai identifié 25 points de friction majeurs qui freinent l’expansion. Nous allons les passer en revue, un par un. L’objectif est simple : mettre le doigt sur LA faille, le grain de sable qui enraye toute la machine. Une fois le diagnostic posé, vous pourrez enfin établir un plan d’action ciblé, chirurgical. Fini l’éparpillement, fini l’épuisement. Il est temps de mettre en place les quatre piliers qui vont nourrir votre expansion : la clarification, la structure, la simplification et un leadership conscient. Préparez-vous à travailler moins, mais plus efficacement, pour bâtir une entreprise au service de votre bien-être et de votre mission.
Le premier symptôme : quand votre business n’est plus le reflet de qui vous êtes
Le tout premier point de friction, et peut-être le plus insidieux, ne se trouve ni dans vos stratégies marketing, ni dans votre tunnel de vente. Il est en vous. Il s’agit de ce décalage subtil mais grandissant entre la femme que vous êtes devenue et l’entreprise que vous avez créée il y a quelques mois ou quelques années. Vous avez évolué, investi sur vous, changé votre vision du monde, mais votre business, lui, est resté figé dans le passé. C’est un poison lent qui tue votre motivation et votre impact à petit feu.
Le décalage silencieux avec votre cliente idéale
Souvenez-vous de la personne que vous étiez lorsque vous avez lancé votre activité. Vos aspirations, vos connaissances, votre niveau de conscience étaient différents. Aujourd’hui, après des mois ou des années de développement personnel, de coaching, de thérapie, vous n’êtes plus la même. Vous avez affiné votre expertise, élevé votre vision. Le problème, c’est que vous continuez peut-être à vous adresser à la même cliente qu’au premier jour. Une cliente qui, elle, n’a pas forcément fait le même chemin.
Tu ne te sens plus aligné avec ta cliente actuelle. Tu as évolué et tu ressens un décalage qui te freine entre ce que tu désires transmettre et ta nouvelle dimension business et les clientes que tu as actuellement.
Ce décalage crée une dissonance interne profonde. Vous avez l’impression de jouer un rôle, de délivrer un message qui ne vous fait plus vibrer. Préparer un post Instagram devient une corvée, animer un live vous pompe toute votre énergie. Pourquoi ? Parce que vous n’êtes plus authentique. Vous parlez à une version passée de votre audience, alors que votre âme aspire à transmettre des messages plus profonds, plus alignés avec votre ‘vous’ d’aujourd’hui. Ne pas adresser ce point, c’est comme essayer de courir un marathon avec des chaussures trop petites. Vous pouvez avancer un temps, mais la douleur et la frustration finiront par vous arrêter. La première étape de notre audit est donc de regarder en face cette relation avec votre client idéal et de vous demander : ‘Est-ce que cette personne me stimule encore ? Est-ce que j’ai un profond désir de l’aider, ou est-ce que je le fais par habitude et par peur du changement ?’
La prison dorée de l’agitation : êtes-vous artisan ou visionnaire de votre entreprise ?
Le deuxième grand point de friction est l’un des plus répandus : le sentiment d’être constamment débordée. Vous avez la tête dans le guidon, courant d’une tâche à l’autre, éteignant des incendies en permanence. Votre agenda est plein à craquer, mais votre compte en banque ne reflète pas cette agitation. Vous êtes devenue l’artisan de votre entreprise, celle qui gère tout, contrôle tout, et fait tout. Cette posture, qui était une force au démarrage, est devenue votre principal frein. Pour scaler, vous devez opérer une transformation radicale : passer d’artisan à visionnaire. Et cela commence par comprendre ce qui se cache réellement derrière ce besoin d’être ‘occupée’.
L’illusion de la productivité : quand ‘être débordée’ cache une peur profonde
Accrochez-vous, car ce que je vais dire risque de piquer. Pour beaucoup d’entrepreneures, être débordée n’est pas un problème, c’est une stratégie inconsciente. Une stratégie pour se prouver et prouver au monde sa propre valeur. Dans notre société, l’inactivité est souvent associée à l’échec. Être ‘busy’, c’est montrer qu’on travaille dur, qu’on mérite le succès, qu’on est une ‘bonne personne’. C’est aussi un moyen de rassurer son entourage qui doute peut-être de ce projet entrepreneurial. ‘Regardez comme je travaille, même le week-end ! C’est la preuve que mon projet est sérieux !’
Tu as besoin de prouver au monde entier que tu es occupé parce que être occupé, c’est être une bonne personne. Être occupé, c’est montrer qu’on a de la valeur.
Mais cette agitation cache une peur bien plus profonde : la peur du vide. Je veux vous poser une question qui vaut des millions : ‘Qui suis-je quand je ne suis pas la mère de, l’épouse de, la CEO de… Qui suis-je, moi, en tant que femme, quand je suis dans mon canapé et que je ne fais rien ?’ Si cette question crée un malaise, un nœud dans votre ventre, c’est que votre identité est entièrement fusionnée avec votre ‘faire’. Vous comblez le vide par l’action pour ne pas avoir à vous confronter à vous-même. Le résultat est une course effrénée vers l’épuisement, où vous travaillez énormément sur ‘tout et n’importe quoi’, juste pour maintenir l’illusion d’être indispensable et productive.
De l’opérationnel à la vision : comment créer de l’espace pour penser
La conséquence directe de cette culture de l’agitation, c’est l’absence totale d’espace mental pour la vision. Vous êtes tellement occupée à travailler *dans* votre entreprise (répondre aux emails, gérer les clients, créer du contenu au jour le jour) que vous n’avez plus une seule minute pour travailler *sur* votre entreprise. Penser à la stratégie à 6 mois, créer une nouvelle offre innovante, anticiper les évolutions du marché… tout cela semble un luxe inatteignable.
Je travaille sur l’entreprise, sur la vision, sur la création, sur ce qui nous intéresse plus nous en tant que visionnaire. Parce que oui, je te l’annonce aujourd’hui si tu es pas au courant, tu es une entrepreneur visionnaire.
Vous êtes une visionnaire ! Mais une visionnaire ne peut pas avoir le nez collé à toutes les petites tâches. Elle a besoin d’espace, de recul, de hauteur. Concrètement, cela signifie de sanctuariser du temps dans votre agenda pour ne ‘rien’ faire d’opérationnel. Comme je le fais avec mon équipe, prenez un ou deux jours par trimestre, sortez de votre bureau, allez dans un hôtel ou un lieu inspirant, et posez-vous les bonnes questions : ‘Où va mon entreprise ? Qu’est-ce qui me met en joie ? Quelle est la prochaine grande étape ?’. Vous ne pouvez pas avoir de grandes idées si votre cerveau est saturé par une to-do list interminable. Créer de l’espace n’est pas une option, c’est la condition sine qua non de votre expansion.
Structure et simplification : les piliers oubliés de l’hyper-croissance
Une fois que vous avez commencé à libérer de l’espace mental, l’étape suivante est de mettre de l’ordre dans le chaos. Beaucoup d’entreprises qui stagnent sont en réalité étouffées par leur propre désorganisation. L’absence de structure, de process clairs et de limites saines crée une charge mentale énorme et une déperdition d’énergie colossale. La croissance ne vient pas en ajoutant plus de complexité, mais en simplifiant radicalement ce qui existe déjà. Il est temps de construire des fondations solides pour que votre entreprise puisse grandir sans s’effondrer sur vous.
Mettre fin au chaos : le pouvoir des process et de l’automatisation
Si vous avez l’impression de réinventer la roue à chaque lancement, à chaque nouveau client, ou à chaque publication sur les réseaux sociaux, c’est que vous manquez cruellement de process. Un process, ce n’est rien de plus qu’une ‘recette’ claire pour une tâche récurrente. Au lieu d’avoir tout dans votre tête, vous le documentez, étape par étape. L’avantage est triple : vous gagnez un temps fou, vous réduisez le risque d’erreur et de stress, et surtout, vous rendez la tâche délégable. Même si vous êtes seule, commencez à processiser. Créez des checklists, des modèles d’e-mails, des templates.
Tu passes ton temps à éteindre des feux parce que tu arrives plus à prioriser parce que il y a rien qui est automatisé, parce que tu dois être partout.
L’automatisation est le niveau supérieur. De nombreuses tâches répétitives (envoi d’e-mails de bienvenue, facturation, prise de rendez-vous) peuvent être gérées par des outils. Chaque minute que vous économisez sur ces tâches à faible valeur ajoutée est une minute que vous pouvez réinvestir dans la vision et la stratégie. Agir sans process et sans automatisation, c’est choisir de rester un pompier qui court d’un incendie à l’autre, avec un niveau de cortisol qui explose. La sérénité et la croissance se trouvent dans la fluidité que seuls des systèmes bien pensés peuvent apporter.
Reprendre le contrôle de votre agenda (et de votre vie)
Votre agenda est le miroir de vos priorités. Et trop souvent, il est le reflet des priorités des autres. Êtes-vous devenue une ‘distributrice de 5 minutes’ ? ‘Aurélie, tu as 5 minutes pour un appel ?’, ‘Juste une petite question rapide…’, ‘On peut se voir une heure pour en parler ?’. Chaque ‘oui’ anodin est une brèche dans votre temps et votre concentration. Additionnés, ces ‘petits riens’ dévorent des dizaines d’heures par mois, des heures qui devraient être consacrées à votre croissance ou à votre bien-être.
C’est pas mon entreprise qui va définir mon bien-être, c’est mon bien-être est servi et est possible grâce à la réussite de mon entreprise et je fais pas l’inverse.
La règle d’or est de renverser la pyramide des priorités. Au lieu de caser votre vie personnelle dans les interstices de votre vie pro, planifiez d’abord ce qui vous nourrit : vos séances de sport, vos week-ends en famille, vos rendez-vous au spa, vos voyages. Bloquez ces moments dans votre agenda 3 à 6 mois à l’avance. Ce sont vos non-négociables. Ensuite, et seulement ensuite, vous construisez votre planning professionnel autour. Une entrepreneure épuisée ne peut servir personne correctement, ni ses clients, ni sa famille, ni sa mission. Votre bien-être n’est pas un luxe, c’est votre atout stratégique le plus précieux. En le priorisant, vous envoyez un message puissant à l’univers et à vous-même : vous êtes digne de recevoir le succès dans la joie, et non dans la douleur.
Le piège du sur-délivrage : donner plus pour gagner moins
Un autre symptôme d’un manque de structure et de confiance est la tendance à sur-délivrer. Par peur de ne pas être à la hauteur, par perfectionnisme ou par besoin d’être aimée, vous en donnez toujours plus que ce qui était prévu. Un appel en plus, un document non inclus, une disponibilité quasi-permanente sur WhatsApp… Vous pensez que cela prouve votre valeur et fidélise vos clients, mais c’est tout l’inverse. Le sur-délivrage chronique envoie deux messages désastreux : que votre temps n’a pas de valeur, et que l’offre initiale n’était pas suffisante, ce qui en diminue la valeur perçue.
Le fait de surdélivrer, ce que tu te rends pas compte, c’est que ça fait perdre de ta valeur bien au contraire que ce que tu penses. Ça te prend 10 fois plus de temps que ce qui était prévu.
J’ai accompagné une cliente qui offrait un support WhatsApp illimité. Elle était au bord du burn-out et commençait à détester son propre service. En faisant l’audit, nous avons réalisé que cette ‘feature’ qui lui semblait être un atout était en réalité son plus grand boulet. Elle ne sur-délivrait pas de la valeur, elle sur-délivrait de l’anxiété et de la dépendance. En posant un cadre clair (un audio récapitulatif par semaine, par exemple), non seulement elle a retrouvé son énergie, mais ses clientes sont devenues plus autonomes et ont eu de meilleurs résultats. Cesser de sur-délivrer, ce n’est pas en donner moins, c’est donner mieux, au bon endroit, au bon moment, et dans le respect de votre propre énergie.
Repenser votre offre : moins de bruit, plus d’impact
Le dernier pilier de notre audit concerne le cœur de votre réacteur : vos offres. C’est ici que se cristallisent souvent tous les autres problèmes. Un manque de clarté, une peur de manquer, un besoin de se prouver… tout cela se traduit par un écosystème d’offres chaotique, épuisant et peu rentable. Pour vraiment scaler, vous devez passer d’une logique de ‘quantité’ à une logique de ‘qualité’, d’une simple prestation de service à une véritable expérience de transformation.
L’éparpillement fatal : pourquoi ‘trop d’offres’ tue votre business
Une offre pour les débutants, une autre pour les intermédiaires, un petit produit digital, un atelier, du coaching individuel… Beaucoup d’entrepreneures pensent que multiplier les offres est un signe de vitalité. En réalité, c’est souvent un symptôme d’éparpillement qui perd tout le monde : votre audience ne sait plus ce que vous vendez, et vous, vous ne savez plus sur quoi concentrer votre énergie marketing. Chaque offre demande du temps, de la communication, un suivi. En avoir trop vous condamne à cravacher en permanence pour vendre des produits à faible marge, une course sans fin vers l’épuisement.
Tu te convaincs que moi, je suis une créatrice, je suis multipotentielle… Sur les 4000 que j’ai accompagné, il y en avait véritablement une dizaine de % qui étaient vraiment dans cette énergie. Les autres cachaient souvent la peur du rien. La peur du vide.
Derrière ce besoin de créer constamment du ‘nouveau’ se cache encore cette fameuse peur du vide. La peur que si vous ne proposez pas de nouveauté, on vous oublie, on pense que vous n’avez plus rien à dire. C’est une illusion. Les entreprises les plus solides sont souvent construites sur une ou deux offres phares, qu’elles maîtrisent et améliorent en permanence. Simplifier votre écosystème d’offres va clarifier votre message, concentrer vos efforts et, paradoxalement, augmenter vos revenus. Il vaut mieux vendre 10 fois une offre à 2000€ que 200 fois une offre à 100€. L’énergie déployée n’est pas la même, mais le résultat financier et l’impact sur vos clients sont bien supérieurs.
De la simple prestation à l’expérience haut de gamme
Pour vous sentir légitime de simplifier et d’augmenter la valeur de votre offre principale, vous devez opérer un changement de paradigme. Arrêtez de vendre un ‘accompagnement’ ou un ‘programme’. Commencez à créer une ‘expérience’. Une expérience, c’est un voyage de transformation mémorable que vous concevez pour votre client, du premier contact à bien après la fin de votre collaboration. Ce n’est pas juste une succession de modules ou d’appels. C’est une atmosphère, une attention aux détails, une incarnation de votre différence.
On crée pas une offre, un accompagnement, une page de vente comme on voit partout… on l’imagine comme si on vivait une expérience, comme si on allait faire vivre une expérience incroyable à notre client.
Quand vous concevez votre offre comme une expérience ‘haute couture’, tout change. Votre page de vente ne liste plus des caractéristiques, elle raconte une histoire et promet une métamorphose. Le client ne se demande plus ‘Qu’est-ce que j’obtiens ?’, mais ‘Qui vais-je devenir ?’. Lorsque l’expérience est si puissante, si désirable, la question du prix devient secondaire. Votre client ne se dit pas ‘C’est cher’, mais ‘Je serais fou de passer à côté de ça’. C’est là que vous pouvez annoncer un tarif de 5000€ et que les gens signent avec enthousiasme. Parce que vous ne vendez plus votre temps, vous vendez un accès à une nouvelle réalité. C’est le secret pour sortir de la comparaison, marquer votre différence et bâtir un business véritablement premium.
Conclusion : votre prochaine étape vers l’expansion
Nous voici au terme de cet audit. Vous avez maintenant une vision claire des potentiels points de friction qui vous empêchent de passer au palier supérieur. Qu’il s’agisse d’un désalignement avec votre client idéal, d’une prison dorée bâtie sur l’agitation, d’un manque criant de structure ou d’un écosystème d’offres éparpillé, vous savez désormais où regarder. Le diagnostic est la première étape, la plus cruciale. Sans lui, toute action est vaine.
La suite vous appartient. Le chemin vers l’hyper-croissance et la liberté financière n’est pas une course à ‘faire plus’, mais une invitation à ‘être plus’. Plus alignée, plus structurée, plus simple, et plus consciente dans votre leadership. Il s’agit de passer des ‘il faut’ qui vous épuisent aux ‘je choisis’ qui vous nourrissent. De remplacer l’obsession du résultat par le plaisir du processus. De construire une entreprise qui ne vous prend pas votre vie, mais qui vous la rend, plus riche, plus libre, plus impactante.
N’attendez plus. Prenez une feuille, notez le ou les deux points de friction qui ont le plus résonné en vous, et définissez une seule, unique, petite action que vous pouvez mettre en place dès demain pour commencer à y remédier. La transformation ne se fait pas en un jour, mais elle commence par une décision. La décision de ne plus être l’esclave de votre succès, mais l’architecte de votre expansion. Vous êtes née pour impacter, il est temps que votre business soit à la hauteur de votre vision.
Foire aux questions (FAQ)
Comment savoir si je suis désalignée avec mon business ?
Le désalignement se manifeste souvent par des signes émotionnels et énergétiques avant même d’impacter vos chiffres. Vous ressentez un manque de motivation, une lassitude à créer du contenu, ou l’impression de jouer un rôle. Les sujets qui vous passionnaient avant vous semblent désormais superficiels. Vous pouvez aussi attirer des clients qui vous drainent plus qu’ils ne vous inspirent. C’est un sentiment de décalage entre la personne que vous êtes devenue, avec un niveau de conscience plus élevé, et le message ou l’audience de vos débuts.
‘Tu ne te sens plus aligné avec ta cliente actuelle. Tu as évolué et tu ressens un décalage qui te freine entre ce que tu désires transmettre et ta nouvelle dimension business et les clientes que tu as actuellement.’
Je suis débordée mais je n’ai pas les moyens de déléguer, que faire ?
C’est une situation fréquente. Avant même de penser à déléguer à une personne, commencez par simplifier, processiser et automatiser. Analysez votre emploi du temps : quelles tâches sont répétitives et à faible valeur ? Beaucoup peuvent être automatisées avec des outils simples (prise de RDV, facturation, emails). Ensuite, créez des ‘process’ (des checklists) pour les tâches que vous répétez souvent. Cela libère une charge mentale énorme. Enfin, apprenez à poser des limites et à dire non pour protéger votre temps. C’est la première étape indispensable avant même d’envisager une équipe.
‘Sache que même en étant seule, je répète toujours ce palier, ce premier palier des 300000, c’est là où j’ai compris qu’il fallait que je mette en place des automatisation et des process.’
Pourquoi est-ce que je m’auto-sabote alors que mon business commence à réussir ?
L’auto-sabotage, notamment la peur de réussir, est souvent lié à une expérience passée d’épuisement ou de burnout. Inconsciemment, votre cerveau associe ‘plus de succès’ à ‘plus de travail, plus de stress, et un risque de s’effondrer à nouveau’. Pour vous protéger, il met en place des stratégies pour stagner. Vous savez que vous devez faire quelque chose pour grandir, mais vous procrastinez ou vous vous dispersez. La clé est de dissocier la croissance de l’épuisement en mettant en place une structure saine qui vous permet de grandir tout en protégeant votre énergie et votre équilibre.
‘C’est des personnes qui ont vécu un burnout… tu as tellement peur de réussir à un palier plus élevé et de finir en burnout parce que tu sais que tu vas te donner à 10000 % et tu te dis oh là là mais si je réussis, est-ce que de nouveau je vais pas connaître l’épuisement.’
En pratique, comment on passe de ‘travailler DANS son business’ à ‘travailler SUR son business’ ?
Cela demande une action intentionnelle. La première étape est de bloquer du temps sanctuarisé dans votre agenda, que j’appelle du ‘temps de visionnaire’. Cela peut être une demi-journée par semaine ou deux jours par trimestre. Pendant ce temps, vous n’avez pas le droit de faire de l’opérationnel (pas d’emails, pas de gestion client). Votre seul objectif est de prendre de la hauteur : analyser vos chiffres, réfléchir à votre stratégie à long terme, imaginer de nouvelles offres ou améliorer l’expérience client. C’est sortir de la posture de l’exécutant pour adopter celle du chef d’orchestre.
‘Je travaille sur l’entreprise, sur la vision, sur la création… Tu ne peux pas être et visionnaire et avoir le nez dans toutes les petites tâches.’
J’ai peur d’augmenter mes tarifs et de perdre des clients, comment dépasser ce blocage ?
Cette peur est légitime mais souvent basée sur une fausse prémisse. La solution n’est pas de simplement changer le chiffre sur votre page de vente, mais de transformer votre offre en une expérience ‘haute couture’ si puissante que le prix élevé devient une évidence. Quand un client potentiel lit votre proposition et se dit ‘Wow, l’expérience a l’air incroyable, ça doit valoir 50 000€’, et que vous annoncez 5 000€, la perception change complètement. Le blocage n’est pas sur le prix, mais sur la valeur que vous pensez délivrer. Augmentez la valeur perçue de l’expérience, et le tarif suivra naturellement.
‘Waouh, mais combien ça vaut ? Mais ça vaut au moins 50000 € et là tu arrives et tu annonces ton tarif, je dis au hasard de 5000 €, les personnes signent. Les personnes veulent l’acheter.’
Qu’est-ce qu’une ‘expérience client haut de gamme’ concrètement ?
C’est un parcours de transformation que vous concevez de A à Z, en pensant à chaque détail pour qu’il soit mémorable, fluide et impactant. Cela va au-delà du contenu de votre offre. C’est la qualité de votre communication, la beauté de vos supports, les attentions personnalisées, un processus d’onboarding qui met en confiance, des célébrations de réussites… C’est faire en sorte que votre client se sente vu, entendu et exceptionnel à chaque étape. On ne vend plus juste un résultat, on vend une émotion et une transformation incarnée dans une expérience inoubliable.
‘Pour créer cet accompagnement, on l’imagine comme si on vivait une expérience, comme si on allait faire vivre une expérience incroyable à notre client.’
Simplifier mes offres ne risque-t-il pas de me faire perdre des revenus ?
C’est une crainte commune, mais l’expérience prouve le contraire. Avoir trop d’offres dilue votre énergie et votre message marketing. Vous vendez un peu de tout, mais rien de façon exceptionnelle. En vous concentrant sur une ou deux offres phares, vous pouvez y mettre toute votre puissance. Votre communication devient limpide, votre expertise est reconnue, et vous pouvez vendre cette offre à un tarif plus élevé. Vous ferez peut-être moins de ventes en volume, mais avec une marge bien plus grande et beaucoup moins d’épuisement. C’est le principe du ‘moins mais mieux’.
‘Au final, tu t’épuises avec beaucoup de petites offres… il te faut beaucoup de clients pour vivre de ton business et il faut déployer une énergie de ouf.’
Comment arrêter de me sentir coupable quand je ne travaille pas ?
Ce sentiment de culpabilité vient souvent d’une croyance profonde qui lie votre valeur à votre productivité. Pour le déconstruire, vous devez répondre à la question : ‘Qui suis-je quand je ne produis rien ?’. C’est un travail pour redéfinir votre identité au-delà de votre rôle d’entrepreneure. Concrètement, planifiez votre temps de repos et de plaisir dans votre agenda comme des rendez-vous professionnels. En les considérant comme des éléments stratégiques pour votre bien-être (et donc pour la performance de votre business), vous passerez de la culpabilité à la conscience que ce temps est un investissement essentiel.
‘Qui je suis, moi Aurélie en tant que femme personne quand je suis dans mon canapé et que je ne fais rien. Est-ce que je suis à l’aise ?… C’est une peur du vide, c’est une peur du rien.’




