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35. Créer une prison dorée VS une LIBERTÉ incarnée grâce à un business au service de ton équilibre de vie

Épisode diffusé le 6 février 2025 par Aurélie Gauthey

Écouter l'épisode :

Liberté : en avez-vous vraiment le goût ou juste le mot à la bouche ?

Hello à toi, entrepreneure, leader, badass, icône d’impact. Parlons de ce mot que tu chéris plus que tout : la liberté. Pas celle des slogans marketing ou des photos sur Instagram, mais la vraie, celle qui vibre dans tes tripes, la liberté incarnée. Je sais que c’est ta valeur première, cette quête qui a probablement allumé la flamme de ton aventure entrepreneuriale. La liberté financière, bien sûr. Celle de ne plus compter, d’investir dans tes rêves, de choisir tes projets. Mais aussi et surtout, la liberté d’être. La liberté de dire ‘non’ à un client qui draine ton énergie, même si le chèque est alléchant. La liberté de dire un grand ‘oui’ à la vie, à la joie, à l’imprévu. La liberté d’être complètement, radicalement, toi. C’est le cœur de mon message, ma propre ‘tagline’ : liberté incarnée, non négociée.

Pourtant, un fossé immense sépare souvent le désir de liberté de son incarnation réelle. Je vois trop d’entrepreneurs, même ceux qui affichent un succès éclatant, piégés dans une cage dorée qu’ils ont eux-mêmes construite. Ils parlent de liberté, mais leur agenda crie ‘prison’. Ils prêchent l’alignement, mais leurs actions trahissent un profond épuisement. Ils se sont abandonnés. Je le sais, car j’ai longtemps été cette personne. Je me suis abandonnée dans mes relations, dans mes projets, par peur du jugement, par désir d’être aimée, pour me conformer à ce que je pensais qu’on attendait de moi. J’ai connu les maux de ventre, le stress, la sensation de me trahir pour plaire. Aujourd’hui, j’ai décidé de partager avec toi non pas des théories, mais des morceaux de ma vie, des exemples concrets où j’ai choisi d’incarner cette liberté, parfois de manière surprenante, voire dérangeante pour les autres. Mon but n’est pas que tu deviennes ma copie, mais que tu te poses la seule question qui vaille : ‘C’est quoi, pour moi, la liberté, et comment puis-je commencer à la vivre, vraiment, dès aujourd’hui ?’

La grande illusion : pourquoi la liberté qu’on vous vend est souvent une prison

Nous sommes bombardés d’images de réussite entrepreneuriale : les voyages, les lancements à six chiffres, l’hyper-productivité. On nous vend un rêve de liberté absolue, mais on nous donne un mode d’emploi qui mène souvent à l’épuisement. C’est ce que j’appelle la grande dissonance, cette incohérence flagrante entre ce que les gens disent vouloir et ce qu’ils font au quotidien. On entend partout des injonctions à ‘hustle’, à se dépasser, à suivre des stratégies toutes faites. Et dans ce tourbillon, beaucoup s’oublient. Ils courent après une version de la liberté qui ne leur appartient pas, dictée par les tendances, les gourous du marketing ou la pression du groupe.

Cette dynamique est particulièrement visible dans les événements professionnels. L’énergie y est électrique, la motivation à son comble. On vous promet que vous allez ‘tout exploser’. Et sur le moment, on y croit. On se laisse porter par la vague collective, on crie, on saute, on se sent invincible. Mais que se passe-t-il deux jours après, une fois rentrée chez soi ? L’adrénaline retombe, et le vide s’installe. Pourquoi ? Parce que la motivation externe est comme un feu de paille. Elle brûle vite et fort, mais ne laisse que des cendres si elle n’est pas nourrie par une flamme intérieure, un véritable plan d’action aligné sur qui vous êtes. La vraie question n’est pas ‘suis-je motivée ?’ mais ‘qu’est-ce que je ressens à l’intérieur ? Où en est ma cohérence ? Est-ce que ce que je dis et ce que je fais sont en harmonie ?’. C’est en observant cette dissonance que j’ai commencé à faire des choix différents, des choix qui, de l’extérieur, pouvaient sembler étranges ou rebelles, mais qui, pour moi, étaient les premiers pas vers une liberté authentique.

Le jour où j’ai refusé de crier que j’étais une lionne

Laisse-moi te planter le décor. Je suis à une conférence, dans une salle immense avec peut-être mille autres entrepreneurs. L’ambiance est survoltée. Le conférencier sur scène demande à tout le monde de se lever et de crier : ‘Je suis un lion ! Je suis une lionne !’ En quelques secondes, la salle entière est debout, rugissant sa puissance. Je vois des centaines de personnes suivre le mouvement, les yeux brillants, emportés par l’énergie collective. Et moi ? Je suis restée assise. Pas par rébellion adolescente, même si j’ai ce petit côté, mais par une conviction profonde.

‘Je sentais que j’avais une telle sécurité intérieure, un tel safe, j’étais sécure, j’étais confiante, j’étais tellement bien avec moi-même et tellement sûr que je n’avais pas besoin de me lever pour prouver à qui que ce soit que je devais crier que j’étais une lionne. Je l’incarnais véritablement ici et dans mes tripes.’

À cet instant précis, un choix s’est présenté à moi. Me lever pour me conformer, pour éviter les regards interrogateurs, par peur d’être jugée ‘différente’ ou ‘arrogante’. Ou bien, me respecter. Honorer ce que je ressentais : je n’avais rien à prouver, ni aux autres, ni à moi-même. Ma force, ma conviction, ma puissance de ‘lionne’ n’avaient pas besoin d’une performance publique pour exister. Elles étaient là, ancrées en moi. J’ai senti les regards, bien sûr. Des regards de côté, des questionnements silencieux. Mais j’ai tenu bon. Je suis restée assise, par amour pour moi. Ce qui fut fascinant, c’est ce qui s’est passé ensuite. Plusieurs personnes sont venues me voir, intriguées. Elles m’ont avoué m’avoir jugée sur le coup, s’être demandé pourquoi je ne participais pas. Mais en discutant, elles ont compris. Elles ont vu que mon geste n’était pas un rejet, mais une affirmation. Une affirmation de sécurité intérieure. J’ai senti que j’avais semé une graine. La graine de l’idée qu’on peut être puissant sans crier, confiant sans performer, et libre sans suivre le troupeau.

Le ‘non’ : votre outil le plus puissant pour une liberté non négociée

L’un des plus grands voleurs de liberté dans l’entrepreneuriat, c’est le mot ‘oui’ dit à contrecœur. Le ‘oui’ à un projet qui ne nous excite pas. Le ‘oui’ à une demande qui empiète sur notre temps précieux. Le ‘oui’ à une méthode qui ne nous ressemble pas. Chaque ‘oui’ qui n’est pas un grand ‘oui’ franc et joyeux est en réalité un ‘non’ à soi-même. C’est un acte de micro-trahison, une façon de s’abandonner un peu plus. Apprendre à dire ‘non’ est donc moins une compétence de communication qu’un acte de respect de soi. C’est tracer une ligne claire et dire : ‘Mon énergie, ma joie et mon temps sont précieux, et je suis la seule gardienne de ces ressources’.

Cela peut sembler difficile au début, surtout si, comme moi avant, vous avez un besoin profond d’être aimée et approuvée. Mais la liberté a un prix : celui de déplaire parfois. La bonne nouvelle, c’est que chaque ‘non’ aligné renforce votre sécurité intérieure et votre leadership. Les gens finissent par respecter vos limites parce que vous les respectez vous-même. J’ai un exemple parfait qui illustre cette philosophie en action, une situation où un ‘non’ clair et posé a eu un impact bien plus fort qu’un ‘oui’ forcé.

L’histoire des slides que je n’ai jamais faits

J’étais dans un mastermind haut de gamme. Le programme était clair : pour se présenter au groupe, chacun devait préparer une présentation d’une quinzaine de slides, en suivant un format très précis. Slide 1 : ceci. Slide 2 : cela. En lisant ces instructions, mon corps tout entier a dit ‘non’. Pas un petit ‘non’, mais un ‘non’ viscéral. J’étais dans une période où la préservation de mon énergie était ma priorité absolue. L’idée de passer des heures à créer des slides, une tâche que je déteste profondément, pour suivre un cadre qui ne me laissait aucune place à la spontanéité, me semblait être une forme de maltraitance auto-infligée.

‘Pour moi, la liberté, c’est par amour pour moi, je me respecte avant tout, je me maltraite pas à passer 3 heures à faire une présentation qui me donne pas envie et qui me met pas en joie.’

J’ai donc pris ma décision : je ne le ferai pas. Le jour J, l’organisatrice me contacte, un peu paniquée : ‘Aurélie, je n’ai pas reçu tes slides’. Je lui ai répondu calmement : ‘Oui, c’est normal, il n’y en aura pas’. Un silence. Elle a tenté de me rassurer, pensant que j’avais manqué de temps : ‘Ne t’inquiète pas, tu pourras le faire pour la prochaine fois’. C’est là que j’ai dû être encore plus claire : ‘Non, je ne compte pas le faire du tout. Ça ne me met pas en joie, je n’en ai pas envie, donc je ne le ferai pas’. Ce n’était pas de l’arrogance, mais une simple affirmation de mes propres règles du jeu. Le plus révélateur a été d’entendre les autres participants se plaindre pendant les pauses : ‘Oh là là, j’y ai passé trois heures’, ‘J’ai bâclé ça hier soir, quel stress !’. Et je me suis dit : ‘Mais pourquoi nous infligeons-nous cela ?’. Ma liberté, ce jour-là, a été de choisir de me présenter avec mes mots, mon énergie, sans le carcan d’un PowerPoint. Et devinez quoi ? L’impact a été tout aussi fort, si ce n’est plus, car il était authentique.

Votre business au service de votre vie (et non l’inverse)

C’est la promesse ultime de l’entrepreneuriat, n’est-ce pas ? Créer une activité qui nous permet de vivre la vie que nous désirons. Pourtant, la réalité est souvent inversée. Nous devenons les esclaves de notre propre entreprise, courant sans cesse après le prochain objectif, le prochain client, la prochaine tâche. Notre agenda nous dicte notre vie. On se retrouve à enchaîner les rendez-vous, à sacrifier notre bien-être sur l’autel de la productivité. La liberté financière est là, mais la liberté de temps et d’esprit a disparu. On a simplement échangé un patron contre un autre, encore plus exigeant : nous-même.

Incarner la liberté, c’est décider consciemment de renverser cette dynamique. C’est affirmer que votre business est un outil au service de votre bien-être, de votre joie, de votre épanouissement. Et cette affirmation doit se traduire par des choix concrets. Cela signifie s’organiser non pas pour être plus productive, mais pour être plus libre. Cela veut dire intégrer des moments de pause, de respiration, d’intégration, non pas comme une récompense, mais comme une partie essentielle et non négociable de votre stratégie de croissance. Car une entrepreneure épuisée ne peut pas avoir un impact durable. Votre énergie est votre capital le plus précieux. La protéger n’est pas un luxe, c’est votre responsabilité première.

L’art de l’intégration : pourquoi je ne cours plus après les trains

Je me souviens de la fin de mes premiers masterminds. C’était la course folle. À peine la dernière session terminée, tout le monde se précipitait sur son téléphone, courait pour attraper un train, un avion. ‘Vite, j’ai un appel client dans une heure !’, ‘Il faut absolument que je sois à Paris ce soir pour un rendez-vous demain matin’. Cette frénésie m’angoissait. Je me disais : ‘Est-ce que c’est ça, être libre ? Passer trois jours intenses à travailler sur soi et son business pour replonger la tête la première dans le stress et la course ?’ Pour moi, la réponse était un ‘non’ catégorique.

‘Mon business est avant tout là pour servir mon bien-être. Et ça pareil, je l’entends beaucoup, mais derrière ça, bah je vois des entrepreneurs qui sont stressés, qui courent après les avions, les trains, qui se laissent pas le temps de respirer, qui se laissent pas le temps d’intégrer.’

J’ai donc changé radicalement ma façon de faire. Aujourd’hui, quand je participe à un événement intense de plusieurs jours, je ne prévois rien immédiatement après. Au lieu de courir vers la gare, je m’organise pour prolonger le séjour. Je réserve une ou deux nuits dans un bel hôtel, un lieu qui m’inspire, avec une piscine, un cadre magnifique. Je m’offre un sas de décompression. Ce n’est pas du temps perdu, c’est du temps d’intégration. C’est le moment où les idées infusent, où l’énergie se régénère, où je prends soin de moi ‘par amour pour moi’. C’est un choix conscient de ne pas me maltraiter, de respecter les rythmes de mon corps et de mon esprit. Cette approche a tout changé. Je sors de ces expériences non pas vidée, mais ressourcée et prête à impacter. C’est ça, pour moi, une liberté incarnée : construire un business qui me permet, et même m’encourage, à prendre soin de moi en priorité.

Le piège des ‘bons conseils’ : protégez votre authenticité à tout prix

Dans notre quête de croissance, nous sommes avides de conseils, de stratégies, de ‘hacks’. Nous écoutons les experts, nous suivons les formations, nous lisons les livres. C’est une bonne chose, l’apprentissage est essentiel. Mais il y a un piège subtil et dangereux : celui de laisser les conseils des autres étouffer notre propre voix, notre propre intuition, notre propre style. On commence avec une idée simple, pure, qui nous ressemble, et on finit avec une ‘to-do list’ longue comme le bras de choses qu’il ‘faut faire’ pour réussir, des choses qui nous éloignent de notre élan initial et de notre joie.

Le ‘bon conseil’ devient un poison lorsqu’il nous dénature. Quand on vous dit qu’il ‘faut’ avoir un certain type de vidéo, un certain look, un certain ton pour réussir, et que cela ne vous correspond absolument pas, vous avez un choix à faire. Soit vous vous conformez, en espérant que cela ‘marche’, au risque de vous sentir comme une impostrice et de vous épuiser à jouer un rôle. Soit vous avez le courage de dire : ‘Merci pour le conseil, mais je vais le faire à ma façon’. L’authenticité est votre plus grand atout marketing. Les gens ne se connectent pas à la perfection, ils se connectent à la vérité. Votre vérité. Ne laissez personne vous la voler sous prétexte de vous donner une recette du succès.

Où es-tu passée ? L’histoire du podcast qui devait être simple

Lors d’un dîner, une entrepreneure de mon groupe me partageait son enthousiasme : ‘Je veux lancer un podcast, quelque chose de simple, d’authentique, qui me ressemble’. J’adorais l’idée. Mais à la même table se trouvait une experte des réseaux sociaux qui, avec les meilleures intentions du monde, a commencé à lui donner des conseils : ‘Ah oui, mais il te faudrait une belle vidéo, un bon setup, un micro professionnel, et puis pense à te maquiller, à bien te coiffer…’. Je voyais mon amie noter frénétiquement une liste de ‘il faut’ et ‘je dois’. Son élan initial de simplicité et de joie était en train d’être remplacé par une montagne d’obligations.

‘Je comprends pas entre ce que tu désirais et ce que tu es en train de transmettre aujourd’hui, où est-ce que tu es passée ? Je répète, où est-ce que tu es passée toi en tant que personne, tes valeurs, tes envies ?’

Pendant le reste du séjour, je l’entendais expliquer son projet à d’autres, mais le discours avait changé. Elle ne parlait plus de son message, mais de sa liste de matériel. Elle était passée du ‘pourquoi’ au ‘comment’, et le ‘comment’ la paralysait. Je l’ai prise à part et je lui ai posé cette question simple mais percutante : ‘Où es-tu passée là-dedans ?’. Elle a réalisé qu’en voulant suivre des conseils ‘parfaits’, elle s’était complètement perdue. Elle avait oublié son envie première. Cet exemple est crucial. Si vous suivez un chemin qui ne respecte pas vos valeurs profondes, vous abandonnerez. La friction sera trop grande. La liberté, c’est aussi la liberté de commencer imparfaitement, mais de commencer. C’est de faire les choses à votre manière, même si ce n’est pas la manière ‘optimale’ selon les experts. Votre manière sera toujours la plus durable, car elle est nourrie par votre énergie et votre vérité.

Votre premier pas vers une liberté non négociée

Nous avons exploré ensemble ce que signifie vraiment incarner sa liberté. Ce n’est pas un concept abstrait, mais une série de choix conscients, petits et grands, que vous faites chaque jour. C’est refuser de performer pour être aimée, c’est dire ‘non’ à ce qui draine votre joie, c’est construire un business qui honore votre bien-être, et c’est protéger farouchement votre authenticité contre le bruit des ‘il faut’. La liberté incarnée, c’est agir par amour pour soi. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est la condition sine qua non pour pouvoir ensuite impacter le monde durablement et puissamment.

Alors, ma question pour toi aujourd’hui est simple : quelle est la prochaine petite action que tu peux poser pour te sentir plus libre, plus vivante, plus alignée ? Ne cherche pas la révolution. Cherche le petit ajustement. Peut-être est-ce de refuser une réunion qui pouvait être un email. Peut-être est-ce de bloquer une heure dans ton agenda juste pour toi, sans culpabilité. Peut-être est-ce de lancer ce projet de manière ‘imparfaite’, mais à ta façon. Rappelle-toi : tu es beaucoup plus importante que le regard des autres, que la peur du jugement, que les règles que tu n’as pas écrites. Ta liberté commence au moment où tu décides de ne plus t’abandonner. C’est ta décision, et elle t’appartient. Prends-la.


Questions fréquentes sur la liberté incarnée

1. Quelle est la différence entre la liberté et une ‘prison dorée’ pour une entrepreneure ?

La ‘prison dorée’ est une situation où une entrepreneure atteint le succès extérieur (financier, notoriété) mais se sent piégée, stressée et déconnectée d’elle-même. C’est le résultat d’un business construit sur des ‘il faut’ et des obligations, plutôt que sur la joie et les désirs profonds. La liberté incarnée, à l’inverse, c’est lorsque le succès extérieur est le reflet direct d’un alignement intérieur. Le business est un outil au service de la vie de l’entrepreneure, et non l’inverse. Les décisions sont guidées par le respect de soi, de son énergie et de ses valeurs, créant un succès à la fois durable et épanouissant.

‘Être libre 1 heure dans la semaine pour stresser tout le reste, c’est pas OK. […] Mon business est avant tout là pour servir mon bien-être.’

2. Comment puis-je commencer à incarner la liberté si j’ai peur du jugement des autres ?

La peur du jugement est le principal frein. La clé est de commencer petit et de renforcer votre ‘muscle’ de la confiance en soi. Choisissez une action à faible enjeu où vous pouvez honorer un de vos désirs au lieu de vous conformer. Par exemple, refuser une invitation non essentielle, ou donner votre opinion honnête dans un groupe. Observez ce qui se passe : souvent, les conséquences sont bien moindres que ce que l’on craignait. Chaque petite victoire renforce votre sécurité intérieure et vous prouve que vous pouvez survivre, et même prospérer, en étant authentique. Il s’agit de déplacer votre source de validation de l’extérieur vers l’intérieur.

‘J’ai senti […] des regards arriver de droite et de gauche et me juger. Et là, je me suis dit mais est-ce que véritablement tu vas te respecter et rester assise ou te lever par peur ? Et je suis restée assise.’

3. Est-ce que dire ‘non’ par respect pour mon énergie n’est pas égoïste ?

Cette question vient d’un conditionnement social profond qui nous apprend à faire plaisir avant de nous respecter. En réalité, dire ‘non’ à ce qui ne vous correspond pas est un acte de préservation sain et nécessaire. Ce n’est pas de l’égoïsme, mais du leadership personnel. Une entrepreneure épuisée et frustrée ne peut servir personne efficacement. En protégeant votre énergie, vous vous assurez d’être pleinement présente et performante pour les projets et les personnes qui comptent vraiment. C’est un ‘non’ qui permet de dire des ‘oui’ plus puissants et plus sincères par la suite.

‘J’agis non pas égoïstement, non pas pour embêter les autres […] mais j’agis par amour pour moi. J’agis en étant ma priorité et je ne négocie pas avec ma liberté.’

4. Mon business doit-il vraiment être au service de mon bien-être pour réussir ?

Absolument. C’est une redéfinition moderne du succès. Le modèle du sacrifice et de l’épuisement (‘hustle culture’) mène inévitablement au burn-out. Un business durable est un business qui soutient la vie de son créateur. Lorsque votre bien-être est la fondation, vous prenez des décisions plus sages, vous êtes plus créative, plus résiliente et votre énergie positive attire naturellement les bonnes opportunités et les bons clients. Le bien-être n’est pas l’ennemi de la performance ; il en est le carburant essentiel.

‘Je ne sors pas d’un moment très intense où je cours de nouveau dans le business, c’est pas comme ça que je vois la liberté financière et la liberté de mon business parce que mon business est avant tout là pour servir mon bien-être.’

5. Comment savoir quels conseils suivre et lesquels ignorer pour rester authentique ?

La meilleure boussole est votre propre corps et vos émotions. Avant d’appliquer un conseil, prenez un instant et demandez-vous : ‘Est-ce que cette idée me met en joie, me donne de l’énergie et me semble légère ? Ou est-ce que je ressens une contraction, un poids, une sensation de ‘devoir’ ?’. Un bon conseil, même s’il est challenging, doit résonner avec vos valeurs et votre vision. Si un conseil vous demande de vous dénaturer ou vous éloigne de votre désir initial, il n’est probablement pas pour vous, même s’il a fonctionné pour d’autres. Votre authenticité est votre meilleur filtre.

‘Où est-ce que tu tu te respectes là-dedans ? Et si tu suis quelque chose qui ne fait pas partie de tes valeurs, de tes envies, qu’est-ce que tu vas faire ? Tu vas abandonner.’

6. Concrètement, par quelles petites actions puis-je commencer à vivre plus librement aujourd’hui ?

Commencez par identifier un petit point de friction dans votre journée, un ‘je dois’ qui vous pèse. Pouvez-vous le supprimer, le déléguer, ou le faire d’une manière plus joyeuse ? Cela peut être aussi simple que de prendre 15 minutes pour marcher dans la nature entre deux appels, de choisir de travailler depuis un café plutôt que votre bureau, ou de dire ‘non’ à une petite demande qui ne vous excite pas. Le but est de prouver à votre système nerveux, par des actions concrètes, que vous êtes aux commandes et que votre plaisir compte.

‘Moi aussi à partir d’aujourd’hui, je vais faire des petites actions pour me sentir beaucoup plus libre, beaucoup plus vivante avec ce que je désire profondément.’


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