Logo de l'épisode 19. Tu hésites entre 2 projets ? les 10 questions à te poser pour faire le bon choix du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

19. Tu hésites entre 2 projets ? les 10 questions à te poser pour faire le bon choix

Épisode diffusé le 12 décembre 2024 par Aurélie Gauthey

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Tu hésites entre 2 projets ? Le guide pour enfin faire le bon choix

Hello à toi, entrepreneur qui impacte ! Bienvenue dans cet espace où nous allons transformer ton business, mais surtout, t’aider à incarner cette liberté dont tu rêves. Je sais ce que c’est. Tu es une véritable machine à idées, un générateur de concepts brillants. Ton carnet de notes déborde, tes post-it colonisent ton bureau, et chaque jour amène son lot de nouvelles envies. Créer une nouvelle offre, lancer une chaîne YouTube, écrire un livre, développer un produit physique… Les possibilités semblent infinies, et c’est à la fois grisant et paralysant. Cette effervescence créative est ta plus grande force, mais elle peut aussi devenir ton pire ennemi.

Le véritable défi n’est pas de trouver des idées, mais de choisir LA bonne idée à développer MAINTENANT. C’est cette fameuse question qui te bloque peut-être en ce moment : ‘Est-ce que je mets ça en place ou ça ?’ Cette hésitation, ce doute, peut te coûter un temps précieux, une énergie folle et, au final, t’empêcher d’avancer. Tu te sens tiraillée entre un projet qui te fait vibrer et un autre qui semble plus ‘raisonnable’. Tu as peur de faire le mauvais choix, de miser sur le mauvais cheval et de regretter plus tard. Laisse-moi te dire une chose : tu n’es pas seule. C’est le lot de toutes les entrepreneures ambitieuses et créatives.

Aujourd’hui, j’ai décidé de te partager un outil qui a littéralement changé ma façon de gérer mon entreprise et mes ambitions. C’est ma ‘liste de questions en or’, un système de filtre que j’utilise personnellement pour prendre des décisions claires et alignées lorsque j’hésite entre plusieurs projets, ou même simplement pour valider une nouvelle idée qui vient de germer. Fini le brouillard mental et la procrastination due à l’indécision. Grâce à cette méthode, tu vas pouvoir évaluer chaque opportunité avec objectivité, connecter tes envies à la réalité de ton business et faire des choix puissants qui te propulseront vers tes objectifs. Prépare-toi à gagner en clarté, en sérénité et en efficacité.

L’anatomie d’une bonne décision : mes questions en or pour évaluer chaque projet

Pour sortir du brouillard de l’indécision, il faut un cadre, un système. L’intuition est essentielle, mais elle doit être couplée à une analyse structurée pour éviter les décisions purement émotionnelles qui peuvent parfois nous égarer. C’est pourquoi j’ai développé cette série de questions. Je te propose de les parcourir pour chaque idée de projet qui te traverse l’esprit. Prends un carnet, et pour chaque question, attribue une note de 0 à 10, zéro étant la note la plus basse. Cette notation t’obligera à être honnête avec toi-même et te donnera une vision chiffrée, quasi indiscutable, de la pertinence de ton projet à l’instant T.

Ces questions sont réparties en trois grands piliers : l’alignement personnel et émotionnel, la viabilité stratégique et financière, et la réalité opérationnelle. En évaluant ton idée sous ces trois angles, tu obtiens une vue à 360 degrés qui te protège des angles morts et des enthousiasmes passagers. C’est un véritable audit de projet qui te permet de passer de ‘c’est une super idée !’ à ‘c’est le bon projet, pour moi, pour mon entreprise, pour maintenant’.

Pilier 1 : L’alignement personnel et émotionnel

C’est le point de départ, le cœur du réacteur. Un projet qui ne te nourrit pas personnellement finira par te vider de ton énergie, même s’il est rentable. L’entrepreneuriat est un marathon, pas un sprint. Ta passion est ton carburant. Ne la néglige jamais.

  • À quel point est-ce que ce projet me met en joie de 0 à 10 ? C’est la toute première question, et elle est fondamentale. La joie n’est pas un luxe, c’est une nécessité stratégique. Un projet qui te procure une joie profonde te donnera la force de surmonter les obstacles inévitables. Si la note est inférieure à 7, méfie-toi. Tu risques de t’essouffler rapidement. Comme je le dis souvent,

    ‘À quel point est-ce que ce sujet me fait plaisir, me met en joie de 0 à 10 ?’

    C’est ton indicateur d’énergie durable.

  • Est-ce que ce projet répond à ma mission ou à ma vision (0-10) ? Ta mission, c’est ton ‘pourquoi’, la raison profonde pour laquelle tu as créé ton entreprise. Ta vision, c’est là où tu veux l’emmener. Un projet, même excitant, qui te détourne de ta trajectoire principale est une distraction. Il doit être une brique qui vient construire le grand édifice que tu imagines. S’il ne sert pas ta vision à long terme, il dilue tes efforts et ton message. Chaque action doit être un pas dans la direction que tu as choisie.

Pilier 2 : La viabilité stratégique et financière

La passion, c’est le moteur. La stratégie et la finance, c’est le volant et le carburant. L’un ne va pas sans l’autre. Un business est une entité qui doit être pérenne. Ignorer la réalité économique, c’est prendre le risque de voir son rêve s’écrouler.

  • Est-ce que ce projet va rapporter de l’argent à l’entreprise (0-10) ? Soyons claires et directes. Une entreprise a besoin de revenus pour vivre, payer ses charges, ses équipes, et te rémunérer. C’est une question de survie et de croissance. Certains projets sont des ‘projets d’image’ ou de ‘passion’, et c’est ok, mais il faut en avoir conscience. Si tu es dans une phase où la priorité est la trésorerie, un projet avec une note de 2/10 sur ce critère doit être mis de côté, peu importe à quel point il te met en joie.
  • Est-ce que ce projet est urgent dans les 3 mois à venir (0-10) ? L’urgence ici n’est pas celle du stress, mais celle de l’opportunité. Y a-t-il une fenêtre de tir à ne pas manquer ? Est-ce que ce projet répond à une demande brûlante de ton marché actuel ? Est-ce qu’il est nécessaire pour débloquer la prochaine étape de ta croissance ? Cette question t’aide à séquencer tes actions et à ne pas lancer un projet ‘d’hiver’ en plein été.

Pilier 3 : La réalité opérationnelle et humaine

Une idée géniale sans les ressources pour la mettre en œuvre reste une simple idée. Ce dernier pilier te ramène au concret, à la réalité de ton quotidien et de celui de ton entreprise. C’est le test de faisabilité.

  • Ai-je l’espace mental et l’énergie pour le mettre en place (0-10) ? L’honnêteté est cruciale ici. Es-tu en plein lancement ? Épuisée par un trimestre chargé ? Un nouveau projet demande une charge mentale considérable. Le sous-estimer est la meilleure façon de foncer vers le burn-out.
  • Ai-je la capacité temporelle dans mon agenda (0-10) ? Ouvre ton calendrier. Concrètement, où vas-tu caser les heures nécessaires à ce projet ? Si ton agenda est déjà plein à craquer, la réponse est probablement non. Il ne s’agit pas de ‘trouver’ le temps, mais de ‘libérer’ le temps, ce qui implique de renoncer à autre chose.
  • Puis-je déléguer une partie ou la totalité de ce projet (0-10) ? Cette question peut tout changer. Un projet qui te semble impossible seule peut devenir faisable avec l’aide de ton équipe ou de freelances. Évaluer la ‘délégabilité’ d’un projet est une compétence clé. Cela inclut aussi de vérifier si ton équipe a, elle aussi, la bande passante pour absorber cette nouvelle charge.

Enfin, pour compléter cette analyse, pose-toi ces trois dernières questions qualitatives : Quels sont les bénéfices de ce projet dans les 3 mois ? Quels sont les inconvénients pour moi ? Et quels sont les inconvénients pour mon équipe ? Cette balance bénéfices/risques te donnera l’image finale la plus claire possible pour prendre ta décision.

Leçon par l’exemple : pourquoi j’ai dit non à l’agenda et attendu pour le livre

La théorie, c’est bien, mais la pratique, c’est encore mieux. Pour que tu comprennes bien la puissance de ce système de questions, laisse-moi te partager deux exemples très personnels. Deux projets qui me tenaient à cœur mais que j’ai abordés de manière très différente grâce à ce filtre de décision.

Le cas de l’agenda : le ‘kiff personnel’ qui n’était pas un projet d’entreprise

Il y a environ trois ans, j’ai eu une envie folle : créer un agenda. Il faut savoir que, comme je le disais dans le podcast,

‘je fais partie de la Team agenda. Je kiffe les agendas. Je peux passer des heures dans le rayon agenda à les regarder.’

C’était un véritable plaisir personnel. L’idée était séduisante : un agenda pour entrepreneures, intégrant les phases de la lune, des plans d’action, des citations inspirantes… Sur le papier, ça cochait beaucoup de cases. Quand je l’ai passé au crible de mes questions, le résultat a été sans appel.
Joie ? 10/10, sans hésiter.
Mission ? 8/10, ça aidait les femmes à s’organiser pour impacter.
Argent ? Et c’est là que le bât blesse. 2/10. La réalité économique d’un produit physique comme un agenda est complexe. Les marges sont faibles. Je me suis posé la question : ‘est-ce que ça va rapporter de l’argent à l’entreprise ? Bah non, même si je gagne 1, 2 ou 3 € par agenda, c’est pas ça qui va générer l’argent dont a besoin l’entreprise.’
Énergie et temps ? 3/10. Mon équipe et moi étions en plein dans la préparation d’un lancement majeur. Nos ressources étaient déjà entièrement allouées. Rajouter ce projet aurait signifié une surcharge de travail pour tout le monde, pour un retour sur investissement quasi nul. La décision a été douloureuse pour mon cœur, mais évidente pour ma casquette de chef d’entreprise. J’ai mis l’idée de côté. Ce n’était pas le bon moment. Le projet n’était pas aligné avec la priorité numéro un de l’entreprise à cet instant : la croissance financière.

Le cas du livre ‘Né pour Impacter’ : une question de timing stratégique

Un autre projet que beaucoup d’entrepreneurs caressent est celui d’écrire un livre. C’est un marqueur de crédibilité incroyable. J’ai moi-même écrit mon bestseller ‘Né pour Impacter’, vendu à plus de 5000 exemplaires. Mais la question cruciale est : quand ? Si j’avais appliqué mon filtre au début de mon activité, le projet de livre aurait été recalé. Pourquoi ? Pour les mêmes raisons que l’agenda. Au lancement de mon entreprise,

‘le besoin au début, c’est un besoin de générer de l’argent pour payer les charges de ton entreprise ou payer les équipes.’

Un livre, contrairement à ce que l’on pourrait penser, est rarement une source de revenus directs significative. L’investissement initial est conséquent : relecture, mise en page, couverture, impression… J’ai personnellement investi 5000 € dans mon livre. Les royalties sont minimes.
J’ai donc attendu d’avoir une entreprise stable, avec des revenus récurrents et solides. J’ai attendu environ trois ans. À ce moment-là, le projet a obtenu d’excellentes notes à mon questionnaire. La note ‘Argent’ était toujours basse, mais ce n’était plus la priorité. En revanche, le projet servait un autre objectif stratégique devenu prioritaire : l’impact, la transmission, l’autorité. Il venait nourrir un besoin de laisser une trace, de partager mon message au plus grand nombre. Une fois que l’entreprise a été stable, je pouvais me permettre de lancer un projet dont le retour sur investissement était majoritairement non financier. Le timing a tout changé. Ces deux exemples illustrent parfaitement qu’une bonne idée au mauvais moment est, en réalité, une mauvaise idée.

La question bonus qui révèle tout : et si l’argent n’était plus un problème ?

Maintenant que nous avons passé en revue ce système de questions très rationnel, je veux te partager la botte secrète. La question qui vient tout balayer, qui court-circuite le mental pour parler directement à ton cœur, à ton intuition la plus profonde. C’est une question que je garde volontairement pour la fin, car elle agit comme un révélateur ultime.

Après avoir noté et analysé ton projet sous tous les angles, pose-toi, ferme les yeux et respire profondément. Imagine ceci :

‘si demain, j’avais plus de 10 000 € qui tombaient tout seul sur mon compte en banque tous les mois, est-ce que je mettrais en place cette idée ?’

Laisse la réponse infuser. Ne la pense pas, ressens-la. Qu’est-ce qui se passe dans ton corps ? Est-ce que tu ressens une expansion, une joie pure, une évidence ? Ou est-ce qu’un malaise s’installe, une hésitation, un sentiment que, finalement, ce n’est pas si important ?

Cette question est magique car elle te libère de la contrainte financière et de la pression de la survie. Elle te permet de te connecter à tes désirs les plus authentiques. Tu vas alors découvrir ce que ce projet vient réellement nourrir chez toi. Est-ce un besoin de reconnaissance ? Un pur plaisir créatif, comme mon histoire d’agenda ? Un besoin de prouver quelque chose ? Ou un désir profond de contribuer, de transmettre, comme ce fut le cas pour mon livre ? Comprendre la motivation racine est essentiel. Si le projet disparaît une fois la pression financière enlevée, c’est peut-être qu’il était une réponse à une peur (manquer d’argent) plutôt qu’à un véritable appel. Si, au contraire, l’envie est décuplée, alors tu tiens quelque chose de puissant, un projet d’âme qui mérite d’être placé, peut-être pas au sommet de ta to-do list, mais précieusement dans ton classeur de projets futurs.

Conclusion : Choisir, c’est avancer en toute conscience

Nous voilà au terme de ce voyage au cœur de la prise de décision. Si tu es une entrepreneure créative et ambitieuse, crouler sous les idées n’est pas ton problème, c’est ta nature. Ton véritable enjeu est de devenir la gardienne de ton énergie, la stratège de ton temps et la directrice visionnaire de ton entreprise. Choisir un projet plutôt qu’un autre n’est pas un renoncement, c’est un acte de focalisation. C’est décider où tu places ta puissance créatrice pour obtenir le plus grand impact, que ce soit en termes de joie, de revenus ou de mission.

La liste de questions que je t’ai partagée n’est pas une formule magique, mais un outil puissant pour apporter de la clarté là où régnait le chaos. Elle te force à confronter tes désirs à la réalité, tes émotions à la stratégie. Elle t’invite à un dialogue honnête avec toi-même. Rappelle-toi : dire ‘non’ à un projet aujourd’hui ne signifie pas lui dire ‘adieu’. Comme je l’évoquais,

‘ce n’est pas parce que je ne mets pas en place ce projet-là ce mois-là qu’il est définitivement perdu à la poubelle.’

Il s’agit de reconnaître que chaque chose a son temps. Note cette idée dans un classeur, un ‘parking à projets’, et reviens-y dans six mois, dans un an. Le contexte aura peut-être changé, et ce qui n’est pas juste aujourd’hui le sera peut-être demain.

Alors, la prochaine fois que tu te sentiras submergée par le doute face à deux chemins possibles, prends ce guide. Pose-toi. Réponds avec sincérité. Fais confiance au processus. Tu as en toi toutes les réponses. Mon seul objectif est de t’offrir la bonne lanterne pour les éclairer. Fais des choix audacieux, alignés et puissants. C’est ainsi que tu continueras à impacter le monde, un projet à la fois.

FAQ : Vos questions sur le choix et la priorisation de projets

Comment savoir si c’est vraiment le bon moment pour lancer un nouveau projet ?

Le ‘bon moment’ est un alignement de trois facteurs clés : vos ressources personnelles (énergie, espace mental), les besoins de votre entreprise (trésorerie, croissance stratégique) et la demande du marché. Avant de vous lancer, évaluez honnêtement votre capacité actuelle. Si vous êtes déjà en plein lancement ou si votre équipe est surchargée, ce n’est probablement pas le bon moment, même si l’idée est excellente. L’urgence stratégique est aussi un bon indicateur : ce projet résout-il un problème pressant pour votre business ou vos clients ?

‘Est-ce que ce projet est urgent dans les 3 mois à venir ? Est-ce que j’ai l’espace mental, l’énergie de le mettre en place ? Est-ce que je suis en capacité temporelle dans mon agenda… de mettre en route ce projet ?’

Que faire si un projet me passionne mais n’est pas rentable à court terme ?

Il est crucial de distinguer un projet stratégique d’un projet de cœur. Si votre entreprise a un besoin urgent de liquidités, priorisez les projets rentables. Cela ne veut pas dire abandonner votre projet passion. Considérez-le comme un investissement à long terme sur votre marque ou votre épanouissement. Vous pouvez soit le mettre de côté temporairement, soit lui allouer un budget temps et argent très limité, comme un ‘hobby’. L’important est d’être lucide sur son objectif : il ne doit pas mettre en péril la santé financière de votre entreprise.

‘Oui, ça peut nous mettre en joie mais pas ramener d’argent à l’entreprise alors que là, tu es peut-être dans une situation où ce qui compte le plus pour toi, c’est les revenus financiers.’

Comment éviter de m’éparpiller avec toutes mes idées ?

L’éparpillement vient souvent d’un manque de clarté sur votre vision à long terme. La première étape est de solidifier votre mission d’entreprise. Ensuite, utilisez un système de filtrage systématique pour chaque nouvelle idée, comme la liste de questions proposée. Cela vous force à évaluer chaque idée non pas de manière isolée, mais par rapport à vos priorités globales. Enfin, créez un ‘parking à idées’ ou un ‘classeur de projets futurs’ pour stocker les idées qui ne sont pas prioritaires maintenant. Le fait de les noter vous libère l’esprit sans les perdre.

‘Tu peux le noter dans un classeur dans les mois à venir et t’y reviendras. Mais tout moment n’est pas bon pour un projet selon la situation dans laquelle tu es.’

J’ai l’impression que tous mes projets sont urgents, comment prioriser ?

Il est essentiel de différencier l’urgent de l’important. L’urgent réclame une attention immédiate (ex: un problème technique sur votre site), tandis que l’important contribue à vos objectifs à long terme (ex: développer une nouvelle offre phare). Utilisez la matrice d’Eisenhower pour classer vos projets : 1. Urgent et important (à faire tout de suite). 2. Important mais pas urgent (à planifier). 3. Urgent mais pas important (à déléguer). 4. Ni urgent ni important (à éliminer). La plupart de vos projets stratégiques seront dans la catégorie 2, nécessitant une planification active pour ne pas être constamment repoussés par le ‘bruit’ de la catégorie 3.

‘OK, je vais pas me surcharger moi ou mon équipe de ce projet alors qu’il y a des événements beaucoup plus importants qui sont en lancement.’

Comment savoir si je dois persévérer sur un projet difficile ou l’abandonner ?

Revenez à vos motivations profondes. Demandez-vous si les difficultés sont des obstacles techniques (surmontables avec du temps ou de l’aide) ou si elles révèlent un manque d’alignement fondamental. Si le projet ne vous met plus du tout en joie (note de 2/10) et ne sert plus votre vision, l’abandonner peut être la décision la plus sage pour libérer des ressources pour autre chose. Si la joie et la vision sont toujours là, mais que l’exécution est complexe, cherchez des solutions : pouvez-vous déléguer une partie ? Simplifier le projet ? Vous former ?

‘Écoute ton corps et tes émotions… cette liste de questions, si tu prends le temps d’y répondre avec sincérité, tu vas assez vite voir qu’elles vont te permettre de faire des choix concrets, efficaces.’

Un projet comme écrire un livre est-il une bonne idée pour mon business ?

Écrire un livre peut être une excellente idée, mais rarement au début de son activité. C’est un projet qui demande un investissement significatif en temps, énergie et argent, pour un retour financier direct souvent faible. Son principal intérêt réside dans la construction de votre autorité, de votre marque personnelle et dans la génération de leads qualifiés. C’est un projet ‘d’après’, à envisager une fois que votre entreprise est financièrement stable et que vous pouvez vous permettre d’investir dans des actifs de notoriété à long terme.

‘J’ai pas écrit mon livre quand j’ai lancé mon activité… Parce que le besoin au début, c’est un besoin de générer de l’argent… Une fois que tu as assez de revenus pour te sentir stable, là tu peux te permettre d’ouvrir à d’autres projets.’


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