Ce sentiment d’imposture qui vous paralyse ? Il est temps de reprendre le pouvoir
Hello à toi, leader née pour impacter. Laisse-moi te poser quelques questions qui, j’en suis presque certaine, vont résonner en toi. As-tu déjà entendu cette petite voix insidieuse te murmurer : ‘Est-ce que je suis vraiment capable ?’, ‘Qui suis-je pour parler de ça ?’, ou encore ‘De toute façon, tout a déjà été dit, je n’ai rien de plus à apporter’. Peut-être même que tu te dis que sans tel diplôme ou X années d’expérience, tu n’as pas le droit de prendre la parole, d’accompagner, de vendre tes services. Si ces phrases te sont familières, alors tu es au bon endroit. Tu es en plein cœur de ce que l’on appelle le syndrome de l’imposteur, ce sentiment tenace de ne pas être à ta place, de tromper ton monde, et d’être sur le point d’être démasquée.
Je ne suis pas là pour te donner une simple tape dans le dos en te disant que ‘ça va passer’. Au contraire. Mon intention aujourd’hui est de te challenger, de te bousculer avec bienveillance pour que tu sortes de cette lecture transformée. Je veux que tu prennes un engagement ferme avec toi-même, celui de ne plus laisser cette peur te dicter tes actions. Car, vois-tu, ce syndrome est le plus grand voleur de rêves que je connaisse. Il t’empêche de lancer cette offre qui te tient à cœur, d’augmenter tes tarifs à leur juste valeur, ou simplement de te montrer et de partager tes dons avec le monde. Il te maintient dans une prison dorée faite de doutes et d’auto-sabotage, pendant que tes clients potentiels attendent désespérément la solution que toi seule peux leur apporter.
Dans cet article, nous allons plonger au cœur de ce mécanisme. Je vais partager avec toi mon expérience, mes propres batailles contre ce sentiment d’illégitimité, et surtout, les stratégies qui m’ont permis, ainsi qu’à des centaines de mes clientes, de briser ce plafond de verre. Nous allons déconstruire les mythes tenaces sur la légitimité, comprendre pourquoi ni les diplômes ni les outils ne sont la solution, et découvrir quel est le véritable et unique antidote à cette peur. Prépare-toi, car comme je le dis souvent, mon but est que tu te dises :
‘à partir d’aujourd’hui, je prends un engagement avec moi-même à oser et à ne plus ressentir ce syndrome.’
Ce n’est pas une promesse en l’air, c’est un chemin que nous allons parcourir ensemble, maintenant.
Le syndrome de l’imposteur : le secret le mieux gardé des entrepreneures à succès
La première chose, la plus cruciale que tu dois intégrer, c’est que tu n’es absolument pas seule. L’une des ruses les plus perverses du syndrome de l’imposteur est de nous faire croire que nous sommes la seule à ressentir cette fraude, cette peur d’être démasquée. On regarde les autres, celles qui réussissent, celles qu’on admire, et on se dit qu’elles, au moins, elles sont sûres d’elles. Elles sont nées avec une confiance inébranlable. C’est le plus grand mensonge que l’on se raconte. La réalité, c’est que ce sentiment est un compagnon de route quasi universel dans le monde de l’entrepreneuriat.
Je veux que tu visualises ça très clairement. Que tu sois au tout début de ton aventure, avec zéro euro de chiffre d’affaires, ou que tu sois à la tête d’un empire générant 50 000 € par mois, ce sentiment frappera à ta porte. Je le sais parce que je le vis et je le vois tous les jours.
‘Il faut savoir que tu fasses 0, 5000 ou 50000 € par mois ou même que tu aies 10 entreprises ou que tu sois une conférencière internationale, tu le ressentiras obligatoirement tout le long de ton parcours et on le ressent absolument toutes sans exception.’
L’entrepreneuriat est un chemin de croissance constante. Et qui dit croissance, dit sortie de zone de confort. À chaque nouvelle étape, chaque nouveau défi – lancer une nouvelle offre, parler sur une scène, augmenter ses prix, viser une clientèle plus avancée – le syndrome de l’imposteur se réveille. Il est le gardien de notre zone de confort. Sa présence n’est pas un signe que tu es incapable, mais au contraire, un signe que tu es en train de grandir, que tu t’apprêtes à franchir un cap. Le problème n’est pas de le ressentir, le problème est de le laisser gagner.
Je côtoie au quotidien des entrepreneures que beaucoup considèrent comme des modèles, des femmes qui semblent avoir tout compris. Et je peux te l’assurer : le nombre de fois où j’ai décelé chez elles ce même doute, cette même peur, te surprendrait. Elles ne le montrent pas toujours, car elles ont appris à ne pas le laisser prendre les commandes. Elles ont compris que ce sentiment n’est qu’une information, pas une vérité absolue sur leurs compétences. Alors, la prochaine fois que cette voix te dira que tu n’es pas légitime, respire un grand coup et rappelle-toi que la femme que tu admires le plus ressent probablement la même chose au moment de relever son prochain défi. Cette prise de conscience est la première étape pour désamorcer son pouvoir sur toi.
Les fausses béquilles de la légitimité : pourquoi diplômes et outils ne vous sauveront pas
Maintenant que nous avons établi que ce sentiment est universel, parlons des pièges dans lesquels nous tombons pour tenter de l’éradiquer. Face à ce vide intérieur, à cette impression de ne pas être ‘assez’, notre premier réflexe est souvent de chercher à l’extérieur quelque chose pour le combler. Nous nous lançons dans une quête effrénée de validations externes, pensant qu’elles seront le remède miracle à notre manque de confiance. C’est une erreur fondamentale qui non seulement ne fonctionne pas, mais qui peut même aggraver la situation en nous maintenant dans l’inaction.
Le mythe des diplômes : votre client ne vous demandera jamais votre CV
La première de ces fausses béquilles est l’accumulation de diplômes et de certifications. On se dit : ‘Si seulement j’avais cette certification en coaching, alors je me sentirais légitime’, ‘Quand j’aurai fait cette formation, je pourrai enfin lancer mon offre’. C’est une croyance héritée de notre système scolaire et salarial, où un diplôme valide une compétence. Mais l’entrepreneuriat obéit à des règles différentes. Tes clients ne viennent pas chercher un CV, ils viennent chercher une transformation, une solution à leur problème. Ils veulent savoir si tu peux les comprendre et les aider à passer d’un point A à un point B.
‘Je n’ai jamais absolument jamais de ma carrière vu une cliente ou un client qui a demandé à des coachs, à des formateurs, à des thérapeutes quelles étaient ses certifications, ses diplômes et qui avaient demandé à voir tout le pédigrée et le cursus scolaire de mes clients. Ça, ça n’est jamais arrivé.’
Penser qu’un bout de papier va magiquement t’insuffler la confiance est une illusion. La légitimité que tu cherches ne se trouve pas dans une salle de formation, mais sur le terrain, dans l’interaction avec tes clients. Bien sûr, se former est essentiel pour acquérir des compétences, mais cela ne doit jamais devenir une excuse pour repousser le passage à l’action. Le véritable test, la seule validation qui compte, c’est le résultat que tu apportes à ceux que tu sers.
L’accumulation d’outils : la mallette qui ne rassure que vous
Le deuxième piège, très similaire, est celui de la collectionnite d’outils. J’ai vu des clientes arriver avec ce que j’appelle ‘une mallette sans fin’. Elles se sont formées à l’astrologie, à la cartomancie, à dix techniques de coaching différentes, à la PNL, à l’EFT… tout ça pour accompagner sur une problématique de perte de poids, par exemple. L’intention est louable : vouloir offrir le meilleur à ses clients. Mais la réalité, c’est que cette accumulation est souvent une manifestation de la peur. On se dit que si on a 52 outils dans sa boîte, on sera parée à toute éventualité, et donc, on se sentira plus en sécurité, plus légitime.
Mais devine quoi ? Tes clients s’en fichent royalement. Pour reprendre mon exemple favori, c’est comme si tu appelais un plombier pour une fuite d’eau et qu’il te disait :
‘Oui madame, j’arrive à votre rescousse avec un marteau bleu, un tournevis de 12 et un cruciforme jaune.’ Tu lui répondrais : ‘Euh bah super ! Mais sinon la machine, elle va refonctionner ou pas ?’
Tes clients, c’est la même chose. Ils ne veulent pas la liste de tes outils, ils veulent la certitude que leur fuite d’eau (leur problème) sera réparée. Pire encore, cette surcharge d’outils peut créer de la confusion et te paralyser. Tu passes plus de temps à te demander quel outil utiliser qu’à être simplement présente et à l’écoute. La plupart du temps, ton expérience, ton empathie et une ou deux méthodes solides suffisent amplement. Les outils supplémentaires peuvent s’acquérir au fur et à mesure, lorsque tu ressens un *véritable* besoin pour mieux servir tes clients, et non pour rassurer ton propre ego.
Le piège de l’investissement mal orienté
Ce qui m’amène à un point qui pique un peu, mais qui est essentiel. Je vois des entrepreneures investir des milliers, voire des dizaines de milliers d’euros dans des formations, des outils, des thérapies pour ‘travailler sur elles’ et se sentir plus légitimes. C’est une démarche honorable. Mais elles oublient un investissement fondamental : apprendre à développer leur entreprise. Elles deviennent les expertes les mieux formées du marché, mais elles ne savent pas comment trouver un client, créer une offre irrésistible ou communiquer sur leur valeur.
C’est un cercle vicieux. Sans clients, pas d’expérience. Sans expérience, pas de confiance. Et sans confiance, le syndrome de l’imposteur règne en maître. Il faut remettre l’église au centre du village.
‘c’est bien d’avoir des outils mais si tu as pas de clients, ça sert à rien.’
L’investissement en soi est crucial, mais il doit être équilibré. Apprendre les compétences business n’est pas moins important que d’apprendre des techniques d’accompagnement. Car c’est en ayant des clients que tu vas réellement te confronter au réel, affiner tes méthodes, et surtout, constater par toi-même l’impact que tu as. Et ça, aucune certification ne pourra jamais te l’apporter.
La véritable source de la légitimité : un dialogue de vous à vous
Alors, si la légitimité ne vient ni des diplômes, ni des outils, ni même de l’approbation des autres, d’où vient-elle ? La réponse est à la fois simple et profondément déstabilisante : elle vient de toi. Uniquement de toi. C’est une décision, une conviction intérieure qui se construit et se nourrit. C’est un dialogue permanent entre toi et toi-même, où tu choisis de croire en ta capacité à aider, à délivrer, à impacter. C’est là que réside le véritable pouvoir, et c’est aussi là que se situe le plus grand défi.
Comprendre que la légitimité est une perception interne
J’aimerais que tu t’arrêtes un instant sur cette phrase :
‘la légitimité ne vient pas d’une validation de l’extérieur qui attend que toi tu viennes prouver quelque chose, c’est uniquement toi avec toi.’
Tant que tu attendras que quelqu’un (un client, un mentor, une institution) te donne la permission d’être légitime, tu resteras bloquée. Tu donnes les clés de ta confiance à des facteurs externes que tu ne contrôles pas. L’expérience qui a cristallisé cette vérité pour moi fut ma toute première conférence. J’ai été invitée sur la scène de Femmes d’Influence Magazine, devant 400 personnes, pour parler à des millions d’abonnés. À l’intérieur, je paniquais. Je n’avais jamais fait ça. Je me sentais tout, sauf légitime. Pourtant, l’extérieur, lui, avait une toute autre perception. Les organisatrices, la coach renommée qui m’avait invitée, et surtout, les femmes dans la salle qui m’ont applaudie et remerciée, toutes ces personnes me voyaient comme une experte légitime. Le décalage était immense. La seule personne qui doutait, c’était moi. Cet événement m’a fait comprendre que le combat n’était pas contre le monde extérieur, mais contre mes propres pensées.
Le paradoxe de l’expérience : comment savoir si on ne se lance pas ?
C’est bien beau de dire que la légitimité est un choix intérieur, mais comment faire ce choix quand on est rongée par le doute ? Comment se convaincre qu’on est capable si on n’a jamais vraiment essayé ? C’est le grand paradoxe. On attend d’avoir confiance pour agir, alors que la confiance naît de l’action. On veut se sentir légitime avant de se lancer, mais la légitimité se construit dans le lancement. C’est un cercle vicieux qu’il faut briser par la force.
‘Comment tu peux savoir si tu es capable de servir ton client, si tu es capable véritablement de lui apporter une transformation […] si tu n’expérimentes pas ?’
Rester dans sa tête à ruminer, à se demander si on est ‘assez’, est le chemin le plus sûr vers la paralysie. Le seul moyen de répondre à ces questions est d’aller chercher les réponses sur le terrain. En expérimentant. En ayant des conversations. En accompagnant tes premiers clients, même gratuitement au début si nécessaire. C’est en faisant que tu découvriras non seulement que tu es capable, mais que tu es bien plus douée que tu ne l’imaginais. C’est là que la magie opère. Chaque petite victoire, chaque retour positif, chaque transformation chez un client est une brique de plus que tu ajoutes au mur de ta légitimité intérieure. Tu ne peux pas construire ce mur en restant assise à y penser.
L’action, l’antidote ultime : comment faire taire ‘petit George’ pour de bon
Nous arrivons au cœur du sujet, à la clé qui ouvre toutes les portes : l’action. C’est l’antidote le plus puissant, le plus rapide et le plus efficace contre le poison du syndrome de l’imposteur. Mais je sais ce que tu te dis : ‘C’est facile à dire, mais quand la peur me paralyse, comment je fais ?’. C’est là qu’intervient mon ami, ‘petit George’. ‘Petit George’, c’est le nom que je donne à cette voix dans ma tête, ce petit rat qui mouline et qui me raconte des histoires pour me faire flipper. Le connaître, c’est déjà commencer à le maîtriser.
L’inévitable apparition de ‘petit George’ à chaque nouvelle étape
Il faut comprendre que ‘petit George’ n’est pas méchant. En réalité, son intention est de te protéger. Il veut te garder en sécurité, dans ce qui est connu et maîtrisé. C’est pourquoi il se manifeste avec force à chaque fois que tu t’apprêtes à faire quelque chose de nouveau.
‘À chaque fois que tu vas créer ce nouveau, qui sait qui va apparaître, le petit George.’
Tu décides de lancer un podcast ? Il te dira : ‘Oh mon Dieu, mais attends, il en existe déjà un millier !’. Tu veux augmenter considérablement tes tarifs ? Il chuchotera : ‘Mais tu te prends pour qui ? Personne ne paiera ce prix !’. Tu veux cibler une clientèle plus avancée ? Il criera : ‘Tu n’as pas le niveau pour eux !’. Reconnaître son apparition comme un simple signal que tu sors de ta zone de confort est la première étape. Ne le prends pas pour une vérité, mais pour un symptôme de ta propre évolution. C’est un bon signe ! Cela veut dire que tu es en mouvement.
L’expérience comme anesthésiant de la peur
Une fois que tu as identifié ‘petit George’, la seule façon de lui clouer le bec, c’est de lui prouver qu’il a tort par les faits. Je me souviens parfaitement du jour où j’ai créé mon offre de mentoring VIP à 7777 €. Je l’ai conçue en une seule journée, dans un élan d’inspiration. J’y croyais, mais une part de moi était terrifiée. Peu de temps après, lors d’un appel découverte, une cliente me dit : ‘Moi, je veux l’offre VIP, je veux le meilleur avec toi’. À cet instant précis, ‘petit George’ a hurlé dans ma tête : ‘Mais elle est sûre d’elle ? C’est trop rapide, tu l’as créée en un jour, tu es un imposteur !’. J’ai eu un coup de panique. Mais elle, mon interlocutrice, me voyait comme parfaitement légitime.
J’ai dit oui. Et cette première cliente a tout changé. Puis il y en a eu une deuxième, une troisième…
‘quand je suis arrivée à ma […] un peu moins de 10 clientes qui ont acheté mon offre VIP à 7777, là je me suis dit ‘waouh ! en fait, elles ont des résultats de dingue.’ […] Et là, le petit Georgino, il a disparu, il est allé se coucher dans son petit lit.’
Chaque expérience positive, chaque résultat obtenu par une cliente, a affaibli la voix de ‘George’ et renforcé la mienne. L’action n’efface pas la peur au début, mais elle la rend gérable. Et à force d’agir, l’expérience prend le dessus, la confiance s’installe, et la peur devient un lointain murmure.
Une stratégie concrète : la méthode des ‘petits pas’ pour vos tarifs
Pour rendre cela très concret, notamment sur le sujet sensible des tarifs, voici une stratégie que je donne à mes clientes. Si tu as peur de fixer le tarif que tu estimes juste, commence par un tarif ‘parfaitement imparfait’. Un prix avec lequel tu te sens OK pour démarrer, même s’il est en dessous de ta valeur cible. Mais – et c’est le point crucial – fixe-toi une limite claire et non négociable.
‘Fixe-toi une limite. Bah, j’accompagne 10 clientes à 3000 € et ensuite j’augmente, une fois que j’ai récupéré des témoignages, une fois que j’ai récupéré des […] retours de satisfaction et que j’ai amélioré mon programme.’
Cette méthode est brillante car elle te met en mouvement. Tu ne restes pas paralysée par le tarif ‘idéal’. Tu commences à accumuler de l’expérience, des preuves sociales (témoignages), et des données pour améliorer ton offre. Une fois la limite atteinte (par exemple, 5 ou 10 clients), tu as tellement plus de confiance et d’arguments tangibles pour justifier une augmentation. Tu ne te bases plus sur un sentiment, mais sur des faits. C’est une façon structurée de construire ta légitimité par l’action, étape par étape, jusqu’à ce que le ‘ciao bye George l’imposteur’ devienne une évidence.
Le changement de perspective radical : il ne s’agit pas de vous, mais d’eux
Jusqu’à présent, nous avons beaucoup parlé de toi, de tes peurs, de ton dialogue intérieur. C’est une étape nécessaire. Mais pour vraiment transcender le syndrome de l’imposteur, il faut opérer un changement de perspective radical. Il faut arrêter de se regarder le nombril. Car au fond, le syndrome de l’imposteur est une forme d’égocentrisme. Toutes les questions tournent autour de soi : ‘Qu’est-ce qu’on va penser de *moi* ?’, ‘Est-ce que *je* suis assez bien ?’, ‘*Je* ne me sens pas légitime’. La clé pour sortir de ce piège est de déplacer le projecteur de toi vers les autres. Vers ceux que tu es née pour servir.
Le point le plus dur, mais le plus libérateur, est de réaliser ceci :
‘Est-ce que tu te rends compte que tu prives tes futurs clients de ce que tu peux leur apporter, tes dons, tes qualités, ton grand cœur […] pendant que tu es en train de te regarder le nombril ?’
Pendant que tu es paralysée par tes doutes, il y a des personnes qui souffrent, qui sont bloquées, qui cherchent désespérément une solution. Ta solution. En ne te montrant pas, en ne partageant pas ton expertise, tu les laisses livrés à eux-mêmes. Ou pire, tu les laisses entre les mains de tes concurrents, qui sont peut-être moins compétents ou moins bienveillants, mais qui ont eu le courage d’oser. Voir les choses sous cet angle change tout. Il ne s’agit plus de ton confort, mais de ta responsabilité. Il ne s’agit plus de ta peur, mais de leur besoin. Aider l’autre, ce n’est pas une question de ‘moi’, c’est une question de ‘comment puis-je le mieux servir l’autre ?’.
De plus, tu sous-estimes souvent ce qui te rend unique. Tes clients ne te choisissent pas pour tes diplômes ou ton expertise la plus pointue. Ils te choisissent pour ton histoire, tes valeurs, ton énergie. Ils se reconnaissent en toi.
‘Ils vont surtout se dire ‘mais c’est dingue ! Elle a exactement le même parcours. Oh là là, mais qu’est-ce qu’elle me comprend, au moins, elle est passée par là, elle va pas me juger’ et en vrai, c’est ça qu’ils cherchent.’
Tes failles, tes doutes passés, ton parcours chaotique ne sont pas des faiblesses, ce sont tes plus grands atouts de connexion. Ils créent un pont de confiance que la plus experte des expertes ne pourra jamais construire si elle n’a pas vécu ce que tu as vécu. Cesse de te focaliser sur ce que tu penses ne pas savoir. Tes clients ne savent pas ce qu’ils ne savent pas. Tu as toujours, je le répète, au moins dix pas d’avance sur eux. C’est tout ce dont ils ont besoin pour faire le pas suivant grâce à toi.
Conclusion : Négociez avec George, passez à l’action et devenez la leader que vous êtes
Nous voilà au terme de cette discussion. Si je devais résumer l’essentiel, ce serait ceci : le syndrome de l’imposteur n’est pas une fatalité, c’est un visiteur fréquent sur le chemin de l’ambition. Il est normal, universel, mais il ne doit jamais avoir le dernier mot. Nous avons vu que la quête de légitimité à travers les diplômes ou les outils est une impasse. La véritable légitimité est une décision intérieure, une flamme que vous seule pouvez allumer et entretenir.
Comment ? Par l’action. L’action est le grand dissolvant de la peur. Chaque pas, même imparfait, affaiblit la voix de votre ‘petit George’ intérieur et renforce la vôtre. C’est en expérimentant, en vous confrontant au réel, en servant vos premiers clients que vous accumulerez les preuves irréfutables de votre compétence et de votre valeur. N’attendez pas de vous sentir prête, car ce jour pourrait ne jamais arriver. La confiance est la conséquence de l’action, jamais sa condition préalable.
Alors, aujourd’hui, je vous invite à prendre cet engagement. Cessez de laisser le monde et votre vie vous passer devant. Identifiez la prochaine petite action qui vous fait peur et faites-la. Négociez avec votre ‘petit George’, comme vous le feriez avec un enfant craintif. Dites-lui :
‘écoute George, oui, j’ai les jetons, oui, je me sens pas à 100 % légitime mais allez, viens ensemble, on va tester ce tarif, on va y aller tranquillou et ça va bien se passer’.
Vous avez un cœur immense, des dons uniques et une capacité à transformer des vies. Ne privez plus le monde de ce que vous avez à offrir. Le syndrome de l’imposteur arrive aussi vite qu’il s’en va quand on passe à l’action. Alors, qu’allez-vous faire, là, maintenant, pour lui dire ‘ciao bye’ ?
Foire aux questions sur le syndrome de l’imposteur
1. Est-ce que le syndrome de l’imposteur disparaît un jour avec le succès ?
Non, et c’est une idée reçue qu’il faut abandonner. Le syndrome de l’imposteur ne disparaît pas avec le succès, il se transforme. Il réapparaît à chaque nouvelle étape de croissance, chaque fois que vous sortez de votre zone de confort. Une entrepreneure qui lance sa première offre le ressentira, tout comme une dirigeante aguerrie qui s’apprête à donner une conférence internationale. La différence n’est pas l’absence de peur, mais la capacité à la reconnaître, à la gérer et à passer à l’action malgré elle. Le succès vous donne simplement plus d’expérience pour savoir que ce sentiment est temporaire et qu’il est un signe de progression, pas d’incompétence.
‘il faut savoir que tu fasses 0, 5000 ou 50000 € par mois ou même que tu aies 10 entreprises ou que tu sois une conférencière internationale, tu le ressentiras obligatoirement tout le long de ton parcours.’
2. Comment se sentir légitime quand on n’a pas de diplômes ou de certifications officielles ?
La légitimité ne réside pas dans les diplômes, mais dans votre capacité à générer une transformation pour vos clients. Votre expérience de vie, le parcours que vous avez vous-même accompli pour surmonter la problématique que vous adressez, est souvent bien plus précieux qu’une certification théorique. Vos clients ne cherchent pas un CV, ils cherchent quelqu’un qui les comprend profondément. Votre histoire, votre empathie et les résultats que vous obtenez sont les véritables piliers de votre légitimité. Personne ne viendra jamais vous demander de présenter vos parchemins.
‘Je n’ai jamais absolument jamais de ma carrière vu une cliente ou un client qui a demandé à des coachs, à des formateurs, à des thérapeutes quelles étaient ses certifications, ses diplômes.’
3. J’ai peur d’augmenter mes tarifs, comment savoir si je suis légitime pour le faire ?
La légitimité d’une augmentation de tarif se construit par l’expérience. Si la peur vous paralyse, adoptez une approche progressive. Fixez-vous un objectif clair : accompagner un nombre défini de clients (par exemple, 5 ou 10) à votre tarif actuel. Pendant cette période, concentrez-vous sur l’excellence de votre service, récoltez des témoignages et mesurez les résultats obtenus. Une fois cet objectif atteint, vous ne vous baserez plus sur un simple sentiment, mais sur des preuves concrètes de votre valeur. Cette accumulation d’expérience et de retours positifs est la meilleure façon de vous sentir pleinement légitime pour franchir le pas de l’augmentation.
‘Fixe-toi une limite. Bah, j’accompagne 10 clientes à 3000 € et ensuite j’augmente, une fois que j’ai récupéré des témoignages, une fois que j’ai récupéré des des des retours de satisfaction.’
4. Que faire concrètement quand la peur de ne pas être à la hauteur me paralyse ?
La seule réponse est l’action, même la plus petite possible. La paralysie vient du fait de rester dans sa tête et d’anticiper des scénarios catastrophes. Brisez ce cycle en posant un acte concret. Envoyez ce mail. Publiez ce post. Proposez un appel découverte. Le but n’est pas de ne plus avoir peur, mais d’agir avec la peur. L’expérimentation est ce qui vous donnera des réponses. C’est en faisant que vous réaliserez que vous êtes capable et que la peur diminuera. La confiance n’est pas une condition préalable à l’action, elle en est la conséquence directe.
‘Expérimenter, avoir des échecs, faire des expériences, passer à l’action, c’est ce qui va t’aider à prendre confiance en toi et ce qui c’est aussi ce qui va t’aider à voir que tu es une accompagnante incroyable.’
5. Pourquoi est-ce que je me compare constamment aux autres qui semblent plus experts ?
La comparaison est le carburant du syndrome de l’imposteur. On compare souvent notre ‘intérieur’ (nos doutes, nos peurs) avec l’ ‘extérieur’ des autres (leur vitrine publique, leurs succès). C’est un jeu truqué. Rappelez-vous que les personnes que vous admirez ressentent aussi leurs propres doutes. De plus, votre client idéal n’a pas besoin de ‘la plus experte du monde’, il a besoin de vous. Vous avez toujours une avance significative sur lui, car vous avez déjà parcouru le chemin. C’est cette avance qui fait toute votre valeur à ses yeux.
‘Tu as toujours au minimum 10 pas d’avance sur tes clientes idéales parce que tu as fait le parcours entièrement parce que tu t’es sorti de cette problématique.’
6. Le ‘petit George’ dont vous parlez, comment négocier avec cette voix intérieure ?
Il ne s’agit pas de le faire taire par la force, mais de le reconnaître et de dialoguer avec lui. Donnez-lui un nom, comme ‘petit George’, pour le personnifier et le distancier de votre véritable identité. Quand il apparaît, reconnaissez sa présence et son intention de vous protéger. Remerciez-le, puis rassurez-le. Expliquez-lui calmement ce que vous allez faire, en commençant petit. C’est une négociation, pas une bataille. En le traitant avec bienveillance mais fermeté, vous lui enlevez son pouvoir de vous paralyser et vous reprenez les commandes pour passer à l’action.
‘négocie comme tu négocierais avec ton enfant, ton neveu ou avec ton mec. En gros, tu as compris, le syndrome de l’imposteur, il arrive aussi vite qu’il s’en va quand on passe à l’action.’
7. Est-ce que partager mes doutes et mon histoire peut nuire à ma crédibilité ?
Au contraire, c’est souvent ce qui la renforce. Dans le domaine de l’accompagnement, les clients ne cherchent pas un expert parfait et inaccessible. Ils cherchent quelqu’un qui peut les comprendre parce qu’il est ‘passé par là’. Partager votre parcours, y compris vos anciennes luttes contre le syndrome de l’imposteur, crée un lien de confiance et d’empathie immédiat. Cela montre que vous êtes humaine et authentique. C’est cette connexion qui les convaincra de travailler avec vous, bien plus que n’importe quelle liste de compétences ou de diplômes.
‘tes clients vont pas te choisir sur tes outils, tes diplômes, le niveau de ton expertise, ils vont surtout se dire ‘mais c’est dingue ! Elle a exactement le même parcours. Oh là là, mais qu’est-ce qu’elle me comprend ».




