Logo de l'épisode 14. Ta peur de réussir ou d’échouer te bloque : un exercice puissant pour te libérer du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

14. Ta peur de réussir ou d’échouer te bloque : un exercice puissant pour te libérer

Épisode diffusé le 26 novembre 2024 par Aurélie Gauthey

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Cette peur de réussir qui vous paralyse : l’exercice pour enfin briser vos chaînes

Vous êtes là, assise à votre bureau, accrochée ‘comme une moule à son rocher’. Vous travaillez sans relâche, vous vous donnez corps et âme pour votre projet. Pourtant, quelque chose coince. Vous avez l’impression de ‘pédaler dans la choucroute’, de revenir constamment à la case départ. La procrastination est votre compagne la plus fidèle, et juste au moment de franchir un cap, de lancer cette offre, de vendre enfin vos services, une ‘nouvelle idée’ géniale surgit et vous détourne du chemin. Si ce tableau vous semble familier, bienvenue. Vous n’êtes pas seule, et surtout, le problème n’est peut-être pas là où vous le pensez. On parle sans cesse de la peur de l’échec, mais si je vous disais que le véritable obstacle, cette ‘trouille dans le bide’, c’était en réalité la peur de réussir ?

Cette idée peut sembler contre-intuitive. Qui aurait peur de réussir ? Après tout, c’est ce que nous visons toutes, n’est-ce pas ? La liberté financière, l’impact, la reconnaissance. Et pourtant. Derrière cette aspiration consciente se cache souvent un océan de peurs inconscientes, de croyances limitantes si profondément ancrées qu’elles dictent nos actions à notre insu. C’est un mécanisme de protection pervers : notre subconscient, pour nous éviter une souffrance qu’il associe au succès, met en place des stratégies d’auto-sabotage incroyablement efficaces. Vous ne manquez ni de talent, ni de volonté, ni d’idées. Ce qui vous freine, c’est une programmation interne qui vous crie que la réussite est dangereuse.

Dans cet article, nous allons plonger ensemble au cœur de ce blocage. Fini de tourner en rond. Je vais vous partager un exercice extrêmement puissant, celui qui a permis à des centaines de mes clientes de faire sauter ce verrou intérieur. Nous allons mettre des mots sur vos peurs, déconstruire les mythes que vous entretenez sur le succès et l’échec, et surtout, vous donner les clés pour reprendre le contrôle. Préparez-vous, car il ne s’agit pas juste de comprendre intellectuellement. Il s’agit de ressentir, de libérer et de transformer. Comme je le dis souvent, ‘on n’est pas venu là pour souffrir ni pour enfiler des perles’. On est là pour kiffer, faire de l’argent et impacter le monde. Alors, prête à affronter votre propre lumière ?

Les signes qui ne trompent pas : quand l’auto-sabotage révèle votre peur de réussir

Avant de pouvoir traiter un mal, il faut savoir le diagnostiquer. La peur de réussir est une saboteuse experte, elle avance masquée sous des dehors très respectables : la prudence, la perfection, la créativité. Mais si vous grattez un peu le vernis, vous découvrirez ses véritables intentions. Le premier symptôme, le plus visible, est la procrastination chronique. Ce n’est pas de la paresse. C’est une résistance active. Vous savez exactement ce que vous devez faire – ce webinaire à préparer, ces prospects à contacter, cette offre à finaliser – mais vous trouvez mille autres tâches ‘urgentes’ et moins engageantes à accomplir. Ranger votre bureau, peaufiner votre logo pour la dixième fois, vous lancer dans une nouvelle formation… Tout est bon pour éviter l’action qui pourrait réellement vous faire passer au niveau supérieur.

Vient ensuite le sentiment de tourner en rond, cette terrible impression de ‘revenir à zéro’. Vous travaillez d’arrache-pied, mais vos résultats stagnent. C’est comme si un plafond de verre invisible vous empêchait de dépasser un certain chiffre d’affaires, un certain nombre de clients. Dès que vous approchez de ce seuil, un événement imprévu survient, vous tombez malade, un problème technique apparaît, ou vous décidez inconsciemment de tout changer. C’est ce que j’appelle la ‘stratégie d’évitement’. Le podcast le décrit parfaitement :

…à chaque fois qu’il t’arrive le moment d’être au pied du mur, tu es prête à lancer ton événement, à proposer ton offre, à vendre. Bah c’est là que tu mets en place une stratégie d’évitement. C’est là où tu commences à avoir envie. Oh, j’ai eu une nouvelle idée. J’ai eu une intuition, j’ai envie de créer un nouveau programme, un nouveau produit ou alors, on change complètement de direction.

Cette fuite en avant est un mécanisme de défense brillant. En changeant constamment de cap, vous ne vous donnez jamais la chance de réussir (ni d’échouer) pleinement avec un projet. Vous restez en sécurité dans la zone du potentiel, là où tout est encore possible et où vous ne risquez rien. Mais le prix à payer est énorme : l’épuisement, la frustration et le sentiment de ne jamais rien accomplir de concret.

Le témoignage le plus poignant que j’ai entendu récemment illustre la profondeur de cette peur. Lors d’une séance, une entrepreneure m’explique des années de tentatives infructueuses. Je lui pose alors une simple question : ‘Et si tu réussissais, il se passerait quoi ?’. Après un long silence, elle s’effondre en larmes et me confie : ‘J’ai peur de perdre ma fille. J’ai peur de ne plus avoir de temps avec ma fille et avec ma famille.’ Cette réponse est d’une puissance inouïe. Son subconscient avait créé une équation terrifiante : Réussite = Abandon de ma famille. Comment pourrait-elle réussir dans ces conditions ? Son système tout entier s’assurait qu’elle n’atteigne jamais ses objectifs pour la protéger de ce qu’elle percevait comme la pire des souffrances. C’est la preuve que la peur de réussir n’est pas une abstraction. C’est une force concrète, ancrée dans nos amours et nos attachements les plus profonds, qui nous pousse à nous auto-saboter pour préserver ce qui nous est le plus cher.

L’exercice qui révèle tout : un plongeon au cœur de vos croyances limitantes

Assez parlé de la théorie. Il est temps de passer à l’action. Comme je le dis toujours, comprendre avec sa tête ne suffit pas. Pour qu’un véritable changement s’opère, il faut que ‘tout ton être, ta structure, ton corps, tes différents corps, ton énergie’ comprennent ce qui se joue. L’exercice que je vous propose n’est pas un gadget. C’est un outil de diagnostic et de libération profond. Prenez un moment pour vous, au calme. Munissez-vous d’un carnet et d’un stylo. Prête ? On y va.

Étape 1 : Le test d’association libre

La première étape est la plus simple et la plus révélatrice. Fermez les yeux, respirez profondément trois fois, et laissez le calme s’installer. Écartez le mental, ne cherchez pas à analyser. Maintenant, posez-vous cette question :

Quand je pense au mot ‘RÉUSSITE’, quels sont les mots et les images qui me viennent immédiatement en tête ?

Notez tout ce qui vient, sans filtre, sans jugement. Absolument tout. Peut-être verrez-vous des images de liberté, de voyages, de joie. Mais peut-être aussi des mots comme ‘pression’, ‘solitude’, ‘travail acharné’, ‘responsabilités’, ‘jalousie’, ‘sacrifice’. Soyez honnête avec vous-même. Cette première liste est une cartographie de votre relation inconsciente au succès. C’est le point de départ de toute transformation.

Étape 2 : Le scénario du succès et de l’échec

Maintenant, nous allons creuser plus profond. Vous allez faire un exercice d’écriture en flux de conscience. L’objectif est de laisser parler votre subconscient, pas votre esprit rationnel. Complétez les deux phrases suivantes en écrivant tout ce qui vous vient, sans vous arrêter, jusqu’à ce que vous n’ayez plus rien à dire. Que ce soit quatre lignes ou quatre pages, allez ‘au bout du bout’.

Phrase 1 : ‘Si je réussis, je vais…’
Continuez cette phrase. … je vais enfin pouvoir acheter ma maison, je vais être critiquée par ma famille, je vais devoir gérer une équipe, je vais perdre mes amis qui ne comprendront pas, je vais prouver à mon père qu’il avait tort, je vais ne plus avoir de temps pour moi, je vais me sentir comme une imposture, je vais changer le monde. Ne vous censurez pas.

Phrase 2 : ‘Si j’échoue, je vais…’
Faites de même avec cette phrase. … je vais devoir retourner au salariat, je vais décevoir mes proches, je vais avoir honte, je vais perdre tout mon argent, je vais me sentir nulle, je vais devoir demander de l’aide, je vais prouver à tout le monde que je n’étais pas capable. Videz votre sac. Mettez sur papier toutes les angoisses liées à l’échec.

Étape 3 : L’analyse de vos croyances

Une fois l’écriture terminée, respirez. Prenez un peu de recul et relisez ce que vous avez écrit, comme si vous lisiez le journal intime de quelqu’un d’autre. Surlignez ce qui vous choque, ce qui vous touche, ce qui revient le plus souvent. C’est ici que vos croyances limitantes apparaissent en pleine lumière. Votre liste ‘Si je réussis’ est-elle majoritairement positive ou négative ? Si les conséquences négatives l’emportent (perte de temps, solitude, pression), il est évident que votre système interne freine des quatre fers pour vous éviter cette ‘réussite’ perçue comme douloureuse. C’est le moment de la prise de conscience brute : vous avez peur des conséquences de ce que vous désirez le plus. C’est ce paradoxe qui crée le blocage.

Comment reprogrammer votre mindset : définir votre succès et apprivoiser l’échec

Avoir identifié le problème est une étape cruciale, mais ce n’est que la moitié du chemin. Maintenant, il faut agir pour déconstruire ces croyances et en bâtir de nouvelles, plus porteuses. Ce n’est pas un processus magique, cela demande de l’intention et de la répétition. Voici deux axes de travail fondamentaux pour inverser la tendance.

Bâtir votre propre empire : la vision personnelle du succès

Très souvent, notre peur de la réussite vient d’une définition du succès qui n’est pas la nôtre. C’est une image d’Épinal héritée de la société, des films ou des réseaux sociaux : la villa, la voiture de sport, les voyages en jet privé. Si cette vision ne résonne pas avec vos valeurs profondes, il est normal que votre être la rejette. La clé est de créer votre vision sur-mesure de la réussite. Pour moi, par exemple, la réussite c’est ça :

…réussir pour moi, j’insiste, pour moi me permet de payer 10 salaires des 10 femmes et des familles qui travaillent dans mon équipe. Voyager plusieurs fois par an, offrir des weekends et des cadeaux de luxe à ma famille. M’acheter une maison, payer et déléguer pour que des prestataires de services créent une expérience waouh pour mes clientes, participer à des associations caritatives. Ne plus avoir à compter…

Votre tour. Prenez une nouvelle page et écrivez une lettre, datée d’un an dans le futur, adressée à la vous d’aujourd’hui. Décrivez en détail votre année de succès incroyable. Comment vous sentez-vous ? Quelle est votre journée type ? Quel impact avez-vous ? Avec qui travaillez-vous ? Qu’est-ce que cette réussite financière vous permet concrètement (au-delà de ‘gagner de l’argent’) ? Soyez précise, vivante, émotionnelle. Cette lettre devient votre nouvelle étoile polaire, une définition du succès qui vous inspire et vous motive, au lieu de vous effrayer. C’est VOTRE réussite, et elle a le droit d’être différente.

Et si l’échec était votre allié ? Dédramatiser pour mieux avancer

Maintenant, attaquons-nous à l’autre monstre : la peur de l’échec. Reprenez votre liste ‘Si j’échoue, je vais…’. C’est le scénario catastrophe que votre cerveau veut à tout prix éviter, ce qui génère une pression immense. Nous allons ‘apaiser tes peurs’ en réalisant un contre-exercice : pour chaque point de cette liste, trouvez au moins un bénéfice caché ou un aspect positif.

Par exemple, si vous avez écrit : ‘Je vais retourner au salariat’. Les bénéfices pourraient être : ‘Je vais pouvoir de nouveau avoir la sécurité de l’emploi. Je n’aurais plus à entretenir mes réseaux sociaux et à passer des heures sur Canva. J’aurais un chômage et un arrêt maladie. Je pourrais profiter de mes enfants et de ma famille tous les soirs à 17h.’ L’objectif n’est pas de vous convaincre de retourner au salariat, mais de montrer à votre cerveau que même le ‘pire’ scénario a des avantages. Cela diminue drastiquement la charge émotionnelle. L’échec n’est plus une falaise vertigineuse, mais une autre option, moins désirable certes, mais survivable. En dédramatisant l’échec, vous vous donnez la permission de prendre des risques, d’oser, car vous savez que même si ça ne marche pas, vous ne mourrez pas. Vous vous libérez de la pression du ‘il faut que ça marche à tout prix’, une pression qui est souvent la cause même du blocage.

Au-delà du mindset : quand les blocages viennent de plus loin

Vous avez fait les exercices, travaillé sur votre vision, apaisé vos peurs… et pourtant, vous sentez qu’une résistance profonde persiste. Parfois, malgré toute la volonté et les meilleures stratégies du monde, le blocage est ancré à un niveau plus subtil. C’est le ‘moment perché’ du podcast, et j’adore ce moment, car il ouvre une porte vers une autre dimension de la guérison.

Il est possible que votre peur de réussir ne vous appartienne pas entièrement. Elle peut être l’écho de mémoires familiales, transgénérationnelles, ou même de vies antérieures si vous êtes ouverte à cette idée. Peut-être que dans votre lignée, la réussite a été synonyme de danger, de trahison, de perte. Peut-être que dans une autre vie, exprimer votre puissance vous a coûté très cher. Ces mémoires peuvent être inscrites dans votre champ énergétique et créer des schémas répétitifs d’auto-sabotage pour vous ‘protéger’.

Je vous partage un exemple très personnel pour illustrer cela. Un travail sur mes vies passées a révélé que j’avais été trahie par un homme de justice que j’aimais, me retrouvant à la rue et sans argent avec ma mère. Cette information a éclairé d’un jour nouveau ma quête obsessionnelle de justice et mes difficultés dans mes relations amoureuses. Cela a fait écho à ma propre vie où, à 17 ans, je me suis retrouvée à la rue avec ma mère. Comprendre cela a été une libération.

…quand on m’a dit ça, j’ai vite compris pourquoi j’avais cette valeur justice dans ma vie aussi forte […] pour moi attention, l’amour c’est dangereux. Attention, il y a des injustices et attention à trop aimer. Peut-être on peut se retrouver sans argent et à la rue.

Cependant, et c’est un point capital, cette compréhension ne doit jamais devenir une excuse. C’est une information pour libérer, pas pour se conforter dans une position de victime. ‘Ah, c’est pas de ma faute, dans une autre vie on m’a brûlée’. Non. C’est une invitation à reconnaître un schéma, à faire appel à des thérapeutes ou des énergéticiens pour le nettoyer, puis à reprendre votre pouvoir. Le message reste le même : ‘ça n’a jamais empêché personne de passer à l’action. Donc tu peux le libérer et tu continues, tu continues à passer à l’action avec constance.’ Si vous sentez que votre blocage est de cet ordre, n’hésitez pas à explorer des approches comme les constellations familiales, le transgénérationnel, les soins énergétiques ou l’hypnose régressive. C’est parfois la pièce manquante du puzzle.

Conclusion : votre réussite vous attend, osez aller à sa rencontre

Nous arrivons au terme de cette exploration. Nous avons vu que la peur de réussir est un ennemi insidieux, qui se cache derrière la procrastination et l’auto-sabotage. Nous avons découvert que des croyances profondes, souvent inconscientes, associent le succès à la perte, à la solitude ou au danger, vous empêchant d’avancer. Mais nous avons surtout vu que vous avez le pouvoir de changer cela.

L’exercice d’écriture que je vous ai partagé est votre première clé. Faites-le. Ne vous contentez pas de lire cet article en hochant la tête. Prenez le temps de vous confronter à vos propres mots, à vos propres peurs. Ensuite, redéfinissez activement ce que le succès signifie pour VOUS, créez une vision qui vous électrise et vous porte. Apprenez à dédramatiser l’échec pour vous donner le droit à l’erreur, le droit d’expérimenter. Et si le blocage persiste, osez regarder plus loin, dans les mémoires de votre histoire.

Le chemin de l’entrepreneuriat est un chemin de croissance personnelle. Chaque obstacle est une invitation à mieux vous connaître et à vous libérer. Votre réussite n’est pas seulement une question de stratégie business, elle est intrinsèquement liée à votre expansion intérieure. Alors, n’attendez plus. Faites l’exercice. Engagez-vous envers vous-même. Le succès, le vôtre, celui qui est aligné avec votre âme, vous attend. Il est temps d’arrêter de le fuir. Allez, let’s go, votre impact n’attend que vous !


Foire aux questions (FAQ)

1. Qu’est-ce que la peur de réussir et comment se manifeste-t-elle concrètement ?

La peur de réussir est un blocage psychologique souvent inconscient où une personne s’empêche d’atteindre ses objectifs car elle associe le succès à des conséquences négatives (perte de temps, solitude, jugement, pression). Elle se manifeste principalement par l’auto-sabotage. Les signes les plus courants sont la procrastination sur les tâches importantes, le perfectionnisme paralysant, le fait de changer constamment d’idée juste avant un lancement, ou encore de ne jamais finaliser les projets qui pourraient véritablement vous faire décoller. C’est une ‘stratégie d’évitement’ pour ne pas avoir à affronter les conséquences redoutées du succès.

‘Si tu sens aujourd’hui que tu procrastines, tu sens que tu tournes en rond, tu t’autosabotes, pourtant tu bosses. Tu te donnes corps et âme, tu es accroché à ton bureau comme une moule à son rocher.’

2. En quoi la procrastination est-elle souvent un signe d’auto-sabotage ?

La procrastination en entrepreneuriat n’est que rarement une question de paresse. C’est une forme de résistance active. Quand vous procrastinez sur une action clé (comme vendre ou lancer une offre), c’est souvent votre subconscient qui freine pour vous protéger d’un danger perçu, qu’il s’agisse de la peur de l’échec ou de la peur du succès. C’est un mécanisme d’auto-sabotage car en reportant l’action qui pourrait mener au succès, vous vous assurez de rester dans votre zone de confort, même si celle-ci est inconfortable. Vous évitez ainsi de vous confronter à la fois à la possibilité de réussir et à ses conséquences redoutées.

‘Tu as toujours cette sensation de revenir à zéro, de pas avancer, de pédaler dans la choucroute, voire même à chaque fois qu’il t’arrive le moment d’être au pied du mur… c’est là que tu mets en place une stratégie d’évitement.’

3. Comment un simple exercice d’écriture peut-il révéler mes croyances limitantes ?

L’exercice d’écriture fonctionne en court-circuitant votre mental analytique pour laisser parler votre subconscient. En complétant des phrases comme ‘Si je réussis, je vais…’ en flux libre et sans censure, vous faites remonter à la surface les associations automatiques et les émotions brutes que vous avez liées au succès. Ces phrases révèlent les ‘contrats’ inconscients que vous avez passés avec vous-même. Si vous écrivez ‘je vais perdre mes amis’ ou ‘je n’aurai plus de temps’, vous mettez le doigt sur la croyance limitante exacte qui alimente votre auto-sabotage. C’est un outil de diagnostic puissant car il rend visible l’invisible.

‘Dire simplement ‘Ah, j’ai compris dans ma tête avec son épisode que j’avais peur de réussir.’ c’est pas dans ta tête. Je veux que tout ton être, ta structure… comprennent ce qui est en train de se passer et là tu auras un véritable changement.’

4. Pourquoi est-il si important de définir sa propre vision de la réussite ?

Il est crucial de définir sa propre vision de la réussite car la plupart des gens poursuivent une version du succès dictée par la société, qui ne correspond pas à leurs valeurs profondes. Cette dissonance crée une peur et une résistance internes. En définissant précisément ce que le succès signifie pour vous (ex: payer des salaires, voyager, avoir du temps libre, financer une association), vous créez un objectif qui est aligné, motivant et inspirant. Cela transforme la ‘réussite’ d’un concept effrayant et abstrait en un projet de vie concret et désirable, ce qui diminue naturellement la peur et l’auto-sabotage.

‘Ceci n’est qu’un exemple, ce n’est que ma notion de la réussite et encore, c’est un quart. Donc à toi de créer ta vision de la réussite.’

5. Comment l’idée de lister les ‘bénéfices de l’échec’ peut-elle m’aider ?

Lister les bénéfices potentiels de l’échec est un exercice de dédramatisation. La peur de l’échec génère une pression énorme qui paralyse l’action. En forçant votre esprit à voir les aspects ‘positifs’ d’un échec (ex: sécurité d’un emploi salarié, plus de temps libre, moins de responsabilités), vous réduisez la charge émotionnelle négative associée à ce scénario. L’échec cesse d’être une menace existentielle pour devenir une option parmi d’autres. Cela diminue le stress et la pression, ce qui paradoxalement vous libère pour prendre plus de risques et vous donne plus de chances de réussir.

‘En gros, liste les bénéfices d’échouer pour vraiment te dédramatiser. Regarde en conscience et avec franchise tout ce qui ressort de cet exercice.’

6. Mon blocage pourrait-il être lié à des causes plus profondes, comme des mémoires passées ?

Oui, absolument. Si vous avez tout essayé sur le plan du mindset et de la stratégie sans succès, il est possible que votre blocage soit ancré à un niveau plus profond. Il peut s’agir de mémoires transgénérationnelles (des traumatismes vécus par vos ancêtres) ou de schémas karmiques liés à des vies antérieures. Ces empreintes énergétiques peuvent créer des schémas d’auto-sabotage répétitifs. Explorer ces pistes avec des approches spécifiques (constellations familiales, soins énergétiques) peut parfois libérer des blocages que le coaching ou la thérapie classique ne parviennent pas à atteindre. Il est toutefois essentiel de ne pas utiliser cela comme une excuse pour ne pas agir.

‘Ce n’est pas une excuse. C’est simplement comprendre un schéma qui s’est répété si tu y crois, il y a pas d’obligation et le libérer. Dans tous les cas, ça n’a jamais empêché personne de passer à l’action.’

7. Quel est le lien entre la peur de réussir et la peur de perdre ses proches ?

Le lien est très direct et puissant, surtout chez les femmes entrepreneures. Le subconscient peut créer une équation simple et dévastatrice : succès professionnel = moins de temps et d’énergie pour la famille = abandon ou perte de l’amour de ses proches. Cette croyance, même si elle est irrationnelle, est si terrifiante qu’elle peut déclencher les mécanismes d’auto-sabotage les plus forts pour ‘protéger’ la cellule familiale. La personne va alors inconsciemment s’empêcher de réussir pour s’assurer de ne jamais avoir à faire face à ce choix cornélien entre sa carrière et sa famille.

‘Je la vois s’effondrer en larmes et me dire j’ai peur de perdre ma fille. J’ai peur de ne plus avoir de temps avec ma fille et avec ma famille. […] Tu te rends compte ce que cet entrepreneur se dit si je réussis, je vais devoir perdre ma fille.’


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