Changer de voie : mon voyage de la finance au marketing digital
Bonjour, je m’appelle Shine. Il n’y a pas si longtemps, mon quotidien était rythmé par les chiffres et les logiques du monde de la finance. Un univers structuré, certes, mais où je sentais qu’il me manquait une dimension plus créative, plus dynamique. Progressivement, j’ai commencé à toucher du doigt le marketing et une porte s’est ouverte. L’idée d’une reconversion a germé, mais avec elle, une question vertigineuse : par où commencer ? Le marketing digital est un océan de disciplines, d’outils et de stratégies qui évoluent à une vitesse folle. Comment plonger sans se noyer ? C’est ce que Laurent, l’hôte du podcast Bause, appelle faire ‘un petit peu un pas de côté’. Ce pas de côté, pour moi, a été un saut réfléchi dans le monde de la formation. C’était la première étape d’un parcours qui m’a mené jusqu’à une grande agence comme Publicis. Ce que je souhaite partager avec vous aujourd’hui, ce n’est pas une formule magique, mais un retour d’expérience sincère sur les étapes clés pour non seulement entrer dans ce secteur, mais surtout pour y progresser durablement. Nous allons explorer ensemble comment choisir une formation initiale qui pose des fondations solides, pourquoi l’autoformation n’est pas une option mais une nécessité absolue, et comment naviguer avec discernement dans la jungle des offres de formation en ligne. Si vous vous sentez à la croisée des chemins, en quête de sens ou simplement désireux de monter en compétences, ce guide est pensé pour vous éclairer.
Le déclic : pourquoi une formation structurée est le premier pas essentiel pour une reconversion réussie
Quand la décision de quitter la finance pour le marketing digital est devenue une évidence, la première barrière n’était pas la motivation, mais l’action. Comment transformer une volonté en un plan concret ? Pour moi, ‘l’élément déclencheur’ a été un simple webinaire de découverte proposé par un organisme de formation, Origami. C’est souvent comme ça que tout commence : par une petite action, une curiosité qui nous pousse à cliquer sur un lien. Ce qui aurait pu être une simple session d’information s’est révélé être le catalyseur de mon changement de carrière. J’y ai découvert un programme, une structure, une promesse de compétences concrètes. Mais au-delà du programme, un élément a tout changé : la crédibilité. Le chemin de la reconversion est pavé d’incertitudes. On investit du temps, de l’énergie et souvent de l’argent. La peur de faire le mauvais choix est omniprésente. C’est pourquoi il est fondamental de s’appuyer sur des signaux de confiance forts avant de s’engager. Une formation initiale n’est pas juste un moyen d’acquérir des connaissances ; c’est le socle sur lequel vous allez construire votre nouvelle identité professionnelle. Elle doit être solide, pertinente et reconnue par l’écosystème que vous visez.
Comment évaluer la crédibilité d’un organisme de formation ?
Face à la multitude d’écoles et de centres de formation, comment savoir à qui faire confiance ? Mon réflexe a été simple et pragmatique. Comme je le disais à Laurent : ‘quand on rencontre un organisme dont on n’a pas forcément entendu parler avant, pour le crédibiliser un peu, pour se rassurer en fait, on va regarder un peu les partenariats qu’ils ont’. C’est un conseil que je donnerais à quiconque cherche une formation marketing digital aujourd’hui. Les partenariats avec des entreprises établies sont une preuve sociale inestimable. Quand j’ai vu que des noms comme Publicis ou Dentsu étaient associés à Origami, mon niveau de confiance a instantanément grimpé. Pourquoi ? Parce que cela signifie que des leaders du marché valident la qualité et la pertinence du programme. Cela indique que les compétences enseignées sont en adéquation avec les besoins réels des agences et des annonceurs. C’est une garantie que vous n’allez pas apprendre des théories obsolètes, mais bien des savoir-faire applicables. Cette réassurance est cruciale, elle transforme un pari risqué en un investissement calculé dans votre avenir.
Bootcamp vs formation traditionnelle : le choix d’un format intensif
Le format de la formation est tout aussi important que son contenu. Dans mon cas, Origami proposait ce qu’ils appellent des ‘bootcamps’. Il s’agit de formations très courtes et intensives, d’une durée de trois mois. Ce format a été parfait pour ma situation. Il permet une immersion totale et une montée en compétences rapide, sans s’éterniser dans un cursus académique de plusieurs années qui peut parfois être déconnecté des réalités du terrain. L’un des grands avantages de ce modèle est son approche pragmatique. Tout commence par un ‘tronc commun’ conçu pour mettre tout le monde au même niveau. C’est une étape essentielle car les promotions sont souvent composées de profils très variés, avec des expériences et des connaissances hétérogènes. Ce tronc commun assure que chacun possède les fondamentaux du marketing digital avant de se spécialiser. Ensuite, vient la spécialisation. Pour moi, c’était le ‘trading social media’. Cette structure permet d’acquérir à la fois une vision globale du secteur et une expertise pointue sur une verticale précise, ce qui est un atout majeur pour l’employabilité. Ce n’est pas une formation ‘old school’ classique ; les professeurs sont en réalité des professionnels du secteur, des freelances qui ont les mains dans le cambouis au quotidien. C’est la garantie d’un enseignement à jour, concret et directement applicable. Ils n’enseignent pas ce qu’ils ont appris il y a dix ans, mais ce qu’ils pratiquent aujourd’hui.
Une fois le diplôme en poche et les premiers pas en agence effectués, on pourrait croire que le plus dur est fait. En réalité, le véritable marathon ne fait que commencer. La formation initiale vous donne une carte et une boussole, mais c’est à vous de naviguer dans un territoire qui se redessine en permanence. C’est là qu’intervient la deuxième phase, tout aussi cruciale que la première : l’autoformation.
Au-delà des bancs de l’école : l’autoformation, le moteur de votre progression continue
Intégrer une agence après ces trois mois intensifs a été une victoire, mais j’ai vite compris une vérité fondamentale de notre secteur. Comme je l’expliquais : ‘le marketing digital, c’est un domaine où si on n’a pas cette curiosité, on peut vite être dépassé’. Votre diplôme, aussi bon soit-il, a une date de péremption. Les algorithmes sont mis à jour, de nouvelles plateformes émergent, les comportements des consommateurs évoluent. La connaissance que vous avez acquise hier peut devenir obsolète demain. La progression ne peut donc pas uniquement reposer sur les tâches quotidiennes que l’on vous confie. Bien sûr, l’expérience ‘terrain’ est irremplaçable, c’est là que l’on se confronte à la réalité des campagnes, des clients, des budgets. Mais pour avoir une vision plus large, pour anticiper les virages et pour ne pas rester cantonné à sa propre bulle, il faut activement chercher la connaissance à l’extérieur. L’autoformation n’est pas un ‘plus’, c’est une hygiène professionnelle, une discipline de tous les instants. C’est un état d’esprit, celui d’être ‘en alerte’, de toujours vouloir comprendre le pourquoi du comment. Et pour cela, il existe des outils et des méthodes incroyablement efficaces et souvent gratuites.
Utiliser LinkedIn comme une salle de classe virtuelle
Mon outil principal pour cette veille active, c’est LinkedIn. Oubliez l’image d’un simple réseau pour chercher un emploi. LinkedIn, lorsqu’il est bien utilisé, est une source de connaissance inépuisable. La clé est de ne pas être un consommateur passif, mais un curateur actif de son fil d’actualité. Il faut faire un tri. Je me connecte avec des experts reconnus dans mon domaine et dans des domaines connexes : des traders media, des ‘Head of’ de différents départements, des consultants. Le secret, c’est de trouver les bonnes personnes, celles qui créent du contenu à forte valeur ajoutée. ‘Une fois que tu as trouvé les bonnes personnes qui créent du contenu spécifique sur leur verticale […] Ça te permet vraiment de toujours en fait emmagasiner de la connaissance’. Ce qui est fascinant, c’est que vous accédez à une multitude de perspectives. Vous pouvez lire comment un expert chez un annonceur aborde un problème, et comment un autre, en agence, le résout différemment. Vous découvrez des techniques, des études de cas, des réflexions stratégiques partagées généreusement. C’est une formation continue, asynchrone et personnalisée. L’interaction est également primordiale : commenter, poser des questions, participer aux débats permet non seulement d’approfondir sa compréhension, mais aussi de se construire un réseau et une visibilité.
Les podcasts, vos mentors audio pour une veille constante
Mon autre pilier d’autoformation, ce sont les podcasts. On pourrait se demander comment le simple fait d’écouter une conversation peut nous faire progresser. La magie opère par la répétition et l’immersion. ‘Mine de rien, à force d’en écouter, à force de toujours regarder, écouter en permanence, on acquiert un certain bagage’. C’est une accumulation de connaissances, d’anecdotes, de stratégies qui, petit à petit, forge votre intuition et votre expertise. Ma stratégie est double. D’un côté, j’écoute des podcasts généralistes sur le marketing digital, comme Bause. Cela me permet de garder une vision d’ensemble, de comprendre les enjeux qui dépassent ma stricte spécialité et d’élargir ma culture professionnelle. De l’autre, je suis abonné à des podcasts ultra-spécifiques à ma verticale, comme celui de J7 Media, qui propose du contenu très technique sur le trading media. Cette complémentarité est essentielle : le généraliste pour le contexte, le spécialiste pour l’expertise. C’est un moyen incroyablement flexible de se former, que ce soit dans les transports, en faisant du sport ou pendant une pause. C’est comme avoir accès à des discussions d’experts à la demande, une sorte de mentorat digital permanent.
S’autoformer avec des contenus gratuits et de qualité est donc non seulement possible, mais aussi extrêmement efficace. Cela demande de la discipline et de la méthode. Cependant, cette abondance de savoir accessible soulève une question importante : quelle est alors la place des formations payantes que l’on voit fleurir partout sur internet ? C’est un terrain glissant sur lequel il faut avancer avec la plus grande prudence.
Le piège des formations en ligne : discerner le bon grain de l’ivraie
Le marché de la formation en ligne a explosé. Chaque jour, de nouvelles offres promettent de vous transformer en expert du marketing digital en quelques semaines, moyennant quelques centaines ou milliers d’euros. Laurent a exprimé une opinion très franche à ce sujet, et je dois dire que je la partage en grande partie. Une immense majorité de ces formations sont, pour le dire poliment, de qualité très discutable. Le problème n’est pas le format en ligne en soi, mais la crédibilité de ceux qui les proposent. Pour avoir une chance d’être pertinente, une formation doit être dispensée par une personne dotée d’une ‘preuve sociale de dingue’, comme le dit Laurent. C’est-à-dire une expérience réelle, vérifiable et significative au plus haut niveau. Sans cela, on risque de payer très cher pour des conseils génériques, des théories mal digérées ou des techniques qui ne s’appliquent qu’à des cas de figure très spécifiques et souvent peu représentatifs de la réalité du marché. Le risque est double : perdre son argent et, pire encore, acquérir de mauvaises habitudes ou des connaissances incomplètes qui seront un frein à votre carrière.
Pourquoi la plupart des formations en ligne ne valent pas votre investissement
Mon expérience en grande agence m’a offert une perspective très claire sur ce point. Je l’ai illustré avec un exemple concret : ‘lorsque je discute avec d’autres traders qui travaillent dans des plus petites agences, la vision qu’on va avoir […] va être complètement différente. C’est-à-dire que eux les conseils qu’ils vont avoir sont pas applicables pour moi’. Le contexte est roi en marketing digital. Une stratégie qui fonctionne pour une startup avec 1000€ de budget par mois sera totalement inadaptée pour un grand compte qui en investit 100 000€. Un formateur qui n’a jamais géré de campagnes d’envergure, qui n’a jamais navigué dans la complexité d’une grande organisation, ne pourra vous transmettre qu’une vision parcellaire et potentiellement trompeuse du métier. Le risque est d’apprendre des ‘recettes’ qui ne fonctionnent pas à grande échelle. C’est pourquoi je n’ai jamais été tenté d’acheter ce type de formation. La profondeur et la nuance que l’on acquiert au contact de vrais professionnels, que ce soit dans un bootcamp de qualité ou via une veille rigoureuse, ne peuvent être répliquées par un cours pré-enregistré par quelqu’un dont le principal fait d’armes est de savoir bien vendre ses propres formations.
L’alternative gratuite et efficace : la puissance du contenu existant
La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est absolument pas nécessaire de dépenser des fortunes pour continuer à apprendre. La véritable richesse est déjà disponible, accessible à tous. Le plus grand investissement à faire n’est pas financier, il est en temps et en discernement. ‘En sélectionnant bien, en triant bien le contenu qu’il y a sur internet, il y a suffisamment de contenu pour pouvoir nourrir ton besoin d’autoformation’. C’est une conviction forte que je défends. Entre les experts qui partagent sur LinkedIn, les podcasts de qualité, les blogs spécialisés des grandes agences, les chaînes YouTube techniques et même, comme le souligne Laurent, les livres qui posent les bases théoriques, l’écosystème de la connaissance gratuite est d’une richesse incroyable. Apprendre à identifier les bonnes sources, à recouper les informations et, surtout, à tester par soi-même les concepts appris est une démarche bien plus formatrice et économique. La curiosité, encore et toujours, est votre meilleur guide. Elle vous poussera à chercher, à questionner, à expérimenter, et c’est ce processus actif qui ancre durablement les compétences, bien plus qu’une consommation passive de vidéos de formation.
Conclusion : votre carrière est une formation continue
Mon parcours, de la rigueur de la finance à la dynamique du marketing digital, m’a enseigné une leçon fondamentale : la formation n’est pas une destination, mais un voyage permanent. La reconversion n’est pas un simple changement de poste, c’est l’adoption d’un nouvel état d’esprit, celui de l’apprenant à vie. Pour résumer ce cheminement, je le décomposerais en trois étapes clés. D’abord, ancrez votre projet dans le réel avec une formation initiale structurante et crédible, comme un bootcamp validé par l’industrie. C’est votre rampe de lancement. Ensuite, une fois en poste, faites de l’autoformation votre routine quotidienne. Cultivez votre curiosité, soyez un curateur intelligent de contenu sur LinkedIn, plongez dans des podcasts spécialisés, créez votre propre programme de veille. C’est le moteur qui alimentera votre progression. Enfin, abordez le marché des formations en ligne avec un scepticisme sain. Questionnez la légitimité des formateurs et privilégiez toujours le savoir partagé par des praticiens reconnus. La compétence la plus précieuse que vous puissiez développer n’est ni la maîtrise d’un outil ni la connaissance d’un algorithme, mais cette insatiable curiosité qui vous poussera toujours à apprendre, à tester et à vous adapter. C’est elle qui fera la différence sur le long terme. Si vous souhaitez échanger sur ces sujets, n’hésitez pas à me retrouver sur LinkedIn, où j’essaie à mon tour de vulgariser et de partager ce que j’apprends chaque jour.
Foire aux questions sur la formation en marketing digital
Quel est le premier critère pour choisir une formation en marketing digital lors d’une reconversion ?
Le critère le plus important est sans conteste la crédibilité de l’organisme. Avant même de regarder le détail du programme, il faut s’assurer que la formation est reconnue et validée par l’écosystème professionnel que vous visez. Un excellent indicateur de cette crédibilité réside dans les partenariats établis avec des entreprises et agences de renom. Ces partenariats ne sont pas de simples logos sur un site web ; ils signalent que le contenu pédagogique est aligné avec les attentes réelles du marché et que les diplômés sont considérés comme des profils pertinents par les recruteurs.
‘Quand tu vois qu’il y a des grosses agences qui sont partenaires avec eux comme Publicis, comme Dentsu et cetera, tu te dis bon, c’est quand même quelque chose de crédible et c’est ça vraiment qui m’a qui m’a qui m’a poussé à me dire allez, je vais faire la formation.’
Un bootcamp de 3 mois est-il suffisant pour trouver un emploi en marketing digital ?
Oui, un bootcamp intensif de trois mois peut être un excellent tremplin pour trouver un premier emploi, notamment en alternance ou en stage, qui peut ensuite déboucher sur un CDI. Cependant, il est crucial de comprendre que ce n’est pas une fin en soi. Le bootcamp vous donne les bases solides, le vocabulaire, la méthodologie et une première spécialisation. Il vous rend ’employable’. Mais la véritable expertise se construit sur le terrain et par une formation continue. Le diplôme ouvre la porte, mais c’est votre capacité à apprendre et à vous adapter ensuite qui déterminera votre succès à long terme.
‘C’est un bout de camp sur 3 mois où tu apprends un métier spécifique. Du coup tu perds pas de temps à apprendre des connaissances trop lointaines de ton métier que tu vas exercer à l’issue de la formation.’
Comment s’autoformer efficacement et gratuitement en marketing digital ?
L’autoformation gratuite et efficace repose sur deux piliers : la curation active de contenu et l’écoute ciblée. Le premier pilier consiste à transformer des réseaux comme LinkedIn en une plateforme d’apprentissage personnalisée. Cela implique de suivre activement des experts reconnus, de lire leurs publications et d’interagir avec eux. Le second pilier est l’écoute de podcasts. Il est judicieux de combiner des podcasts généralistes pour maintenir une vision d’ensemble du secteur, et des podcasts très spécialisés sur votre verticale pour approfondir votre expertise technique. La régularité est la clé du succès dans cette démarche.
‘En sélectionnant bien, en triant bien le contenu qu’il y a sur internet, il y a suffisamment de de contenu pour pouvoir nourrir ton besoin d’autoformation. En tout cas, jusqu’à maintenant pour le moi c’est c’est le cas.’
Pourquoi faut-il se méfier de la plupart des formations en ligne ?
La méfiance est de mise car le marché est saturé d’offres de faible qualité, souvent créées par des personnes n’ayant pas une expérience professionnelle suffisamment solide ou pertinente. Le principal danger est le manque de contexte. Un formateur qui n’a travaillé que sur des petits budgets ou dans un seul type de structure ne pourra pas transmettre les nuances et les stratégies applicables dans des environnements plus complexes, comme une grande agence. Les conseils peuvent alors être inadaptés, voire contre-productifs. Il est donc essentiel de vérifier en profondeur le parcours et l’expérience réelle du formateur avant tout achat.
‘J’imagine même pas quelqu’un qui a pas un background suffisamment solide qui propose une formation et que des personnes vont vont acheter et puis finalement finalement qui qui va se retrouver à être incomplète. Et ça c’est quelque chose qui arrive qui arrive à mon avis très régulièrement.’
Peut-on se reconvertir dans le marketing digital à n’importe quel âge ?
Absolument. L’âge n’est pas un frein à la reconversion dans le marketing digital. Les promotions des formations de type bootcamp sont souvent très hétérogènes en termes d’âge et de parcours. Dans ma propre promotion, par exemple, la personne la plus âgée avait 35 ans. Ce qui compte n’est pas l’âge, mais la motivation, la capacité d’apprentissage et surtout la curiosité. Les expériences professionnelles antérieures, même dans des domaines très différents comme la finance, peuvent apporter une maturité et des compétences transversales précieuses.
‘Dans ma promo, la personne la plus âgée de mémoire, je crois qu’elle avait 35 ans. […] Donc si ça c’est une personne vieille, moi je suis un vieillard grabataire mais OK non donc 35 ans.’
Quel est le rôle des formateurs dans la qualité d’une formation ?
Le rôle des formateurs est absolument central. La meilleure structure pédagogique ne vaut rien si les enseignants ne sont pas à la hauteur. Le principal gage de qualité est que les formateurs soient eux-mêmes des professionnels en activité dans le domaine qu’ils enseignent. Ce ne sont pas des professeurs au sens académique, mais des praticiens (freelances, consultants, salariés d’agence) qui partagent leur savoir-faire du quotidien. Cela garantit que les connaissances transmises sont actuelles, pertinentes et directement applicables en entreprise, ce qui est un avantage considérable par rapport aux écoles plus traditionnelles où les cours peuvent parfois être déconnectés de la réalité du marché.
‘Les professeurs en fait, c’est pas des des profs en tant que tel, c’est des c’est des freelance qui sont qui sont dans le métier en fait, du coup qui sont à jour.’
Quelle est la compétence la plus importante pour réussir dans le marketing digital ?
Au-delà de toutes les compétences techniques (maîtrise des plateformes, analyse de données, etc.), la compétence la plus fondamentale et la plus durable est la curiosité. Le marketing digital est un domaine en perpétuel mouvement. Les outils et les algorithmes changent constamment. Sans une curiosité naturelle qui vous pousse à vous demander ‘pourquoi’, à chercher de nouvelles informations, à tester de nouvelles approches et à vous remettre en question, vous serez très vite dépassé. C’est cette soif d’apprendre qui est le véritable moteur de la progression et de l’adaptation sur le long terme.
‘Le marketing digital, c’est un domaine où si on n’a pas cette curiosité, on peut vite être dépassé même si on a effectué une formation juste avant.’




