Marketing d’influence B2B : Le guide complet pour transformer la méfiance en confiance
Le terme ‘marketing d’influence’ est souvent perçu comme ‘radioactif’. Il évoque immédiatement des images de placements de produits douteux et de scandales à Dubaï. Cette perception, façonnée par les excès du B2C, a malheureusement jeté une ombre sur une discipline qui, lorsqu’elle est appliquée au monde B2B, devient l’un des leviers d’acquisition les plus puissants et authentiques à notre disposition. En tant que fondateur de l’agence d’influence B2B Hobius, j’ai accompagné plus de 50 entreprises dans le lancement de leurs campagnes. Chaque jour, je vois des entreprises hésitantes, paralysées par la peur de l’inconnu, du manque de contrôle ou de la difficulté à mesurer le retour sur investissement. Pourtant, le véritable risque n’est pas de se lancer, mais de continuer à ignorer ce canal.
La réalité est que vos clients ne font plus confiance aux publicités traditionnelles. Ils sont fatigués des discours corporate et des promesses lisses. Ils font confiance à leurs pairs, aux experts qu’ils suivent et respectent sur des plateformes comme LinkedIn. Le marketing d’influence B2B n’est pas une question de popularité, mais de crédibilité. Il s’agit de s’associer avec des voix authentiques qui ont déjà gagné l’oreille et la confiance de votre audience cible. C’est un changement de paradigme fondamental : au lieu de payer des plateformes comme Google ou LinkedIn pour interrompre votre audience, vous collaborez avec des créateurs pour engager une conversation de valeur avec elle.
Cet article n’est pas une simple introduction. C’est un guide pratique, basé sur l’expérience de plus de 80 campagnes lancées, pour vous aider à déconstruire les mythes, à structurer une stratégie solide et à exécuter des campagnes qui génèrent non seulement des leads, mais aussi un capital de confiance durable pour votre marque. Nous allons plonger dans les détails : comment définir un brief qui fonctionne, comment rémunérer équitablement les créateurs, comment mesurer ce qui semble immatériel et, surtout, comment innover pour rendre vos campagnes véritablement mémorables. Préparez-vous à changer votre vision du marketing d’influence.
Qu’est-ce que le marketing d’influence B2B ? Un levier de confiance, pas de visibilité
Commençons par une définition simple, mais essentielle. Quand on pense aux leviers d’acquisition B2B traditionnels, on a généralement trois grandes familles : l’outbound (la prospection directe), le SEA (la publicité payante sur Google, LinkedIn, etc.) et le SEO (le référencement naturel). Le marketing d’influence B2B se présente comme une quatrième voie, une alternative stratégique. L’idée fondamentale est la suivante : au lieu de payer une plateforme pour diffuser votre message, vous collaborez avec des individus, des créateurs de contenu, qui ont déjà bâti et fidélisé l’audience que vous cherchez à atteindre.
Plutôt que vous ayez payé LinkedIn ou Google pour être en face de votre audience, on va travailler avec des créateurs, qui eux ont déjà construit cette audience. Cette audience dans laquelle ils ont la ‘trust’, tu vois, auprès de ce créateur. Donc ça va nous permettre bah d’avoir des meilleurs taux de conversion tout simplement.
Le mot clé ici est ‘trust’, la confiance. Un créateur B2B n’est pas juste un panneau publicitaire humain. C’est un expert, un praticien, un leader d’opinion qui a passé des mois, voire des années, à construire sa crédibilité en partageant des analyses pertinentes, des retours d’expérience et des conseils de valeur. Son audience ne le suit pas par hasard ; elle le suit pour apprendre. Lorsqu’il recommande un produit ou un service, cette recommandation n’est pas perçue comme une publicité, mais comme un conseil avisé d’un pair de confiance. C’est cette transmission de confiance qui explique pourquoi les taux de conversion sont souvent bien meilleurs. On ne se contente pas d’acheter de la visibilité, on ’emprunte’ de la crédibilité. C’est un actif inestimable dans un environnement B2B où les cycles de décision sont longs et où la confiance est un prérequis à tout achat.
Ignorer ce levier aujourd’hui, c’est se priver d’un avantage concurrentiel majeur. Alors que les coûts du SEA ne cessent d’augmenter et que la concurrence en SEO est de plus en plus féroce, le marketing d’influence B2B offre un moyen de se connecter à son marché de manière plus humaine et authentique. Le risque de ne pas le faire n’est pas seulement de manquer des leads, mais de laisser vos concurrents construire des relations plus profondes et plus solides avec vos clients potentiels. C’est laisser le champ libre à ceux qui ont compris que le marketing moderne est moins une question de ‘pousser’ un message que de ‘tirer’ les clients vers soi grâce à la valeur et à la confiance.
L’anatomie d’une campagne réussie : du brief à la sélection des créateurs
Une campagne d’influence B2B ne s’improvise pas. Comme toute initiative marketing sérieuse, elle requiert une structure, une stratégie et une exécution rigoureuse. Le succès ne réside pas dans le fait de trouver le créateur avec le plus de ‘followers’, mais dans l’alignement parfait entre votre marque, le créateur, son audience et le message. Tout ce processus commence par un document fondamental : le brief de campagne.
Le brief de campagne : votre boussole stratégique
Le brief est le cahier des charges de votre campagne. C’est le document qui va aligner votre équipe, notre agence et les créateurs autour d’objectifs communs. Son rôle est de donner un cadre clair, pas une cage. Il existe deux erreurs fatales à ce stade. La première est de donner ‘carte blanche’ au créateur en pensant que sa créativité suffira. C’est une perte de temps pour tout le monde. La seconde, encore pire, est de lui fournir un script à réciter. Un créateur n’est pas un perroquet ; son audience le suit pour son ton, son style, son authenticité. Si vous lui enlevez cela, vous détruisez la valeur même de la collaboration.
Ce qu’il faut pas faire déjà peut-être c’est demander au créateur ‘tiens, j’ai rédigé le contenu, poste le’, surtout pas faire ça. (…) Il faut pas aller laisser à carte blanche, il faut faire le brief.
Un brief efficace doit contenir plusieurs éléments clés. D’abord, les objectifs clairs : que cherchons-nous à accomplir ? Des impressions (visibilité), des leads (sign-ups, démos), une amélioration du coût d’acquisition client ? Ensuite, les propositions de valeur à mettre en avant : quel problème notre produit résout-il pour cette audience spécifique ? Puis, des ‘guidelines’ : ce qu’il faut dire et ne pas dire. Par exemple, ‘mettez l’accent sur la facilité d’intégration’ mais ‘évitez de nous comparer directement au concurrent X’. Il faut aussi fournir les ‘assets’ disponibles (logos, captures d’écran, études de cas) et, surtout, définir les ‘calls to action’ (CTA) à tester : ‘demander une démo’, ‘télécharger notre ebook’, ‘s’inscrire au webinar’. C’est ce document qui sert de base à la création de contenu. Le créateur a ainsi la liberté de raconter son histoire, mais dans un cadre qui sert vos objectifs business.
Choisir les bons créateurs et les bons canaux : au-delà de LinkedIn
Une fois le brief établi, la question cruciale est : qui va porter ce message et où ? Chez Hobius, nous travaillons avec plus de 400 créateurs, chacun ayant sa niche (Sales, RH, Marketing, etc.) et ses sous-niches. La sélection ne se fait pas sur un coup de tête. Elle part de votre audience cible. Où se trouve-t-elle ? Quel type de contenu consomme-t-elle ? Si LinkedIn représente 90% de nos campagnes actuelles, c’est une erreur de croire que c’est le seul terrain de jeu.
Nous commençons de plus en plus à explorer d’autres canaux avec succès. YouTube est excellent pour des démonstrations produits approfondies ou des tutoriels. Les newsletters permettent de toucher une audience très engagée dans un format intime. TikTok et Instagram, souvent sous-estimés en B2B, peuvent être très efficaces pour des ‘productivity apps’ ou pour humaniser une marque via des formats courts et créatifs. Même les podcasts, comme celui-ci, sont un canal de choix pour des discussions de fond. La clé est de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Une bonne campagne est une campagne qui teste.
On va tester différents créateurs, tester différents canaux, différents formats, différentes propositions de valeurs, pour comprendre ce qui marche et ce qui marche pas.
Cette phase de test est fondamentale, surtout pour une première collaboration. Plutôt que de tout miser sur un seul ‘gros’ créateur, il est souvent plus judicieux de répartir le budget sur plusieurs créateurs de tailles différentes, sur différents canaux. Cela permet de collecter des données précieuses. Quel format génère le plus d’engagement ? Quelle proposition de valeur résonne le mieux ? Quel créateur convertit le plus ? C’est cette approche itérative qui transforme une campagne ponctuelle en une véritable stratégie d’influence durable et optimisée.
Les mécaniques financières et la mesure du succès : de la rémunération à l’attribution
Deux des plus grandes sources d’anxiété pour les entreprises qui se lancent dans le marketing d’influence B2B sont le coût et la mesure du retour sur investissement. ‘Comment être sûr de payer le juste prix ?’ et ‘Comment savoir si ça a vraiment fonctionné ?’. Ce sont des questions légitimes qui méritent des réponses claires et des méthodes transparentes. Loin d’être une ‘boîte noire’, la performance d’une campagne d’influence B2B peut et doit être mesurée avec précision.
Comment rémunérer équitablement un créateur B2B ?
La première idée à déconstruire est que la valeur d’un créateur est proportionnelle à son nombre de followers. C’est une métrique de vanité, particulièrement sur LinkedIn, où elle ne signifie pas grand-chose. Un créateur avec 10 000 abonnés très engagés dans une niche précise a bien plus de valeur qu’un autre avec 100 000 abonnés hétéroclites et peu réactifs. C’est pourquoi notre modèle de rémunération est entièrement basé sur la performance réelle.
Nous regardons une seule chose : le nombre d’impressions moyen par post sur les 30 derniers jours. Si un créateur a posté 10 fois et a généré 200 000 impressions au total, sa moyenne est de 20 000 impressions par post. C’est cette performance qui sert de base. Notre standard est de rémunérer à hauteur de 50€ par tranche de 1000 impressions moyennes. Dans notre exemple, le post serait donc valorisé à 1000€ (20 x 50€).
On regarde pas leur nombre de followers, surtout sur LinkedIn, parce qu’ils veulent quasiment rien dire. On regarde plutôt le nombre d’impressions moyenne par poste sur les 30 derniers jours. (…) Et moi ensuite je rémunère 50 € par mille impressions.
Mais nous allons plus loin pour affiner ce calcul et récompenser la qualité. Nous appliquons un coefficient basé sur le taux d’engagement, avec une moyenne de référence fixée à 2%. Si le créateur atteint cette moyenne, il touche 100% de la somme. S’il génère deux fois moins d’engagement (1%), sa rémunération est réduite de moitié. À l’inverse, s’il surperforme et atteint 4% d’engagement, sa rémunération est doublée. Ce système est juste pour tout le monde : il protège l’annonceur contre les mauvaises performances et il incite le créateur à produire le meilleur contenu possible, car sa rémunération est directement liée à la qualité de son travail et à la réaction de son audience. C’est un partenariat gagnant-gagnant.
L’attribution : traquer le ROI sans s’arracher les cheveux
La question du suivi est tout aussi cruciale. Comment relier un post sur LinkedIn à une demande de démo dans votre CRM ? La méthode la plus simple et la plus directe est l’utilisation de liens traqués. Il y a deux options principales. Soit l’entreprise dispose déjà d’un outil d’affiliation, ce qui simplifie grandement le suivi. Soit, plus couramment, nous utilisons des UTMs. Chaque créateur reçoit un lien unique avec des paramètres UTM (par exemple, `utm_source=linkedin&utm_medium=creator&utm_campaign=q4_promo&utm_content=marc_richard`). Ce lien permet de suivre précisément dans Google Analytics et dans le CRM d’où proviennent les inscriptions ou les demandes de démo. On peut aussi y associer un code promotionnel unique par créateur.
Cependant, il faut rester humble et réaliste. Ce suivi, bien qu’essentiel, n’est pas parfait. Le parcours d’un client B2B est rarement linéaire. Quelqu’un peut voir le post d’un créateur, être intéressé, mais ne pas cliquer immédiatement. Il peut en parler à son manager, puis revenir trois jours plus tard en tapant directement le nom de votre marque dans Google. Dans ce cas, la conversion sera attribuée au trafic direct ou au SEO, et non à la campagne d’influence. C’est ce qu’on appelle la ‘dark social’.
On va pas forcément tout capter, parce qu’il y a des gens ok, ils vont voir le post. Ils vont pas aller cliquer sur le lien traqué aujourd’hui, ils vont peut-être y revenir dans 3 jours en tapant dans Google. Donc on ne voit pas tout. Forcément, je pense que on récupère 50-60 % de ce qui est réellement venu.
Nous estimons que le suivi direct via UTM ne capture qu’environ 50 à 60% des leads réellement générés. Le reste constitue un ‘halo effect’ positif qui bénéficie à tous vos autres canaux. Pour le mesurer, des méthodes qualitatives, comme ajouter un champ ‘Comment nous avez-vous connus ?’ dans vos formulaires, peuvent s’avérer très éclairantes. Pour une campagne de 5000€, nous visons en moyenne entre 80 000 et 100 000 impressions, ce qui se traduit par 80 à 100 leads traçables (un taux de conversion de 0,1%). Le coût par lead moyen se situe donc entre 80 et 100€, un chiffre très compétitif par rapport à d’autres canaux d’acquisition payants.
Naviguer dans les eaux troubles : brand safety et transparence en B2B
Le mot ‘influenceur’ a été terni par les scandales des ‘influvoleurs’ dans le B2C. Cette image négative crée une appréhension légitime chez les marques B2B. Comment s’assurer que notre marque ne sera pas associée à des pratiques douteuses ? La bonne nouvelle, c’est que l’écosystème B2B est fondamentalement différent et bien plus sain. Les garde-fous sont plus nombreux et les enjeux, bien plus élevés pour les créateurs eux-mêmes.
Premièrement, le modèle économique est différent. Il est beaucoup plus difficile pour une entreprise B2B vendant ‘de la merde’ de survivre durablement, contrairement à des schémas de dropshipping éphémères. Deuxièmement, et c’est le point le plus important, les créateurs B2B mettent leur réputation professionnelle et leur carrière en jeu à chaque collaboration. S’ils se mettent à promouvoir des solutions de mauvaise qualité, ils perdent instantanément la crédibilité qui fait toute leur valeur. Ils sont donc les premiers filtres de qualité.
Les créateurs ils mettent vraiment leur leur comment dire ? Leur carrière un peu en jeu si ils commencent à aller promouvoir de la merde.
Cela dit, la vigilance reste de mise. Notre rôle, en tant qu’agence, est de s’assurer que tout est correct des deux côtés. Nous ne demanderons jamais à un créateur de survendre un produit, et nous veillons à ce que les marques avec qui nous travaillons soient sérieuses. Le principal point d’attention aujourd’hui concerne la transparence. La loi exige désormais que toute collaboration commerciale soit clairement indiquée. Sur LinkedIn, une fonctionnalité existe dans les ‘trois petits points’ d’une publication pour le mentionner. Si ce n’est pas possible, l’ajout d’un hashtag comme #collaborationcommerciale ou une mention claire en fin de post est indispensable. Certains créateurs sont encore réticents, mais c’est une erreur. Ne pas être transparent, c’est prendre le risque de détruire la confiance de son audience. Si elle le découvre, l’effet sera dévastateur et bien plus dommageable que la simple mention d’un partenariat.
Si tu le fais pas et que ton audience le voit, ça va avoir un effet négatif. S’ils ne le voient pas tant mieux, mais maintenant fais attention au légal.
Pour une marque, il y a trois règles d’or à suivre pour garantir la sécurité de ses campagnes : 1. **Vérifier les créateurs :** Ne vous fiez pas aux apparences. Analysez leurs publications passées. Un signe qui ne trompe jamais sur LinkedIn : un nombre anormalement élevé de partages (plus de 10-15 par post) est souvent le signe d’utilisation de ‘pods’ ou de bots pour gonfler artificiellement la portée. L’audience doit être réelle et engagée. 2. **Ne pas dicter le contenu :** Fournissez un brief clair, mais laissez le créateur être lui-même. C’est la meilleure garantie d’un contenu authentique qui résonnera avec son audience. 3. **Mesurer, mesurer, mesurer :** Mettez en place un tracking rigoureux (UTM, landing pages dédiées, coupons). C’est la seule façon de savoir objectivement ce qui fonctionne et de vous assurer que votre investissement est rentable.
Vers l’avenir du marketing d’influence B2B : dépoussiérer les formats
Le marketing d’influence B2B est encore jeune, et c’est à la fois une chance et un défi. Le défi, c’est que la créativité est souvent au point mort. La plupart des campagnes se ressemblent et suivent un schéma terriblement prévisible. Je suis convaincu que nous en sommes encore au niveau zéro de ce qu’il est possible de faire.
Je pense qu’aujourd’hui la créa des campagnes d’influence B2B elle est au niveau zéro presque. Tu vois c’est toujours un peu le même mécanisme. Une campagne à une autre on ne voit pas trop la différence. Elles sont pas mémorables.
Le mécanisme classique est toujours le même : un créateur expose un problème, présente une solution, et dévoile le sponsor. C’est efficace, mais c’est lassant. Ça ne crée pas d’émotion, pas de souvenir. L’avenir de notre discipline réside dans notre capacité à inventer des formats plus engageants, plus interactifs et plus mémorables. C’est sur ce point que nous concentrons nos efforts d’innovation chez Hobius. Nous voulons passer de simples ‘placements de produits’ à de véritables ‘expériences de marque’ co-créées avec les influenceurs.
Par exemple, nous sommes en train de développer un format de live hebdomadaire inspiré de ‘Qui veut gagner des millions’ ou ‘Questions pour un champion’. Imaginez un live sur LinkedIn, sponsorisé par un CRM comme Pipedrive. Nous invitons 5 créateurs reconnus dans le monde de la vente. Chacun invite sa communauté à l’événement. Le jour J, ces experts s’affrontent sur un quiz ludique autour des techniques de vente. Le public peut non seulement assister, mais aussi participer en direct, répondre aux questions et gagner des lots, comme une réduction sur l’abonnement au CRM ou des cadeaux. Ce format transforme une campagne publicitaire en un véritable événement engageant. Il génère de la visibilité, de l’interaction, des leads, et positionne la marque sponsor comme un acteur central et innovant de son écosystème. C’est infiniment plus puissant qu’un simple post.
Cette philosophie s’étend à d’autres domaines. Nous voulons intégrer des mécaniques de ‘guerilla marketing’, de ‘gifting’ (envoyer des cadeaux personnalisés et intelligents aux créateurs pour qu’ils en parlent organiquement) et d’événements physiques. L’objectif est de briser la routine et de surprendre l’audience. C’est en sortant des sentiers battus que nous créerons des campagnes qui non seulement atteignent leurs objectifs de leads, mais qui marquent durablement les esprits.
Conclusion : Osez l’influence pour construire le futur de votre marque
Nous avons parcouru ensemble les coulisses du marketing d’influence B2B, un univers bien plus stratégique et mesurable qu’il n’y paraît. Loin d’être un gadget ‘radioactif’, il s’agit d’un pilier fondamental pour toute entreprise qui souhaite construire des relations authentiques et durables avec son marché. Le fil rouge, de la définition à l’innovation, est un mot simple mais puissant : la confiance. Vous n’achetez pas de la portée, vous collaborez pour de la crédibilité.
Retenons les points essentiels. Une campagne réussie naît d’un brief précis qui sert de guide, pas de prison. Elle s’appuie sur des créateurs choisis pour la qualité de leur audience et non la quantité, et rémunérés équitablement sur la base de leur performance réelle. Son succès est mesurable, grâce à un tracking rigoureux, même si une partie de son impact restera un ‘halo effect’ bénéfique pour votre marque. Enfin, sa pérennité dépend de votre transparence envers l’audience et de votre capacité à innover dans les formats pour ne pas lasser.
Le marketing d’influence B2B n’est plus une option. C’est une nécessité stratégique dans un monde où la confiance est devenue la monnaie la plus précieuse. Mon appel à l’action est simple : n’ayez pas peur. Commencez petit, testez, mesurez, apprenez et itérez. Collaborez avec des experts qui peuvent vous guider, et osez faire confiance à des voix authentiques pour porter votre message. C’est en prenant ce virage aujourd’hui que vous construirez les relations solides qui assureront votre croissance de demain.
Foire aux questions sur le marketing d’influence B2B
Quelle est la principale différence entre le marketing d’influence B2B et B2C ?
La différence fondamentale réside dans l’objectif et la nature de la confiance. En B2C, l’influence est souvent basée sur l’aspirationnel, le style de vie et la notoriété de masse. En B2B, elle repose sur l’expertise, la crédibilité professionnelle et la confiance au sein d’une niche spécifique. Les créateurs B2B ne sont pas des célébrités, ce sont des praticiens respectés par leurs pairs. Le but n’est pas de déclencher un achat impulsif, mais d’initier une réflexion dans un cycle de vente long et complexe, où la réputation est primordiale.
Les créateurs ils mettent vraiment leur leur comment dire ? Leur carrière un peu en jeu si ils commencent à aller promouvoir de la merde. Donc on est un peu plus sûr que dans le monde B to C.
Comment définir un budget pour une première campagne d’influence B2B ?
Pour une première campagne, il est recommandé de commencer avec un budget test qui permet de collaborer avec plusieurs créateurs et de tester différents formats. Un budget de départ de 5 000€ est un bon ordre de grandeur. Cela permet de viser entre 80 000 et 100 000 impressions qualifiées et de générer une première base de leads mesurables. Ce premier investissement doit être vu comme un moyen de collecter des données pour comprendre ce qui fonctionne pour votre produit et votre audience avant d’envisager des budgets plus importants.
On commence nous sur des budgets qui vont 5000 € jusqu’à 50000 € la campagne. Hum. Euh 5000 € nous c’est contractuel avec nos clients. On va faire entre 80 et 100000 impressions.
Qu’est-ce qu’un bon brief de campagne d’influence B2B doit contenir ?
Un brief efficace est un équilibre entre cadre et liberté. Il doit impérativement contenir : les objectifs chiffrés (impressions, leads, coût d’acquisition), les propositions de valeur clés du produit à mettre en avant, des ‘guidelines’ claires sur le ton et les messages (ce qu’il faut dire/faire et ne pas dire/faire), les ‘assets’ fournis par la marque (logos, visuels, liens), et les ‘calls to action’ (CTA) précis à intégrer. Il ne doit surtout pas être un script à réciter, car cela détruirait l’authenticité qui fait la force du créateur.
Dans un brief, on parle de nos objectifs en terme d’impression, de leads… des différentes propositions de valeurs… De guidelines de ce qu’il faut dire, pas dire… Et les calls to action qu’on va vouloir tester.
Comment sont rémunérés les créateurs de contenu en B2B ?
La rémunération en B2B se base sur la performance réelle plutôt que sur des métriques de vanité comme le nombre de followers. Le modèle le plus juste est basé sur le nombre d’impressions moyen par publication, avec un tarif standard (par exemple, 50€ pour 1000 impressions). Ce montant de base est ensuite ajusté par un coefficient qui dépend du taux d’engagement du post. Un créateur qui génère plus d’interactions de qualité sera mieux payé, ce qui aligne les intérêts de la marque et du créateur sur la production de contenu de haute qualité.
On regarde plutôt le nombre d’impressions moyenne par poste sur les 30 derniers jours. (…) Et moi ensuite je rémunère 50 € par mille impressions, donc 1000€ le poste sur lequel ensuite j’applique un coefficient basé sur son engagement.
Comment mesurer concrètement les résultats d’une campagne d’influence ?
La mesure se fait principalement via des liens de tracking uniques fournis à chaque créateur, contenant des paramètres UTM. Ces liens permettent de suivre dans les outils d’analyse (comme Google Analytics) et le CRM le nombre exact de clics, de sign-ups, ou de demandes de démo provenant de chaque publication. On peut également utiliser des codes promotionnels uniques. Il faut cependant garder à l’esprit que ce tracking ne capture qu’environ 50 à 60% de l’impact réel, le reste étant un ‘effet de halo’ bénéfique mais plus difficile à quantifier directement.
Option un, option deux UTM source. D’accord. UtM source et on le fait remonter dans le CRM pour se dire ok bon bah ce gars a sign up où a fait une demande de démo depuis le poste de X.
Quels sont les plus grands risques en marketing d’influence B2B et comment les éviter ?
Les trois risques majeurs sont : 1) collaborer avec de faux influenceurs utilisant des bots, 2) un mauvais alignement du message qui nuit à la marque, et 3) un manque de résultats mesurables. Pour les éviter : 1) analysez en profondeur le profil des créateurs, méfiez-vous des statistiques gonflées (ex: trop de partages sur LinkedIn). 2) Rédigez un brief très clair mais ne dictez pas le contenu, pour préserver l’authenticité. 3) Mettez en place un système de tracking rigoureux dès le début (UTM, landing pages dédiées) pour mesurer le ROI.
Un, s’assurer que les créateurs et les stats qui vous donnent sont vrais et notamment qu’ils utilisent pas des bots. (…) Deuxième sujet euh ne dites pas aux créateurs ‘tiens je te file carte blanche’… et euh bah si vous voulez être sûr que ça marche, mesurez.
Pourquoi LinkedIn est-il si puissant pour l’influence B2B ?
LinkedIn est la plateforme reine du B2B car elle concentre un public professionnel dans un contexte de travail et d’apprentissage. Les utilisateurs y sont pour développer leur réseau, leur carrière et leurs connaissances. L’audience y est donc naturellement plus réceptive à des contenus à valeur ajoutée et à des recommandations de solutions professionnelles. De plus, la nature même de la plateforme, basée sur l’identité professionnelle réelle, renforce la crédibilité et la confiance envers les créateurs de contenu qui y partagent leur expertise.
Beaucoup de ce qu’on a fait, c’est sur LinkedIn, mais on commence de plus en plus à aller sur YouTube, Insta, newsletter, TikTok, podcast Twitter.
Quelles sont les futures tendances du marketing d’influence B2B ?
L’avenir du marketing d’influence B2B s’éloigne des publications statiques pour aller vers des formats plus interactifs et expérientiels. Les tendances clés incluent la multiplication des événements en direct (live-streaming, webinaires interactifs, quiz), l’utilisation de formats vidéo courts et engageants sur des plateformes comme TikTok ou YouTube Shorts, et l’intégration de stratégies de ‘gifting’ et de ‘guerilla marketing’ pour créer des moments mémorables. L’enjeu est de passer d’une logique de ‘placement produit’ à une logique de ‘création d’expériences de marque’ en collaboration avec les créateurs.
Je pense qu’aujourd’hui la créa des campagnes d’influence B to B elle est au niveau zéro presque. (…) moi je pense que dans l’avenir de l’influence, il y a des trucs assez cool à faire B to B.




