L’email est mort, longue vie à l’email : la stratégie à 2 millions d’euros en 48 heures
Imaginez un instant. Vous êtes au bureau, un matin comme un autre. La veille, votre équipe a appuyé sur ‘envoyer’ pour lancer une nouvelle campagne. Vous ouvrez le tableau de bord des ventes, et le chiffre affiché est si absurde qu’il semble être une erreur de frappe. En deux jours à peine, 2 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ce n’est pas le scénario d’un film, mais une réalité vécue par Anthony Gonnet Vandepoorte, un entrepreneur qui a vu de ses propres yeux la puissance démesurée d’une stratégie que beaucoup considèrent aujourd’hui comme dépassée : l’email marketing. Cette expérience fondatrice a forgé sa conviction qu’avec la bonne méthode, l’email n’est pas seulement un outil de communication, mais une véritable machine à cash, capable de résultats que même les régies publicitaires les plus sophistiquées peinent à égaler.
Dans un monde où l’attention est la ressource la plus précieuse, fragmentée entre des dizaines de plateformes, comment une simple séquence d’emails peut-elle encore accomplir de tels miracles ? C’est la question qui hante de nombreux entrepreneurs, souvent pris dans le piège des ‘montagnes russes’ de revenus, alternant entre des lancements stressants et des périodes de vaches maigres. Ils cherchent la stabilité, la prédictibilité, mais se perdent dans la complexité des nouvelles stratégies. Anthony, lui, a compris que les principes fondamentaux de la psychologie humaine, appliqués à l’email, restent immuables et redoutablement efficaces. Son parcours, qui l’a mené des arcanes du copywriting dans un groupe international à la pointe de l’IA et du biohacking, nous offre une feuille de route pour non seulement survivre, mais prospérer dans l’économie numérique actuelle. Préparez-vous à découvrir l’anatomie d’un lancement explosif, comment transformer le chaos en revenus stables, et pourquoi l’avenir du business se joue autant dans nos boîtes de réception que dans les laboratoires de recherche sur la longévité.
La mécanique d’un lancement explosif : anatomie d’une campagne inoubliable
Le chiffre de 2 millions d’euros en 48 heures semble magique, mais il n’a rien d’un tour de passe-passe. C’est le résultat d’une ingénierie marketing méticuleuse, basée sur une compréhension profonde de la psychologie du client. Le secret ne réside pas dans un email unique et génial, mais dans tout ce qui se passe avant. Comme le souligne Anthony, la clé était la phase de préparation : ‘pendant 45 jours, ils ont chauffé l’audience à grand coup de je suis telle personne et voici mon histoire’. Cette phase, souvent négligée par les entrepreneurs pressés, est en réalité 90% du travail. Il ne s’agit pas de bombarder les prospects d’informations, mais de tisser un lien, de construire une narration captivante. L’expert en immobilier ne vendait pas un produit ; il partageait son parcours, ses échecs, ses succès, et comment il avait réussi à acheter un bien ‘en se faisant financer à 100 % par la banque sans avoir de d’apport’. En faisant cela, il passait du statut de vendeur à celui de mentor, de guide. L’audience ne se sentait plus ciblée, mais accompagnée dans une histoire dont elle voulait connaître la fin.
Cette approche change radicalement la dynamique de la vente. Au lieu de devoir convaincre, l’entreprise n’a plus qu’à proposer une solution logique à un public déjà conquis et en attente. L’écrémage se fait naturellement : ceux qui ne sont pas intéressés par l’histoire se désabonnent, laissant une base de prospects ultra-qualifiés et émotionnellement investis. C’est un principe de réciprocité à grande échelle : en donnant une valeur narrative et éducative immense pendant plus d’un mois, la vente finale n’est plus perçue comme une transaction, mais comme l’étape suivante et naturelle du voyage. C’est pour cela que le lancement fut, selon les mots d’Anthony, ‘un banger’.
Du ‘coucou’ à la carte bleue : le rythme et la cadence d’une séquence gagnante
Une fois la confiance établie, la cadence de communication devient un levier stratégique. La séquence décrite par Anthony suit une courbe d’intensité progressive, conçue pour maximiser l’impact sans épuiser l’audience. Tout commence en douceur, avec un premier mail de bienvenue, suivi de deux semaines de pure valeur ajoutée, à raison de deux emails par semaine. C’est la phase de consolidation de la relation. Ensuite, le rythme s’accélère. ‘On commençait à passer à 3 quatre emails par semaine’, explique-t-il. Cette montée en puissance signale que quelque chose d’important se prépare. Le cerveau des prospects commence à anticiper un événement.
La phase finale, celle du lancement, est une véritable symphonie marketing. Une semaine avant l’ouverture des ventes, la communication devient quasi-quotidienne. Le week-end du lancement, c’est l’apogée : ‘on arrivait à sur 3 jours, deux emails par jour pour dire ça arrive samedi et ça va tout cartonner, préparez vos cartes bleues’. Cette intensification crée une urgence et une désirabilité extrêmes. Chaque email renforce la peur de manquer l’opportunité (FOMO). Le choix du timing est également chirurgical : ‘ça arrivait à chaque fois fin du mois, début du mois. Pourquoi ? Pour être sûr et certain que les portefeuilles des des des prospects soient pleins’. Rien n’est laissé au hasard. Cette structure, qui peut sembler agressive sur le papier, est parfaitement acceptée par une audience qui a été ‘chauffée’ pendant 45 jours. Elle ne subit pas le matraquage, elle participe à l’événement.
Le vrai secret : ne pas vendre à des inconnus
Le dernier élément, et peut-être le plus crucial, est la nature de l’audience ciblée. Le lancement n’a pas été envoyé aux 360 000 personnes de la liste totale, mais à une fraction spécifique de celle-ci. Anthony est très clair à ce sujet : ‘les 20 000 personnes, donc c’est sur cette typologie de personnes que l’offre a été shootée, des personnes qui étaient déjà clientes’. Plus précisément, des clients ayant déjà acheté au moins un produit, même à faible coût (19€ par abonnement). C’est une leçon fondamentale de business : il est infiniment plus facile et rentable de vendre à un client existant qu’à un nouveau prospect. Ces 21 000 personnes avaient déjà franchi la barrière la plus difficile : celle de la confiance, symbolisée par un premier achat. Elles connaissaient la qualité, l’écosystème, et avaient une perception positive de la marque. Le produit à 2000€ n’était donc pas une vente ‘froide’, mais une montée en gamme (‘upsell’) logique pour les membres les plus engagés de la communauté. Cela explique comment il a été possible de vendre un produit aussi cher sans webinar, sans appel de closing, uniquement par email. La confiance avait déjà été payée, bien en amont.
Cette stratégie met en lumière l’importance capitale de la segmentation et de la connaissance de sa base de données. Plutôt que de viser la masse, la campagne s’est concentrée sur le ‘noyau dur’, maximisant ainsi le taux de conversion et le retour sur investissement. C’est un rappel puissant que la valeur d’une liste email ne réside pas dans sa taille, mais dans la qualité de la relation que l’on entretient avec elle.
Au-delà des lancements : l’art de construire un revenu stable et prédictible
Le frisson d’un lancement à plusieurs millions est grisant, mais il ne construit pas une entreprise pérenne. La plupart des créateurs et entrepreneurs en ligne vivent dans la peur du mois suivant, enchaînant les promotions pour maintenir un revenu fluctuant. C’est ce que l’hôte du podcast appelle les ‘montagnes russes’. La véritable maîtrise du business en ligne ne consiste pas à créer des pics de revenus, mais à construire un plateau élevé et stable. Cette transition d’une stratégie de ‘chasse’ à une stratégie de ‘culture’ est au cœur de la pérennité. Anthony et l’hôte s’accordent sur le fait que les systèmes automatisés, notamment les funnels ‘evergreen’, sont la solution pour sortir de ce cycle épuisant. Il s’agit de systématiser le succès d’un lancement et de le rendre accessible à chaque nouvelle personne qui entre dans votre écosystème, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. C’est la différence entre travailler *dans* son business et travailler *sur* son business.
Échapper aux montagnes russes grâce au funnel evergreen
Le concept de funnel evergreen, ou tunnel de vente perpétuel, est la réponse directe à l’instabilité des revenus. L’hôte du podcast en a lui-même fait l’expérience : en mettant en place une séquence email de 7 jours après le téléchargement d’un ebook, ses revenus se sont transformés. ‘Mes revenus ils sont passé de montagne russe à un revenu stable’, confie-t-il. Comment ça marche ? Au lieu d’attendre un lancement groupé, chaque nouveau prospect déclenche sa propre séquence de lancement personnalisée. Grâce à des outils comme Deadline Funnel, l’urgence devient réelle et individuelle. La réduction n’est pas une fausse promotion, elle est disponible pour une durée limitée à partir du moment où la personne s’inscrit. Cela permet de conserver la puissance psychologique d’un lancement (urgence, offre spéciale) tout en la décorrélant du calendrier.
Anthony valide cette approche avec enthousiasme. Il souligne le bénéfice principal : ‘tu as un revenu qui au lieu de faire de la denti, tu as des toutes petites vagues comme ça mais qui de toute façon continuent de de grimper’. C’est l’image parfaite de la croissance saine et maîtrisée. Ce système permet également de se concentrer sur la seule chose qui compte vraiment : attirer un flux constant de nouveaux prospects qualifiés en haut du tunnel. Le reste du processus de conversion est automatisé, libérant un temps et une énergie considérables pour le créateur.
L’honnêteté, le meilleur outil de conversion
Un aspect fondamental de l’efficacité de ces funnels evergreen repose sur un principe simple mais souvent bafoué : l’honnêteté. Dans un écosystème digital pollué par les faux comptes à rebours et les promesses en l’air, tenir parole devient un avantage compétitif majeur. Quand un prospect clique sur le lien après l’expiration du délai et est redirigé vers une page disant ‘dommage, c’est fini’, la confiance se solidifie. ‘Déjà dans la tête des gens, c’est que tu es un homme de parole’, insiste Anthony. Cet acte, en apparence contre-productif car il refuse une vente potentielle, construit un capital confiance inestimable pour l’avenir. Il conditionne l’audience à agir lorsque des offres sont présentées, car elle sait qu’elles sont réelles et limitées.
Cette intégrité permet aussi de se positionner différemment sur le marché. Fini le besoin de crier ‘promo’ sur tous les toits. L’offre spéciale se fait en coulisses, réservée aux nouveaux entrants, ce qui préserve l’image de marque et la valeur perçue du produit. On ne devient pas un marchand de tapis, mais un expert qui propose une opportunité unique à ceux qui rejoignent son univers. C’est une approche moins ‘cheap’, plus qualitative, qui attire un type de client différent, souvent plus engagé et respectueux de la valeur du travail fourni.
La leçon des cookies : une stratégie de rétention brillante pour réduire le churn
La stabilité des revenus ne dépend pas seulement de l’acquisition, mais aussi de la rétention. C’est particulièrement vrai pour les modèles par abonnement. Anthony partage une étude de cas géniale qui illustre ce point : un pâtissier vendant des cookies sur les marchés. Son problème était le même que celui des infopreneurs : des revenus en dents de scie. La solution ? Un abonnement à 4€ par mois donnant droit à des cookies, mais avec une touche de génie. À l’inscription, le client reçoit une belle boîte à cookies personnalisée, contre un dépôt de garantie. S’il veut arrêter son abonnement, il doit rendre la boîte. Cette simple condition a eu un effet psychologique dévastateur sur le taux de désabonnement. ‘Son taux de churn, il est passé de 25 % à 6 %’, révèle Anthony. Le ‘churn’ est le pourcentage de clients qui arrêtent leur abonnement sur une période donnée ; le réduire est le Saint Graal de tout business récurrent.
Pourquoi cela fonctionne-t-il si bien ? Parce que cela ancre une relation transactionnelle (l’abonnement) dans le monde physique et émotionnel. La boîte n’est pas juste un objet, c’est le symbole de l’appartenance au ‘club’. La perspective de devoir la rendre crée une friction, une petite peine qui pousse à reconsidérer la décision. C’est une application brillante du principe de ‘perte aversion’ : les gens sont plus motivés par la peur de perdre quelque chose qu’ils possèdent déjà que par l’attrait d’un gain équivalent. Cette leçon, issue d’un business de cookies, est universellement applicable à n’importe quelle offre par abonnement en ligne : comment créer un attachement qui va au-delà de la simple transaction mensuelle ?
L’avenir du business : IA, communautés d’experts et biohacking
Avoir maîtrisé les systèmes de vente et de fidélisation est une chose, mais Anthony Gonnet voit déjà beaucoup plus loin. Pour lui, le succès à long terme ne se résume pas à optimiser les tunnels de conversion. Il s’agit d’anticiper les prochaines vagues technologiques et sociétales pour se positionner non pas en suiveur, mais en pionnier. Sa vision de l’avenir du business s’articule autour de trois piliers fascinants : l’intelligence artificielle comme levier de démultiplication, la puissance des communautés de très haut niveau pour accéder à l’information de demain, et l’exploration des frontières de la biologie humaine à travers le biohacking. Ces domaines, qui peuvent sembler déconnectés, sont en réalité les facettes d’une même quête : repousser les limites du possible, que ce soit en termes de productivité, de connaissance ou de longévité.
Votre clone digital : démultiplier sa présence grâce à l’IA
La contrainte ultime de tout entrepreneur ou créateur de contenu est le temps. Il est impossible d’être partout à la fois. C’est ici que l’IA change radicalement la donne. Anthony ne parle pas de simples outils de génération de texte, mais d’une approche beaucoup plus ambitieuse. Il propose de créer un véritable clone digital. ‘On crée un modèle d’intelligence artificielle basée sur tes propres façons de communiquer qui va te générer bah une quantité astronomique de tweets qui te ressemble’, explique-t-il. L’idée est de nourrir un modèle avec l’ensemble de son contenu existant – articles, vidéos, podcasts – pour qu’il s’imprègne de son style, de son ton, de ses opinions. Le résultat est une IA capable de produire du contenu à grande échelle, mais avec une authenticité bluffante. Pour un créateur, cela signifie pouvoir maintenir une présence massive et cohérente sur plusieurs plateformes sans y consacrer toutes ses journées. C’est un levier de croissance exponentiel qui permet de se concentrer sur des tâches à plus haute valeur ajoutée, comme la stratégie ou l’innovation.
Le pouvoir du cerveau collectif : s’entourer pour voir l’avenir
Dans un monde où l’information est abondante mais le signal faible, la qualité de son entourage devient un avantage stratégique. C’est la philosophie derrière ‘Nos Limites’, la communauté qu’a fondée Anthony. Loin d’être un simple groupe d’entrepreneurs, elle rassemble un éventail de profils de très haut niveau : ‘des scientifiques, des mecs du CERN, des gens de chez Olex, des gens de chez Airbus’. L’objectif est de créer un écosystème où l’information de pointe circule avant de devenir publique. Il donne l’exemple de l’immobilier tokenisé, un sujet abordé dans sa communauté il y a cinq ans, bien avant que le grand public n’en entende parler. Cet accès privilégié à des tendances émergentes permet à ses membres de ‘préparer le terrain avant que ça arrive’. C’est une illustration parfaite de l’adage ‘votre réseau est votre valeur nette’. En s’entourant de personnes à la pointe de leurs domaines respectifs, on acquiert une vision à 360 degrés des changements à venir, ce qui permet de prendre des décisions plus éclairées et de saisir les opportunités avant les autres.
Biohacking : la prochaine frontière de l’optimisation personnelle et business
La quête d’optimisation d’Anthony ne s’arrête pas au business ; elle s’étend à la biologie humaine elle-même. Il s’intéresse de près au biohacking, un mouvement popularisé par des figures comme Bryan Johnson et son projet ‘Blueprint’. Le but est simple : utiliser la science et la technologie pour ralentir le vieillissement et augmenter la durée de vie en bonne santé. Si le sujet peut prêter à sourire ou paraître extrême, Anthony y voit une démarche profondément altruiste et visionnaire. ‘Le projet, il est extrêmement beau parce que ça signifie que toutes les personnes qui vont regarder cette vidéo, elles ont des probabilités […] d’augmenter vraiment leur durée de vie’, affirme-t-il. En se transformant en expérience scientifique vivante, Bryan Johnson collecte des données précieuses qui pourront bénéficier à tous. C’est la version ultime de l’itération et de l’A/B testing, appliquée au corps humain. Pour Anthony, qui a eu l’opportunité de collaborer avec une scientifique de l’équipe de Johnson, c’est la prochaine frontière logique. Après avoir optimisé les systèmes business, pourquoi ne pas optimiser le ‘système’ humain qui les pilote ? Cette perspective, bien que futuriste, est ancrée dans une logique implacable : la longévité et la vitalité sont les actifs les plus précieux de tout entrepreneur.
Conclusion : Bâtir son empire, un système à la fois
Le parcours d’Anthony Gonnet est une masterclass sur l’évolution de l’entrepreneuriat moderne. Il nous enseigne que le succès ne vient pas d’un coup de génie isolé, mais de la construction méthodique de systèmes robustes. Tout commence par la maîtrise des fondamentaux, comme la psychologie de la vente appliquée à l’email marketing, capable de produire des résultats financiers spectaculaires. Mais la véritable sagesse entrepreneuriale réside dans l’étape suivante : transformer ces succès ponctuels en une machine prédictible et stable, grâce à des funnels evergreen et des stratégies de rétention intelligentes. C’est le passage de l’artisanat à l’industrie.
Mais là où sa vision devient véritablement inspirante, c’est dans sa projection vers l’avenir. Il nous pousse à regarder au-delà de notre prochain lancement ou de notre chiffre d’affaires trimestriel. Il nous invite à intégrer les révolutions en cours – l’IA pour démultiplier notre impact, les communautés pour accélérer notre apprentissage, et même la science de la longévité pour nous donner plus de temps pour construire. Le message final est clair : les plus grandes opportunités ne se trouvent pas dans la répétition de ce qui fonctionne aujourd’hui, mais dans l’anticipation audacieuse de ce qui fonctionnera demain. Que vous soyez en train de rédiger votre première séquence email ou de contempler l’impact de l’IA sur votre secteur, la leçon reste la même : pensez en systèmes, construisez pour le long terme, et n’ayez jamais peur de repousser les limites de ce qui est considéré comme possible.
FAQ : Vos questions sur les stratégies d’Anthony Gonnet
Quelle est la structure exacte d’une séquence email qui génère des millions ?
La structure n’est pas magique mais méthodique. Elle repose sur une longue phase de ‘chauffe’ de 45 jours où le but est de raconter une histoire et d’apporter de la valeur, avec environ deux emails par semaine. Ensuite, la fréquence augmente progressivement à trois ou quatre emails par semaine à l’approche du lancement. La semaine du lancement, la communication devient quasi-quotidienne, culminant à deux emails par jour pendant les 2-3 jours de l’offre pour créer une urgence maximale. Le ciblage est également crucial : cette séquence a été envoyée à des clients existants, déjà conquis.
‘C’était première séquence mail un mail de coucou bienvenue je suis X, je fais Y. Ensuite deuxième mail, c’était de la valeur pendant 2 semaines. Et ensuite on commençait à passer à 3 quatre emails par semaine. Et puis dans la phase de lancement, […] quand on arrivait à la campagne qui se lançait le weekend, là on arrivait à sur 3 jours, deux emails par jour.’
Peut-on vraiment vendre un produit cher (2000€) uniquement par email ?
Oui, c’est tout à fait possible, mais à deux conditions fondamentales. Premièrement, la confiance doit être immense, ce qui est obtenu grâce à la longue phase de préparation de 45 jours. Deuxièmement, la cible doit être ultra-qualifiée. Dans le cas présenté, l’offre a été faite à un segment de 21 000 personnes qui étaient déjà clientes de l’entreprise. Ces personnes avaient déjà fait un premier achat, validant ainsi leur confiance. Vendre à un client existant est beaucoup plus simple que de vendre à un inconnu, même pour un produit à forte valeur.
‘Ils ont vendu un truc à 2000 balles sans jamais avoir recours à quoi que ce soit en closer et ça a marché. […] c’est sur cette typologie de personnes que l’offre a été shootée, des personnes qui étaient déjà clientes.’
Comment stabiliser ses revenus quand on a un business en ligne ?
La clé pour sortir des revenus en ‘montagnes russes’ est de mettre en place des systèmes de vente automatisés, dits ‘evergreen’. Au lieu de dépendre de lancements ponctuels, un tunnel de vente evergreen déclenche une séquence de vente personnalisée pour chaque nouveau prospect. En utilisant des outils qui créent une urgence réelle et individuelle (comme un compte à rebours unique), on peut reproduire les conditions d’un lancement à n’importe quel moment, assurant ainsi un flux de revenus beaucoup plus stable et prédictible.
‘J’ai mis ça en place, mes revenus ils sont passé de montagne russe à un revenu stable parce que je publiais toujours autant de contenu, j’avais toujours autant de prospects qui venaient dans le dans le funnel Evergreen. et du coup, c’était ultra stable.’
Qu’est-ce que le biohacking et pourquoi Anthony Gonnet s’y intéresse-t-il ?
Le biohacking est une approche qui consiste à utiliser la science, les données et la technologie pour ‘pirater’ sa propre biologie afin d’améliorer ses performances physiques et cognitives et de ralentir le vieillissement. Anthony s’y intéresse car il y voit la prochaine frontière de l’optimisation. Pour lui, des projets comme celui de Bryan Johnson sont des expériences précieuses pour l’humanité, qui collectent des données pour potentiellement augmenter la durée de vie de tous. C’est une extension logique de sa quête d’optimisation des systèmes, appliquée cette fois au système humain lui-même.
‘Le projet, il est extrêmement beau parce que ça signifie que toutes les personnes qui vont regarder cette vidéo, elles ont des probabilités […] d’augmenter vraiment leur durée de vie dans le temps juste parce que une personne a testé des choses sur lui.’
Comment l’intelligence artificielle peut-elle aider les créateurs de contenu ?
L’IA peut aller bien au-delà de la simple aide à la rédaction. L’approche d’Anthony consiste à créer un véritable ‘clone digital’. En entraînant un modèle d’IA sur l’ensemble du contenu d’un créateur (textes, vidéos, style de communication), il est possible de générer une quantité massive de nouveaux contenus (tweets, posts, etc.) qui conservent le ton et la personnalité de l’auteur. Cela permet une démultiplication de la présence en ligne, libérant le créateur pour qu’il se concentre sur des tâches stratégiques, tout en maintenant une production de contenu à grande échelle.
‘On crée un modèle d’intelligence artificielle basée sur tes propres façons de communiquer qui va te générer bah une quantité astronomique de tweets qui te ressemble basée sur des tonnes de volume d’informations.’
Pourquoi l’email marketing est-il souvent considéré comme ‘sous-côté’ ?
L’email marketing est considéré comme ‘sous-côté’ car il est moins ‘sexy’ que les réseaux sociaux et beaucoup pensent qu’il est dépassé. Cependant, sa puissance réside dans le fait qu’il s’agit d’un canal de communication direct et propriétaire (la liste vous appartient, contrairement à des abonnés sur une plateforme). L’exemple du lancement à 2 millions d’euros prouve que lorsqu’il est utilisé avec une stratégie sophistiquée de segmentation, de storytelling et de construction de la confiance, son retour sur investissement peut être phénoménal et inégalé.
‘Je suis resté 1 an là-bas pour découvrir un peu vraiment le business de l’email marketing qui est tout simplement sous côté même encore aujourd’hui hein. Les gens n’imaginent pas l’argent qu’il y a en jeu dans l’email marketing.’
Comment réduire le taux de ‘churn’ (désabonnement) sur une offre par abonnement ?
Une stratégie efficace pour réduire le churn est de créer un attachement psychologique et émotionnel au produit, au-delà de la simple transaction. L’exemple du vendeur de cookies est parfait : en offrant une belle boîte physique contre une caution, il crée une friction au désabonnement. Le client doit faire l’effort de rendre la boîte, et il perd un objet qu’il s’est approprié. Cette ‘aversion à la perte’ est un puissant levier psychologique qui a fait chuter son taux de churn de 25% à 6%. Il faut donc trouver des moyens créatifs de rendre l’abonnement plus tangible.
‘Le jour où ils veulent arrêter leur abonnement, ils doivent rendre la boîte. Ce qui fait que étant donné que psychologiquement s’ils arrêtent leur abonnement, ils doivent rendre la boîte mais que la boîte elle a été conçue pour être très jolie. Son taux de churn, il est passé de 25 % à 6 %.’




