Logo de l'épisode 100. Les coulisses, les doutes, les apprentissages du podcast … + 1 surprise pour vous 🎁 du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

100. Les coulisses, les doutes, les apprentissages du podcast … + 1 surprise pour vous 🎁

Épisode diffusé le 13 novembre 2025 par Aurélie Gauthey

Écouter l'épisode :

100 épisodes plus tard : les coulisses, les doutes et les leçons d’un podcast né pour impacter

Cent épisodes. Cent rendez-vous dans vos oreilles. Une année entière à partager, à douter, à célébrer. Quand j’ai appuyé sur ‘enregistrer’ pour la toute première fois, jamais je n’aurais imaginé en arriver là. L’idée même de célébrer un 100ème épisode semblait être une montagne lointaine, presque inaccessible. Pourtant, nous y voilà. Et la vérité, c’est que cette année est passée à une vitesse folle, presque sans que je m’en rende compte. Ce parcours n’a pas été un long fleuve tranquille, pavé de certitudes et de stratégies millimétrées. Bien au contraire. Ce fut un chemin d’apprentissage, jalonné de doutes profonds, de remises en question et de moments de pure joie. Dans cet article, je vous ouvre les portes des coulisses du podcast ‘Née pour impacter’. Je veux vous partager non pas une recette miracle, mais un témoignage sincère sur ce que signifie créer du contenu sur la durée, surtout quand on choisit la voie de l’authenticité plutôt que celle de la perfection. Comment passe-t-on de la paralysie totale à la publication de 100 épisodes ? Comment transforme-t-on la frustration des débuts en un moteur de croissance ? Et surtout, comment un projet ‘sans stratégie’ peut-il devenir un levier si puissant pour son business ? Si vous avez déjà pensé à lancer votre podcast, votre chaîne YouTube, ou tout autre projet créatif, mais que la peur vous retient, alors ces mots sont pour vous. C’est une invitation à explorer la puissance de la constance, de la sincérité et de l’impact invisible. Car comme je l’ai découvert, les plus grandes récompenses ne se trouvent pas toujours dans les chiffres, mais dans les vies que l’on touche en silence.

Le paradoxe du départ : quand l’aisance à l’oral ne suffit pas

On pourrait croire que pour quelqu’un d’habitué à parler en public, lancer un podcast est une simple formalité. J’ai fait des scènes devant des centaines de personnes, j’anime des coachings en direct chaque semaine. L’improvisation, l’échange, ‘faire le show’, tout ça fait partie de mon ADN. Pourtant, le micro du podcast m’a complètement paralysée au début. C’est un paradoxe que beaucoup d’entrepreneurs connaissent : être un expert dans son domaine, mais se sentir comme un imposteur total face à un nouveau format. Le projet aurait dû voir le jour bien plus tôt, mais je repoussais sans cesse. La vérité, c’est que derrière les excuses du ‘manque de temps’ se cachait une peur profonde.

Le syndrome de la page blanche audio : la peur du jugement

La scène est un dialogue, même silencieux. On sent l’énergie de la salle, on voit les réactions. Le podcast, c’est un monologue dans le vide, une conversation intime avec un auditeur invisible. Cette intimité est à la fois sa force et ce qui la rend si terrifiante. Toute l’attention est portée sur la voix, chaque mot, chaque hésitation. Une pression immense s’est installée.

‘J’avais un truc où je ne dois pas bafouiller, je dois articuler, je suis pas celle qui a une belle éloquence. Alors ça doit faire pro.’

Cette quête de professionnalisme m’a piégée. Je me comparais à des podcasteurs à la diction parfaite, aux épisodes impeccablement montés, et je me sentais illégitime. Cette peur n’est pas unique au podcasting. C’est la même qui nous saisit avant notre premier live, notre première conférence, notre première vidéo. C’est la peur de ne pas être à la hauteur d’un standard imaginaire, la peur que notre voix, au sens propre comme au figuré, ne soit pas assez ‘bonne’ pour être entendue. C’est une barrière mentale qui peut retarder nos projets les plus chers pendant des mois, voire des années.

La procrastination comme armure contre la vulnérabilité

Je me souviens parfaitement de ce rendez-vous avec mon équipe où j’ai annoncé une date de lancement, en assurant que dix épisodes étaient prêts. En réalité, j’en avais zéro. Zéro. Je repoussais, car il y avait ‘toujours mieux à faire’. C’était un mécanisme de défense. Enregistrer ces premiers épisodes signifiait me confronter à cette vulnérabilité, accepter que ce ne soit pas parfait, et appuyer sur ‘publier’ malgré tout. Chaque jour de report était un jour de plus à l’abri du jugement potentiel. Je trouvais l’exercice difficile, non pas techniquement, mais émotionnellement. Il fallait trouver le courage d’être simplement moi, sans le vernis de la perfection. C’est une leçon cruciale pour tout entrepreneur : nos plus grands blocages ne sont souvent pas stratégiques ou techniques, mais profondément liés à notre peur d’être vu et jugé dans notre imperfection.

Passer outre ce blocage initial a nécessité une décision radicale. Une décision qui allait à l’encontre de tous les conseils ‘pro’ que l’on peut lire sur le podcasting. Il ne s’agissait plus de savoir ‘comment bien faire’, mais ‘comment faire tout court’. Cette prise de conscience a été le véritable point de départ de l’aventure, me menant à définir une approche qui, bien que non conventionnelle, s’est avérée être la seule voie possible pour moi.

L’authenticité comme seule stratégie viable à long terme

Face à ce mur de perfectionnisme qui me paralysait, j’ai dû faire un choix. Soit j’abandonnais l’idée, soit je la redéfinissais entièrement selon mes propres règles. J’ai choisi la deuxième option. Assez rapidement, je me suis dit une chose très simple : si je n’y vais pas de manière simple et authentique, je ne tiendrai jamais dans le temps. C’était une question de survie pour le projet. Mon objectif n’était pas de créer le podcast le plus parfait techniquement, mais de créer une connexion réelle, similaire à celle que j’ai avec mes lectrices qui ont l’impression que je leur parle à l’oreille en lisant mon livre. Pour que ce projet soit durable, il devait me ressembler, être aligné avec mes valeurs profondes de simplicité et de vérité.

Le ‘non’ radical à la perfection : pourquoi je ne coupe pas mes erreurs

La plupart des podcasteurs passent des heures en montage. Ils coupent les ‘euh’, les hésitations, les bégaiements, les moments où ils cherchent leurs mots. C’est un travail colossal que je respecte énormément. Mais j’ai pris la décision consciente de ne pas le faire. Pourquoi ?

‘Je voulais que si je bégaie ou si je me trompe, bah ça reste. […] moi j’avais envie que ce soit comme la vraie vie. Et dans la vraie vie ben je me trompe, je bégaie, je cherche, j’ai des éclats de rire…’

Ce choix n’est pas de la paresse, c’est un acte militant pour l’authenticité. Je suis convaincue que le leadership moderne ne réside pas dans une image lisse et parfaite, mais dans la capacité à montrer ses imperfections. Quand j’ai un bug en direct, comme ce fut le cas pendant l’enregistrement, est-ce que ça gêne vraiment ? Non. Au contraire, ça humanise. Ça montre que derrière le micro, il y a un être humain, pas une intelligence artificielle récitant un prompte parfait. C’est dans ces moments de ‘non-contrôle’ que la véritable connexion se crée. C’est un pari, car cela peut être ‘moins agréable à l’écoute’ pour certains, mais c’est un pari qui, je crois, construit une confiance bien plus profonde avec l’audience.

Aligner son contenu à ses valeurs pour créer avec plaisir

Pour qu’un projet créatif dure, il doit nous nourrir énergétiquement, pas nous drainer. Si chaque épisode avait nécessité des heures de script, de relecture, d’enregistrement parfait et de montage, le podcast ‘Née pour impacter’ n’aurait jamais atteint le 10ème épisode, et encore moins le 100ème.

‘Pour moi, pour que ce soit durable, il faut s’aligner à ses valeurs ou à ses envies. Moi, j’avais pas envie clairement de me prendre la tête.’

Cette approche est fondamentale. Quel est ton objectif ? Si c’est de créer un canal d’acquisition ultra-optimisé, alors oui, une stratégie de mots-clés, un script et un montage pro sont nécessaires. Mais si ton intention est de partager, de connecter, de créer un ‘journal intime’ de ton aventure entrepreneuriale, alors la simplicité et le plaisir doivent primer. En me demandant simplement ‘Qu’est-ce qui me ferait plaisir de partager aujourd’hui ?’, je me suis libérée d’un poids immense. Cette liberté m’a permis de maintenir un rythme de publication constant sans jamais ressentir le podcast comme une contrainte. C’est un enseignement qui dépasse le cadre du podcast : dans nos entreprises, chaque nouvelle action doit être passée au filtre de nos valeurs et de notre énergie. Est-ce que cela me ressemble ? Est-ce que cela me donne de la joie ? Si la réponse est non, sa durabilité est compromise.

Cette philosophie de l’authenticité a directement façonné mon processus de création. Un processus que j’ai voulu le plus simple et le plus fluide possible, pour qu’il s’intègre naturellement dans ma vie d’entrepreneur déjà bien remplie, sans jamais devenir une source de stress supplémentaire.

Mon organisation ‘anti-stratégie’ pour produire 100 épisodes

Quand on entend ‘coach business’, on pense immédiatement ‘stratégie, tunnels de vente, optimisation’. Et vous auriez raison. Pourtant, pour ce podcast, j’ai consciemment décidé de naviguer sans carte.

‘J’ai décidé jusqu’au 100e, je ne sais pas si ça changera après, mais de ne pas avoir de stratégie.’

Certains pourraient crier au scandale. ‘Elle se tire une balle dans le pied !’. Peut-être. Mais cette ‘anti-stratégie’ a été la condition sine qua non pour que ces 100 épisodes voient le jour. Mon entreprise tourne déjà, j’ai une communauté. Je ne voulais pas que le podcast devienne un poids, une obligation de plus à cocher dans ma to-do list. Je voulais qu’il reste un espace de liberté, un lieu d’expression brute. Cette approche a dicté une organisation très simple, axée sur l’énergie et l’efficacité, plutôt que sur l’analyse de données et la recherche de mots-clés.

Le batching : un îlot de flow dans mon agenda

Mon secret pour la régularité, c’est le batching. Je me bloque une matinée entière, dédiée uniquement à l’enregistrement. Durant ces 2 ou 3 heures, je suis dans une bulle. Tout est prêt : mon setup, ma lumière, mon ordinateur, ma voix. Je ne fais rien d’autre. Pas d’emails, pas de notifications, pas de distraction. Je suis à 100% dans mon énergie de transmission.

‘Je suis en pendant 2h, 3h en enregistrement de podcast. Je suis pas j’envoie un email. Oh tiens, je tourne un épisode. […] Non non non non non non. Je suis pendant deux ou 3 heures sur mes enregistrements.’

Cette méthode me permet d’enregistrer deux ou trois épisodes à la suite. Le premier sert souvent d’échauffement, ma voix se place, je trouve mon rythme. Au deuxième, je suis en plein flow, c’est fluide, naturel. Le troisième bénéficie de toute cette énergie accumulée. Au-delà, je sais que je serais fatiguée. Transmettre demande une implication totale, et je ne veux pas ‘tourner pour tourner’. Cette organisation me permet de maintenir une haute qualité d’énergie et de prendre un réel plaisir dans le processus, ce qui, je suis sûre, se ressent à l’écoute.

Déléguer la technique pour préserver sa zone de génie

Je le dis sans détour : je n’aime pas la technique. C’est un domaine qui me draine et me frustre. Consciente de cela, j’ai pris une décision cruciale dès le premier jour : déléguer toute la partie technique.

‘Moi j’ai dès le début, j’ai même pas téléchargé je crois un épisode. Dès le début, j’ai délégué la partie technique.’

Je termine mon enregistrement sur Zoom, j’appuie sur ‘arrêt’, et j’envoie le fichier brut à Ambre, mon bras droit. C’est elle qui gère la mise en ligne sur les plateformes, la publication sur YouTube, toute la machinerie invisible mais essentielle. C’est un investissement, certes, mais c’est l’un des plus rentables. Il me libère un temps et une charge mentale considérables, me permettant de me concentrer sur ce que j’aime et ce où j’apporte le plus de valeur : le message. C’est une leçon fondamentale pour tout entrepreneur : identifiez ce qui vous vide de votre énergie et trouvez un moyen de le déléguer. Votre croissance en dépend.

Cette organisation, simple et intuitive, m’a permis de tenir la distance. Mais elle n’a pas empêché les moments de doute, surtout au début, lorsque les efforts semblaient vains et les résultats, inexistants. C’est là que la véritable épreuve de foi a commencé.

Traverser le désert : de la frustration des débuts à l’impact invisible

Lancer un projet créatif est un acte de foi. On y met son cœur, son temps, son énergie, sans aucune garantie de retour. Les débuts d’un podcast sont particulièrement ingrats. Vous passez des heures à préparer, enregistrer, publier, pour voir des statistiques dérisoires : 10 écoutes, 20 écoutes, 50 écoutes. La frustration est immense. On se demande si ça vaut vraiment la peine, si quelqu’un écoute réellement, si notre message a le moindre impact. Et, très honnêtement, l’envie d’arrêter pointe souvent le bout de son nez.

La tyrannie des statistiques : 10 écoutes et l’envie de tout abandonner

Notre cerveau est câblé pour la récompense immédiate. Nous voulons des résultats, des likes, des partages, ce fameux shoot de dopamine qui valide nos efforts.

‘En réalité, il y a rien de plus ingrat je crois que la chaîne YouTube, le podcast où tu te dis mais autant arrêter quoi. parce que honnêtement, les résultats ils sont pas au rendez-vous.’

J’ai connu ce sentiment. Ce moment où l’on regarde les chiffres et où une petite voix nous murmure : ‘À quoi bon ?’. C’est dans ces instants de doute qu’il est crucial de se reconnecter à sa mission première. Ce qui m’a toujours aidée à continuer, c’est ce mantra : ‘Si au moins je peux changer une seule vie… alors j’ai gagné’. Il faut se rappeler pourquoi on a commencé. Pas pour les chiffres, mais pour l’impact, même sur une seule personne. Il faut comprendre qu’un podcast est un marathon, pas un sprint. Chaque épisode est une graine que l’on sème. Certaines germeront immédiatement, d’autres prendront des mois, voire des années. La patience et la cohérence sont les seules monnaies qui ont de la valeur dans ce jeu du long terme.

La découverte de la masse invisible : votre véritable audience

Et puis, un jour, la surprise arrive. Le fruit de ce travail de longue haleine se manifeste de la manière la plus inattendue. J’ai commencé à voir arriver des clientes pour mes programmes, des entrepreneures que je ne connaissais absolument pas. Aucune interaction, aucun like, aucun commentaire. En les contactant pour leur souhaiter la bienvenue, je leur ai demandé comment elles m’avaient connue. La réponse m’a laissée sans voix.

‘Et là elle me dit mais attends Aurélie, je suis une grande fan de ton podcast. C’est mon rituel.’

J’ai vécu une expérience similaire dans un mastermind avec des entrepreneurs reconnus. Deux d’entre eux m’ont dit : ‘On écoute ton podcast, on te connaît’. J’étais abasourdie. C’est là que j’ai compris. Il y a l’audience visible, celle qui commente et qui like. Et il y a la masse invisible. Tous ceux qui vous écoutent en silence dans leur voiture, en faisant leur sport, en travaillant. Ils n’ont pas le temps d’interagir, mais ils intègrent, ils réfléchissent, ils vous font confiance. Et souvent, ce sont eux les vrais acheteurs, les clients les plus fidèles. C’est la leçon la plus puissante de cette aventure : ne jugez jamais votre impact à votre nombre de likes. Vous ne voyez pas aujourd’hui les récompenses de demain. Votre voix porte bien plus loin que vous ne l’imaginez.

Cette prise de conscience a renforcé ma détermination et m’a permis de distiller, au fil des épisodes, une série de principes, de commandements personnels pour continuer à créer un podcast qui non seulement dure, mais qui impacte véritablement.

Mes 10 commandements pour un podcast qui dure et qui impacte

Après 100 épisodes, des erreurs, des ajustements et des prises de conscience, j’ai pu identifier des principes clés qui m’ont guidée. Ce ne sont pas des règles universelles, mais les piliers de ma propre approche, ceux qui m’ont permis de garder le cap et le plaisir. Je vous les partage ici, non pas comme une feuille de route à suivre à la lettre, mais comme une source d’inspiration pour trouver votre propre voie.

  1. La clarté avant la quantité tu choisiras. Un seul message fort par épisode suffit. Tenter de tout dire en une fois ne fait que diluer votre propos. Avant d’enregistrer, demandez-vous : quelle est la SEULE chose que je veux que mon auditeur retienne ?

  2. À une seule personne tu parleras. N’imaginez pas une foule, mais une seule personne : votre client idéal, assis en face de vous. Adressez-vous à elle, dans son oreille. Cela rendra votre ton plus intime, plus authentique et créera une connexion beaucoup plus forte.

  3. Quand ton énergie est haute tu enregistreras. Votre énergie est communicative, elle traverse les ondes. Si vous êtes fatigué ou démotivé, ça s’entendra. Choisissez les moments où vous vous sentez vibrant et enthousiaste. Et souriez en parlant, c’est un secret simple mais puissant.

  4. Ton contenu sans cesse tu réutiliseras. Un épisode de podcast est une mine d’or. Ne le laissez pas simplement vivre sa vie sur les plateformes. Découpez-le. Un bon épisode peut devenir cinq publications sur les réseaux sociaux, dix stories, trois citations inspirantes et un article de blog. Optimisez votre effort.

  5. Ton cœur plutôt que les stats tu écouteras. Observez ce que vos auditeurs aiment, c’est une information précieuse. Mais ne laissez jamais les statistiques dicter à 100% votre ligne éditoriale. L’équilibre se trouve entre ce que votre audience veut entendre et ce que votre cœur a besoin de dire.

  6. À l’action toujours tu inviteras. Terminez chaque épisode par une porte ouverte. Une question pour faire réfléchir, une invitation à partager, à s’abonner, à commenter. Guidez votre auditeur vers la prochaine étape, même si elle est simple. Et à ce propos, je vous le demande : si mes épisodes vous apportent de la valeur, pensez à laisser 5 étoiles et un commentaire. C’est un soutien immense pour la visibilité du podcast.

  7. Ton message avant de le dire tu incarneras. Votre énergie et votre conviction valent mille fois plus qu’un texte parfaitement écrit. Avant de parler d’un sujet, assurez-vous de le ressentir, de le vivre. Votre authenticité vibratoire est votre plus grand atout.

  8. Les silences comme une ponctuation tu utiliseras. Ne craignez pas les pauses. Un silence bien placé peut avoir plus d’impact qu’une phrase. Il laisse le temps à l’auditeur d’intégrer, de réfléchir. Votre voix a un rythme naturel, écoutez-le et respectez-le.

  9. Ton empreinte vocale tu laisseras. Votre podcast est une extension de vous. C’est votre héritage, votre trace dans le monde digital. Chaque épisode est une brique que vous posez, construisant un capital de confiance qui restera disponible à vie.

  10. Par-dessus tout, tu t’amuseras. C’est le commandement le plus important. Si vous ne prenez pas de plaisir, votre audience le sentira et votre projet s’éteindra. La joie est contagieuse, elle s’entend, elle se transmet et elle est la clé de la durabilité.

Conclusion : 100 épisodes, et ce n’est que le début

Ce 100ème épisode est bien plus qu’un simple chiffre. C’est le symbole d’un engagement envers moi-même et envers vous. C’est la preuve que la constance, même imparfaite, finit toujours par payer. Le chemin a commencé dans la peur et l’illégitimité, pour s’épanouir dans une approche simple, authentique et joyeuse. La plus grande leçon de cette année est que la stratégie la plus efficace est celle qui nous permet de durer. Pour moi, ce fut de refuser le carcan de la perfection pour embrasser la liberté de l’imperfection. Ce fut de choisir l’intuition comme guide et le plaisir comme moteur. J’ai appris à faire confiance à l’impact invisible, à cette audience silencieuse qui est le véritable cœur de cette communauté. Chaque message, chaque témoignage inattendu a été une confirmation que cette voie, bien que non conventionnelle, était la bonne. Alors, à vous qui hésitez, qui doutez, qui attendez le ‘bon moment’ ou le ‘plan parfait’ : lancez-vous. Votre voix a de la valeur, telle qu’elle est. Votre histoire mérite d’être entendue, avec ses hésitations et ses éclats de rire. N’attendez pas d’être parfait, soyez simplement vous. Et pour célébrer cette étape ensemble, j’ai voulu vous remercier concrètement en vous offrant un cadeau exceptionnel, une opportunité de faire passer votre propre business à un niveau supérieur. Parce que ce podcast existe grâce à vous, et c’est ma manière de vous retourner toute l’énergie que vous m’avez donnée.


Foire aux questions (FAQ) sur le lancement et la gestion d’un podcast

Faut-il absolument un script pour lancer son podcast ?

Non, absolument pas. C’est l’une des plus grandes leçons de mes 100 premiers épisodes. Si le script peut rassurer au début, il peut aussi devenir une cage qui étouffe votre naturel et votre spontanéité. Pour moi, l’absence de script a été la clé pour créer une connexion authentique. Je préfère avoir quelques points clés (des ‘bullet points’) pour structurer ma pensée, puis laisser la conversation se dérouler librement. Cela permet à ma véritable personnalité de transparaître. L’important est de trouver la méthode qui vous correspond : si un script vous libère du stress, utilisez-le. Si, comme moi, il vous paralyse, osez vous en passer.

‘Mais moi je me voyais pas avoir un texte révisé au mots à mots. Pour moi, j’allais perdre de mon naturel et de mon authenticité.’

Comment rester motivé quand on a très peu d’écoutes au début ?

La motivation initiale face à de faibles statistiques est le défi majeur de tout créateur. Le secret est de déplacer votre focus. Au lieu de regarder le nombre total d’écoutes, concentrez-vous sur votre ‘pourquoi’. Rappelez-vous la mission première qui vous a poussé à commencer. Pour moi, c’était l’idée que même si je ne touchais qu’une seule personne, mon travail avait de la valeur. Accrochez-vous à cet objectif d’impact singulier. Pensez aussi au long terme : chaque épisode que vous publiez est une graine plantée pour l’avenir. Il reste disponible à vie et peut être découvert des mois plus tard par la personne qui en a le plus besoin.

‘C’était si au moins je peux changer une seule vie que ce soit sur scène dans un épisode de podcast ou dans un réel, alors j’ai gagné. N’oublie jamais pourquoi tu as commencé.’

Quelle est la meilleure organisation pour enregistrer ses épisodes de podcast ?

La meilleure organisation est celle qui est simple, durable et adaptée à votre énergie. Pour ma part, la méthode du ‘batching’ a été une révélation. Bloquer une matinée pour enregistrer 2 à 3 épisodes d’affilée me permet de capitaliser sur mon énergie et ma concentration. Je prépare mon environnement une seule fois, je me mets dans un ‘flow’ de création et je suis beaucoup plus efficace. Cela évite la procrastination et la charge mentale de devoir ‘caser’ un enregistrement chaque semaine. Testez différentes approches, mais visez la simplicité pour ne pas faire de l’enregistrement une corvée.

‘Je suis pendant deux ou 3 heures sur mes enregistrements. […] Je sens que je suis dans mon flow, c’est fluide, il y a tout qui est branché et et puis il y a mon énergie qui est sur je suis en pendant 2h, 3h en enregistrement de podcast.’

Est-ce une erreur de ne pas avoir de stratégie marketing pour son podcast ?

Ce n’est pas une erreur, surtout au début. Une stratégie trop rigide peut tuer le plaisir et la créativité, qui sont essentiels pour tenir sur la durée. J’ai fait 100 épisodes sans stratégie formelle de mots-clés ou de SEO. Mon approche était intuitive, basée sur ce que je vivais et ce que mes clientes avaient besoin d’entendre. Cela a fonctionné car j’avais déjà une communauté. L’important est de trouver un équilibre : commencez par le plaisir et la pertinence pour votre audience. Plus tard, vous pourrez intégrer des épisodes plus stratégiques pour augmenter votre visibilité, sans que cela ne devienne une contrainte.

‘J’ai décidé jusqu’au 100e […] de ne pas avoir de stratégie. […] Est-ce que je me tire une balle dans le pied ? Peut-être. Mais en tout cas ça me correspond, c’est simple et ça a duré 100 épisode.’

Comment savoir si mon podcast a un réel impact au-delà des likes ?

L’impact réel se mesure rarement en likes ou en commentaires. Il se mesure dans ce que j’appelle la ‘masse invisible’. Ce sont les messages privés que vous recevez, les nouveaux clients qui vous citent comme leur source de découverte, les mentions inattendues par des pairs dans des événements. L’impact se voit quand une personne vous dit que votre épisode a provoqué une prise de conscience ou un passage à l’action dans sa vie. Faites confiance au processus. Les gens qui consomment votre contenu en silence sont souvent les plus engagés et les plus susceptibles de devenir des clients fidèles.

‘Il y a tous ceux et celles qui te suivent en silence, qui n’ont pas le temps de liker mais qui t’écoutent, qui intègrent, qui te font confiance. […] ce sont elles souvent les vrais acheteuses, les vrais clientes fidèles.’

Comment transformer un podcast en un levier de vente pour son business ?

Un podcast devient un levier de vente non pas par des appels à l’action agressifs, mais en construisant un capital de confiance inégalé. En partageant vos coulisses, vos doutes, votre expertise de manière authentique, vous créez une relation intime avec votre audience. Les auditeurs ont l’impression de vous connaître. Lorsque vous ouvrez les portes d’un programme ou d’une offre, ils n’achètent pas à une inconnue, mais à une mentor qu’ils suivent et en qui ils ont confiance. Le podcast nourrit votre écosystème en silence et amène des clients qualifiés, qui sont déjà convaincus de votre valeur avant même de vous avoir parlé.

‘J’ai eu des ventes d’entrepreneurs que je ne connaissais même pas, qui n’avaient jamais liké, jamais commenté. […] Et là elle me dit mais attends Aurélie, je suis une grande fan de ton podcast.’


Épisodes similaires