Les nouvelles tendances créatives Facebook Ads de 2025

Les nouvelles tendances créatives Facebook Ads pour 2025 décryptées

Si vous cherchez des idées de publicité Facebook, c’est le moment d’être très attentif. Dans cet article, nous allons décortiquer les dernières tendances créatives qui performent sur la plateforme publicitaire de Meta. Que vous soyez un commerçant en ligne, un infopreneur ou même un consultant, tout est à prendre. Je suis Antoine Dalmass de J7 Media, une agence qui a géré pas moins de 50 millions de dollars sur la plateforme cette dernière année, et pour parler de ce sujet crucial, je ne suis pas seul.

Pour la quatrième fois, j’ai le plaisir d’accueillir quelqu’un de bien plus calé que moi chez J7 pour en parler : notre directrice de la création, Antonia Racoto. À chaque fois que tu nous présentes les tendances créa, ça super bien fonctionné et les gens en ont redemandé. Alors, je suis tout ouïe !

Antonia explique : « pour la première fois, je pense que c’est important dans cet épisode de montrer les nouvelles tendances, mais aussi de revenir un petit peu sur ce qu’on a dit précédemment pour voir qu’est-ce qui a bien marché, où est-ce qu’on avait bien flairé la bonne tendance ou pas. »

Tendance n°1 : les publicités « glitchées » pour attiser la curiosité

La première grande tendance qui émerge et qui donne d’excellents résultats concerne des publicités que l’on pourrait qualifier de « glitchées » ou qui présentent une sorte de dysfonctionnement volontaire. C’est une excellente stratégie pour se démarquer sur Facebook Ads.

Le principe du dysfonctionnement volontaire

L’idée est simple mais redoutablement efficace : créer un visuel qui semble avoir un problème technique pour capter l’attention. Antonia précise : « que ce soit de ne pas réellement montrer le produit en tant que tel comme on le voit ici, de le flouter ou même de mettre une erreur d’interface. » Ce côté très digital, où l’on montre sans trop montrer, attise la curiosité. On joue avec des codes que les utilisateurs connaissent, comme les avertissements de « contenu confidentiel » ou « interdit au moins de 18 ans », qui en réalité cachent un produit tout à fait classique, comme une culotte menstruelle.

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le terme, « glitch » est juste un autre mot pour dire « bug ». L’idée, par exemple, est de montrer la silhouette d’un produit plutôt que le produit lui-même, ou encore de le flouter complètement.

Des résultats approuvés sur le terrain

Ce ne sont pas que des théories. Chez J7 Media, nous avons testé ces concepts et ils ont été approuvés. Antonia confirme : « ce genre de conception, on a l’impression qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans la publicité, en réalité, apporte des beaux résultats et on a pu le voir sur trois de nos campagnes. »

Ces tests ont été inspirés par une tendance observée en organique, que nous avons adaptée pour le paid. Les exemples sont variés :

• Une image pour un produit pour le visage montrant uniquement sa silhouette.
• Une publicité pour une culotte menstruelle où le produit est flouté.
• Le « hook » (l’accroche) d’une vidéo UGC pour un logiciel de comptabilité qui commence par un message d’erreur pour surprendre l’audience avant de passer à une vidéo explicative plus traditionnelle.

Il y a deux ans, je voulais absolument tester cette approche : une pub où tout est net, sauf le produit, qui est ultra flouté, forçant l’utilisateur à cliquer pour le découvrir. Les annonceurs étaient frileux, craignant un refus de Meta. Je suis donc ravi de voir que non seulement c’est accepté, mais que ça marche !

Au-delà du « glitch » : le pouvoir des jeux d’ombres

Cette tendance ne se limite pas au flou ou aux silhouettes. Antonia ajoute que « de manière globale, les jeux d’ombre […] fonctionnent bien. » Elle cite l’exemple d’un client vendant des bijoux pour lequel l’agence disposait de peu de matériel graphique.

« Comme on n’a pas beaucoup de matériel graphique, on s’est dit comment mettre en avant les bijoux avec juste les bijoux. Et donc on a énormément travaillé les jeux de lumière, les ombres pour représenter des silhouettes et cetera. » L’équipe créa a utilisé des ombres de mains portant les bijoux, ce qui a permis de varier les décors et les approches, avec un grand succès. C’est une manière brillante de surmonter la contrainte d’un parc d’images restreint.

Tendance n°2 : l’art de labelliser ses publicités pour rassurer

Une autre tendance forte est le fait de labelliser les publicités. Intégrer un label, un prix reçu ou une certification est quelque chose qui fonctionne vraiment très bien et que nous utilisons de plus en plus.

Pourquoi les labels sont-ils si efficaces ?

Antonia l’explique très bien : « j’ai l’impression qu’on est quand même sur une année où on a besoin vraiment d’être rassuré ». Ces fameux labels, que l’on retrouve au quotidien au supermarché, créent une familiarité et un sentiment de confiance immédiat. Auparavant, on mettait cette information dans les taglines, mais aujourd’hui, l’afficher visuellement sous forme de macaron ou de sceau a beaucoup plus d’impact. C’est un élément de preuve sociale puissant.

Exemples concrets d’utilisation de labels

L’intégration de ces labels doit être créative pour ne pas surcharger le visuel. Voici quelques exemples de publicités Facebook réussies :

• Pour une assurance : Sur un concept classique d’avant/après, nous avons ajouté le label « Excellence » reçu par la marque pour ajouter cette réassurance.
• Pour des cadenas de poids lourds : Le produit étant fabriqué au Canada, un argument clé pour la cible, nous avons insisté lourdement dessus avec le texte « fièrement canadien » et un label visuel « Canadian ».
• Pour un e-commerce : Sur un visuel présentant un produit et ses bénéfices, nous avons trouvé un petit coin pour ajouter le label « élu marque de l’année ». Les publicités déclinées avec ce simple ajout ont montré de bien meilleurs résultats.

Que faire si vous n’avez pas de label officiel ?

Évidemment, tout le monde n’a pas reçu un prix ou une certification. Mais le principe derrière le label, c’est la preuve sociale. Vous pouvez donc créer un effet similaire. Comme je le suggère souvent, « le twist que vous pourriez faire, c’est d’utiliser par exemple des commentaires que vous avez reçus ou des avis clients. »

Antonia complète : « ou même faire juste une bulle avec le nombre de commentaires et la note, le 5 étoiles. Juste en fait, ça doit avoir un design de label. » L’information est véridique, mais la présenter sous forme d’étiquette attire l’œil et renforce l’authenticité de votre publicité.

Attention cependant : il faut pouvoir prouver ce que vous avancez. On ne peut pas s’inventer un label « fabriqué en France » si ce n’est pas le cas.

Tendance n°3 : utiliser l’actualité et le « media proof » comme gage d’autorité

Dans la même veine que la réassurance, utiliser l’actualité ou le « media proof » (preuve par les médias) est une stratégie de plus en plus payante. Il s’agit d’intégrer des informations externes pour donner plus de poids à votre message.

Renforcer la crédibilité grâce aux médias

Si vous ou votre produit avez été cités dans des médias reconnus, il faut absolument le mettre en avant. Pour un coach en chant, par exemple, nous avons utilisé les logos de médias comme Europe 1, Le Point ou Le Parisien. Antonia insiste sur un point crucial : « Il faut qu’on puisse sourcer les articles. C’est vraiment important. On ne peut pas juste mettre des logos de n’importe qui. » Même si ce n’est qu’une ligne, la mention doit être vérifiable.

Transformer un fait d’actualité en accroche publicitaire

Cette approche est aussi très pertinente lorsqu’un fait d’actualité touche votre secteur. Nous l’avons fait pour un client dans les assurances. « Là par exemple, il y a une loi qui est sortie dans l’industrie des assurances. Donc on a marqué un gros concept, ‘le saviez-vous’, la capture Google, une réelle capture Google, où on a marqué que voici la loi qui vient de sortir. »

En l’occurrence, il s’agissait de la loi Hamon, qui permet de rompre son contrat d’assurance facilement après un an. Cette publicité, basée sur une information publique et vérifiable, a eu un énorme succès en allant chercher des clients insatisfaits chez la concurrence.

Une stratégie applicable à toutes les industries

Cette technique n’est pas réservée au lead gen ou aux infopreneurs. Elle fonctionne parfaitement pour le e-commerce. Antonia présente l’exemple d’une marque de compléments alimentaires : « Ici c’est une grosse citation d’Europe 1 qui dit ‘les compléments alimentaires personnalisés qui correspondent à vos besoins’. » C’est une preuve d’autorité qui crédibilise immédiatement le produit et incite à l’action, que ce soit « faire le test » ou « acheter maintenant ».

Tendance n°4 : le grand retour de l’illustration pour se démarquer

L’illustration est un outil puissant, surtout quand on manque de matériel photo ou vidéo. Mais dernièrement, on observe qu’elle fonctionne vraiment très, très bien, et ce pour une raison bien précise.

Pourquoi l’illustration fonctionne-t-elle si bien en 2025 ?

Antonia a sa théorie : « On a vraiment beaucoup de publicité avec des fonds monochromes, le produit ces derniers temps, l’avancée de l’IA permet aussi de faire des mises en situation très réalistes. […] Certaines industries, je pense, ont décidé tout simplement de se démarquer en prenant le contre-courant et en allant ici chercher plutôt l’illustration. » C’est une excellente façon de créer un contraste et d’avoir une identité visuelle unique.

Des illustrations pour tous les objectifs

Nous utilisons l’illustration de multiples manières :

• 100% illustration : Pour une carte cadeau, au lieu d’un visuel digital ou réel, nous avons opté pour une illustration dans un décor lui-même illustré.
• Contraste avec l’UGC : Pour un compte où l’on utilise beaucoup de vidéos UGC, nous créons des publicités entièrement illustrées, comme pour un webinaire, afin d’apporter de la variété dans les campagnes.
• Pictogrammes : Les bons vieux pictogrammes pour illustrer des bénéfices fonctionnent toujours aussi bien et s’intègrent parfaitement dans cette tendance.

La couleur du moment : osez le rose !

En parlant de visuels qui se démarquent, la couleur est un élément clé. Et en ce moment, une couleur sort du lot. Antonia révèle : « les tons rose, rose pastel, que ce soit vif ou très clair, fonctionne très bien. […] C’est une couleur en ce moment que j’ai dû valider comme ‘winning color’ sur au moins quatre comptes ces trois derniers mois. »

Et ce n’est pas limité aux marchés dits « féminins ». Nous avons vu le rose performer sur des produits intimes, des formations en ligne, et même, de manière plus surprenante, pour des produits de santé contre les douleurs articulaires, dont le packaging était pourtant rouge vif.

Bilan des tendances : ce qui fonctionne toujours (et ce qui s’estompe)

Après avoir exploré les nouveautés, il est intéressant de voir comment les prédictions passées ont évolué.

Les confirmations : oser la typo et le message

Dans un précédent podcast, nous avions parlé d' »oser la typo ». Antonia le confirme : « Honnêtement partout, on les a testées, ça a fonctionné. Notamment la typo manuscrite, les petits dessins à la main sur du prêt-à-porter, sur des bijoux, sur de la santé, ça a fonctionné partout. »

Plus récemment encore, une analyse a montré que « plus la typo était grosse et bold, plus ça fonctionnait. » Le message est clair : votre accroche principale doit être grosse, grasse et parfaitement lisible. Le temps où l’on craignait d’être pénalisé par Facebook pour trop de texte est révolu. Le message n’a jamais été aussi important pour se démarquer.

Les couleurs chaudes et l’abandon du minimalisme

Concernant les couleurs, le « moka », couleur de l’année passée, s’est estompé. « Maintenant tout ce qui est rose pastel, jaune acidulé, vert acidulé, c’est des couleurs qui ressortent vraiment bien. »

Cela s’inscrit dans une tendance sociale plus large. Antonia observe : « Ces dernières années, on était de plus en plus minimaliste […] dans des tons beaucoup plus neutres, beige, marron. » Pour se démarquer aujourd’hui, il faut oser un peu plus d' »agressivité visuelle » et de couleur, à contre-courant de ce minimalisme ambiant.

Le flop créatif du trimestre à éviter sur vos campagnes

Enfin, il est tout aussi important de savoir ce qui ne marche plus. Antonia a identifié un format dont les performances sont en baisse.

Les images fixes avec des taglines de style UGC

« Ce que j’ai observé, c’est que quand ce ne sont pas des vidéos UGC, les taglines au design UGC prennent beaucoup moins que ce qui a pu fonctionner dans le passé. » Ces photos organiques avec une simple bande de texte imitant une vidéo UGC sont moins performantes.

Il y a deux raisons à cela. D’une part, la performance est moindre. D’autre part, c’est difficile à justifier auprès d’un client. Comme le dit Antonia, il est compliqué d’expliquer « qu’il y a eu un travail derrière d’un designer qui a mis un petit bout de texte dans un petit bout de carré. » En comparaison, une vidéo UGC sur le même concept a de grandes chances de tout balayer sur son passage.

Le conseil est donc simple : si vous voulez ce style, faites une vraie vidéo, même un simple GIF animé. Un léger mouvement peut tout changer.

Le mot de la fin ? Testez, testez, et encore testez. Ce que nous partageons est basé sur des millions de dollars de dépenses, mais c’est Meta qui reste le dernier décideur. Basez-vous sur ces tendances créatives Facebook Ads pour inspirer vos prochains tests, et que les résultats parlent !

FAQ – Vos questions sur les tendances créatives Facebook Ads