Le marketing digital face à de nouvelles vagues : survivre au tsunami d’iOS 14.5, structurer sa pensée avec Notion et surfer sur la vague audio de Facebook
Bonjour, je suis Danielle Duchaine. Bienvenue dans cet espace où je décortique pour vous les tendances, les défis et les opportunités du marketing digital. Le monde dans lequel nous évoluons est en perpétuel mouvement. Parfois, ce sont de petites vagues, des ajustements mineurs auxquels on s’adapte facilement. Et parfois, c’est un véritable tsunami, une vague de fond qui menace de tout emporter sur son passage si l’on n’est pas préparé. C’est exactement ce que nous vivons en ce moment. La semaine dernière, le tsunami est arrivé. Il progresse, et nous commençons à peine à mesurer l’étendue de ses effets.
Ce tsunami, c’est bien sûr le déploiement de l’App Tracking Transparency d’Apple avec iOS 14.5. Pour beaucoup d’entre nous, annonceurs et entrepreneurs, c’est une source d’angoisse. Les chiffres fluctuent, le reporting devient flou, les audiences fondent… Comment naviguer dans cette nouvelle réalité ? Je vais vous partager tout ce que je sais, les informations que Facebook nous a communiquées en tant que partenaires, pour que vous puissiez y voir plus clair. Mais face à ce chaos extérieur, la meilleure réponse est souvent de renforcer son ordre intérieur. C’est pourquoi je veux aussi vous ouvrir les portes de mon ‘deuxième cerveau’, l’outil qui a littéralement transformé mon organisation et ma productivité. Un système qui me permet de rester serein et structuré, même quand tout semble incertain.
Et puis, il y a ces nouvelles vagues à l’horizon, celles qui portent des opportunités incroyables. L’une d’elles est la vague audio, qui déferle sur les réseaux sociaux. Facebook, le géant que l’on pensait parfois endormi, se réveille avec des annonces fracassantes : des salons audio pour concurrencer Clubhouse et, surtout, l’arrivée des podcasts directement sur la plateforme. C’est une révolution pour les créateurs de contenu comme moi, et potentiellement pour vous. Enfin, pour boucler la boucle, je ferai quelque chose que peu de créateurs osent faire : je vais vous partager en toute transparence les chiffres, les réussites, mais aussi les points négatifs de ma propre expérience avec ce format de chronique. Un bilan honnête pour vous montrer les coulisses de la création de contenu. Alors, êtes-vous prêt à affronter le tsunami, à structurer votre pensée et à prendre les prochaines vagues ? C’est parti.
iOS 14.5 et l’App Tracking Transparency : décryptage complet de l’ouragan qui frappe vos publicités Facebook
Personne ne peut l’ignorer : la mise à jour iOS 14.5 d’Apple a un impact majeur sur la publicité Facebook. Ce n’est pas une surprise totale, on s’y attendait un peu, ce n’est pas comme si on n’était pas préparés. Mais entre l’anticipation et la réalité du déploiement, il y a un monde. La semaine dernière, en tant que Facebook Marketing Partners, nous avons reçu un email de Facebook qui résume précisément les conséquences immédiates et à venir. C’est ce que je veux décortiquer avec vous, car comprendre le problème est la première étape pour trouver la solution.
Facebook a structuré sa communication en trois axes : ce qui se passe du côté des utilisateurs Apple, ce qui change du côté de leur propre protocole de mesure, et enfin, l’impact concret auquel nous, annonceurs, devons nous attendre. C’est un changement de paradigme. Avant, nous avions une vision relativement claire de la performance de nos campagnes grâce au pixel. Aujourd’hui, un brouillard s’installe, et nous devons apprendre à piloter avec de nouveaux instruments. L’enjeu est colossal : il s’agit de notre capacité à mesurer le retour sur investissement, à optimiser nos campagnes et à cibler les bonnes personnes. Ignorer ces changements, c’est comme essayer de naviguer en pleine tempête sans boussole ni carte. Alors, plongeons dans les détails pour comprendre la nouvelle topographie du paysage publicitaire.
Ce que Facebook nous dit : les conséquences immédiates décryptées
Le premier point soulevé par Facebook concerne le comportement des utilisateurs et le déploiement. Il faut comprendre que la mise à jour ne se fait pas en un jour pour tout le monde.
‘Ce que dit Facebook d’abord, c’est du côté Apple. Donc du côté Apple, ce qu’ils considèrent, c’est que ça va prendre quelques semaines avant que les utilisateurs iOS ben finissent par mettre à jour leur leur device Apple et finissent par accepter ou non le tracking.’
Mais la véritable bombe se trouve dans la phrase suivante. C’est une information cruciale qui change la donne. Facebook explique que lorsqu’un utilisateur met à jour son appareil vers iOS 14.5 et ouvre Facebook ou Instagram, le système le désengage automatiquement du suivi (‘opt-out’). C’est-à-dire que par défaut, le tracking est refusé. C’est une très mauvaise nouvelle, car cela signifie que nous ne devons pas espérer que les utilisateurs fassent un choix, mais plutôt partir du principe qu’une grande majorité d’entre eux ne seront plus suivis. L’impact sur la taille de nos audiences de retargeting est donc direct et massif.
Le deuxième changement majeur concerne le nouveau protocole de mesure de Facebook : l’outil de mesure agrégée des événements. C’est la réponse technique de Facebook pour tenter de fonctionner dans ce nouvel environnement. Si vous avez suivi mes recommandations et lu mon article de blog sur le sujet, vous l’avez normalement déjà configuré. Facebook a annoncé que son déploiement se ferait sur une période de deux semaines. Cet outil nous impose une contrainte forte : nous sommes désormais limités à huit événements de conversion par nom de domaine. Tous les ensembles de publicités qui optimisaient pour un événement non priorisé dans cette liste de huit seront automatiquement mis en pause. C’est une simplification forcée qui nous oblige à nous concentrer sur les indicateurs les plus importants de notre tunnel de vente.
L’impact concret sur vos campagnes : reporting, ciblage et attribution
Au-delà de la technique, qu’est-ce que cela change au quotidien dans notre gestionnaire de publicités ? Premièrement, les fenêtres d’attribution sont bouleversées. C’était une rumeur, c’est maintenant confirmé.
‘Lorsque un utilisateur refuse le tracking iOS, toutes les conversions qui ont lieu sur les fenêtres d’attribution 7 jours clic et 1 jour vue ne seront plus incluses.’
Concrètement, pour ces utilisateurs, seule une attribution ‘1 jour clic’ sera comptabilisée, et même celle-ci sera ‘modélisée’, c’est-à-dire estimée par des algorithmes et non plus mesurée directement. De plus, Facebook a retiré la possibilité de visualiser les performances sur les fenêtres de 28 jours (clic ou vue) et 7 jours vue. La vue d’ensemble que nous avions sur l’impact à long terme de nos publicités a disparu, nous forçant à nous concentrer sur des résultats à beaucoup plus court terme.
Deuxièmement, attendez-vous à des montagnes russes dans vos performances. J’en ai fait l’expérience personnellement sur mes propres campagnes.
‘Ce que j’ai constaté, c’est qu’il y a certains jours où j’avais vraiment des super performances et des jours où j’avais très très très peu de performances qui était très bizarre.’
Cette volatilité s’explique par les retards et les problèmes de reporting. Si vous voyez votre coût par acquisition (CPA) exploser d’un jour à l’autre, le réflexe doit être d’aller vérifier vos données sur une source tierce comme Google Analytics. Vous y verrez probablement un décalage important, prouvant que Facebook a du mal à vous remonter toutes les informations en temps réel. Il faut donc apprendre à piloter avec une part d’incertitude et à lisser les performances sur des périodes plus longues.
Enfin, la conséquence la plus logique et inévitable est la diminution de la taille de vos audiences. C’est mathématique.
‘Imaginez vous avez 50 % de vos utilisateurs qui sont sur iOS 14 et que plus de la moitié refuse le tracking, ça veut dire que vous perdez 25 % de votre audience et que vous n’allez plus pouvoir les recibler.’
Vos audiences de retargeting (visiteurs du site, ajouts au panier) vont mécaniquement se réduire. Il devient donc crucial de surveiller leur taille et d’adapter votre stratégie, peut-être en vous concentrant davantage sur l’acquisition de nouveaux clients et sur la collecte d’informations ‘first-party’ comme les adresses e-mail.
Face à ce tsunami de changements imposés par des acteurs externes, il est facile de se sentir dépassé. Le reporting est moins fiable, le ciblage moins précis, l’optimisation plus complexe. Dans ce contexte, reprendre le contrôle de ce que l’on peut maîtriser devient non seulement une bonne pratique, mais une nécessité pour la santé mentale. Si l’écosystème publicitaire est chaotique, notre propre système d’organisation doit être un havre de paix et d’efficacité. C’est là qu’intervient mon arme secrète pour structurer mon entreprise et mon esprit.
Notion : pourquoi j’ai abandonné ClickUp et Evernote pour cet outil d’organisation ultime
Pendant longtemps, j’ai jonglé entre plusieurs outils pour tenter d’organiser mon activité. J’utilisais ClickUp pour la gestion de projets et des tâches. C’est un outil puissant, mais je le trouvais rigide, complexe, et franchement peu agréable pour la prise de notes. Pour ça, je me tournais vers Evernote, où j’accumulais des notes sur mes lectures, les formations que je suivais… Mais tout était cloisonné. D’un côté, la structure rigide des projets, de l’autre, un amas de notes difficile à classer et à relier. Je sentais qu’il me manquait une pièce maîtresse, un lieu unique pour tout centraliser.
Il y a quelques mois, j’ai découvert Notion. Et je pèse mes mots : ça a changé ma vie. Notion n’est pas juste un autre outil. C’est une philosophie. Je le résume en deux concepts : c’est à la fois un ‘vide-cerveau’ et un système d’organisation d’une puissance incroyable.
‘C’est à la fois un vide cerveau parce que c’est un outil qui vous permet de prendre des notes et de les structurer vraiment mais super facilement, mais c’est aussi un outil incroyable d’organisation, que ce soit personnel ou professionnel.’
C’est l’endroit où je peux tout réunir : ma vie pro et ma vie perso. Des listes de lecture aux finances personnelles, en passant par le calendrier éditorial de mon agence, notre CRM client, ou encore nos process internes. Fini le puzzle d’applications, tout est au même endroit, interconnecté et accessible. C’est cette fusion entre la flexibilité de la prise de notes et la rigueur de la gestion de projet qui rend Notion si unique.
Le concept de ‘vide-cerveau’ : centraliser sa vie pro et perso
La première force de Notion est de vous permettre de construire un ‘deuxième cerveau’ numérique. L’idée est de sortir toutes les informations de votre tête pour les stocker dans un système fiable et organisé, libérant ainsi votre esprit pour la créativité et la réflexion stratégique. Concrètement, j’ai structuré mon Notion en deux grands pôles. D’un côté, ma vie personnelle : une base de données pour les livres que je lis (avec mes notes, des citations, ma note sur 5 étoiles), un suivi des habitudes que je veux mettre en place, un tableau pour mes finances, etc.
De l’autre, mon agence DHS Digital. C’est le véritable centre de contrôle de l’entreprise. On y trouve notre calendrier éditorial, où chaque idée de contenu est une entrée dans une base de données avec son statut (idée, en cours, publié), son format (blog, podcast, LinkedIn), sa date de publication, et la personne en charge. Nous y avons aussi notre CRM, qui liste tous nos clients et prospects avec l’historique des échanges. On y gère les projets en cours avec des to-do lists partagées, on stocke nos process et nos templates…
‘Tout ce qui nous permet vraiment de piloter l’activité et de travailler en équipe.’
Cette centralisation évite la perte d’information et assure que tout le monde est sur la même longueur d’onde. C’est un gain de temps et d’efficacité monumental.
Les 3 avantages qui ont changé ma productivité avec Notion
Si je devais résumer ce qui rend Notion si puissant, je mettrais en avant trois points. Premièrement, la prise de note organisée grâce aux bases de données. C’est le changement de jeu par rapport à Evernote. Imaginez que vous lisez dix livres. Sur Evernote, vous aurez dix notes séparées, difficiles à comparer ou à trier.
‘Avec Notion, on a ce qu’on appelle des bases de données qui permettent justement d’organiser toutes des notes qui sont similaires.’
Je crée une seule base de données ‘Bibliothèque’. Chaque livre est une ligne. Pour chaque ligne, je peux ajouter des ‘propriétés’ : l’auteur, le genre (marketing, business…), ma note, le statut (à lire, en cours, lu). Chaque ligne est aussi une page à part entière où je peux prendre des notes détaillées. Ensuite, je peux créer des ‘vues’ de cette base de données : une vue ‘Tableau’ pour voir la liste, une vue ‘Galerie’ avec les couvertures, une vue ‘Kanban’ pour suivre ma progression de lecture. C’est infiniment plus puissant et organisé.
Deuxièmement, la flexibilité et les templates. Notion est un véritable jeu de Lego pour adultes. Vous pouvez partir d’une page blanche et construire votre système idéal, bloc par bloc. Mais si vous n’êtes pas créatif ou que vous manquez de temps, il existe des milliers de templates créés par Notion ou la communauté.
‘Vous avez des super templates qui sont déjà prêts et vous allez ensuite pouvoir personnaliser.’
Vous voulez un calendrier de contenu ? Un tracker de budget ? Un CRM simple ? Il y a un template pour ça. Vous pouvez le prendre, l’adapter à vos besoins, changer les couleurs, ajouter des emojis… L’outil est extrêmement visuel, ce qui le rend agréable à utiliser au quotidien.
Troisièmement, la collaboration et le partage. Notion est pensé pour le travail en équipe, mais de manière très granulaire. Vous pouvez partager tout votre espace de travail avec votre équipe, ou seulement une page spécifique avec un client ou un freelance. Et une fonctionnalité que j’adore : vous pouvez rendre une page publique sur le web en un clic.
‘Imaginez vous avez une offre d’emploi … Vous pouvez la mettre sur Notion et vous partagez ensuite la page sur le web et les gens peuvent y accéder.’
Plus besoin de créer une page sur votre site ou un PDF. C’est simple, rapide et professionnel. Pour ceux qui veulent aller plus loin, je recommande la chaîne YouTube ‘Digital Wink’ de Shubham Sharma, qui m’a tout appris.
Une fois notre business structuré et notre esprit clarifié grâce à un système comme Notion, nous sommes mieux armés pour nous tourner vers l’extérieur et saisir les nouvelles opportunités. Et en ce moment, l’une des plus excitantes se trouve dans le domaine de la voix. Une tendance que le plus grand des réseaux sociaux a finalement décidé d’embrasser pleinement.
L’audio est l’avenir : Facebook lance son clone de Clubhouse et intègre les podcasts
Le succès fulgurant, bien que peut-être éphémère, de Clubhouse a prouvé une chose : il existe une demande massive pour des interactions sociales basées sur l’audio, plus directes, plus authentiques et moins scénarisées que la vidéo. Comme souvent, quand une nouvelle tendance émerge, Facebook observe, analyse et réplique avec sa puissance de feu colossale. C’est exactement ce qui se passe. La firme de Mark Zuckerberg a présenté non pas une, mais plusieurs initiatives majeures autour de l’audio, signalant un virage stratégique important.
Ce n’est pas juste une nouvelle fonctionnalité, c’est la reconnaissance que l’audio est en train de devenir un pilier de la communication sur les médias sociaux. Pour les créateurs de contenu, les marques et les communautés, c’est une nouvelle frontière à explorer, un nouveau moyen de créer du lien. Je pense que Facebook l’a compris : aujourd’hui, l’audio fait vraiment partie intégrante de la communication et du partage. Examinons les deux annonces principales qui vont redéfinir l’expérience sur la plateforme.
Live Audio Rooms : la nouvelle dimension des groupes Facebook
La première annonce est une réponse directe à Clubhouse : les ‘Live Audio Rooms’. Ce sont des espaces 100% audio, en direct, qui seront disponibles sur Facebook et Messenger. L’idée est de permettre à des communautés de se rassembler autour de centres d’intérêt communs pour échanger de vive voix. Mais là où Facebook est très malin, c’est dans sa stratégie de déploiement. Plutôt que de lancer une application séparée, ils intègrent cette fonctionnalité au cœur de leur écosystème existant, en commençant par les Groupes.
‘Mon avis là-dessus c’est que c’est une super nouvelle déjà dans les groupes parce que les groupes on le sait, il y a des communautés, il y a beaucoup de monde dans les groupes, il y a des interactions.’
C’est un avantage concurrentiel énorme. Clubhouse a dû créer ses communautés à partir de zéro. Facebook, lui, peut activer des dizaines de millions de groupes déjà actifs et engagés. Imaginez un groupe de passionnés de marketing digital pouvant organiser une session de questions-réponses en direct avec un expert, ou un groupe de fans d’un artiste discutant en direct avec lui. La fonctionnalité sera également ouverte aux personnalités publiques, leur offrant un canal d’échange direct avec leurs fans. C’est une manière de redynamiser les interactions sur une plateforme qui devenait parfois un peu statique.
L’arrivée des podcasts sur la plateforme : une révolution pour les créateurs ?
La deuxième annonce est peut-être encore plus surprenante et impactante : l’arrivée des podcasts. Celle-là, on ne l’attendait pas forcément. Facebook va proposer d’écouter des podcasts directement sur sa plateforme d’ici quelques mois. C’est une nouvelle absolument géniale. Facebook s’appuie sur un constat simple : des millions de leurs utilisateurs sont déjà des fans de podcasts.
‘Plus de 170 millions de personnes sont déjà inscrites à des centaines de milliers de pages de podcasts sur Facebook… mais malheureusement, il y a aucun endroit où écouter des podcasts sur Facebook.’
Actuellement, pour écouter mon podcast, vous devez quitter Facebook pour aller sur Apple Podcasts, Spotify ou une autre application. Demain, vous pourrez lancer l’épisode directement depuis ma page Facebook, et même continuer à l’écouter en arrière-plan pendant que vous naviguez dans votre fil d’actualité. La rumeur parle d’un partenariat avec Spotify, ce qui semble logique. Pour les créateurs, c’est une opportunité fantastique. Cela offre un nouveau canal de distribution et de découverte, en touchant les gens là où ils passent déjà leur temps. La plateforme proposera également des outils de recommandation pour faire découvrir de nouveaux podcasts aux utilisateurs en fonction de leurs centres d’intérêt. Je suis ravi de cette nouvelle, j’ai juste hâte de voir quand cette fonctionnalité sera déployée.
Voir un géant comme Facebook investir autant dans l’audio confirme ce que beaucoup d’entre nous ressentent : ce format a un avenir radieux. Cela me conforte dans ma propre stratégie de contenu, centrée autour de mon podcast. D’ailleurs, après avoir parlé de l’industrie, je crois qu’il est temps de faire preuve de la transparence que je prône et de vous ouvrir les portes de mon propre ‘laboratoire’ de podcasting. Analysons ensemble ce qui a fonctionné, et ce qui a moins bien fonctionné, avec ce format de chronique que vous écoutez.
Bilan transparent de ‘La Chronique’ : chiffres, leçons et avenir du podcast
Je vous l’avais promis, il est temps de faire le point sur ce format ‘La Chronique’. Quand je l’ai lancé en début d’année, mon objectif était de créer un rendez-vous plus personnel, plus direct, où je pouvais partager mes retours d’expérience, des actualités à chaud et les coulisses de mes projets. Après dix épisodes, il est temps de regarder les chiffres et de tirer les premières leçons, avec les points positifs comme les points négatifs. C’est un exercice de transparence que je trouve essentiel, car il permet de comprendre la réalité derrière la création de contenu.
Les chiffres bruts : écoutes, comparaison et ce qui fonctionne
Allons droit au but. Aujourd’hui, un épisode de la chronique fait environ 700 écoutes la première semaine. En comparaison, les interviews que je réalise avec des invités oscillent généralement entre 900 et 1000 écoutes sur la même période. C’est un peu moins, mais cela ne m’étonne pas.
‘La chronique c’est un format plus personnel. Donc en soit, je suis pas tellement étonné qu’il y ait moins de personnes qui l’écoute.’
Sur le plus long terme, après six semaines, les chroniques atteignent en moyenne 1000 écoutes, tandis que les interviews sont à environ 1400. La chronique qui a le mieux fonctionné est la deuxième, où je partageais mes objectifs pour 2021. Cela m’a confirmé une chose : la vulnérabilité et le partage d’objectifs personnels créent une connexion forte.
‘Je sais que les objectifs ça ça rendent toujours curieux. Donc ça m’étonne pas tellement que la chronique ait eu plus de succès.’
C’est une piste claire pour l’avenir : je devrais intégrer plus de bilans et de partages d’objectifs dans les futurs épisodes.
Les leçons apprises : les points positifs et négatifs
Le plus grand point positif, c’est l’impact global sur le podcast. Le lancement de la chronique a permis d’augmenter significativement les écoutes totales.
‘Maintenant on est plus ou moins à 8000 écoutes par mois et en fin décembre, on était à 4400 écoutes. Donc on a quasiment doublé le nombre d’écoutes en 4 mois.’
Cette croissance est directement liée à l’ajout de ce rendez-vous bi-hebdomadaire. Sur un plan plus personnel, ce format m’a forcé à faire des épisodes en solo, ce que je redoutais un peu. Au début, mes chroniques étaient scriptées de A à Z. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus à l’aise, je travaille à partir de notes, ce qui rend le ton plus naturel. C’est une compétence que j’ai développée grâce à ce format.
Mais il y a aussi des points négatifs. Le premier est le temps. Préparer et enregistrer une chronique me prend environ deux heures, un temps que je dois trouver dans un agenda déjà bien rempli. Le deuxième point est une petite déception personnelle.
‘J’ai pas vraiment réussi à être transparent comme je voulais l’être avec les chiffres, la perte de clients, … les difficultés qu’on a eu avec notre offre créa et le site web.’
Ce sont des sujets que j’aurais pu aborder et que je n’ai pas fait. C’est un axe d’amélioration pour le futur : oser être encore plus authentique. Enfin, le dernier point négatif est que les chroniques cannibalisent un peu les écoutes des interviews. Le podcast a plus d’écoutes au global, mais chaque interview en a individuellement un peu moins qu’avant. C’est un arbitrage à accepter.
Malgré ces quelques points, le bilan est globalement très positif. Je vais donc bien sûr continuer cette chronique, en essayant de la faire évoluer en fonction de vos retours. N’hésitez jamais à me dire ce qui vous plaît et ce que vous aimeriez y retrouver.
Conclusion : Naviguer dans l’incertitude avec structure et audace
Nous voilà au terme de ce tour d’horizon. Nous avons commencé par affronter le tsunami d’iOS 14.5, un changement majeur qui nous force à repenser nos stratégies publicitaires et à accepter une part d’incertitude. La clé, nous l’avons vu, est de comprendre les nouvelles règles du jeu, de s’adapter techniquement et de piloter nos campagnes avec plus de recul et de sources de données croisées. Mais face à ce désordre extérieur, la meilleure réponse est de construire un ordre intérieur impeccable.
C’est le rôle de systèmes comme Notion, ce ‘deuxième cerveau’ qui permet de centraliser, de structurer et de piloter son activité avec une clarté retrouvée. En libérant notre esprit de la charge mentale de l’organisation, nous pouvons nous concentrer sur la stratégie et la créativité. Et cette créativité, nous pouvons la canaliser vers les nouvelles opportunités qui se présentent, comme cette immense vague audio que Facebook s’apprête à déchaîner. Les ‘Live Audio Rooms’ et l’intégration des podcasts sont des signaux forts : la voix est un format d’avenir pour créer du lien et bâtir des communautés.
Enfin, mon propre bilan de ‘La Chronique’ le prouve : oser se lancer, expérimenter de nouveaux formats et partager son parcours de manière transparente sont des stratégies payantes. Même si tout n’est pas parfait, même s’il y a des défis et des déceptions, c’est ce processus d’itération et d’authenticité qui construit une audience engagée. Le monde du marketing digital est un océan en mouvement constant. Plutôt que de craindre les vagues, apprenons à construire des navires solides, à lire les courants et à surfer avec audace sur les nouvelles tendances. C’est à cette condition que nous pourrons continuer à naviguer et à prospérer.
Foire Aux Questions (FAQ)
Quel est l’impact principal de la mise à jour iOS 14.5 sur les publicités Facebook ?
L’impact principal de la mise à jour iOS 14.5 et de l’App Tracking Transparency (ATT) est une perte significative de la visibilité sur les actions des utilisateurs en dehors des applications Facebook. Concrètement, cela se traduit par trois problèmes majeurs pour les annonceurs : un reporting des conversions moins précis et retardé, car il repose désormais en partie sur des données modélisées ; une réduction drastique de la taille des audiences de retargeting, car de nombreux utilisateurs refusent le suivi ; et une modification des fenêtres d’attribution, qui deviennent plus courtes et suppriment la visibilité sur les conversions générées par les vues.
‘Vous avez tous compris que la mise à jour d’iOS 14 aura un impact majeur sur la publicité Facebook, que ce soit en terme de mesure des résultats, de ciblage et de reporting des données de manière générale pour les annonceurs.’
Comment Facebook s’adapte-t-il à l’App Tracking Transparency d’Apple ?
Facebook a mis en place une réponse technique appelée ‘Outil de mesure agrégée des événements’ (Aggregated Event Measurement). Ce protocole permet de recevoir des informations de conversion depuis les appareils iOS 14.5, mais de manière limitée et anonymisée pour respecter les nouvelles règles de confidentialité. Les annonceurs doivent désormais configurer et prioriser un maximum de huit événements de conversion par nom de domaine. Seules les informations sur l’événement le plus prioritaire réalisé par un utilisateur seront remontées. C’est une tentative de concilier le besoin de mesure des annonceurs avec les exigences de confidentialité d’Apple.
‘Facebook a dit que cette ce nouvelle outil que vous avez normalement configuré si vous avez lu mon article de blog sur iOS 14, et bien devrait être déployé dans sur une période de 2 semaines.’
Pourquoi Notion est-il considéré comme un outil supérieur à Evernote ou ClickUp ?
Notion est considéré comme supérieur car il fusionne le meilleur de deux mondes : la prise de notes flexible (comme Evernote) et la gestion de projet structurée (comme ClickUp). Contrairement à des outils plus rigides, Notion est un système modulaire basé sur des ‘blocs’ qui peuvent être transformés en texte, en listes, en tableaux, etc. Sa véritable force réside dans ses bases de données, qui permettent d’organiser l’information de manière relationnelle et dynamique, ce qu’Evernote ne fait pas. Par rapport à ClickUp, il offre une expérience utilisateur beaucoup plus agréable, visuelle et personnalisable, notamment pour la rédaction et la mise en page de documents.
‘Il y a plein de choses que j’aimais pas dans l’outil [ClickUp] en soi. … Parfois, j’allais souvent sur Evernote pour justement bah écrire des choses … que je ne savais pas mettre un un endroit spécifique dans ClickUp.’
Comment les bases de données dans Notion améliorent-elles l’organisation ?
Les bases de données de Notion révolutionnent l’organisation en transformant des listes de notes statiques en ensembles de données dynamiques et interconnectés. Au lieu d’avoir des notes séparées pour chaque livre lu ou chaque projet, vous créez une seule base de données (ex: ‘Bibliothèque’) où chaque entrée est une page. Vous pouvez ensuite ajouter des ‘propriétés’ à chaque entrée (auteur, statut, note, date). La magie opère avec les ‘vues’ : vous pouvez visualiser les mêmes données sous forme de tableau, de galerie d’images, de calendrier ou de tableau Kanban, et les filtrer ou les trier selon n’importe quel critère. Cela offre une vision multi-dimensionnelle de votre information.
‘Avec Notion, on a ce qu’on appelle des bases de données qui permettent justement d’organiser toutes des notes qui sont similaires. … Et ça me permet vraiment d’avoir une meilleure structure de mes idées et de mes notes.’
Quelles sont les nouvelles fonctionnalités audio annoncées par Facebook ?
Facebook a annoncé un ensemble de fonctionnalités audio pour intégrer ce format au cœur de sa plateforme. La première est les ‘Live Audio Rooms’, des salons de discussion audio en direct, similaires à Clubhouse, qui seront d’abord testés dans les groupes Facebook et pour les personnalités publiques. La seconde annonce majeure est l’intégration native des podcasts, permettant aux utilisateurs d’écouter des épisodes directement sur Facebook, y compris en arrière-plan. Enfin, Facebook a dévoilé des outils de création audio, qui utiliseront l’IA pour améliorer la qualité sonore et permettre aux utilisateurs de créer et partager de courts messages vocaux.
‘Facebook cette fois-ci comme c’était à prévoir, a présenté son clone de Clubhouse et a annoncé l’arrivée des podcasts.’
Comment les podcasts seront-ils intégrés sur Facebook ?
Les podcasts seront intégrés de manière à ce que les utilisateurs puissent les découvrir et les écouter sans quitter l’écosystème Facebook. Concrètement, il sera possible d’écouter un épisode directement depuis la page d’un créateur ou via des recommandations personnalisées. Une fonctionnalité clé sera la lecture en arrière-plan, qui permettra de continuer à écouter un podcast tout en naviguant sur l’application. La rumeur évoque un partenariat potentiel avec Spotify pour alimenter ce catalogue. L’objectif est de capitaliser sur les millions d’utilisateurs qui font déjà partie de communautés de fans de podcasts sur la plateforme.
‘Il sera possible d’écouter des podcasts directement sur Facebook, y compris lorsque l’application sera en arrière-plan et cette nouvelle fonctionnalité devrait s’accompagner d’outils de recommandation de nouveaux podcast.’
Quels sont les avantages de créer un format de podcast plus personnel comme une ‘chronique’ ?
Créer un format plus personnel comme une chronique présente plusieurs avantages stratégiques. Premièrement, cela permet d’augmenter la fréquence de publication et, par conséquent, le volume d’écoutes global du podcast, comme en témoigne le doublement des écoutes mensuelles. Deuxièmement, c’est une excellente opportunité pour le créateur de développer ses compétences en prise de parole en solo et de surmonter la peur de s’exprimer sans filet. Enfin, et c’est le plus important, cela crée un lien de proximité et d’authenticité très fort avec l’audience, en partageant des retours d’expérience, des projets en cours et des actualités pertinentes de manière directe.
‘Ça m’a aussi permis de faire des épisodes en solo, chose que je redoutais un tout petit peu… Et 3ème point positif, c’est que la chronique m’a offert l’opportunité de partager les projets sur lesquels je travaille.’
Quels sont les risques ou inconvénients de lancer un nouveau format de contenu régulier ?
Lancer un nouveau format de contenu régulier comporte des inconvénients à ne pas négliger. Le premier est le temps nécessaire à sa production, qui vient s’ajouter à une charge de travail existante. Pour une chronique, cela représente environ deux heures par épisode pour la préparation et l’enregistrement. Le second risque est la ‘cannibalisation’ : le nouveau format peut attirer une partie de l’attention qui était auparavant portée aux formats existants, résultant en une baisse des performances individuelles de ces derniers, même si la performance globale augmente. Enfin, il y a le défi de maintenir un haut niveau de qualité et de transparence sur la durée, ce qui demande une discipline constante.
‘Ça me demande un peu de temps de la faire. … 2ème chose qui a été négatif … c’est que j’ai pas vraiment réussi à être transparent comme je voulais l’être. … Et enfin, je vous le disais, c’est que les chroniques malheureusement, elles cannibalisent un peu les écoutes des interviews.’

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