Créer du contenu sans budget : mythe ou réalité ? Le guide pour bâtir votre autorité
Dans un monde digital saturé, se faire une place au soleil semble être une course à l’armement. Les grandes marques déploient des budgets colossaux en publicité, en création de contenu, laissant les plus petites structures avec un sentiment d’impuissance. La question qui brûle les lèvres de nombreux entrepreneurs et marketeurs est la suivante : comment rivaliser quand les ressources sont limitées ? Comment construire une audience fidèle et générer des clients sans vider ses comptes en banque ? C’est une problématique que je rencontre au quotidien chez YouLoveWords, où notre mission est précisément d’aider les entreprises à croître grâce au contenu. L’idée reçue veut que ‘plus de budget’ égale ‘plus de résultats’. Pourtant, je suis convaincu que l’ingéniosité et la stratégie pèsent bien plus lourd dans la balance que le simple poids des euros.
La clé ne réside pas dans la quantité d’argent que vous investissez, mais dans l’intelligence avec laquelle vous le déployez. Une stratégie de contenu bien pensée est le levier le plus puissant pour une croissance durable, surtout lorsque l’on démarre. Elle permet de transformer votre expertise en un aimant à clients, de construire une relation de confiance avant même la première interaction commerciale et de vous positionner comme une autorité incontournable dans votre secteur. C’est un marathon, pas un sprint, mais chaque kilomètre parcouru renforce votre position. Comme je l’expliquais à Danilo, mon rôle est de ‘rendre le travail des sales plus facile’. Et cela passe inévitablement par une stratégie de contenu qui attire, éduque et convertit.
Dans cet article, nous allons plonger au cœur de cette approche. Nous allons déconstruire ce qu’est réellement une stratégie de contenu, bien loin du simple calendrier de publication. Nous verrons comment, grâce à des techniques SEO astucieuses comme les pages piliers, nous avons réussi à nous hisser en deuxième position sur Google sur un mot-clé aussi compétitif que ‘content marketing’, en partant de la 50ème place. Nous explorerons comment définir vos priorités, choisir vos batailles et surtout, comment créer et recycler du contenu à l’infini pour maximiser le retour sur chaque heure investie. Préparez-vous à changer votre vision de la création de contenu : nous allons vous montrer comment transformer vos contraintes budgétaires en un avantage stratégique.
Au-delà de l’agence traditionnelle : un écosystème au service du contenu
Pour bien comprendre comment aborder la création de contenu de manière stratégique, il est utile de voir comment le modèle de production lui-même a évolué. Chez YouLoveWords, nous ne nous considérons pas comme une agence classique. Nous avons construit ce que j’appellerais une ‘usine à contenu’ ou une ‘content factory’, un modèle qui répond aux défis de scalabilité et de qualité que rencontrent de nombreuses entreprises. Le constat de départ est simple : une entreprise a besoin de multiples formats (articles, vidéos, podcasts, social media) et d’expertises variées (rédacteurs, vidéastes, motion designers, acteurs). Embaucher tous ces talents en interne est souvent impossible et gérer une armée de freelances est un travail à plein temps. Comme je le disais, c’est ‘chronophage, et si tu trouves pas le bon freelance, tu vas être obligé de changer, de rebriefer la personne et cetera’.
Notre solution a été de bâtir un écosystème. Nous avons fédéré une communauté de plus de 5000 talents créatifs, des experts indépendants que nous avons rigoureusement sélectionnés et testés. Cela nous permet de mobiliser la bonne compétence pour le bon projet, au bon moment. Mais la magie de notre modèle réside dans le chef d’orchestre : le ‘content strategist’. C’est un chef de projet éditorial, salarié chez nous, qui est l’unique point de contact pour le client. Il pilote l’ensemble de la production, briefe les freelances, gère les allers-retours et s’assure que le livrable final est parfait.
‘Quand on envoie une V1 à un client, c’est déjà peut-être une V3 ou une V4 chez nous parce que bah on s’assure que tout est nickel par rapport aux valeurs du client, à ses objectifs, ses enjeux, sa vision et cetera.’
Ce modèle hybride offre le meilleur des deux mondes : la flexibilité et l’expertise pointue des freelances, combinées à la rigueur, la vision stratégique et la simplicité de gestion d’une agence. Pour une entreprise, cela signifie pouvoir lancer une web-série avec un humoriste pour Metro, produire tous les contenus pour les réseaux sociaux d’Orange ou réaliser une refonte complète du site de Vinci Immobilier, le tout en ayant un seul interlocuteur. Cette capacité à produire ‘tout type de contenu sur tout type de stratégie’ est notre plus grande force et une source d’inspiration pour toute entreprise cherchant à structurer sa propre création de contenu, même à plus petite échelle. L’idée à retenir est simple : centralisez la stratégie et externalisez l’exécution auprès des meilleurs experts.
Qu’est-ce qu’une stratégie de contenu ? (Ce n’est PAS un calendrier éditorial)
L’une des plus grandes confusions dans notre domaine est de réduire la stratégie de contenu à un simple calendrier de publication. C’est une erreur fondamentale qui mène souvent à l’échec. Un calendrier vous dit ‘quoi’ publier et ‘quand’, mais il ne répond jamais à la question la plus importante : ‘pourquoi’ ? Une véritable stratégie de contenu est le plan directeur qui répond à ce ‘pourquoi’. C’est un document fondateur qui aligne la création de contenu sur les objectifs business de l’entreprise. Comme je le définissais, c’est ‘un dispositif de production et de diffusion de contenu pour engager son audience, générer des leads ou améliorer sa notoriété’. Ces trois objectifs ne s’excluent pas, mais ils doivent être clairement hiérarchisés.
Brand content vs. content marketing : le duel stratégique à comprendre
Avant d’aller plus loin, il est essentiel de clarifier une distinction fondamentale qui structure toute la réflexion : la différence entre le brand content et le content marketing. Ce sont deux approches souvent confondues, mais qui servent des objectifs très différents. Le brand content, c’est lorsque la marque est le sujet principal. On communique sur ses valeurs, sa vision, ses produits. C’est une communication centrée sur l’entreprise. Par exemple, la web-série que nous avons créée pour Metro visait à ‘dépoussiérer l’image de la marque’ et à mettre en avant ses métiers. C’est du brand content pur : l’objectif est d’améliorer la perception et la notoriété de la marque Metro.
Le content marketing, à l’inverse, place le client au centre de la communication. L’objectif n’est pas de parler de soi, mais de répondre aux questions, aux doutes, aux problèmes de sa cible.
‘Le content marketing, l’objectif là ça va être vraiment de répondre aux problématiques de ta cible. Ça va être de montrer ton expertise et ça a vocation davantage à générer des conversions derrière’.
Lorsque nous rédigeons un guide sur ‘quel budget pour faire du content marketing ?’, nous ne parlons pas de YouLoveWords. Nous répondons à une interrogation concrète de nos prospects. En leur apportant une valeur immense et désintéressée, nous attirons leur attention, gagnons leur confiance et démontrons notre expertise. C’est cette approche qui, à terme, génère des leads qualifiés. Une stratégie de contenu complète peut et doit souvent inclure les deux, mais il faut savoir quel levier on active et pourquoi.
Les fondations de votre stratégie : bien plus que des mots-clés
Une stratégie de contenu solide repose sur plusieurs piliers documentés avant même d’écrire la première ligne. Oublier ces étapes, c’est comme construire une maison sans fondations. Voici les éléments non négociables :
- Les personas : Qui sont vos clients idéaux ? Quels sont leurs défis, leurs objectifs, leurs ‘pains’ ? Où consomment-ils de l’information ? Sans une définition claire de vos personas, votre contenu tirera à l’aveugle.
- L’audit de l’existant : Qu’avez-vous déjà produit ? Qu’est-ce qui a fonctionné ou non ? C’est la toute première chose que j’ai faite en arrivant chez YouLoveWords. Nous nous sommes rendu compte que nos contenus s’adressaient aux opérationnels, alors que nos cibles étaient les décisionnaires. Cet audit a provoqué un ‘réalignement complet de notre stratégie’.
- La charte éditoriale : C’est la bible de votre contenu. Elle définit le ton de voix (‘tone of voice’), les thématiques à aborder (les territoires d’expression), les angles à privilégier, les règles de style… C’est ce qui garantit la cohérence de toutes vos publications, peu importe qui les rédige.
‘La charte éditoriale c’est méga important avant de penser déjà à produire, il faut mettre sur le papier tout ton voice, tes territoires d’expression.’
- Le plan de production et de diffusion : C’est ici que le calendrier intervient, mais il est la conséquence de tout ce qui précède. Quels formats (articles, vidéos, podcasts…) ? Quelle fréquence ? Et surtout, comment allez-vous promouvoir chaque contenu ? La création n’est que 20% du travail, la promotion représente les 80% restants.
Ces éléments forment un tout cohérent qui guide chaque décision. C’est ce travail préparatoire qui transforme une production de contenu désordonnée en une véritable machine de croissance.
Le SEO, votre meilleur allié pour une croissance à budget maîtrisé
Lorsqu’on dispose d’un budget réduit, chaque euro et chaque heure doivent être investis là où l’impact sera le plus durable. La publicité payante offre des résultats rapides, mais elle s’arrête net dès que vous coupez le robinet financier. Le SEO (Search Engine Optimization), en revanche, est un investissement qui se capitalise. Un article bien positionné sur Google peut vous apporter du trafic et des leads qualifiés pendant des années, sans coût supplémentaire. C’est pourquoi, chez YouLoveWords, nous avons mis ‘le paquet sur la production de contenu surtout SEO’. C’est le levier de croissance par excellence pour ceux qui privilégient la stratégie à la dépense brute.
La méthode des pages piliers pour conquérir Google
Comment se positionner sur des mots-clés très concurrentiels comme ‘content marketing’ quand on n’est pas HubSpot ou une autre multinationale ? La réponse réside dans une approche stratégique appelée ‘Topic Clusters’ ou ‘Piliers de contenu’. C’est la méthode exacte qui nous a permis de passer de la 50ème à la 2ème place sur Google. Il faut abandonner l’idée de rédiger des articles de blog isolés les uns des autres. Pensez plutôt comme un auteur qui écrit un livre. Alexis utilise une excellente métaphore pour cela :
‘Faut se dire que c’est un peu en fait comme un livre, mais on va dire version page web. Et donc tu vas avoir ta thématique globale que tu choisis et après dans ta thématique, tu vas créer des chapitres comme dans ton livre. Et en fait tes chapitres bah ça va être tes pages [cluster] et ta thématique globale, c’est ton topic cluster [la page pilier].’
Concrètement, comment cela fonctionne-t-il ?
1. La Page Pilier (Le livre) : Vous créez une page extrêmement complète (souvent plus de 5000 mots) qui traite d’un sujet stratégique de manière large et exhaustive. C’est notre fameuse page sur le ‘Content Marketing’. Elle couvre le sujet de A à Z. C’est un véritable guide de référence.
2. Les Pages Cluster (Les chapitres) : Autour de cette page pilier, vous créez de nombreux articles plus spécifiques qui approfondissent chaque sous-thème abordé dans la page pilier. Par exemple, des articles sur ‘le budget du content marketing’, ‘le ROI du content marketing’, ‘le content marketing en BTP’, etc.
3. Le Maillage Interne (La table des matières) : C’est le point crucial. Chaque page ‘chapitre’ (cluster) doit contenir un lien qui pointe vers la page ‘livre’ (pilier). Et inversement, la page pilier doit lister et créer des liens vers tous ses chapitres. Ce maillage interne dense montre à Google que vous êtes une véritable autorité sur le sujet. Vous ne publiez pas un simple article, vous construisez une bibliothèque de savoirs interconnectés.
Cette structure a un double avantage. Pour l’utilisateur, elle offre une expérience de navigation incroyablement riche et lui permet d’explorer un sujet en profondeur. Pour Google, elle envoie un signal d’expertise extrêmement fort, ce qui booste le référencement de l’ensemble du ‘cluster’. C’est une stratégie exigeante, mais son retour sur investissement est incomparable.
Choisir ses batailles : l’art de la recherche de mots-clés
Créer des pages piliers, c’est bien, mais sur quels sujets ? La recherche de mots-clés est le point de départ de toute stratégie SEO efficace. L’erreur serait de se jeter uniquement sur les mots-clés avec les plus gros volumes de recherche. Ce sont souvent les plus concurrentiels et les moins transactionnels. Notre approche a été bien plus qualitative. La première étape a été d’interviewer nos commerciaux et nos clients. C’est une mine d’or. Ils vous donnent les mots exacts, les questions précises que se posent vos prospects.
‘Dans l’audit SEO qu’on a fait au tout départ, on a interviewé les commerciaux, on a interviewé nos clients pour savoir voilà un peu quelle était la réalité aujourd’hui du marché.’
Cette démarche nous a conduits à créer des contenus qui répondent à des objections et des ‘pains’ réels : ‘Est-ce que le content marketing est pertinent pour mon entreprise ?’, ‘Peut-on faire du content marketing dans une industrie dite pas sexy ?’. Ces requêtes n’ont peut-être pas des volumes de recherche astronomiques, mais l’intention derrière est extrêmement forte. Une personne qui tape cela est déjà très avancée dans sa réflexion d’achat. C’est en ciblant ces intentions précises que vous attirerez un trafic de bien meilleure qualité, beaucoup plus susceptible de se convertir en client, même avec un budget réduit.
Créer et recycler du contenu sans se ruiner : le guide pratique
Maintenant que la stratégie est posée, la question du ‘comment’ se pose avec acuité, surtout avec des ressources limitées. L’idée n’est pas de produire plus, mais de produire mieux et, surtout, de maximiser la durée de vie et l’impact de chaque contenu créé. C’est là que l’ingéniosité prend le pas sur le budget.
L’art du recyclage : comment transformer un article en une armée de contenus
La plus grande erreur en création de contenu est de suivre un modèle ‘créer, publier, oublier’. Chaque contenu majeur que vous produisez est un actif qui doit être exploité au maximum. Danilo a mentionné que j’avais partagé ‘quelques pistes que je n’avais jamais entendues avant’. L’idée centrale est de penser à la déclinaison dès la phase de création. Prenez un article de blog de 2000 mots, comme celui que vous lisez. C’est votre contenu ‘mère’. Voici comment le recycler à l’infini :
- Infographie : Synthétisez les 5 points clés de l’article dans une infographie visuellement attractive. C’est un format très partageable sur LinkedIn ou Pinterest.
- Carrousel LinkedIn : Transformez chaque H2 ou H3 en une slide d’un carrousel. Ajoutez des visuels percutants et un appel à l’action vers l’article complet. C’est un format qui performe extrêmement bien sur LinkedIn.
- Série de Tweets (Thread) : Découpez l’article en une dizaine de tweets qui racontent une histoire et apportent de la valeur, avec le dernier tweet qui renvoie vers l’article.
- Script de vidéo courte : Utilisez les points principaux comme script pour une vidéo de 1 à 2 minutes au format Reels ou TikTok.
- Épisode de podcast : L’article peut servir de trame détaillée pour un épisode de podcast où vous développez chaque idée oralement, en ajoutant des anecdotes personnelles.
- Newsletter : Ne vous contentez pas de partager le lien. Utilisez un extrait de l’article, par exemple une section particulièrement percutante, comme corps de votre newsletter pour apporter de la valeur directement dans la boîte mail de vos abonnés.
En adoptant cette mentalité, un seul effort de recherche et d’écriture peut alimenter votre communication pendant des semaines sur tous vos canaux. Le coût marginal de création de ces ‘micro-contenus’ est quasi nul, mais leur impact cumulé est énorme. C’est la stratégie la plus efficace pour maintenir une présence constante sans s’épuiser.
Les outils essentiels et abordables pour bien démarrer
Danilo a teasé le fait que ma réponse sur les outils pourrait être surprenante. La surprise, c’est qu’il n’y a pas besoin d’une suite logicielle coûtant des milliers d’euros par mois pour commencer. La technologie est un facilitateur, pas un prérequis. Concentrez-vous sur la stratégie et le message, et appuyez-vous sur des outils simples et souvent gratuits ou peu coûteux. Voici un ‘starter pack’ minimaliste mais puissant :
- Pour la recherche d’idées : Google Trends, AnswerThePublic, et les suggestions de recherche Google sont gratuits et incroyablement puissants pour comprendre les intentions des utilisateurs. Également, passez du temps sur les forums comme Reddit ou Quora liés à votre secteur.
- Pour la rédaction : Google Docs est suffisant. Couplez-le avec un correcteur comme LanguageTool ou la version gratuite de Grammarly pour assurer une qualité d’écriture irréprochable.
- Pour les visuels : Canva est devenu un incontournable. Sa version gratuite permet déjà de créer des visuels de qualité professionnelle pour vos articles, infographies et posts sur les réseaux sociaux.
- Pour le SEO : La Google Search Console est gratuite et indispensable pour suivre vos performances. Pour l’analyse de mots-clés, des outils comme Ubersuggest proposent des fonctionnalités gratuites suffisantes pour débuter.
Le meilleur outil reste votre cerveau, votre capacité à interviewer vos clients et à comprendre leurs besoins profonds. La technologie vient ensuite pour vous aider à exécuter votre vision, pas pour la remplacer. Investissez votre temps dans la stratégie avant d’investir votre argent dans les outils.
Conclusion : la stratégie, votre avantage concurrentiel ultime
Au terme de cette discussion, un message clair émerge : le manque de budget n’est pas une fatalité, c’est une contrainte créative qui vous oblige à être plus malin, plus stratégique et plus pertinent que vos concurrents mieux financés. La création de contenu n’est pas une course à la quantité, mais une quête de qualité et de résonance avec votre audience. En vous concentrant sur la résolution de leurs problèmes, vous bâtirez un capital confiance qu’aucun budget publicitaire ne peut acheter.
Récapitulons les étapes clés de cette approche : commencez par définir une stratégie de contenu solide, fondée sur une connaissance intime de vos personas et des objectifs clairs. Faites la distinction entre le brand content, qui polit votre image, et le content marketing, qui génère des leads. Adoptez le SEO comme votre principal moteur de croissance durable, en utilisant la puissante méthode des pages piliers pour asseoir votre autorité. Enfin, optimisez chaque ressource en adoptant une mentalité de recyclage systématique, où chaque contenu est décliné en une multitude de formats pour maximiser sa portée et son impact.
Le chemin peut sembler long, mais il est incroyablement gratifiant. Chaque article qui se positionne sur Google, chaque commentaire positif sur un post, chaque lead qui arrive grâce à un guide que vous avez rédigé est une victoire qui renforce votre entreprise sur le long terme. N’attendez plus d’avoir le budget ‘parfait’. Commencez maintenant, avec ce que vous avez. Votre expertise est votre plus grand atout. Mettez-la au service de vos clients, et ils vous le rendront au centuple.
FAQ : Vos questions sur la stratégie de contenu à budget réduit
Quelle est la différence fondamentale entre le brand content et le content marketing ?
La distinction est cruciale et repose sur l’intention et le sujet principal. Le brand content place la marque au centre de l’histoire pour travailler son image et sa notoriété. L’objectif est de créer un lien émotionnel avec l’audience en parlant des valeurs, de la vision ou des produits de l’entreprise. À l’inverse, le content marketing place le client et ses problématiques au centre. Son but est d’être utile, d’éduquer et de répondre à des questions précises pour attirer une audience qualifiée, démontrer son expertise et, à terme, générer des conversions. C’est une approche plus directe de la génération de leads.
‘Le brand content ça va être vraiment l’image de marque, les valeurs, la vision, les produits de l’entreprise. Tu vas vraiment communiquer autour de ça. Alors que le content marketing, l’objectif là ça va être vraiment de répondre aux problématiques de ta cible.’
Qu’est-ce qu’une charte éditoriale et pourquoi est-elle si importante ?
La charte éditoriale est le document de référence qui garantit la cohérence et la qualité de toute votre production de contenu. Elle va bien au-delà de simples règles grammaticales. Elle définit l’identité verbale de votre marque : le ton à employer (expert, humoristique, formel…), les thématiques autorisées ou à éviter (vos ‘territoires d’expression’), le vocabulaire spécifique, et la structure de vos articles. C’est un guide essentiel pour tous ceux qui créent du contenu pour vous, qu’ils soient internes ou externes. Sans charte, votre communication risque de devenir chaotique et de diluer l’image de votre marque.
‘La charte éditoriale c’est méga important avant de de penser déjà à produire, il faut il faut voilà mettre sur le papier bah tout ton voice, tes territoires d’expression. […] C’est plein d’éléments qui composent ta charte éditoriale et qui vont te permettre après d’identifier bah les sujets dont tu vas parler.’
Comment une page pilier (pillar page) aide-t-elle à se classer sur des mots-clés concurrentiels ?
Une page pilier est une page très longue et complète qui traite en profondeur d’un sujet stratégique. Elle est entourée de plusieurs ‘pages cluster’, des articles plus courts qui explorent des sous-thèmes spécifiques. Toutes ces pages cluster contiennent des liens pointant vers la page pilier. Cette structure, appelée ‘topic cluster’, envoie un signal très fort à Google : elle lui montre que vous avez une expertise exhaustive et bien organisée sur un sujet donné. Ce maillage interne dense renforce l’autorité de la page pilier, lui permettant de se positionner sur des termes très compétitifs, là où un simple article de blog échouerait.
‘Une page ou alors une stratégie de topic cluster […] faut se dire que c’est un peu en fait comme un livre […] version page web. […] Et donc petit à petit en fait tu vas bah développer la taille de ton topic cluster et il va se densifier de plus en plus.’
Est-il vraiment possible de générer des leads avec un budget de contenu réduit ?
Absolument. La génération de leads via le contenu n’est pas une question de budget, mais de pertinence. Avec un budget réduit, vous devez être plus stratégique. Au lieu de viser des mots-clés à fort volume, concentrez-vous sur des requêtes de ‘longue traîne’ qui révèlent une intention d’achat forte. En créant du contenu qui répond très précisément aux ‘pains’ et aux objections de vos prospects idéaux, vous attirerez un trafic moins volumineux mais beaucoup plus qualifié. Un guide détaillé qui résout un problème complexe pour votre cible générera bien plus de leads qu’une dizaine d’articles superficiels.
‘Moi l’objectif c’est c’est vraiment de […] si finalement c’est c’est c’est du lead marketing pur hein, c’est vraiment attirer des annonceurs à soi en produisant finalement un contenu qui va les intéresser. Et donc c’est pour ça que dans notre stratégie SEO, très vite on a produit des articles où l’idée c’était de répondre à leurs principaux pain.’
Par où commencer pour auditer son contenu existant ?
La première étape est de faire un inventaire de tout le contenu que vous avez déjà publié (articles de blog, pages de site, etc.). Ensuite, analysez chaque contenu à travers plusieurs prismes. Le prisme SEO : quelles sont ses performances sur Google (clics, impressions) ? Cible-t-il un mot-clé pertinent ? Le prisme qualitatif : le contenu est-il toujours d’actualité et juste ? Est-il aligné avec votre cible actuelle ? Comme je l’ai fait en arrivant chez YouLoveWords, il est crucial de vérifier si le contenu s’adresse bien aux bonnes personnes, c’est-à-dire aux décisionnaires si ce sont eux que vous visez.
‘Ce que j’ai fait en arrivant, c’est que j’ai fait un audit de l’existant. Donc en gros ben on a regardé ce qu’on avait sur le site, sur le blog. On s’est dit est-ce que ces contenus là correspondent finalement à nos personna et à ce qu’on cherche quoi.’
Peut-on faire du marketing de contenu dans un secteur B2B jugé ‘pas sexy’ ?
Oui, et c’est même souvent là que les opportunités sont les plus grandes car la concurrence est plus faible. L’erreur est de penser que le contenu doit être ‘sexy’. Il doit avant tout être ‘utile’. Un secteur comme le BTP, la comptabilité ou l’industrie a des problématiques extrêmement complexes et des enjeux financiers importants. Si vous créez des guides pratiques, des études de cas détaillées, des comparatifs techniques ou des webinars qui aident les professionnels de ce secteur à mieux faire leur travail, à économiser de l’argent ou à se conformer à la réglementation, votre contenu aura une valeur immense et sera très recherché.
‘Est-ce qu’on peut faire du content marketing dans une industrie dite pas sexy ? typiquement tu vois le BTP et cetera, est-ce que on peut en faire ? Est-ce que c’est pertinent ? […] tout ça c’est des articles qu’on a produit vraiment dans l’objectif de répondre au maximum aux attentes et aux objections de de nos clients.’

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