Logo de l'épisode Crème #12 - Trouver des clients sans payer Meta et Google : les stratégies organiques des marques Dijo, archie, Soi Paris et Anatae du podcast Le Rendez-vous Marketing

Crème #12 – Trouver des clients sans payer Meta et Google : les stratégies organiques des marques Dijo, archie, Soi Paris et Anatae

Épisode diffusé le 28 août 2023 par Danilo Duchesnes

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Faire grandir sa marque sans dépendre de Google et Meta : mythe ou réalité ?

Dans un écosystème digital où les coûts d’acquisition grimpent en flèche, la dépendance aux géants comme Meta et Google devient un poids pour de nombreuses marques e-commerce. Chaque clic coûte plus cher, chaque conversion est plus âprement disputée. On nous a longtemps vendu le rêve d’une croissance infinie grâce à la publicité, mais la réalité nous rattrape : ce qui fonctionnait hier n’est plus une garantie pour demain. Face à cette incertitude, une question brûle les lèvres de tous les entrepreneurs : est-il encore possible de trouver ses premiers clients, de faire grandir sa marque et de bâtir une entreprise rentable de manière autofinancée, sans y laisser sa trésorerie ? La réponse est un oui retentissant. Mais elle ne se trouve pas dans un dashboard publicitaire, elle réside dans une approche plus humaine, plus authentique : le marketing organique, porté par la voix des fondateurs eux-mêmes.

Cet article plonge au cœur des stratégies qui permettent de transformer une marque en un véritable média, capable d’attirer, d’engager et de convertir une audience fidèle. Nous allons décortiquer les méthodes employées par des marques à succès comme Dijo et archie, dont les fondatrices ont su, avec audace et intelligence, utiliser leur propre image et leur histoire pour propulser leur entreprise. Loin d’être une simple tendance, le personal branding est devenu un pilier essentiel de la stratégie d’acquisition organique. Nous verrons comment Lisa et Anouk de Dijo ont fait de LinkedIn leur scène pour atteindre des millions de personnes, et comment Marina Lemer d’archie a transformé son compte Instagram personnel en une machine à créer du lien et des ventes.

Préparez-vous à découvrir non seulement le ‘pourquoi’ mais surtout le ‘comment’. Quelles sont les mécaniques derrière un post LinkedIn qui devient viral ? Comment structurer un ‘challenge’ sur Instagram pour faire exploser sa communauté en quelques jours ? Quels sont les objectifs réels de cette prise de parole, au-delà de la simple vanité des ‘likes’ ? En nous appuyant sur leurs témoignages directs, nous allons vous fournir des astuces, des bonnes pratiques et des stratégies concrètes que vous pourrez appliquer dès demain. Car comme le dit l’adage de ce podcast, ‘dans le digital, ce qui était vrai aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain’. Il est temps de construire des fondations solides, indépendantes des algorithmes payants.

Le Personal Branding sur LinkedIn : Le Levier de Croissance Inattendu de Dijo

Lorsqu’on pense à l’e-commerce et à l’acquisition client, LinkedIn n’est souvent pas la première plateforme qui vient à l’esprit. On l’associe plus volontiers au recrutement, au B2B pur et dur, ou aux publications corporate. Pourtant, les cofondatrices de Dijo, Lisa et Anouk, ont prouvé que cette plateforme pouvait devenir un atout stratégique majeur pour une marque DNVB (Digital Native Vertical Brand). Leur passage remarqué dans l’émission ‘Qui veut être mon associé ?’ a été un catalyseur, leur offrant une visibilité explosive. Un seul post, en tandem, a généré plus de 2 millions de vues. Mais ce succès n’est pas un simple coup de chance. Il est le fruit d’une stratégie de contenu réfléchie, visant à humaniser la marque et à asseoir leur légitimité en tant qu’entrepreneures.

‘Qui veut être mon associé, ça nous a apporté une notoriété qui nous a quand même propulsé et qui nous permet de faire beaucoup plus d’impression aujourd’hui que ce qu’on aurait fait si on serait pas passé dans l’émission.’ – Lisa de Dijo

Cette prise de parole n’est pas anodine. Elle déplace le curseur de la communication produit vers la communication de valeurs, d’expériences et de vision. C’est le passage d’une marque qui parle à des fondatrices qui incarnent. Cette distinction est fondamentale pour comprendre la puissance du personal branding. Les consommateurs n’achètent plus seulement un produit, ils adhèrent à une histoire, à des personnes. En se montrant sur LinkedIn, elles ne vendent pas seulement des probiotiques, elles partagent leur parcours, leurs doutes, leurs succès, et créent ainsi un capital sympathie et une confiance que la publicité peine à construire. C’est une approche holistique où la notoriété personnelle rejaillit directement sur la crédibilité de la marque.

Au-delà des ‘likes’ : les objectifs stratégiques du contenu LinkedIn

L’erreur serait de mesurer le succès de leur stratégie LinkedIn uniquement à l’aune des ventes directes. Comme elles le soulignent elles-mêmes, l’attribution est complexe.

‘En terme de business et de conversion aujourd’hui, c’est encore difficilement mesurable… après un post LinkedIn on voit pas de pic spécifique.’ – Anouk de Dijo

Pourtant, les bénéfices sont immenses et se situent à un niveau plus stratégique. Premièrement, c’est un outil de branding exceptionnel. Il leur permet de s’exprimer sur des sujets plus larges que le bien-être du ventre : l’entrepreneuriat, le leadership au féminin, les défis de la croissance. Cela enrichit l’univers de la marque et la rend plus tangible. C’est l’occasion de communiquer leurs valeurs, leur manière d’être, ce qui crée une connexion émotionnelle forte.

Deuxièmement, leur visibilité sur LinkedIn s’est transformée en un puissant générateur d’opportunités médiatiques. Être identifiées comme des expertes et des voix qui comptent dans leur domaine les rend attractives pour les journalistes, les organisateurs de conférences et les créateurs de podcasts. Chaque invitation est une nouvelle occasion de toucher une audience qualifiée, sans dépenser un euro en publicité. C’est un cercle vertueux : plus elles sont visibles, plus elles sont invitées, et plus leur notoriété (et celle de Dijo) grandit.

‘Franchement, on est quand même beaucoup plus invité à des conférences, à des podcasts, on est plus mentionné dans des articles depuis qu’on est visible sur LinkedIn.’ – Lisa de Dijo

Enfin, cette présence crée un ‘goodwill’ inestimable. Les gens qu’elles rencontrent mentionnent systématiquement leur activité sur LinkedIn. Cela signifie qu’elles occupent une place dans l’esprit de leur écosystème professionnel, ce qui peut faciliter de futurs partenariats, recrutements ou levées de fonds. C’est une preuve sociale puissante qui assoit leur crédibilité bien au-delà de leur cercle immédiat.

La recette d’un post LinkedIn percutant : les conseils pratiques de Dijo

Atteindre une telle visibilité n’est pas le fruit du hasard. Les fondatrices de Dijo, après avoir suivi un bootcamp pour se perfectionner, partagent une méthodologie claire et accessible, loin des clichés sur la ‘viralité’. Leur approche est pragmatique et peut être répliquée. Le premier conseil, et peut-être le plus important, est la règle d’or : ‘une idée par post’. Il est tentant de vouloir tout dire, de créer des publications complexes, mais cela dilue le message.

‘C’est vraiment une idée par poste. […] ce post, il me sert à faire passer un message, c’est quoi mon message et si je veux faire passer un autre message ben je fais un autre post.’ – Anouk de Dijo

Cette clarté est essentielle pour capter l’attention dans un flux d’information incessant.

Le deuxième pilier est l’accroche. Les premières lignes sont décisives. Elles doivent être ‘catchy’, percutantes, et donner immédiatement au lecteur le contexte de ce qui va suivre. Il ne s’agit pas de faire du ‘putaclic’ vide de sens, mais de synthétiser l’idée centrale en une phrase qui interpelle. Un bon exercice est d’écrire l’accroche à la fin, une fois que le corps du texte est finalisé. L’exemple donné est frappant : au lieu de commencer par une longue explication, une phrase comme ‘À 50 ans, je me sens périmé’ va droit au but et crée une connexion émotionnelle immédiate. La structure du post doit ensuite être aérée, avec des phrases courtes et des termes concrets, pour une lecture fluide.

Enfin, trois éléments sont cruciaux pour la performance à long terme : l’authenticité, l’interaction et la régularité. Les posts qui fonctionnent le mieux sont souvent ceux qui partagent une histoire personnelle, une vulnérabilité ou une célébration. L’image est aussi devenue incontournable, même sur LinkedIn, car elle humanise et arrête le regard. Répondre à tous les commentaires, surtout dans les premières heures, est vital pour stimuler l’algorithme et montrer à sa communauté qu’on l’écoute. Et surtout, la régularité prime sur l’intensité. Mieux vaut poster une à deux fois par semaine de manière constante que de publier frénétiquement pendant une semaine puis de disparaître pendant un mois. C’est cet effort constant qui permet de construire une audience et de rester visible dans l’esprit des gens.

La démarche de Dijo sur LinkedIn illustre parfaitement comment une plateforme professionnelle peut être détournée de son usage premier pour devenir un puissant outil de narration et de branding pour une marque B2C. C’est un investissement en temps, mais dont les retombées en termes de notoriété et de crédibilité sont considérables. En passant du produit à la personne, elles ont créé un lien qui transcende la simple transaction commerciale. C’est une leçon fondamentale pour tout entrepreneur qui cherche à construire une marque forte et durable.

Instagram comme terrain de jeu : la montée en puissance de Marina Lemer (archie)

Si LinkedIn est le théâtre de la crédibilité professionnelle, Instagram est celui de la connexion personnelle. Marina Lemer, cofondatrice d’archie, l’a bien compris. Confrontée à la nécessité d’éduquer le marché sur les bienfaits du vinaigre de cidre, un produit qui peut sembler simple mais dont les usages sont multiples, elle a rapidement senti les limites du compte Instagram officiel de la marque. Celui-ci se devait de maintenir une direction artistique ‘très jolie, un peu lisse’, ce qui ne correspondait pas à sa personnalité plus spontanée et directe. C’est de cette frustration qu’est née une idée brillante : utiliser son propre compte Instagram comme un ‘canal parallèle’, une ‘cour de récré’ où elle pourrait s’exprimer librement.

‘Je me suis dit bon j’ai envie d’avoir un peu une cour de récré où je peux parler comme je veux sans que ça dénature la beauté de ce qu’on essaie de bâtir avec Archie. Donc je me suis dit je vais faire ça sur mon compte perso.’ – Marina Lemer

Cette décision a marqué un tournant. Elle a transformé son compte personnel en un véritable média, un espace où le storytelling n’est pas une stratégie marketing, mais le reflet authentique de son quotidien, de ses passions et de ses propres défis. En faisant cela, elle a créé un rapport complètement différent avec son audience. Les gens ne suivaient plus seulement une marque, ils suivaient Marina. Cette proximité lui a permis de parler d’archie non pas comme une fondatrice vendant son produit, mais comme une utilisatrice passionnée partageant ses astuces. C’est un changement de paradigme qui place l’humain au centre et qui génère une confiance et un engagement bien plus profonds que n’importe quelle publicité.

La stratégie du challenge : de 200 à 5000 abonnés en un temps record

Le véritable coup d’accélérateur pour le compte de Marina a été une initiative aussi simple qu’efficace : le lancement d’un challenge personnel. L’idée est née d’une situation relatable pour beaucoup : ‘OK bah j’ai pris 2 kg pendant cet été. Je vais me faire une petite cure pendant une semaine de remise en forme’. Plutôt que de le faire seule, elle a décidé de documenter son parcours publiquement et d’inviter sa communauté à la suivre. L’annonce a été faite via une simple story, relayée sur le compte d’archie, créant ainsi un pont entre les deux audiences.

La mécanique du challenge était redoutablement intelligente. Chaque jour pendant une semaine, elle organisait un live Instagram avec un expert de son réseau (coach, naturopathe, etc.). Cette approche a eu un triple effet. Premièrement, elle apportait une valeur immense à son audience, en offrant gratuitement les conseils d’experts. Deuxièmement, en s’associant à d’autres créateurs, elle bénéficiait d’une promotion croisée, exposant son profil à leurs communautés respectives. Troisièmement, le format live créait un sentiment d’événement et d’interaction directe, renforçant l’engagement. Le résultat a été spectaculaire :

‘Mon nombre d’abonnés est passé de… en une semaine j’ai dû faire de 200 à 1500.’ – Marina Lemer

Cette croissance fulgurante démontre la puissance d’une stratégie de contenu qui combine authenticité (un vrai problème personnel), valeur (l’expertise partagée) et collaboration. C’est une tactique que n’importe quel entrepreneur peut adapter à son secteur, en se positionnant comme le curateur d’une expérience partagée plutôt que comme un simple vendeur.

L’authenticité comme moteur : incarner les valeurs brutes de sa marque

Ce qui rend la démarche de Marina si efficace, c’est l’alignement parfait entre sa personnalité et les valeurs de sa marque. Archie est un produit ‘brut’, non filtré, honnête. Sa communication personnelle l’est tout autant. Elle n’hésite pas à se montrer sans fard, à partager ses difficultés, à se filmer ‘en faisant des lives de sport où je ressemble à rien ou je râle’. Cette transparence, loin de la desservir, la rend incroyablement attachante et crédible.

‘Je pense que ça fait du bien aussi aux gens de voir que bah tout est pas super lisse.’ – Marina Lemer

Cette approche est profondément ‘déculpabilisante’, une autre valeur clé d’archie. La marque ne prône pas une perfection inatteignable, mais un équilibre sain. Le message est : ‘vas-y prends-toi un cheat meal mais prends ton archie d’abord, ça va limiter les dégâts’. C’est exactement l’attitude que Marina incarne sur son compte : elle n’est pas une gourou du bien-être parfaite, mais une femme normale qui cherche à se faire du bien, avec ses hauts et ses bas. Cette cohérence entre le produit, la marque et la fondatrice crée une histoire puissante et unifiée. Les gens ne voient pas de décalage, ce qui renforce leur confiance. En étant elle-même, sans filtre, Marina est devenue la meilleure ambassadrice de sa propre marque, prouvant que dans le marketing d’aujourd’hui, l’authenticité n’est pas une option, c’est la seule stratégie viable à long terme.

Conclusion : Votre histoire est votre meilleur atout marketing

Les parcours de Dijo et d’archie, bien que différents dans leur exécution, convergent vers une vérité fondamentale du marketing moderne : à l’ère de l’intelligence artificielle et de l’automatisation, l’humain est devenu le principal facteur de différenciation. Lisa, Anouk et Marina nous montrent qu’au-delà des produits et des services, ce sont les histoires, les valeurs et les personnalités des fondateurs qui créent des connexions durables avec les clients. Que ce soit sur le réseau professionnel et structuré de LinkedIn ou sur la plateforme plus personnelle et spontanée d’Instagram, la stratégie gagnante est celle de l’incarnation. Il ne s’agit plus de ‘faire du marketing’, mais ‘d’être le marketing’.

Les leçons à retenir sont claires. Premièrement, osez prendre la parole. Votre parcours, vos expertises et même vos doutes ont de la valeur. Deuxièmement, soyez stratégique dans votre authenticité. Choisissez la plateforme qui correspond le mieux à votre personnalité et définissez des objectifs clairs, qu’il s’agisse de notoriété, d’opportunités médiatiques ou de création de communauté. Enfin, soyez régulier et patient. La construction d’une marque personnelle est un marathon, pas un sprint. Chaque post, chaque live, chaque commentaire est une brique que vous ajoutez à l’édifice de votre crédibilité.

L’acquisition organique n’est pas une formule magique, mais une approche délibérée qui place la confiance et la valeur au cœur de la relation client. En sortant de l’ombre de votre logo pour partager qui vous êtes, vous ne construisez pas seulement une audience, vous bâtissez une tribu de fidèles qui achèteront vos produits non pas pour ce qu’ils sont, mais pour ce que votre marque représente. Et dans un marché saturé, c’est là que se trouve le véritable avantage compétitif. Alors, quelle histoire allez-vous commencer à raconter aujourd’hui ?

Questions Fréquemment Posées (FAQ)

1. Pourquoi est-il crucial pour un fondateur de développer son personal branding aujourd’hui ?

Développer son personal branding est devenu essentiel car les consommateurs cherchent de plus en plus d’authenticité et de connexion humaine avec les marques. En incarnant personnellement sa marque, un fondateur peut partager son histoire, ses valeurs et sa vision de manière beaucoup plus directe et crédible qu’à travers une communication d’entreprise classique. Cela permet de créer un capital confiance et une loyauté qui sont difficiles à obtenir avec la seule publicité. C’est un puissant levier pour se différencier dans un marché concurrentiel et pour humaniser sa marque, la rendant plus accessible et mémorable pour les clients potentiels.

‘Là c’est pas la marque Dijo qui parle, c’est les fondatrices donc ça nous donne libre champ pour parler de sujets plus entrepreneuriaux, plus communiquer sur nos valeurs, notre manière d’être. Donc ça c’est super cool.’ – Lisa de Dijo

2. Comment commencer sur LinkedIn quand on a peur de s’exposer ?

La clé pour surmonter la peur de s’exposer sur LinkedIn est de commencer petit et de se fixer un cadre rassurant. Comme le suggèrent les fondatrices de Dijo, il est utile de se donner une contrainte de temps (20-30 minutes par post) pour éviter la procrastination. Se lancer à deux, comme elles l’ont fait, peut aussi créer une dynamique de soutien mutuel. Il faut surtout comprendre que la bienveillance est majoritaire sur la plateforme. Le plus important est de se lancer. Le premier post est le plus difficile, mais c’est en pratiquant régulièrement qu’on devient plus à l’aise et qu’on trouve sa propre voix.

‘Ça nous faisait assez peur de poster sur LinkedIn, on a un peu l’impression que les gens vont te lancer des tomates quoi alors qu’en fait il se passe rien. Et et du coup on s’est mis à poster… et on a essayé de garder le rythme.’ – Anouk de Dijo

3. Quels sont les bénéfices concrets d’une stratégie de contenu sur LinkedIn pour une marque e-commerce ?

Même si l’attribution directe des ventes est difficile, les bénéfices sont multiples et stratégiques. Premièrement, cela augmente considérablement la notoriété et la crédibilité de la marque et de ses fondateurs. Deuxièmement, cela génère de nombreuses opportunités médiatiques gratuites comme des invitations à des podcasts, des conférences ou des mentions dans des articles de presse. Troisièmement, cela crée un ‘goodwill’ (capital sympathie) qui renforce la perception positive de la marque. Enfin, cela permet de toucher une audience de professionnels (journalistes, investisseurs, potentiels partenaires) difficile à atteindre autrement.

‘Ça apporte du coup pas mal d’opportunités médias. Franchement, on est quand même beaucoup plus invité à des conférences, à des podcasts on est plus mentionné dans des articles depuis qu’on est visible sur LinkedIn.’ – Lisa de Dijo

4. Quelle est la structure idéale d’un post LinkedIn efficace ?

Un post LinkedIn efficace repose sur trois piliers. D’abord, une seule idée claire par publication pour ne pas perdre le lecteur. Ensuite, une accroche percutante qui résume l’idée principale en une phrase et incite à cliquer pour lire la suite. Enfin, le corps du texte doit être facile à lire, avec des phrases courtes, un langage concret et des paragraphes aérés. Il est aussi recommandé d’ajouter une photo authentique pour capter l’attention. L’objectif n’est pas d’écrire de longues dissertations, mais de transmettre un message de manière claire et impactante.

‘C’est vraiment une idée par poste. […] L’accroche, il faut que ce soit catchy. […] Et après les posts en soi, il faut que ce soit des phrases courtes, très claires que ça se lise facilement et qu’on comprenne tout de suite.’ – Anouk & Lisa de Dijo

5. Comment utiliser Instagram de manière authentique sans nuire à l’image de marque ?

La solution est de séparer le compte de la marque, qui doit conserver une direction artistique soignée, du compte personnel du fondateur. Ce dernier devient un espace de liberté et de spontanéité, une ‘cour de récré’ comme le décrit Marina Lemer. Sur son compte personnel, le fondateur peut partager les coulisses, ses expériences personnelles et interagir de manière plus directe et informelle avec la communauté. Cette approche permet de montrer une facette plus humaine et authentique sans dénaturer l’image de marque officielle, tout en créant un lien très fort avec l’audience.

‘Il y avait un truc qui me frustrait sur le compte d’Archie, c’est qu’on essayait de faire une DA qui soit très jolie, un peu lisse et je suis pas quelqu’un de très jolie lisse… Je me suis dit je vais faire ça sur mon compte perso.’ – Marina Lemer

6. La stratégie du ‘challenge’ sur Instagram est-elle applicable à tous les secteurs ?

Absolument. La stratégie du challenge est très polyvalente car elle repose sur un principe universel : résoudre un problème ou atteindre un objectif commun sur une période définie. L’exemple de Marina Lemer était lié au bien-être, mais on peut l’adapter à n’importe quel domaine. Une marque de mode pourrait lancer un ‘challenge style’ sur 7 jours, une entreprise de productivité un ‘challenge organisation’, une marque de cuisine un ‘challenge recettes’. La clé est de définir un objectif relatable pour sa cible, d’apporter de la valeur (par exemple via des experts en live) et de créer un sentiment de communauté autour de cette expérience partagée.

‘Je vais me faire une petite cure pendant une semaine de remise en forme bah si vous voulez, je vais commencer un espèce de challenge toute seule si vous voulez me suivre sur mon compte perso voilà.’ – Marina Lemer

7. Faut-il poster tous les jours pour réussir sa stratégie de contenu organique ?

Non, la régularité est bien plus importante que la fréquence. Il est contre-productif de se forcer à poster tous les jours si cela conduit à une baisse de la qualité ou à un épuisement. Il vaut mieux trouver un rythme soutenable sur le long terme. Poster un ou deux contenus de haute qualité par semaine, de manière constante, est bien plus efficace que de publier massivement pendant une courte période avant de disparaître. La régularité crée un rendez-vous avec votre audience et maintient votre présence dans leur esprit.

‘C’est aussi l’important c’est plutôt de garder cette régularité dans le temps plus de dire bah je vais faire une semaine où je vais écrire trois posts et en fait après je vais pas écrire pendant 3 semaines. Il vaut mieux écrire un poste par semaine et le faire toutes les semaines.’ – Anouk de Dijo


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