Logo de l'épisode #104 - CRO e-commerce : Comment doubler votre taux de conversion (les meilleures pratiques et A/B tests à mener) avec Pablo Le Normand & Laurent Therry, Experts CRO @Uxia (2/2) du podcast Le Rendez-vous Marketing

#104 – CRO e-commerce : Comment doubler votre taux de conversion (les meilleures pratiques et A/B tests à mener) avec Pablo Le Normand & Laurent Therry, Experts CRO @Uxia (2/2)

Épisode diffusé le 30 octobre 2023 par Danilo Duchesnes

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Votre site attire du trafic, mais ne convertit pas ? Le guide ultime du CRO e-commerce

Imaginez un instant votre boutique physique. Chaque jour, des centaines de personnes poussent la porte, regardent vos produits avec intérêt, mais 98% d’entre elles repartent sans rien acheter. Frustrant, n’est-ce pas ? C’est pourtant la réalité quotidienne de nombreux sites e-commerce. Vous investissez des fortunes en publicité pour attirer des visiteurs, mais ce trafic si chèrement acquis s’évapore, laissant derrière lui un sentiment amer de gaspillage. C’est ce que j’appelle le syndrome du panier percé. La solution ne réside pas toujours dans l’augmentation du budget publicitaire, mais dans l’optimisation de ce que vous avez déjà : votre site. C’est tout l’enjeu du CRO, ou ‘Conversion Rate Optimization’.

Loin d’être une discipline obscure réservée aux experts techniques, le CRO est avant tout une question de psychologie, d’empathie et de bon sens. Il s’agit de se mettre dans la peau de vos clients, de comprendre leurs freins, leurs doutes, leurs attentes, et de transformer votre site en un parcours d’achat fluide, rassurant et convaincant. C’est une démarche qui, bien menée, peut littéralement doubler votre taux de conversion sans dépenser un euro de plus en acquisition. Dans cet article, inspiré de ma conversation avec les experts Pablo Lenormand et Laurent Therry de l’agence Uxia, nous allons décortiquer ensemble, page par page, les meilleures pratiques et les ‘quick wins’ à implémenter. Fini les ‘cartons rouges’ qui font fuir vos clients ! Préparez-vous à transformer votre site en une véritable machine à convertir, en commençant par la porte d’entrée : votre page d’accueil.

La page d’accueil : votre vitrine digitale doit convaincre en moins de 5 secondes

La page d’accueil est sans doute la page la plus stratégique de votre site. C’est votre vitrine, votre réceptionniste et votre meilleur vendeur réunis en un seul écran. Pourtant, c’est aussi là que se commettent les erreurs les plus fondamentales. Un visiteur qui arrive pour la première fois sur votre site, souvent via une publicité, se pose inconsciemment trois questions : Où suis-je ? Que puis-je faire ici ? Et pourquoi devrais-je le faire ici plutôt qu’ailleurs ? Vous avez environ cinq secondes pour y répondre. C’est ce que nous appelons le ‘test des 5 secondes’. Si, après ce laps de temps, le visiteur n’a pas compris votre proposition de valeur, il y a de fortes chances qu’il appuie sur le bouton ‘retour’. Comme nous le disons souvent : ‘Aujourd’hui les commerçants français ne sont pas bons sur ce ce point-là et on les engueule à chaque fois, c’est que les hero ne sont pas bien travaillé, on ne comprend pas quand on tombe sur un e-commerce ce qu’ils font ce qu’ils propose.’ C’est un véritable carton rouge qui peut coûter très cher en budget publicitaire gaspillé.

Le test impitoyable des 5 secondes : l’USP au cœur de la ‘Hero Section’

La ‘Hero Section’, c’est la toute première chose que voit un utilisateur en arrivant sur votre site, avant même de scroller. Elle doit contenir votre USP (Unique Selling Proposition) ou proposition de valeur unique. C’est votre promesse, ce qui vous rend différent. Il ne s’agit pas d’un simple slogan marketing, mais d’une réponse claire aux questions : ‘Qui vous êtes, qu’est-ce que vous vendez, qu’est-ce qui vous rend différent ?’ et parfois même ‘quel est votre pourquoi ?’. Trop de sites se perdent dans des visuels certes esthétiques, mais qui ne communiquent rien. Un beau paysage ou une photo de mannequin souriant ne dit pas au client s’il est au bon endroit. Votre titre doit être percutant, votre sous-titre doit apporter de la clarté, et le visuel doit supporter votre message. Si vous vendez des culottes menstruelles fabriquées en France à partir de coton bio, dites-le ! Ne laissez pas le visiteur deviner. L’échec de ce test des 5 secondes a des conséquences directes : un taux de rebond qui explose, des signaux négatifs envoyés à Google, et surtout, un trafic froid que vous avez payé pour acquérir qui ne comprend pas ce que vous faites et s’en va aussitôt.

Au-delà de la ‘Hero’ : structurer la page pour guider, et non pour perdre

Une fois l’attention captée, le reste de la page d’accueil doit agir comme un guide. L’objectif est de transformer la curiosité initiale en un intérêt concret pour vos produits. Une erreur commune est de vouloir tout montrer, créant un effet ‘fourre-tout’ qui submerge l’utilisateur. La structure idéale suit une logique d’entonnoir. Juste après la ‘Hero Section’, il est de plus en plus pertinent de présenter les différentes catégories de produits. Cela permet à l’utilisateur de comprendre immédiatement l’étendue de votre offre. C’est une étape de clarification essentielle. Ensuite, et seulement ensuite, vient la preuve sociale avec les ‘bestsellers’. Cette section s’appuie sur ce que j’appelle le ‘syndrome du restaurant plein’. Si tout le monde achète ces produits, c’est qu’ils doivent être bons. Cela rassure et oriente le choix. Enfin, n’oubliez jamais l’importance de la réassurance. Intégrez des logos de presse, des avis clients (comme le fait très bien Respire), ou des chiffres clés (‘plus de 20 000 clientes satisfaites’). Ces éléments construisent la confiance, brique par brique, et encouragent le visiteur à poursuivre son parcours sur votre site.

Une navigation claire est tout aussi cruciale. Le visiteur doit pouvoir passer de la page d’accueil à une page catégorie, puis à une page produit, de manière intuitive, sans jamais avoir besoin d’ouvrir le menu burger. Comme le souligne Laurent, ‘si on peut pas naviguer sur le site d’un point A à un point B via le parcours en fait visuel sans passer par le menu, c’est que le site est mal construit.’ Chaque section de votre page d’accueil doit être cliquable et mener vers l’étape suivante du parcours d’achat. C’est cette fluidité qui transforme un simple visiteur en acheteur potentiel.

La page catégorie : de l’angoisse du choix à l’achat guidé

Si la page d’accueil est la vitrine, la page catégorie est le rayon de votre magasin. Et si ce rayon est en désordre, c’est la panique assurée. C’est une page absolument charnière, car c’est souvent là qu’atterrissent les utilisateurs venant de vos campagnes publicitaires. Malheureusement, c’est aussi l’une des pages les plus négligées par les e-commerçants. Comme je le dis souvent, pour l’utilisateur, cette page peut être angoissante. Il arrive, intéressé par une typologie de produits, et se retrouve face à un mur de 50 articles, avec des couleurs, des prix et des styles différents. La question qui lui vient immédiatement à l’esprit est : ‘Lequel est fait pour moi ?’. Sans outils pour l’aider, la charge cognitive devient trop importante, et l’abandon est proche. L’optimisation de cette page est donc non négociable pour la performance de votre CRO e-commerce.

Les filtres : le vendeur silencieux qui sauve vos conversions

L’outil le plus puissant pour réduire cette angoisse du choix, ce sont les filtres. Et pourtant, sur de nombreux sites, ‘soit c’est très mal fait, soit c’est carrément absent’. Ne pas avoir de filtres avec un catalogue de plus de 20 produits est un carton rouge direct. Imaginez devoir faire défiler 25 fois votre écran sur mobile pour trouver un produit spécifique. C’est un enfer. Les filtres agissent comme un vendeur expert qui pose les bonnes questions : ‘Quelle est votre taille ? Votre couleur préférée ? Votre budget ?’. Ils permettent à l’utilisateur de réduire le champ des possibles et de se concentrer sur une sélection de produits qui lui correspondent vraiment. Des filtres bien conçus doivent être visibles, faciles à utiliser (surtout sur mobile) et pertinents par rapport à votre catalogue. Pensez aux filtres par type de peau pour des cosmétiques, par matériau pour des vêtements, ou par objectif pour des compléments alimentaires. C’est un investissement qui a un impact direct et mesurable sur le taux de passage vers les pages produits.

E-merchandising et psychologie : guider le clic avec stratégie

Au-delà des filtres, l’ordre dans lequel vous présentez vos produits, ce qu’on appelle le e-merchandising, a un impact psychologique énorme. Ne laissez pas votre CMS décider pour vous par ordre alphabétique ou par date d’ajout. Vous devez être intentionnel. Une technique psychologique puissante est ‘l’effet d’ancrage’. Comme l’explique Pablo, ‘tu mets les produits les plus chers en haut et comme ça du coup les produits en dessous paraissent moins chers et donc sont plus facilement cliqués’. En affichant deux à quatre produits à un prix élevé en premier, vous créez un point de référence qui rend les autres produits plus abordables par comparaison. Vous pouvez aussi choisir de mettre en avant les produits avec la meilleure marge, les nouveautés ou les bestsellers. Pour aider encore plus l’utilisateur perdu, utilisez des labels visuels : ‘Nouveauté’, ‘Bestseller’, ‘En solde’. Ces petits badges colorés attirent l’œil et agissent comme des raccourcis de décision, s’appuyant à nouveau sur la preuve sociale. Un produit labellisé ‘Bestseller’ est une valeur sûre, ce qui rassure l’acheteur hésitant.

La page produit 2.0 : transformer l’intérêt en achat irrésistible

Nous voilà arrivés au moment de vérité : la page produit. C’est ici que la décision finale se prend. L’utilisateur est intéressé, mais il a encore besoin d’être convaincu. L’ère des pages produits basiques, avec une simple image et une longue description textuelle, est révolue. Nous sommes entrés dans l’ère de la ‘page produit 2.0’, une approche bien plus immersive et centrée sur l’expérience utilisateur, qui change radicalement la donne. Des marques comme Fago ou Asphalte l’ont bien compris et en sont de parfaits exemples. L’objectif n’est plus seulement d’informer, mais de faire ressentir le produit, de répondre à toutes les objections et de rendre l’acte d’achat aussi simple et rassurant que possible. C’est un savant mélange de design, de psychologie et de réassurance.

Révolutionner la présentation : l’ère de la page produit immersive

La principale innovation de la page produit 2.0 réside dans sa structure. Fini le carrousel de petites vignettes sous une grande image. Le nouveau standard est bien plus dynamique. Laurent le décrit parfaitement : ‘tu as le bloc info à droite qui est bloqué, qui est figé donc qui est sticky. Et à gauche, tu as un carrousel vertical de deux images par ligne assez grosse qui prennent quasiment deux tiers de la largeur de la page et qui scrolle verticalement.’ L’avantage est double. D’une part, le bloc d’information (prix, options, bouton ‘Ajouter au panier’) reste constamment visible, même lorsque l’utilisateur scrolle pour découvrir les visuels. Le call-to-action est donc toujours à portée de clic. D’autre part, le carrousel vertical force l’utilisateur à voir toutes les images du produit. Il ne peut plus ‘skipper’ les photos. Il est obligé de s’immerger dans l’univers du produit, de le voir sous tous les angles, en situation, en détail. Cette immersion visuelle est capitale pour compenser l’impossibilité de toucher le produit en ligne.

L’art subtil du FOMO : créer l’urgence sans faire fuir

Une fois l’utilisateur séduit par le produit, il faut parfois lui donner un petit coup de pouce pour qu’il passe à l’action. C’est le rôle du FOMO (Fear Of Missing Out), la peur de rater une bonne occasion. Mais attention, il y a une ligne très fine entre une urgence subtile et une pression agressive qui fait fuir. Il faut absolument éviter l’écueil des sites de dropshipping bas de gamme. Comme nous l’avertissons, ‘il faut trouver le bon dosage hein, que ça fasse pas site dropshipping avec des compteurs dans tous les sens.’ Oubliez les faux compteurs qui clignotent ou les pop-ups ’92 personnes regardent ce produit’. La crédibilité est en jeu. Préférez des leviers basés sur une réalité : ‘Plus que 3 articles en stock’ (si c’est vrai !), ‘Livraison offerte pour les 500 premières commandes’ ou encore le système de pré-commande avec des quantités limitées. Une technique plus avancée mais redoutable est de créer une confrontation subtile, en indiquant par exemple : ‘5 articles restants’ et juste à côté ’12 personnes consultent cette page’. Cela crée une compétition implicite et incite à ne pas reporter sa décision.

La réassurance : dompter le chat craintif qu’est votre client

C’est peut-être le point le plus important. Un visiteur sur internet est fondamentalement méfiant. Pour illustrer ce concept, j’utilise souvent une métaphore : ‘Le visiteur, il faut l’imaginer comme je dis toujours comme un chat. Il arrive un petit peu à patte de velour et au moindre truc bizarre et il bondit et il drop et il s’en va quoi.’ Votre mission est de ne lui faire peur à aucun moment. Chaque élément de la page doit construire la confiance. Cela passe par des avis clients visibles et authentiques, un score global (Trustpilot, Avis Vérifiés), les logos des moyens de paiement, les informations de livraison claires. Mais ça ne s’arrête pas là. Juste à côté de votre bouton d’ajout au panier, listez 3 ou 4 bénéfices clés de votre produit. Et attention, parlez de bénéfices émotionnels, pas de caractéristiques techniques. Ne dites pas ’bouteille d’eau pétillante 1,5L’, mais plutôt ‘une sensation de fraîcheur intense pour une hydratation parfaite’. C’est cette connexion émotionnelle, couplée à une réassurance sans faille, qui transformera l’hésitation en conviction.

Conclusion : le CRO, un état d’esprit avant d’être une technique

Nous avons voyagé ensemble de la porte d’entrée de votre boutique, la page d’accueil, jusqu’au produit lui-même, en passant par les rayons de la page catégorie. Le fil rouge de ce parcours est simple : l’empathie. Chaque optimisation que nous avons évoquée vise à réduire la friction, à clarifier le message et à construire la confiance. Le CRO e-commerce n’est pas une collection de ‘hacks’ ou de recettes magiques, mais un état d’esprit centré sur l’utilisateur. Il s’agit d’observer, d’écouter et de tester en permanence pour améliorer l’expérience d’achat.

Arrêtez de considérer votre site comme une simple vitrine technologique. Voyez-le comme un vendeur, un conseiller, un ami qui guide votre client vers la meilleure solution pour lui. En appliquant les principes de clarté sur votre page d’accueil, de guidage sur vos pages catégories et d’immersion sur vos pages produits, vous ne ferez pas qu’augmenter un chiffre sur un tableau de bord. Vous construirez une relation durable avec vos clients, basée sur la confiance et la satisfaction. Alors, n’attendez plus. Choisissez une seule page, un seul des conseils de cet article, et mettez-le en pratique dès aujourd’hui. C’est le premier pas pour arrêter de remplir un panier percé et commencer à bâtir une croissance saine et pérenne.

FAQ sur le CRO E-commerce

Quelle est la plus grande erreur à éviter sur une page d’accueil e-commerce ?

La plus grande erreur, et de loin, est de ne pas avoir une proposition de valeur (USP) claire et visible dès les premières secondes. Beaucoup de sites privilégient un design épuré ou une belle image au détriment de la clarté. Un visiteur qui arrive sur votre site doit comprendre instantanément qui vous êtes, ce que vous vendez et ce qui vous différencie. S’il doit chercher ou deviner, il partira. C’est un échec du ‘test des 5 secondes’ qui coûte très cher en acquisition. La ‘Hero section’ doit être travaillée comme un pitch éclair.

‘Aujourd’hui les commerçants français ne sont pas bons sur ce ce point-là et on les engueule à chaque fois, c’est que les hero ne sont pas bien travaillé, on ne comprend pas quand on tombe sur un e-commerce ce qu’ils font ce qu’ils propose.’

Comment bien structurer les filtres sur une page catégorie pour qu’ils soient vraiment utiles ?

Pour être utiles, les filtres doivent être avant tout pertinents pour vos produits et intuitifs pour vos clients. Évitez de proposer des dizaines d’options inutiles. Concentrez-vous sur les critères de choix les plus importants : taille, couleur, prix, matière, etc. Sur mobile, ils doivent être facilement accessibles, souvent via un bouton bien visible qui ouvre un panneau dédié. L’idéal est de permettre un filtrage multiple et d’afficher clairement le nombre de produits correspondant à la sélection. L’absence de filtres ou des filtres mal conçus est une source majeure de frustration et d’abandon.

‘Imaginons on a 50 produits, j’ai zéro filtre. Bah là je vais me taper les 50 et en mobile c’est encore pire parce qu’on va aller voir deux par deux donc je vais devoir scroller 25 fois pour trouver peut-être mon produit qui est tout en bas de la liste. Donc c’est un enfer.’

C’est quoi exactement une ‘page produit 2.0’ et pourquoi est-ce plus efficace ?

La ‘page produit 2.0’ est une évolution de la page produit classique. Sa principale caractéristique est un design plus immersif. Concrètement, le bloc d’informations avec le prix et le bouton d’ajout au panier reste fixe (‘sticky’) à l’écran, tandis que les visuels du produit défilent dans un carrousel vertical occupant une grande partie de la page. C’est plus efficace car le call-to-action est toujours visible et l’utilisateur est ‘forcé’ de découvrir toutes les facettes du produit, ce qui améliore sa compréhension et son désir d’achat.

‘Tu as le bloc info à droite qui est bloqué, qui est figé donc qui est sticky. et à gauche, tu as un carrousel vertical […] qui scrolle verticalement. Donc en fait tu es obligé de te prendre toutes les images. Ouais, tu peux pas les skip.’

Comment créer un sentiment d’urgence (FOMO) sans paraître malhonnête ou ‘cheap’ ?

Le secret est l’authenticité et la subtilité. Oubliez les faux comptes à rebours et les pop-ups agressifs qui nuisent à votre crédibilité. Utilisez des leviers basés sur des informations réelles : l’état réel de vos stocks (‘Plus que 3 en stock’), des offres limitées dans le temps ou en quantité (‘Offert pour les 500 premières commandes’), ou le système de pré-commande qui, par nature, est limité. L’objectif est de signaler une opportunité réelle, pas de manipuler. Un FOMO bien utilisé aide le client à prendre une décision, un FOMO mal utilisé le fait fuir.

‘Il faut trouver le bon dosage hein, que ça fasse pas site dropshipping avec des compteurs dans tous les sens. […] Il faut pas non plus abuser et dire en ce moment, il y a 92 personnes sur la page. […] les gens ils sont pas débiles.’

La réassurance, ce n’est que pour la page de paiement ?

Absolument pas, c’est une erreur fréquente. La réassurance doit être présente tout au long du parcours d’achat. Un client est comme un chat craintif : le moindre doute peut le faire fuir à n’importe quelle étape. Il faut donc le rassurer sur la page d’accueil (presse, avis généraux), sur la page catégorie (labels ‘bestseller’), et massivement sur la page produit (avis produits, chiffres, garanties, informations de livraison claires). La confiance se construit progressivement, il faut multiplier les points de contact positifs avant même d’arriver au checkout.

‘Trop peu de gens mettent de la réassurance sur leur page d’accueil. donc ça peut être les avis clients, ça peut être le score sur Trust Pilot globale du shop sur la partie SAV ou autre. […] Mettez énormément de chiffres.’

Ajouter au panier depuis la page catégorie, bonne ou mauvaise idée ?

Cela dépend totalement de votre type de produit et de la stratégie d’achat de vos clients. C’est une excellente idée pour des produits à faible implication, des consommables ou pour des clients récurrents qui connaissent déjà le produit et veulent simplement refaire leur stock. C’est un ‘achat rapide’. En revanche, c’est une très mauvaise idée pour des produits chers, techniques ou de luxe (un vélo à 3000€, une montre). Dans ce cas, le client a besoin de consulter la page produit en détail. Un bouton ‘Découvrir’ sera alors plus performant qu’un bouton ‘Ajouter au panier’. C’est typiquement un élément à A/B tester.

‘On avait fait un test pour un client dans le luxe et on avait testé des boutons ajouter au panier versus découvrir […] et en fait les boutons découvrir marchaient beaucoup mieux sur la conversion que le bouton ajouter au panier. Pour ces produits-là, pour ce business là.’


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