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Rêver grand avec Max Piccinini – Episode 88

Épisode diffusé le 26 août 2021 par Estelle Ballot

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Vous souvenez-vous de vos rêves d’enfant ? Voici pourquoi il est vital de les retrouver

Fermez les yeux un instant. Remontez le temps, bien avant les responsabilités, les factures et les doutes. Revenez à l’âge où tout semblait possible. Quels étaient vos rêves ? Moi, je me vois encore, animé par cette certitude absolue que je deviendrais un écrivain célèbre. Mon frère, lui, visait encore plus haut : il voulait être Pape. À cet âge, nos rêves ne connaissent aucune limite. Ils sont le reflet pur de nos aspirations les plus profondes, une boussole pointant vers notre idéal. Un enfant ne se demande jamais si son rêve est ‘réaliste’. Il veut devenir astronaute, princesse, explorateur. Il veut toucher les étoiles. Et maintenant, quels sont vos rêves ? Sont-ils toujours aussi vastes, aussi audacieux ? Pour beaucoup d’entre nous, la réponse est non. Les grands rêves ont laissé place à des objectifs ‘raisonnables’, des ambitions mesurées, voire à une simple envie de ‘tranquillité’.

Que s’est-il passé entre-temps ? Pourquoi avons-nous collectivement accepté de ranger nos rêves les plus fous au placard ? La vérité, c’est que nous avons été conditionnés. Subtilement, jour après jour, par notre éducation, notre environnement et la société, on nous a appris à voir plus petit, à ne pas faire de vagues, à rentrer dans le rang. Ce n’est la faute de personne en particulier, mais le résultat d’un système qui valorise la sécurité plus que l’audace. Mais je suis ici pour vous dire que cet état de fait n’est pas une fatalité. Il est non seulement possible, mais essentiel de réapprendre à penser grand. C’est le chemin le plus direct vers une vie qui résonne véritablement avec qui vous êtes.

Dans cet article, je veux vous partager les clés qui m’ont permis de passer d’une vie où l’on me disait que tout était limité, à une vie où j’accompagne des centaines de milliers de personnes à réaliser leurs propres rêves. Nous allons explorer ensemble pourquoi le changement est avant tout une affaire d’émotion et d’énergie, comment déconstruire les schémas qui vous freinent sans même que vous vous en rendiez compte, et surtout, je vous donnerai une méthode concrète en trois étapes pour reconditionner votre cerveau. Préparez-vous, car il ne s’agit pas juste de lire un texte, mais de commencer un véritable voyage intérieur pour vous autoriser, enfin, à vivre la vie extraordinaire que vous méritez.

Au-delà du coaching : comprendre les véritables leviers du changement

Le mot ‘coach’ est souvent galvaudé. Pour beaucoup, il évoque l’image d’un motivateur un peu trop zélé, prêchant des slogans positifs sur une scène. Je comprends ce scepticisme, car j’ai moi-même commencé par là. Au début, je pensais que mon rôle était de motiver les gens. Mais j’ai vite compris l’inefficacité de cette approche. Comme je le dis souvent, ‘ça sert à quoi de motiver quelqu’un d’avancer plus fort et d’accélérer quand il a le frein à main enclenché ?’ C’est non seulement inutile, mais contre-productif. Le véritable coaching, celui qui crée des transformations profondes et durables, ne se situe pas à ce niveau superficiel. Il s’agit d’un travail d’archéologue de l’esprit. Il faut descendre dans les profondeurs de la personne pour comprendre le ‘pourquoi’ de ses comportements. Pourquoi procrastine-t-elle ? Pourquoi se met-elle en colère ? Pourquoi n’arrive-t-elle pas à atteindre ses objectifs malgré une volonté sincère ? La réponse n’est jamais un manque de volonté. La réponse se trouve dans les schémas, les peurs et les croyances invisibles qui pilotent nos vies.

Le mythe de la motivation et le pouvoir de la compréhension de soi

La première étape de toute transformation n’est pas l’action, mais la compréhension. Le rôle d’un coach n’est pas de donner des ordres, mais de poser les bonnes questions pour aider la personne à se comprendre elle-même. C’est le fameux ‘Connais-toi toi-même’ inscrit sur le temple de Delphes. La plupart des gens ne se comprennent pas. Ils se jugent durement : ‘je suis nul’, ‘je manque de discipline’, ‘c’est plus fort que moi’. Ce jugement est un poison qui paralyse. Mon travail consiste à remplacer ce jugement par de la curiosité et de l’empathie. En explorant ensemble, on découvre que ce comportement ‘négatif’ n’est en fait qu’une vieille stratégie de protection, souvent mise en place dans l’enfance pour répondre à un besoin fondamental : sécurité, amour, reconnaissance.

Je me souviens d’une histoire avec un chauffeur de taxi à Strasbourg. Il était froid, brutal, presque agressif. Mon premier réflexe a été de le juger, de le cataloguer comme ‘un gros con’. Mais au lieu de cela, j’ai commencé à lui poser des questions, à m’intéresser à lui. En cinq minutes, son histoire s’est dévoilée : il avait fui la guerre, travaillait sans relâche et envoyait la moitié de son maigre salaire à sa famille restée en Pologne. Mon jugement s’est évaporé, remplacé par une profonde admiration. Cet homme que je jugeais était en réalité une source d’inspiration. C’est exactement ce processus qui doit s’opérer avec nous-mêmes. Quand on comprend pourquoi on fait ce qu’on fait, on cesse de se juger. Cette bienveillance est le terreau sur lequel un vrai changement peut germer. Une fois qu’on a compris la stratégie obsolète, on peut alors, et seulement alors, en construire une nouvelle, plus alignée avec nos désirs actuels.

L’énergie émotionnelle : le carburant de toute transformation durable

Comprendre intellectuellement ne suffit pas. On peut tous comprendre qu’il faut arrêter de fumer ou mieux manger. Mais la décision réelle, le changement de cap, ne se produit jamais dans la tête. Il se produit dans le cœur, dans les tripes. Le changement est toujours émotionnel. C’est la raison pour laquelle, dans mes séminaires, l’ambiance est si différente d’une conférence traditionnelle. Il y a de la musique, du mouvement, de l’énergie. Ce n’est pas pour ‘faire le show à l’américaine’. C’est une stratégie délibérée pour créer un environnement propice à la transformation. ‘Un vrai changement se passe toujours au niveau émotionnel. […] Si on est là assis toute la journée, sage comme une image à prendre des notes avec les épaules en avant, on comprend intellectuellement les choses. […] Ça va pas passer.’

Notre physiologie est directement liée à notre psychologie. Essayez de vous sentir déprimé en vous tenant droit, les épaules en arrière, un grand sourire aux lèvres et en sautant sur place. C’est presque impossible. Le mouvement oxygène le cerveau, libère des endorphines, de la sérotonine. Il nous place dans ce que j’appelle un ‘état émotionnel élevé’. C’est uniquement dans cet état que les grandes décisions peuvent être prises et ancrées. C’est dans cet état que nous avons le courage de briser nos anciennes limites. Rester assis passivement est contre-nature et tue la créativité, la productivité et la capacité de décision. Si vous voulez initier un changement dans votre vie, la première étape est simple : mettez-vous en mouvement. Bougez votre corps pour bouger votre esprit.

Nous avons vu que le véritable changement requiert de comprendre nos schémas internes et de mobiliser une énergie émotionnelle élevée. Mais avant de pouvoir changer ces schémas, il est crucial de comprendre d’où ils viennent. Pourquoi la majorité d’entre nous a-t-elle intégré des schémas qui nous poussent à voir petit ? C’est en explorant les racines de notre conditionnement que nous pourrons véritablement nous en libérer.

Pourquoi avons-nous cessé de penser grand ? Plongée au cœur de notre conditionnement

Personne ne naît en pensant petit. C’est un comportement appris, une compétence que nous avons malheureusement développée à la perfection au fil des ans. Observez n’importe quel enfant : son monde est rempli de possibilités infinies. Il n’y a pas de ‘je ne peux pas’, seulement un ‘comment faire ?’. Cette capacité à rêver grand est notre état par défaut. Alors, qu’est-ce qui a éteint cette flamme ? La réponse est simple et complexe à la fois : le conditionnement. Nous sommes le produit de notre environnement, et celui-ci, dans la plupart des cas, n’encourage pas l’extraordinaire. Il récompense la conformité. L’univers, lui, est attiré par l’extraordinaire. ‘Personne ne veut l’univers et personne n’est attiré par la médiocrité ou la moyenne. […] On va pas se lever un jour et on va dire ‘Waouh, c’est super, je vais aller voir un film très médiocre’.’ Nous aspirons tous à la grandeur, mais on nous a appris à nous contenter de la moyenne.

L’école, une fabrique à penser petit ?

Le système éducatif traditionnel, malgré ses bonnes intentions, joue un rôle majeur dans ce processus. Il a été conçu à l’ère industrielle pour former des employés obéissants et interchangeables, pas des visionnaires audacieux. Dès le plus jeune âge, nous sommes constamment comparés et notés sur une échelle très limitée d’intelligence, principalement logico-mathématique. Si vous excellez dans l’intelligence émotionnelle, artistique ou kinesthésique, le système vous fait vite comprendre que vous n’êtes pas ‘dans la norme’. Cette comparaison constante érode la confiance en soi et nous pousse à chercher la validation extérieure plutôt qu’à cultiver notre unicité.

De plus, le message implicite est clair : trouve un bon travail, sûr, stable. Personne ne vous demande : ‘Quel grand rêve veux-tu réaliser ?’. La question est : ‘Quel métier veux-tu faire ?’. Et souvent, le choix est orienté non par la passion, mais par les débouchés. On nous apprend à minimiser les risques, pas à maximiser nos vies. Entourés pendant des heures par des adultes qui, pour la plupart, ont eux-mêmes suivi ce chemin, nous intégrons inconsciemment que c’est la seule voie possible. C’est un conditionnement puissant qui nous prépare à devenir des salariés modèles, pas les architectes de nos propres vies.

Le poids de l’environnement et l’instinct de survie du ‘troupeau’

Au-delà de l’école, notre environnement social est le principal sculpteur de nos ambitions. Nous sommes la moyenne des personnes que nous fréquentons. Si vous êtes entouré de gens qui se plaignent, qui voient des problèmes partout et qui considèrent les rêves comme des enfantillages, il est quasiment impossible de maintenir une vision ambitieuse pour votre vie. Leur réalité devient la vôtre. Ce phénomène est renforcé par une partie très ancienne de notre cerveau : le cerveau reptilien. Son unique mission est d’assurer notre survie. Et pour lui, la survie, c’est la sécurité du groupe. ‘C’est aussi plus rassurant de suivre le troupeau. […] Si je suis dans la nature et dans la jungle, il faut mieux que je reste avec le troupeau même si je suis pas heureux avec eux que prendre le risque de partir.’

Quitter le troupeau, c’est s’exposer au danger, au jugement, à l’isolement. Même si nous ne vivons plus dans la savane, ce mécanisme archaïque est toujours actif. Penser différemment, oser penser grand, c’est symboliquement quitter la sécurité du groupe. C’est pourquoi la peur du jugement est si puissante. Notre cerveau primitif nous crie : ‘Ne fais pas ça, tu vas être rejeté, tu vas mourir !’. Il faut donc une décision consciente et courageuse pour dire à cette partie de nous-mêmes : ‘Merci de vouloir me protéger, mais nous ne risquons plus d’être dévorés par un lion. Aujourd’hui, le plus grand danger est de ne pas vivre pleinement ma vie’. Comprendre ce mécanisme est la première étape pour le désamorcer.

Maintenant que nous avons identifié les forces qui nous ont conditionnés à penser petit – le système éducatif et notre instinct de survie grégaire – nous ne sommes plus des victimes impuissantes. Nous pouvons agir. La prise de conscience est la clé qui ouvre la porte du changement. Il est temps de passer de la théorie à la pratique et de découvrir la méthode concrète pour déconstruire ces anciens schémas et en bâtir de nouveaux, plus alignés avec nos aspirations les plus élevées.

Réapprendre à rêver : La méthode en 3 étapes pour reconditionner votre cerveau

Savoir que l’on est conditionné est une chose, s’en libérer en est une autre. Heureusement, notre cerveau possède une capacité extraordinaire appelée neuroplasticité : il peut se réorganiser, créer de nouvelles connexions et de nouvelles habitudes à tout âge. Il ne s’agit pas de magie, mais d’un processus délibéré et répétitif. Je vais vous partager la méthode en trois étapes que j’utilise avec des milliers de personnes pour les aider à passer de croyances limitantes à un mindset de réussite. C’est un entraînement, comme pour un muscle. Plus vous le pratiquez, plus il devient facile et automatique.

Étape 1 – La prise de conscience : mettre la lumière sur vos schémas invisibles

On ne peut pas changer ce dont on n’a pas conscience. La première étape, et souvent la plus difficile, est d’identifier les schémas de pensée qui vous gouvernent à votre insu. Ces schémas sont des pensées automatiques, des certitudes que vous ne remettez jamais en question. ‘L’argent ne fait pas le bonheur’, ‘Je ne suis pas assez bon pour ça’, ‘Les riches sont des salauds’, ‘Il faut travailler dur pour réussir’… Ces phrases, souvent héritées de notre enfance, tournent en boucle dans notre subconscient et dictent nos décisions. Pour les débusquer, devenez un observateur de vous-même. Tenez un journal et notez les pensées qui vous viennent lorsque vous faites face à un défi ou à une opportunité. Quand vous ressentez de la peur, de la colère ou de la frustration, demandez-vous : ‘Quelle croyance est en train de se déclencher en moi en ce moment ?’. C’est un travail d’enquêteur. Au début, c’est flou, mais peu à peu, les schémas apparaissent avec une clarté déconcertante. ‘Ça c’est l’étape numéro 1, prendre conscience.’ C’est le moment où vous mettez le doigt sur le ‘frein à main’ mental qui vous empêchait d’avancer.

Étape 2 – L’interruption de schéma (Pattern Interrupt) : le ‘choc’ nécessaire au changement

Une fois que vous avez pris une pensée limitante en flagrant délit, vous devez la court-circuiter immédiatement. C’est ce qu’on appelle en marketing et en psychologie un ‘Pattern Interrupt’. Il s’agit de faire quelque chose de tellement inattendu que cela casse le schéma neuronal avant qu’il ne puisse se dérouler complètement. C’est comme un bug dans la matrice de votre cerveau. Votre cerveau est en pilote automatique, et soudain, une action surprenante le force à se réveiller et à se demander : ‘Que se passe-t-il ?’. ‘C’est de faire quelque chose de surprenant, utiliser des stratégies, ça peut être un élastique, ça peut être mettre une baffe, ça peut être faire un rire ou une phrase qui va casser le schéma.’ L’idée n’est pas de se faire mal, mais de créer une rupture nette. Vous pouvez pincer un élastique que vous portez au poignet, crier ‘Stop !’ dans votre tête, faire une grimace dans le miroir ou visualiser un panneau stop rouge vif. L’important est que l’action soit instantanée et suffisamment marquante pour interrompre le flux de la pensée négative. Cette interruption crée une fenêtre d’opportunité de quelques secondes, un espace vide où vous pouvez consciemment choisir d’insérer une nouvelle pensée.

Étape 3 – Le reconditionnement : graver de nouvelles autoroutes neuronales par la répétition

La nature a horreur du vide. Après avoir interrompu l’ancien schéma, il est crucial de le remplacer immédiatement par un nouveau, plus constructif. C’est l’étape du reconditionnement. Si votre ancienne pensée était ‘Je n’y arriverai jamais’, vous devez avoir préparé une pensée de remplacement puissante, comme ‘Je suis capable de trouver des solutions et d’apprendre pour réussir’. C’est ici que la répétition entre en jeu. Une seule fois ne suffit pas. Votre ancienne croyance est une autoroute à dix voies dans votre cerveau, creusée par des années de répétition. Votre nouvelle croyance est un minuscule sentier dans la jungle. Pour transformer ce sentier en autoroute, vous devez l’emprunter encore et encore, des centaines, des milliers de fois. C’est le rôle des affirmations (quand elles sont ressenties émotionnellement), de la visualisation, de la méditation, ou encore du fait de s’entourer de personnes qui incarnent déjà cette nouvelle croyance. Chaque répétition renforce la nouvelle connexion neuronale. Au début, cela demande un effort conscient, puis cela devient de plus en plus facile, jusqu’au jour où la nouvelle croyance devient votre nouvelle pensée automatique. Vous avez réussi à reconditionner votre cerveau.

Maîtriser cette méthode en trois étapes est la clé pour reprendre le contrôle de votre monde intérieur. Mais quel est l’impact concret de ce nouveau ‘logiciel’ mental sur votre vie de tous les jours ? Passer de ‘penser petit’ à ‘penser grand’ n’est pas un simple exercice intellectuel. C’est une transformation qui infuse chaque aspect de votre existence, libérant une énergie et des opportunités que vous n’auriez jamais imaginées. Voyons comment cela se manifeste.

De la pensée à la réalité : comment ‘penser grand’ transforme concrètement votre vie

Changer sa manière de penser n’est pas une fin en soi. C’est le point de départ d’une transformation tangible de votre réalité. L’acte de penser grand n’est pas un doux rêve passif ; c’est une stratégie active qui génère des résultats concrets. La raison est simple : la taille de vos objectifs détermine votre niveau d’énergie. Si votre objectif est simplement de payer vos factures, vous générerez tout juste assez d’énergie pour payer vos factures. Si votre objectif est de créer une entreprise qui impacte positivement la vie de milliers de personnes, vous débloquerez un niveau d’énergie, de créativité et de résilience complètement différent. Un grand ‘Pourquoi’ vous donne la force de surmonter n’importe quel ‘Comment’. Penser grand ne demande pas plus d’effort mental que de penser petit, mais les dividendes énergétiques et les résultats sont incomparablement plus élevés.

Cette dynamique est profondément liée à la conscience de notre propre finitude. L’événement qui a été le plus grand déclencheur dans ma vie a été la perte de mon père quand j’avais 14 ans. Voir son cercueil m’a confronté à une vérité brutale et inéluctable : ma vie a une date de fin. ‘J’avais compris réellement que j’allais y passer un jour moi aussi. Ah, c’était pas une théorie. […] Carpe Diem, c’est ce raisonnement là de te dire je vais mourir, comme je prends conscience que je vais mourir un jour, il faut que je vive ma pleine vie.’ Cette prise de conscience a transformé ma peur en carburant. Elle m’a fait comprendre que le plus grand risque n’est pas d’échouer en visant haut, mais de réussir à vivre une petite vie remplie de regrets. Une étude célèbre a montré que sur leur lit de mort, 95% des gens regrettent non pas ce qu’ils ont fait, mais ce qu’ils n’ont pas osé faire. Penser grand est l’antidote le plus puissant au poison du regret.

Conclusion : Osez réclamer la grandeur qui est en vous

Au terme de ce voyage, retenons l’essentiel. Vous n’êtes pas né pour une vie médiocre. La capacité à rêver et à penser grand est votre droit de naissance, une flamme qui a simplement été étouffée par des années de conditionnement. Nous avons vu que le changement ne passe pas par la simple motivation, mais par une compréhension profonde de vos schémas internes et par la mobilisation de votre énergie émotionnelle. Nous avons mis en lumière les forces invisibles – système éducatif, peur de l’isolement – qui vous ont poussé à voir petit.

Plus important encore, vous avez maintenant une feuille de route claire, une méthode en trois étapes – Conscience, Interruption, Reconditionnement – pour reprendre les rênes de votre esprit et le reprogrammer pour le succès et l’épanouissement. N’oubliez jamais que votre physiologie est la clé de votre psychologie : bougez pour changer votre état d’esprit. Penser grand n’est pas de l’arrogance, c’est un acte de respect envers le potentiel unique qui sommeille en vous. C’est le carburant qui vous donnera l’énergie de surmonter les obstacles et la vision qui inspirera les autres. Alors, la question n’est plus de savoir si vous le pouvez, mais si vous allez le choisir. Quel est le premier pas, même minuscule, que vous pouvez faire aujourd’hui pour honorer un de vos grands rêves d’enfant ? Le voyage vers une vie extraordinaire commence maintenant.

Foire aux questions (FAQ) sur l’art de penser grand

1. Quelle est la différence entre le coaching motivationnel et un coaching de transformation ?

Le coaching motivationnel se concentre sur l’énergie de surface, cherchant à pousser une personne à agir par des encouragements et des discours inspirants. C’est souvent temporaire et inefficace si les blocages profonds ne sont pas traités. Le coaching de transformation, lui, s’apparente à un travail d’archéologue. Il ne cherche pas à accélérer alors que le frein à main est serré, mais à comprendre pourquoi le frein à main est enclenché. Il aide la personne à prendre conscience de ses croyances limitantes, de ses peurs et de ses schémas inconscients pour les déconstruire et les remplacer par des stratégies plus aidantes. La transformation est donc plus profonde et durable.

‘Ça sert à quoi de motiver quelqu’un d’avancer plus fort quand il a et d’accélérer quand il a le frein à main enclenché. Donc j’ai découvert par la suite qu’il faut plutôt être un coach pour moi avant tout quelqu’un qui va comprendre le monde de la personne, comprendre ses schémas, comprendre ses peurs, comprendre ses croyances, déconstruire ses schémas pour apprendre avant tout à mieux se comprendre.’

2. Pourquoi le mouvement physique est-il si important pour prendre de grandes décisions ?

Le mouvement physique a un impact direct et puissant sur notre état neurologique et émotionnel. Rester assis de manière passive favorise un état de basse énergie, peu propice à la créativité et aux décisions audacieuses. Bouger, au contraire, oxygène le cerveau, libère des neurotransmetteurs comme la sérotonine et les endorphines, ce qui nous place dans un ‘état émotionnel élevé’. Or, les décisions qui changent une vie ne sont jamais purement rationnelles ; elles sont ancrées dans l’émotion. C’est dans un état d’énergie haute que nous avons le courage et la clarté nécessaires pour prendre des engagements forts et briser nos anciennes limites. Le corps est le levier de l’esprit.

‘Un nouveau niveau de succès et une nouvelle décision réelle va toujours nécessiter un niveau d’énergie supérieur. Et on peut le dire comme on veut. Si on veut vraiment élever son niveau d’énergie, il faut bouger physiquement. […] C’est dans un état émotionnel élevé que les grandes décisions arrivent.’

3. Comment notre environnement et notre éducation nous empêchent-ils de rêver grand ?

Dès notre plus jeune âge, nous sommes conditionnés par un système éducatif qui valorise la conformité, la sécurité et l’intelligence logico-mathématique au détriment de l’audace et de la créativité. On nous apprend à suivre un chemin balisé (‘un bon travail stable’) plutôt qu’à créer le nôtre. De plus, notre cerveau reptilien est programmé pour chercher la sécurité au sein du ‘troupeau’. Penser différemment ou avoir de grandes ambitions peut être perçu par notre inconscient comme un risque de rejet par le groupe, ce qui déclenche une peur profonde. Entourés de personnes qui pensent petit, nous adoptons inconsciemment leurs limites comme étant les nôtres.

‘Le système, l’environnement où on est n’encourage pas à penser grand et donc agir parce que la pensée précède l’action. […] Le système est fait pour créer des salariés qui vont travailler pour des grandes boîtes. Personne ne vous parle de réaliser tes rêves.’

4. Quelles sont les 3 étapes concrètes pour casser un schéma de pensée limitant ?

La méthode est un processus en trois temps. D’abord, la prise de conscience : il faut identifier la pensée ou la croyance limitante qui se déclenche automatiquement. Ensuite, l’interruption du schéma (‘Pattern Interrupt’) : dès que la pensée surgit, il faut la court-circuiter par une action physique ou mentale surprenante (pincer un élastique, se dire ‘Stop !’) pour casser le pilote automatique. Enfin, le reconditionnement : il faut immédiatement remplacer la pensée négative par une nouvelle pensée constructive et la répéter consciemment le plus souvent possible pour créer une nouvelle ‘autoroute neuronale’ jusqu’à ce qu’elle devienne la nouvelle pensée par défaut.

‘Ça c’est l’étape numéro 1, prendre conscience. Numéro 2, c’est de casser le schéma. Donc c’est de faire quelque chose de surprenant… Et finalement troisième, c’est de faire la une sorte de répétition pour reconditionner ses nouvelles croyances, ses nouvelles pensées.’

5. Comment surmonter la peur d’être jugé quand on commence à penser différemment ?

Cette peur est liée à notre instinct de survie qui nous pousse à rester dans la sécurité du groupe. La première étape est de comprendre que ce n’est qu’un mécanisme archaïque et que le rejet social ne signifie plus la mort aujourd’hui. Ensuite, il est crucial de changer d’environnement ou de s’entourer de personnes qui pensent également grand. Leur soutien et leur exemple normaliseront vos ambitions et affaibliront l’impact du jugement des autres. Enfin, il faut se focaliser sur sa propre vision et se rappeler que la plupart des gens qui jugent le font depuis leurs propres peurs et limites. Vivre pour éviter les regrets est un moteur bien plus puissant que vivre pour éviter le jugement.

‘Il faut mieux que je sois malheureux mal entouré de gens qui pensent petit que je réalise pas mes rêves parce que je suis plus j’ai plus de de chance de survie à rester avec ce troupeau-là que de partir et de sortir. Et donc c’est là où on doit être à l’encontre notre partie, on va dire animale.’

6. En quoi le fait de penser grand peut-il augmenter mon niveau d’énergie au quotidien ?

La taille de nos objectifs détermine directement la quantité d’énergie que notre système nerveux est prêt à mobiliser. Un objectif petit et peu inspirant, comme ‘payer les factures’, ne génère qu’un minimum d’énergie. En revanche, un rêve grand, une vision qui nous passionne et qui a du sens, agit comme une source d’énergie inépuisable. Ce ‘Pourquoi’ puissant nous donne la force de nous lever le matin, la résilience pour surmonter les obstacles et la créativité pour trouver des solutions. Penser grand change notre biochimie ; cela nous met dans un état d’anticipation positive et d’enthousiasme, qui sont des états de haute énergie.

‘Je pense que tout le monde dans sa nature des choses pense grand. […] l’univers récompense l’extraordinaire quelque chose de grand. Le fait que on va faire quelque chose hors du commun… c’est notre nature profonde de faire des choses extraordinaires.’


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