Votre podcast est un trésor caché ? Le PSO est la carte pour le révéler au monde
Vous y mettez tout votre cœur, des heures de préparation, d’enregistrement, de montage. Votre contenu est pertinent, votre voix est posée, vos invités sont passionnants. Pourtant, chaque fois que vous consultez vos statistiques, le même sentiment frustrant vous envahit : un plateau. Le nombre d’écoutes stagne, et vous avez l’impression de prêcher dans le désert. Cette situation, des milliers de podcasteurs la vivent au quotidien. Ils créent des œuvres de qualité qui restent malheureusement des trésors cachés, faute de savoir comment les rendre visibles. On se dit souvent que les algorithmes des plateformes d’écoute feront le travail, qu’un bon contenu finit toujours par percer. Mais la réalité est bien plus complexe. Comme le disait mon invitée, Emma Pottier, ‘c’est la croix et la bannière pour trouver chaussures à son pied’ lorsqu’on cherche un nouveau podcast. Les algorithmes sont encore loin d’être parfaits.
Alors, que faire ? Baisser les bras et se contenter d’une audience confidentielle ? Certainement pas. La solution existe, elle est accessible et encore largement sous-exploitée. Elle porte un nom : le PSO, pour Podcast Search Optimization. C’est le SEO appliqué à l’univers du podcast, une discipline qui transforme la découvrabilité d’un art mystérieux en une science précise. C’est une approche proactive qui vous redonne le contrôle sur votre visibilité. Il ne s’agit plus d’attendre passivement que votre podcast soit découvert, mais de mettre en place des actions concrètes pour qu’il soit trouvé par les auditeurs qui recherchent activement un contenu comme le vôtre. Dans cet article, nous allons plonger au cœur des stratégies de PSO avec Emma Pottier, Directrice du Contenu chez Ausha et elle-même podcasteuse aguerrie. Préparez-vous à découvrir comment optimiser chaque recoin de votre podcast, de son titre à la moindre ligne de description, pour enfin sortir de l’ombre et toucher l’audience que vous méritez.
Qu’est-ce que le PSO et pourquoi est-ce la clé de votre succès ?
Avant de plonger dans les techniques, il est essentiel de bien comprendre ce qu’est le PSO et, surtout, pourquoi il représente une opportunité massive pour tous les créateurs de podcasts aujourd’hui. Le concept est simple en apparence, comme l’explique Emma : ‘Alors le PSO c’est un terme qu’on a inventé chez Ocha. Ça veut dire Podcast Search Optimization (…) L’idée du PSO c’est comment bien référencer son podcast non pas sur Google comme le ferait le SEO mais directement à l’intérieur des plateformes d’écoute’. Cette distinction est fondamentale. Votre champ de bataille n’est pas l’immensité de Google, mais l’écosystème plus ciblé d’Apple Podcasts, de Spotify, de Deezer et des autres applications où vos futurs auditeurs passent leur temps.
La véritable révolution du PSO réside dans la nature même de cet écosystème. Les algorithmes qui régissent ces plateformes sont, pour l’instant, bien moins complexes et évolués que le mastodonte Google. Emma le souligne avec justesse : ‘Google, on le sait (…) vous pouvez vous lever un matin avec un algorithme qui a changé et il faut se reformer sur le SEO quasiment tous les 6 mois (…) Aujourd’hui les algorithmes Apple podcast ou Spotify finalement ne fonctionnent que avec des mots clés.’ C’est une nouvelle incroyable. Cela signifie que les stratégies qui fonctionnaient sur le web il y a dix ans, basées sur une utilisation intelligente des mots-clés, sont aujourd’hui d’une efficacité redoutable dans le monde du podcast. Vous n’avez pas besoin d’être un expert en SEO technique pour réussir. Vous avez simplement besoin de comprendre où placer les bons mots pour que les robots des plateformes comprennent de quoi parle votre podcast et le proposent aux bonnes personnes. C’est une course qui a déjà commencé, et ceux qui prennent le train en marche maintenant se construiront une avance durable. Comme le dit Emma : ‘plus tôt vous allez optimiser vos métadonnées, et ben plus tôt vous serez bien positionné sur sur les applis et et surtout plus dur ce sera de vous déloger.’ Ne pas s’y mettre aujourd’hui, c’est laisser ses concurrents construire une forteresse sur des mots-clés qui devraient vous appartenir.
Les métadonnées : le langage que parlent les algorithmes
Quand on parle d’optimisation, on parle concrètement de ‘métadonnées’. Ce terme peut sembler technique, mais il désigne simplement les informations textuelles qui accompagnent votre podcast. Emma les définit clairement : ‘les métadonnées, c’est du texte qui va être intégré à un flux RSS. (…) on va retrouver le nom de votre émission, on va retrouver le titre de vos épisodes, les descriptions et cetera.’ Chaque champ de texte que vous remplissez sur votre hébergeur (comme Ausha) est une opportunité de communiquer avec les algorithmes. Le nom de l’auteur, les catégories, et bien sûr, les titres et descriptions sont autant de signaux que vous envoyez aux plateformes pour qu’elles puissent ‘ranger’ votre podcast au bon endroit dans leur immense catalogue. Ignorer ces champs ou les remplir à la va-vite, c’est comme publier un livre sans titre ni résumé et espérer qu’il devienne un best-seller. Chaque mot compte, mais tous n’ont pas le même poids. C’est ce que nous allons voir en explorant les piliers de votre stratégie PSO.
L’enjeu est de taille : une étude citée par Emma révèle que 40% des auditeurs cherchent de nouveaux podcasts directement dans les applications, et parmi eux, près de 60% utilisent la barre de recherche. C’est plus d’un auditeur sur cinq qui tape activement des mots-clés pour trouver sa prochaine pépite audio. Le PSO n’est donc pas une simple optimisation technique, c’est un canal d’acquisition direct et qualifié. En travaillant vos métadonnées, vous ne faites pas que plaire à des robots ; vous construisez un pont solide entre votre contenu et les oreilles curieuses qui le recherchent activement.
Pilier n°1 : Le titre de votre émission, votre arme de destruction massive en PSO
S’il y a un seul élément à retenir et à optimiser en priorité, c’est celui-ci. Son impact sur votre référencement est colossal et dépasse de loin tous les autres facteurs. C’est le signal le plus fort que vous puissiez envoyer aux algorithmes sur la thématique de votre émission. Emma est formelle à ce sujet, s’appuyant sur une étude d’envergure menée par Ausha sur près de 7 millions d’épisodes : ‘On s’est rendu compte que le titre de l’émission, c’était vraiment ce qui est ce qui avait le plus de poids dans le référencement d’un podcast.’ Cette information change complètement la donne. Votre titre n’est pas seulement un nom de marque, c’est votre principal mot-clé.
Comment optimiser votre titre sans sacrifier votre marque ?
La première réaction en entendant cela peut être la panique : ‘Mais mon podcast a un nom créatif qui ne contient aucun mot-clé ! Dois-je tout changer ?’. La réponse est non. Le PSO est un jeu de finesse, pas de force brute. Emma propose une solution simple et élégante : ‘vous n’êtes pas obligé de complètement de changer le nom de votre podcast, vous pouvez garder le nom historique de votre podcast et mettre soit deux points, soit un petit tiret et puis rajouter une phrase avec le mot développement personnel dedans.’ Cette technique est un véritable ‘game changer’. Vous conservez votre nom de marque (par exemple, ‘Ondes Créatives’) tout en donnant aux algorithmes les informations dont ils ont besoin. Le titre devient : ‘Ondes Créatives – Le podcast du marketing pour freelances’. Vous avez le meilleur des deux mondes : un nom mémorable et un référencement puissant.
Cette approche permet de contextualiser immédiatement votre émission pour les robots et les humains. N’ayez pas peur que le titre devienne trop long. Comme le précise Emma, ‘sur les plateformes d’écoute, le titre parfois, il est tronqué. Et en fait, quelque part c’est pas grave puisque ce petit bout de phrase que vous allez ajouter (…) finalement, il est pas fait pour vos auditeurs, là il est fait pour les robots’. C’est une optimisation invisible pour l’utilisateur final, mais d’une efficacité redoutable pour votre découvrabilité. Pensez au mot-clé principal que taperait votre auditeur idéal pour vous trouver. Est-ce ‘business en ligne’, ‘nutrition sportive’, ‘true crime français’ ? Ce mot-clé doit impérativement figurer dans le titre de votre émission. C’est l’action la plus rentable que vous puissiez faire pour votre PSO.
Pilier n°2 : La description de l’émission, votre argumentaire pour les robots
Juste après le titre, la description générale de votre podcast est le deuxième élément le plus influent pour votre référencement. C’est un espace souvent négligé, rempli d’une ou deux phrases génériques. C’est une erreur monumentale, car c’est un espace précieux pour intégrer l’ensemble de vos mots-clés principaux et secondaires. La stratégie ici est de penser sur deux niveaux : une partie pour les humains, et une partie pour les algorithmes. Emma explique cette dualité : ‘réfléchissez à créer un hook, une accroche assez impactante pour que les gens puissent après vous écouter (…) les deux premières lignes de votre émission, vous vous les faites pour vos auditeurs et vos auditrices et le reste de votre description, il faut que ce soit encore une fois pour les algorithmes.’
Construire la description parfaite : accroche, mots-clés et astuces de pro
La structure est simple. Commencez par deux lignes percutantes qui résument votre promesse et donnent envie de cliquer sur ‘Play’. C’est votre ‘elevator pitch’. Par exemple : ‘Marre des conseils marketing complexes ? Chaque semaine, décortiquons ensemble des stratégies simples et concrètes pour développer votre activité.’ C’est clair, direct et ça s’adresse à une douleur précise. Ensuite, vient la partie dédiée aux robots. C’est là que vous pouvez lister vos thématiques et mots-clés. ‘Cette liste là, on la met presque tel quel en fait dans dans la description de de l’émission’, conseille Emma. N’hésitez pas à lister les sujets que vous abordez : SEO, publicité Facebook, emailing, stratégie de contenu, personal branding, etc. Cela permet aux plateformes de comprendre l’étendue de votre expertise.
Emma partage également une astuce particulièrement maligne : ‘Vous pouvez même faire une petite phrase par exemple vous vous aimerez [le nom de votre podcast] si vous aimez tel podcast, tel podcast, tel podcast.’ Cette technique, inspirée de la publicité concurrentielle sur Google Ads, est brillante. Non seulement elle donne des repères à l’auditeur potentiel, mais elle vous permet de vous positionner sur les recherches des noms de podcasts établis dans votre niche. Si quelqu’un cherche ‘Marketing Mania’ et que vous l’avez mentionné dans votre description, vous avez une chance d’apparaître dans les résultats. C’est une façon éthique et intelligente de capter une audience déjà qualifiée et intéressée par votre thématique. En combinant une accroche humaine, une liste de mots-clés exhaustive et cette astuce de mention, votre description devient une véritable machine à générer de la visibilité.
Pilier n°3 : Les épisodes, le terrain de jeu de la longue traîne
Si le titre et la description de l’émission assoient votre autorité sur vos mots-clés principaux, les métadonnées de chaque épisode sont votre opportunité de conquérir un territoire bien plus vaste : celui de la longue traîne. Ce sont ces requêtes plus spécifiques, moins concurrentielles, mais souvent très qualifiées. Emma l’explique très bien : ‘dans les métadonnées de de vos épisodes, (…) là, vous pouvez travailler un peu plus votre longue traîne comme en SEO en fait. Vous pouvez vous essayer de vous référencer sur des mots clés un peu plus satellites.’ Chaque épisode est une chance de vous positionner sur une nouvelle niche, une question précise que se pose votre audience.
Optimiser les show notes : votre meilleur allié PSO sous-estimé
Les show notes, ou la description de l’épisode, sont un espace au potentiel gigantesque et tragiquement sous-utilisé. La plupart des podcasteurs se contentent d’un court résumé et de quelques liens. Pourtant, comme le révèle Emma, cet espace est immense : ‘sur Ocha, vous pouvez écrire jusqu’à 4000 caractères dans un dans une description d’épisode. Et en fait, il faut les utiliser, il faut utiliser les 4000 caractères. Sinon ben c’est vous passez à côté de quelque chose.’ Imaginez 4000 caractères comme un mini-article de blog dédié à votre épisode. Les robots, eux, ne se lassent pas de lire. ‘Les personnes vont pas lire l’entièreté de votre description. Les robots oui.’
La structure à adopter est la même que pour la description de l’émission : d’abord pour les humains, ensuite pour les robots. Commencez par un paragraphe engageant qui résume l’épisode et donne envie de l’écouter. Intégrez les liens importants. Puis, développez. Vous pouvez y mettre un résumé détaillé, les points clés abordés, la transcription partielle ou complète, et surtout, des listes de mots-clés. Contrairement à Google, les plateformes actuelles ne pénalisent pas l’ajout d’une liste de mots-clés en fin de description. Emma avoue le faire sans détour : ‘je termine toujours avec ma liste de mots clés principaux et ma liste de mots clés secondaire que je mets tel quel un peu comme des tags à la fin de mes show notes.’ C’est une optimisation simple, rapide (surtout avec l’aide d’outils comme ChatGPT pour générer des résumés et des listes de mots-clés) et terriblement efficace pour capter des recherches de longue traîne.
Le titre de l’épisode : entre créativité et mots-clés
Le titre de l’épisode est un exercice d’équilibre. Il doit être suffisamment intriguant pour attirer le clic, mais aussi assez descriptif pour contenir le mot-clé principal de l’épisode. Un titre comme ‘Le secret que personne ne vous dit’ est peut-être mystérieux, mais il ne vous aidera en rien pour le PSO. Un titre comme ‘PSO : Améliorer votre référencement podcast (La méthode complète)’ est bien plus efficace. Il est clair, il contient les mots-clés ‘PSO’ et ‘référencement podcast’ et il promet une solution concrète. Les titres sous forme de question (‘Comment trouver ses 1000 premiers auditeurs ?’) ou de guide (‘Le guide ultime de la monétisation de podcast’) fonctionnent particulièrement bien car ils correspondent à la manière dont les gens effectuent leurs recherches.
Emma propose une autre technique avancée pour les titres d’épisodes : l’utilisation de tags. ‘Ce que j’ai essayé depuis peu, c’est d’écrire le titre de mon épisode et à la fin de mettre entre crochet comme un espèce de tag en fait. (…) Typiquement, je leur dis Tips c’est un podcast qui parle de podcast marketing (…) je vais par exemple sur un épisode qui va parler de comment écrire bien écrire le script de son podcast et ben entre crochet à la fin de mon titre, je vais écrire conseil podcast.’ Cette méthode permet de créer des catégories internes, de renforcer la cohérence thématique de votre podcast aux yeux des algorithmes et de vous assurer que même un épisode au sujet très spécifique est rattaché à votre mot-clé générique. C’est une façon intelligente de marteler votre thématique principale, épisode après épisode.
Passez à l’action : votre plan pour devenir visible
La théorie, c’est bien. La pratique, c’est mieux. Le PSO n’est pas une formule magique, mais une série d’actions concrètes et logiques qui, mises bout à bout, créent un effet cumulé puissant sur votre visibilité. Le plus grand avantage que vous ayez aujourd’hui, c’est que la majorité des podcasteurs ignorent encore ces principes. En appliquant ne serait-ce que quelques-uns de ces conseils, vous pouvez prendre une avance considérable sur la concurrence. N’attendez pas que les algorithmes deviennent aussi complexes que celui de Google. L’opportunité, c’est maintenant.
Pour conclure, résumons les étapes clés de votre plan d’action. Premièrement, auditez le titre de votre émission. Contient-il votre mot-clé le plus important ? Si non, ajoutez-lui un sous-titre descriptif. Deuxièmement, réécrivez la description de votre podcast. Créez une accroche de deux lignes pour les humains, puis déroulez un tapis de mots-clés pour les robots, sans oublier de mentionner quelques podcasts amis (ou concurrents). Troisièmement, transformez votre approche des show notes. Engagez-vous à utiliser une part significative des 4000 caractères disponibles pour chaque nouvel épisode en y intégrant des résumés détaillés et des listes de mots-clés. Enfin, soyez stratégique avec vos titres d’épisodes, en y intégrant systématiquement des mots-clés de longue traîne. En faisant du PSO une habitude, une partie intégrante de votre routine de publication, vous cesserez d’être un créateur de contenu pour devenir un véritable architecte de votre audience. Votre voix mérite d’être entendue ; le PSO vous donne simplement le mégaphone pour y parvenir.
Questions fréquentes sur le PSO (Podcast Search Optimization)
1. Qu’est-ce que le PSO et pourquoi est-ce crucial pour un podcasteur ?
Le PSO, ou Podcast Search Optimization, est l’ensemble des techniques visant à améliorer le référencement d’un podcast directement sur les plateformes d’écoute comme Apple Podcasts et Spotify. C’est l’équivalent du SEO pour les moteurs de recherche web. C’est crucial car une grande partie des auditeurs (près de 40%) découvrent de nouveaux podcasts en utilisant la barre de recherche de ces applications. Sans une bonne stratégie PSO, votre podcast, même d’excellente qualité, risque de rester invisible pour cette audience activement en quête de nouveaux contenus. C’est la méthode la plus efficace pour transformer la découvrabilité d’une question de chance en une stratégie maîtrisée et pérenne.
‘L’idée du PSO c’est comment bien référencer son podcast non pas sur Google comme le ferait le SEO mais directement à l’intérieur des plateformes d’écoute et notamment sur les deux plateformes d’écoute primordiales du marché aujourd’hui, c’est-à-dire Apple podcast et Spotify.’
2. Quelle est l’erreur la plus courante que font les podcasteurs en matière de référencement ?
L’erreur la plus fréquente et la plus dommageable est de sous-estimer l’importance du titre de l’émission. Beaucoup de créateurs choisissent un nom créatif ou une marque forte, mais oublient d’y inclure leur mot-clé principal. Or, des études montrent que le titre de l’émission est le facteur qui a le plus de poids dans les algorithmes de classement. Un podcast sur la cuisine végétalienne appelé ‘Les Chroniques Vertes’ sans plus de précision part avec un handicap majeur. Ne pas utiliser cet espace pour informer les algorithmes de sa thématique principale, c’est passer à côté de l’opportunité de référencement la plus puissante qui soit.
‘On s’est rendu compte que le titre de l’émission, c’était vraiment ce qui avait le plus de poids dans le référencement d’un podcast.’
3. Faut-il sacrifier un nom de podcast créatif pour le PSO ?
Absolument pas. C’est une fausse dichotomie. Vous pouvez conserver votre nom de marque créatif et original tout en l’optimisant pour le PSO. La solution est simple et efficace : ajoutez un sous-titre descriptif après votre nom principal, séparé par un tiret ou un deux-points. Par exemple, ‘Friztique – Le podcast qui démêle les cheveux frisés’. Vous gardez votre identité de marque tout en fournissant aux algorithmes les mots-clés essentiels (‘podcast’, ‘cheveux frisés’) dont ils ont besoin pour vous classer correctement. C’est le meilleur des deux mondes : la mémorabilité et la visibilité.
‘Vous n’êtes pas obligé de complètement de changer le nom de votre podcast, vous pouvez garder le nom historique de votre podcast et mettre soit deux points, soit un petit tiret et puis rajouter une phrase avec le mot développement personnel dedans.’
4. Concrètement, que dois-je mettre dans les show notes pour booster ma visibilité ?
Les show notes sont un espace immense (jusqu’à 4000 caractères) qu’il faut exploiter au maximum. La stratégie est double. D’abord, rédigez un résumé engageant de l’épisode pour les auditeurs humains. Ensuite, pour les robots, vous devez être beaucoup plus exhaustif. Intégrez un résumé très détaillé, voire les points clés sous forme de liste, et n’hésitez pas à finir par une liste de mots-clés principaux et secondaires liés à l’épisode. Pour l’instant, cette pratique n’est pas pénalisée et reste très efficace. Pensez aux show notes comme un mini-article de blog optimisé pour chaque épisode.
‘Vous pouvez écrire jusqu’à 4000 caractères dans une description d’épisode. Et en fait, il faut les utiliser, il faut utiliser les 4000 caractères. Sinon ben c’est vous passez à côté de quelque chose en fait. Encore une fois les personnes n’vont pas lire l’entièreté de vos de votre description. Les robots oui.’
5. Quelle est la différence entre l’optimisation de l’émission et celle d’un épisode ?
L’optimisation de l’émission (titre et description du podcast) vise à établir votre autorité sur vos mots-clés principaux et votre thématique centrale. C’est la fondation de votre référencement. L’optimisation au niveau de chaque épisode (titre et show notes) est plus tactique. Elle vous permet de cibler ce qu’on appelle la ‘longue traîne’ : des requêtes plus spécifiques, des sujets de niche, des questions précises que vos auditeurs peuvent se poser. C’est en combinant une fondation solide au niveau de l’émission et une stratégie de longue traîne agile au niveau des épisodes que vous maximiserez votre découvrabilité sur l’ensemble de votre champ sémantique.
‘Autant les métadonnées qui se rapportent à votre émission donc le titre et la description du podcast, c’est là où vous allez surtout mettre vos mots clés principaux (…) autant dans les épisodes (…) là, vous pouvez travailler un peu plus votre longue traîne comme en SEO en fait.’
6. Les algorithmes de podcast sont-ils aussi complexes que celui de Google ?
Non, et c’est là que réside la plus grande opportunité actuelle pour les podcasteurs. Les algorithmes d’Apple Podcasts ou de Spotify sont bien plus simples que celui de Google. Ils fonctionnent principalement sur la base des mots-clés présents dans les métadonnées (titres, descriptions, nom de l’auteur). Ils n’ont pas encore la capacité d’analyser le contenu audio ou de prendre en compte des centaines de facteurs complexes comme le fait Google. Cela signifie que des actions de PSO relativement simples peuvent avoir un impact très important et rapide sur votre visibilité. Il faut en profiter avant que ces algorithmes ne se complexifient.
‘C’est des algorithmes qui sont pas très évolués par rapport à Google aussi. (…) Aujourd’hui les les algorithmes Apple podcast ou Spotify finalement ne fonctionnent que avec des des mots clés.’


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