Vous travaillez dur, mais votre message reste inaudible ? La stratégie Dream 100 est votre porte-voix
Vous le ressentez chaque jour. Cette impression de crier dans le désert. Vous créez du contenu de qualité, vous peaufinez votre offre, vous passez des heures sur les réseaux sociaux à ‘faire tout bien comme il faut’. Vous postez, vous commentez, vous récoltez quelques likes, mais au final, le bilan est décevant : zéro client. Cette frustration, je la connais par cœur. J’ai passé des années sur LinkedIn à appliquer les recettes qu’on m’avait données, pour un retour sur investissement proche du néant. J’avais l’impression d’être sur un tapis de course, m’épuisant sans jamais avancer. C’est une situation que des milliers d’entrepreneurs vivent, et elle est terriblement décourageante.
Le problème n’est souvent pas la qualité de ce que vous faites, mais le manque de relais, de caisse de résonance. Comment faire quand on n’a pas le budget de L’Oréal pour une campagne publicitaire massive ? Comment percer le bruit ambiant et atteindre les bonnes personnes ? La réponse ne se trouve pas dans le fait de travailler plus dur, mais de travailler plus intelligemment. C’est là qu’intervient un concept qui a radicalement changé ma façon de voir le business et de construire mon réseau : la stratégie Dream 100. Ce n’est pas une formule magique, mais une méthode pragmatique et profondément humaine pour construire votre autorité.
Dans mon livre, From Zero to Hero, je détaille cette approche, mais aujourd’hui, je veux vous en donner les clés, les coulisses de la méthodologie qui m’a permis de passer de l’ombre à la lumière. L’idée est simple mais puissante : identifier les 100 personnes, les 100 entités de rêve qui, en parlant de vous, auront un impact démultiplié. Comme le disait si bien Estelle Ballot en introduction de notre échange :
‘Les Dream 100, ce sont ceux qui auront le plus de poids parce qu’ils n’ont rien à gagner. S’ils parlent de vous ou de votre produit, c’est parce qu’ils sont convaincus.’
C’est mieux qu’une pub, c’est mieux que vous-même avec un micro. C’est la puissance de la recommandation authentique. Alors, comment fait-on pour trouver ces fameux Dream 100 et les convaincre de parler de nous ? Oubliez l’idée de frapper à la porte de TF1. Nous allons procéder par étapes, avec méthode, intelligence et beaucoup de cœur. Prenez une feuille, un stylo, et préparez-vous à bâtir le réseau qui va véritablement changer la trajectoire de votre business.
Avant la chasse : préparez votre terrain pour accueillir vos futurs alliés
Avant même de penser à lister des noms ou à contacter qui que ce soit, il y a deux étapes fondamentales, non négociables. C’est comme vouloir construire une maison : si les fondations ne sont pas solides, tout le reste s’écroulera. Beaucoup d’entrepreneurs, dans leur hâte d’être visibles, sautent ces étapes et se demandent ensuite pourquoi leurs efforts ne paient pas. Ils attirent du monde, mais pas les bonnes personnes, et surtout, ils ne convertissent pas. Pour que votre stratégie Dream 100 fonctionne, vous devez d’abord savoir précisément qui vous voulez toucher et vous assurer que votre ‘maison’ est prête à les accueillir. C’est un travail de clarté qui conditionne 90% du succès de la démarche. Sans cela, vous naviguerez à vue, perdant un temps et une énergie précieux.
Étape 1 : Le persona, votre boussole pour ne jamais vous perdre
La toute première chose, celle sur laquelle Estelle et moi sommes totalement alignées, c’est la définition de votre client idéal, votre persona. On ne le répétera jamais assez. Si vous ne savez pas à qui vous parlez, votre message sera flou et inefficace. Vous allez vous retrouver avec une liste de Dream 100 qui ressemble à la ‘foire du trône’, un amas hétéroclite sans aucune cohérence. Le résultat ? Vous ne saurez pas par quel bout le prendre et vos actions manqueront leur cible.
Définir votre client idéal, ce n’est pas juste dire ‘je vise les entrepreneurs’. C’est beaucoup trop large. Il faut creuser, affiner. Posez-vous les bonnes questions :
- Quel est leur secteur d’activité ? La taille de leur entreprise ? Leur chiffre d’affaires ? (Ex: ‘les entrepreneurs dans le SaaS qui font entre 0 et 3 millions de CA’).
- Quel est leur poste exact ? (Ex: ‘les cadres dirigeants dans des grands groupes du secteur de l’énergie’).
- Quels sont leurs défis, leurs frustrations ? (Ex: ‘Je veux travailler pour des entrepreneurs qui sont débordés par l’opérationnel’).
- Quelles sont leurs aspirations ? (Ex: ‘Je veux accompagner des entrepreneurs qui ont envie de passer à l’étape d’après, de scaler leur business’).
Plus vous serez précis, plus votre ciblage sera chirurgical. N’hésitez pas à utiliser des qualificatifs. Ces détails vous aideront à comprendre leur langage, leurs besoins, et donc à identifier les personnes et les médias qu’ils suivent. C’est en comprenant intimement votre client idéal que vous saurez où trouver vos futurs partenaires. Chaque détail compte, car c’est ce qui vous permettra de créer des messages et des offres qui résonnent profondément avec eux.
Étape 2 : Votre vitrine, un tunnel de vente sans friction
Une fois que vous savez qui vous ciblez, la deuxième étape est de vous assurer que votre ‘vitrine’ est prête à les accueillir et, surtout, à les convertir. J’aime utiliser l’analogie du restaurant. Vous pouvez avoir le meilleur emplacement, mais si votre vitrine est sale, le menu illisible et qu’il faut faire la queue pendant 30 minutes juste pour avoir une table, les clients partiront. En marketing digital, c’est pareil. On parle de ‘structurer son tunnel de vente’. Concrètement, il s’agit de rendre le parcours d’achat le plus simple et fluide possible.
Le problème que je vois constamment, c’est la complexité inutile. Un entrepreneur fait un super post sur LinkedIn. Le lecteur, intéressé, clique sur son profil. Là, il doit chercher un lien. Il trouve un lien vers un site web. Sur le site, il doit naviguer à travers cinq onglets pour enfin trouver un formulaire de contact. C’est un parcours du combattant ! Souvenez-vous de cette règle brutale mais réaliste :
‘Sachez-le, à chaque clic, vous perdez 10 % des gens.’
C’est une véritable hémorragie de prospects. L’exercice que je vous propose est radicalement simple mais incroyablement efficace. Prenez une feuille blanche et un stylo. Tracez littéralement le chemin qu’un client doit parcourir pour vous acheter, de la découverte à l’achat. Comptez le nombre de clics. Maintenant, l’objectif est simple : en couper le plus possible. Au lieu d’un formulaire de contact sur votre site, pourquoi ne pas mettre un lien direct vers votre Calendly sur votre profil LinkedIn ? Au lieu d’attendre qu’on vous contacte, pourquoi ne pas utiliser un outil comme Typeform pour qualifier directement les intentions d’achat ? L’objectif est de devenir ‘facile à acheter’. Quand vos Dream 100 commenceront à parler de vous, un flux de personnes va arriver. Si votre tunnel est une usine à gaz, vous perdrez la majorité de ce trafic si durement acquis.
La chasse est ouverte : comment dénicher et lister vos Dream 100
Maintenant que vos fondations sont solides – vous savez qui vous visez et votre parcours client est optimisé – il est temps de passer à l’action et de constituer cette fameuse liste des Dream 100. C’est la partie la plus excitante, celle où l’on se transforme en détective du marketing. L’erreur commune est de penser qu’il faut viser la lune, de lister d’emblée les plus grands noms de son secteur. C’est le meilleur moyen de se décourager. La clé, ici encore, est la stratégie et la méthode. Nous allons utiliser les outils à notre disposition, notamment les algorithmes des réseaux sociaux, pour qu’ils travaillent pour nous, et non contre nous. Il s’agit de trouver les bonnes personnes, celles qui sont à votre portée et qui gravitent déjà dans l’écosystème de votre client idéal. C’est un travail minutieux mais qui porte des fruits incroyables sur le long terme.
Le principe des ‘Baby Steps’ : l’art de gravir l’escalier du succès
Avant de vous lancer, gravez-vous cette idée en tête : la stratégie des baby steps. Quelle est la meilleure façon de gravir un escalier ? Essayer de sauter les marches cinq par cinq ? On peut y arriver une fois, mais on risque surtout de se blesser. La méthode la plus sûre et la plus efficace est de monter une marche à la fois. Pour votre réseau, c’est identique.
Au lieu de viser directement Forbes ou le plus gros influenceur de votre niche, regardez qui est juste une marche au-dessus de vous. Qui a une audience légèrement plus grande, une crédibilité un peu plus établie, mais reste accessible ? Ces personnes sont vos cibles prioritaires. Pourquoi ? Parce qu’une collaboration sera plus équilibrée, plus simple à mettre en place, et vous apportera une visibilité immédiate et qualifiée. En vous alliant avec des personnes à votre niveau ou juste au-dessus, vous grandissez ensemble. Comme je l’expliquais :
‘Moi aujourd’hui, je me suis lancé en même temps que Nina Ramen et bah tu vois, on s’est lancé sur Facebook en même temps, on était personne. […] On était hyper copines, on avait une audience similaire et aujourd’hui, on est dans les paniers Amazon en même temps.’
Cette croissance mutuelle crée des liens extrêmement forts et durables. Ne sous-estimez jamais la puissance de votre environnement proche. Regardez à côté de vous, et même en dessous. Donner sa chance à quelqu’un qui a une plus petite audience peut créer une dette de gratitude immense. Cette personne ne l’oubliera jamais et deviendra votre meilleur ambassadeur. Le business, c’est avant tout des relations humaines. Le cœur et la générosité sont toujours récompensés.
Devenez un détective sur LinkedIn et les autres plateformes
Les algorithmes que nous subissons au quotidien peuvent devenir nos meilleurs alliés. Il suffit de savoir où regarder. Voici deux techniques très simples, gratuites et terriblement efficaces pour identifier vos Dream 100, qu’ils soient des clients potentiels ou des partenaires.
Premièrement, utilisez la fonction ‘autres profils consultés’ sur LinkedIn. Allez sur le profil de votre client idéal (ou d’un partenaire potentiel que vous avez déjà identifié). Sur la colonne de droite, LinkedIn vous suggère d’autres profils similaires. C’est une mine d’or ! L’algorithme vous dit littéralement : ‘Les gens qui s’intéressent à cette personne s’intéressent aussi à celles-ci’. C’est le même principe que les recommandations sur Amazon. En faisant cela avec les profils de vos clients, vous trouvez d’autres clients. En le faisant avec des partenaires, vous trouvez d’autres partenaires. J’ai utilisé cette technique pour identifier les podcasts que mes auditeurs écoutaient quand ils n’écoutaient pas le mien. C’est comme ça qu’on découvre des carrefours d’audience pertinents.
Deuxièmement, explorez la rubrique ‘Activité’ d’un profil. Allez sur le profil de votre prospect idéal et regardez où il commente, quels posts il aime, quelles pages il suit. Vous allez découvrir :
- Les autres créateurs de contenu qui l’influencent.
- Les produits ou services auxquels il s’intéresse (Ex: ‘Ah bon, tu utilises AG Cup en solution de compta ?’).
- Son langage, ses préoccupations, ses réactions face aux publications de vos concurrents.
C’est une étude de marché en direct et gratuite. En analysant l’activité de quelques profils clés, vous dresserez rapidement une carte précise de l’écosystème dans lequel ils évoluent.
Pensez ‘écosystème client’ pour sortir de votre bulle
La dernière étape pour identifier vos partenaires est de cesser de penser uniquement à votre secteur d’activité. Vos clients n’existent pas dans un silo. Ils ont une vie, des habitudes, des besoins qui vont bien au-delà de votre produit ou service. La question à vous poser est : ‘Quelles sont les autres marques, les autres services que mon client idéal adore et utilise ?’. C’est en répondant à cette question que vous trouverez les partenaires les plus inattendus et les plus puissants.
Je prends l’exemple de mon agence, où nous faisons de la création vidéo pour les entrepreneurs. Nous pourrions nous contenter de chercher des partenaires dans le monde de la vidéo. Mais en parlant à nos clients, nous avons découvert d’autres besoins.
‘Nos clientes par exemple, elles vont dire bah tiens avant mon tournage, j’aimerais bien faire un faire un coup de clean chez Oma Cream […]. On a mis en place un partenariat avec Oma Cream.’
De même, elles veulent être bien habillées pour leur tournage. Nous avons donc noué un partenariat avec une marque de vêtements. En adoptant cette vision à 360 degrés de la vie de votre client, vous ouvrez un champ des possibles immense. Vous créez une expérience client enrichie et vous vous associez à des marques qui partagent les mêmes valeurs et la même cible, même si elles sont dans des secteurs complètement différents. C’est là que la magie du partenariat opère vraiment.
L’action : construire votre liste pour une omniprésence stratégique
Une fois que vous avez identifié les différentes pistes, il est temps de structurer tout ça. L’objectif n’est pas d’avoir une liste mentale, mais un véritable plan d’action concret et diversifié. C’est ce qui va vous permettre de déployer ce que Estelle appelle ‘l’omniprésence ponctuelle’. L’idée est de toucher votre client idéal à différents moments, sur différents supports. Quand une personne vous voit sur LinkedIn, puis entend parler de vous dans un podcast, puis lit un article sur un blog qu’elle apprécie, son cerveau se dit : ‘Ok, cette personne est partout, elle est légitime’. C’est un effet psychologique extrêmement puissant qui bâtit la confiance et l’autorité. Pour y parvenir, votre liste de Dream 100 ne doit pas se limiter à un seul type de média.
Voici un modèle de liste que vous pouvez construire. Prenez un fichier Excel ou un simple carnet et commencez à la remplir :
- 25 sites web ou forums où votre cible se rend pour s’informer.
- 15 groupes actifs (Facebook, LinkedIn, Slack…) où se tiennent les conversations de votre secteur.
- 80 influenceurs répartis sur les plateformes pertinentes pour vous (LinkedIn, Instagram, YouTube, X…).
- 30 podcasts que votre client idéal écoute dans sa voiture ou en faisant du sport.
- 30 newsletters (Substack, LinkedIn…) auxquelles il est abonné pour sa veille.
- 20 blogs de référence dans votre domaine.
Ce mélange vous assure une couverture large. Vous n’êtes pas dépendant d’un seul canal, ce qui est crucial. Comme nous le savons toutes les deux avec Estelle, il ne faut jamais mettre tous ses œufs dans le même panier. Cet écosystème que vous créez devient votre réseau, un actif inestimable qui va grandir avec vous. Chaque partenariat, chaque apparition, chaque collaboration renforce votre positionnement et vous rend tout simplement incontournable. C’est un travail de longue haleine, mais c’est le passeport le plus sûr pour une croissance durable et saine, tout en vous créant un ‘réseau de maboule’.
Conclusion : le réseau est un marathon, pas un sprint
Nous avons parcouru ensemble les étapes clés de la stratégie Dream 100. Ce n’est pas une tactique de ‘growth hacking’ miracle qui vous apportera 1000 clients demain matin. C’est une philosophie de long terme, une manière de construire son business sur des fondations solides et humaines. Récapitulons le chemin : tout commence par une clarté absolue sur votre client idéal, votre persona. Sans cela, vous naviguez à l’aveugle. Ensuite, il faut polir votre vitrine, simplifier votre tunnel de vente pour que chaque visiteur puisse devenir client sans effort. Ce n’est qu’après ce travail préparatoire que la ‘chasse’ peut commencer.
La recherche de vos Dream 100 doit être guidée par le principe des ‘baby steps’ : visez les personnes à votre portée, grandissez avec elles, et n’oubliez jamais de regarder à côté et en dessous de vous pour donner leur chance aux autres. Utilisez les outils à votre disposition comme un détective pour cartographier l’écosystème de votre client. Enfin, structurez vos trouvailles dans une liste diversifiée pour créer une omniprésence stratégique et devenir incontournable.
Le message le plus important que je souhaite vous transmettre est celui-ci : faites les choses avec le cœur. Ne soyez pas dans le calcul permanent, dans le ‘donnant-donnant’ mercantile. Le business vous le rendra au centuple. Les relations les plus fructueuses sont celles qui naissent d’une volonté sincère d’aider et de collaborer. Alors, n’attendez plus. Prenez cette feuille blanche, commencez à définir votre persona, à dessiner votre tunnel de vente, et à lister les premières personnes de votre Dream 100. La première marche est toujours la plus difficile, mais c’est elle qui enclenche tout le mouvement. Vous avez tout ce qu’il faut pour passer de ‘Zero to Hero’.
Foire aux questions sur la stratégie Dream 100
Qu’est-ce que la stratégie des Dream 100 exactement ?
La stratégie des Dream 100 consiste à identifier une centaine de personnes ou d’entités (influenceurs, podcasteurs, blogueurs, entreprises partenaires) qui ont déjà l’attention de votre client idéal. L’objectif n’est pas de leur vendre quelque chose, mais de nouer des relations authentiques pour qu’ils deviennent des ambassadeurs de votre marque. C’est une approche de marketing d’influence basée sur la confiance et la recommandation, bien plus puissante qu’une publicité classique, car elle s’appuie sur la crédibilité de tiers. Le principe est de trouver des relais qui parleront de vous par conviction.
‘Les Dream 100, ce sont ceux qui auront le plus de poids parce qu’ils n’ont rien à gagner. S’ils parlent de vous ou de votre produit, c’est parce qu’ils sont convaincus.’
Pourquoi est-il si important de définir son persona avant de chercher ses Dream 100 ?
Définir son persona est l’étape la plus cruciale car il agit comme une boussole. Sans savoir précisément qui est votre client idéal, ses besoins, ses habitudes et ses aspirations, votre liste de Dream 100 sera incohérente et inefficace. Vous risquez de choisir des partenaires dont l’audience ne correspond pas à votre cible. Une définition précise de votre persona vous permet d’identifier avec une grande justesse les médias qu’il consomme, les influenceurs qu’il suit et les groupes auxquels il appartient. C’est la garantie d’investir votre temps et votre énergie aux bons endroits pour un impact maximal.
‘La première chose vraiment, c’est de se poser, de se dire ‘OK, quel est mon client idéal ?’ On va chercher une personne à la fois, sinon on va se prendre les pieds dans le tapis et le Dream 100 va ressembler à la foire du trône.’
Je débute et je n’ai pas d’audience, comment puis-je approcher des partenaires ?
C’est une crainte très commune, mais le manque d’audience n’est pas un frein si vous changez de perspective. N’approchez pas les partenaires en demandant, mais en offrant. Vous n’avez peut-être pas une grande audience, mais vous avez d’autres ressources. La plus précieuse est souvent votre temps. Vous pouvez proposer d’aider sur un projet, de fournir des données, de partager une expertise spécifique, ou simplement de promouvoir leur contenu avec toute votre énergie. L’important est de montrer que vous cherchez à apporter de la valeur avant d’en recevoir. C’est un excellent moyen de mettre le pied à l’étrier et de construire des relations solides.
‘Il y a forcément quelque chose que vous avez à donner en ressource à votre interlocuteur. Peut-être que vous avez potentiellement beaucoup de temps à offrir, d’accord ? Donc vous voulez aller décrocher les gros invités ou des invités tout court et vous venez de vous lancer, vous êtes à zéro, vous dites j’intéresse personne.’
Comment savoir si mon tunnel de vente est suffisamment simple ?
La méthode la plus simple et la plus efficace est l’exercice de la ‘feuille blanche’. Mettez-vous à la place d’un nouveau prospect qui vient de découvrir l’un de vos contenus. Tracez chaque étape et chaque clic nécessaires pour qu’il puisse acheter votre produit ou réserver un appel avec vous. Soyez honnête et notez tout : clic sur le profil, clic sur le lien en bio, navigation sur le site, recherche de la page contact, remplissage du formulaire, etc. L’objectif est de réduire ce nombre de clics au strict minimum. Si le parcours prend plus de 2 ou 3 clics une fois que la personne est sur votre profil, il est probablement trop complexe.
‘Retenez que plus vous augmentez les étapes, plus vous diminuez les clics. Vous prenez votre feuille blanche et vous allez tout simplement tracer quelles sont les étapes pour vous acheter. Et on va essayer d’en couper le plus possible.’
Quelle est la plus grande erreur à éviter avec la stratégie Dream 100 ?
La plus grande erreur est de viser trop haut, trop vite. C’est ce que j’appelle le syndrome de ‘vouloir frapper chez Forbes dès le premier jour’. Cela mène quasi systématiquement au découragement et à l’échec. La bonne approche est celle des ‘baby steps’ : se concentrer sur les partenaires qui sont juste une marche au-dessus de vous. Ces collaborations sont plus accessibles, plus équilibrées et vous permettent de construire votre crédibilité étape par étape. L’autre erreur est d’adopter une mentalité purement transactionnelle, en évaluant chaque partenariat par son retour sur investissement immédiat, ce qui tue l’authenticité de la relation.
‘L’idée c’est pas et je le dis dans le livre d’ailleurs d’aller directement chez Forbes en disant coucou parce que au final moi je préfère conseiller un peu la stratégie des baby steps. C’est à chaque fois aller regarder la personne qui est juste au-dessus de vous.’
Est-ce que cette stratégie fonctionne uniquement sur LinkedIn ?
Absolument pas. Bien que LinkedIn soit un outil formidable pour le B2B, les principes de la stratégie Dream 100 sont universels et s’appliquent à toutes les plateformes et à tous les secteurs. La technique d’analyse des ‘profils suggérés’ existe aussi sur Instagram, par exemple. L’important est d’adapter la recherche aux plateformes où se trouve votre client idéal. C’est pour cela que la liste de Dream 100 doit être diversifiée et inclure des podcasts, des blogs, des newsletters, des groupes Facebook, des chaînes YouTube, etc. L’omniprésence se construit en étant présent là où votre audience passe son temps.
‘Vous allez sur le Insta de Jean Dupont, vous cliquez sur la petite flèche en bas des profils Instagram et on va vous mettre d’autres profils suggérés. Les machines sont en train de regarder comme sur Amazon, quand on achète from Zero to Hero, on va nous recommander d’autres livres.’


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