[Best Episode] Construire sa stratégie SEO avec Guillaume Giraudet Bacchiolelli – Episode 133

Le SEO, ce n’est pas sorcier : Votre guide pour enfin comprendre et agir

Le marketing, c’est avant tout une affaire de bon sens. C’est une conviction profonde qui guide chaque épisode de ce podcast. Pourtant, il existe un domaine qui semble entouré d’une aura de complexité, presque mystique : le SEO, ou Search Engine Optimization. Pour beaucoup, c’est le ‘truc de nerd’, un labyrinthe technique réservé à une élite qui murmure à l’oreille des algorithmes. On imagine des lignes de code, des outils aux noms barbares et des stratégies secrètes. Cette perception, bien que compréhensible, est le premier obstacle à franchir. Car si le SEO a ses subtilités, son essence reste profondément ancrée dans ce fameux bon sens : comprendre ce que les gens cherchent et leur offrir la meilleure réponse possible.

Je ne suis pas une spécialiste du SEO, et c’est précisément pour cela que j’ai voulu aborder ce sujet avec un véritable expert. Quelqu’un capable de traduire ce langage technique en actions claires et concrètes. C’est Guillaume Giraudet-Bacchiolelli qui relève ce défi. Avec plus de quatorze ans d’expérience, il a vu le web évoluer et les algorithmes de Google se sophistiquer. Son approche est pragmatique, directe et incroyablement éclairante. Comme il le dit lui-même, ‘mon objectif c’est toujours d’expliquer, être assez pragmatique sur ça’. C’est exactement ce dont nous avons besoin pour démystifier le sujet.

Cet article n’est pas une simple retranscription. C’est une feuille de route, un véritable plan d’action pour tous ceux qui se sont déjà dit ‘le SEO, ce n’est pas pour moi’. Nous allons poser les fondations, brique par brique. Vous découvrirez que derrière l’acronyme se cache une logique implacable et accessible. Nous verrons comment Google réfléchit, ce qu’il attend de vous, et surtout, par où commencer concrètement, même si vous partez de zéro. Oubliez les préjugés et préparez-vous à voir le SEO non plus comme une montagne infranchissable, mais comme le plus puissant allié de votre visibilité en ligne.

Le SEO est-il vraiment fait pour vous ? La question stratégique à se poser avant de commencer

Avant de plonger tête la première dans les optimisations techniques et la rédaction de contenu, il est essentiel de prendre du recul et de se poser une question fondamentale, souvent négligée : avez-vous réellement besoin d’une stratégie SEO poussée ? Cette interrogation peut sembler contre-intuitive, mais elle est la marque d’une approche marketing mature. Le SEO n’est pas une obligation universelle, c’est un canal d’acquisition parmi d’autres, au même titre que les réseaux sociaux, la publicité payante ou l’emailing. L’erreur serait de s’y lancer par mimétisme, parce que ‘tout le monde le fait’, sans avoir évalué sa pertinence pour votre activité spécifique. Il nous est déjà arrivé de refuser des clients parce que nous estimions que leur investissement serait plus rentable sur un autre levier. Comme le souligne Guillaume, ‘c’est très important de se poser la question par rapport à son business en se disant comment je peux essayer d’acquérir une cible, de répondre à des besoins’.

Pour répondre à cette question, vous devez analyser le comportement de votre audience. Où vos clients potentiels passent-ils leur temps ? Comment cherchent-ils des solutions aux problèmes que vous résolvez ? Si votre cible est ultra-active sur Instagram et achète sur la base de recommandations d’influenceurs, investir massivement en SEO n’est peut-être pas la priorité numéro un. À l’inverse, si vous vendez des produits ou des services pour lesquels les gens effectuent des recherches actives sur Google (‘plombier urgence Paris’, ‘meilleur logiciel de comptabilité’, ‘formation marketing digital en ligne’), alors le SEO devient un champ de bataille incontournable. Il s’agit de faire correspondre l’offre et la demande. Votre offre, c’est votre produit ou service. La demande, ce sont les requêtes que les internautes tapent dans la barre de recherche. Le SEO est le pont qui relie les deux.

Cette réflexion est d’autant plus cruciale que Google a profondément évolué. Il n’est plus un simple annuaire de sites web. Il est devenu un ‘moteur de réponses’. Sa mission est de fournir la solution la plus pertinente et la plus rapide à la question de l’utilisateur, parfois même sans que celui-ci ait besoin de cliquer sur un lien. Comprendre cette nuance change tout. Votre objectif n’est plus seulement de ‘classer votre site’, mais de devenir la réponse de référence à une problématique donnée. Si vous identifiez que vos prospects se posent des questions auxquelles vous pouvez répondre mieux que quiconque, alors une stratégie SEO basée sur le contenu de valeur prend tout son sens. C’est un investissement sur le long terme qui construira votre autorité et attirera un trafic qualifié, jour après jour.

Comprendre le jeu : Comment Google pense et classe votre site web

Pour gagner une partie, il faut en connaître les règles. Le SEO ne fait pas exception. Avant de pouvoir ‘plaire à Google’, il faut comprendre, même dans les grandes lignes, comment il fonctionne. Loin d’être une boîte noire impénétrable, le processus de Google suit une logique en trois temps, simple à visualiser. Imaginez Google comme un bibliothécaire infatigable et obsessionnel qui veut cataloguer tous les livres du monde (les pages web). Pour cela, il envoie des ‘robots’ ou ‘crawlers’ explorer le web en permanence. C’est ce que Guillaume décrit avec une image très simple : ‘Je suis Google. On va dire que j’ai un petit robot qui va venir finalement sur les pages. Donc dès qu’il a connaissance d’une page, il va venir regarder un petit peu le contenu.’

Le processus en trois étapes : Crawl, Indexation et Classement

La première étape est donc le crawl (ou l’exploration). Les robots parcourent le web de lien en lien pour découvrir de nouvelles pages ou des mises à jour sur des pages existantes. Pour qu’ils trouvent votre site, il faut qu’au moins un lien quelque part sur le web pointe vers lui. Une fois une page découverte, le robot l’analyse pour en comprendre le contenu : le texte, les images, la structure, etc.

La deuxième étape est l’indexation. Après avoir analysé la page, Google la stocke dans son index, une gigantesque base de données, une sorte de bibliothèque colossale. Si votre page n’est pas dans l’index, elle est invisible pour les utilisateurs de Google. C’est à ce moment que Google ‘range’ votre page dans les bons tiroirs, en l’associant à certains sujets et mots-clés.

Enfin, la troisième et dernière étape est le classement (ou ranking). Lorsqu’un utilisateur tape une requête, Google plonge dans son index pour trouver les pages les plus pertinentes. Il les classe ensuite selon un ordre hiérarchique en appliquant son fameux algorithme, qui prend en compte, selon Guillaume, ‘quasiment plus de 300 critères’. Le but ultime est d’afficher en première position la page qui répondra le mieux, le plus rapidement et le plus fiablement à l’intention de l’internaute.

L’intelligence de Google : Du mot-clé à l’intention de recherche

Ce qui a changé radicalement ces dernières années, c’est la sophistication de cette troisième étape. Autrefois, le SEO pouvait se résumer à répéter un mot-clé un certain nombre de fois sur une page. Aujourd’hui, Google est devenu, comme le dit Estelle, ‘méchamment intelligent’. Il ne se contente plus de lire les mots ; il comprend le contexte, les synonymes, les concepts liés et, surtout, l’intention derrière la recherche. C’est la raison pour laquelle ‘Google a beaucoup évolué. On a tendance à dire que c’est plus un moteur de recherche mais surtout un moteur de réponse en fait finalement’. Par exemple, si vous tapez ‘meilleure pâte à pizza’, Google comprend que vous ne cherchez pas une définition de la pizza, mais une recette, des conseils, peut-être une vidéo. Il va donc privilégier les pages qui répondent à cette intention pratique. Cela signifie que pour nous, créateurs de contenu, l’obsession ne doit plus être le mot-clé, mais la réponse que nous apportons. En écrivant de manière naturelle et complète sur un sujet que l’on maîtrise, on donne à Google exactement ce dont il a besoin pour nous comprendre et nous considérer comme une source pertinente.

Les 3+1 piliers incontournables de votre stratégie SEO

Lorsqu’on débute en SEO, on peut vite se sentir submergé par la quantité d’informations et de conseils, parfois contradictoires. Pourtant, la réalité est beaucoup plus simple. Les fondations d’une bonne stratégie SEO reposent sur des principes qui, eux, ne changent pas. Comme le fait remarquer Guillaume avec amusement, ‘ça me fait toujours sourire parce que je vois chaque année les piliers du SEO qui ressortent […] et ça fait 14 ans que chaque année, je vois toujours les mêmes’. Ces piliers sont au nombre de trois, auxquels on peut aujourd’hui ajouter un quatrième élément dont l’influence ne cesse de croître. En vous concentrant sur ces quatre axes, vous êtes certain de travailler sur ce qui compte vraiment.

La Technique : Des fondations saines pour votre maison numérique

Le pilier technique concerne la structure même de votre site. C’est la plomberie, l’électricité et les fondations de votre maison en ligne. Si cette base n’est pas saine, tous vos efforts sur le contenu ou la popularité seront vains. Concrètement, cela inclut plusieurs éléments clés : la vitesse de chargement de vos pages (un site lent frustre l’utilisateur et déplaît à Google), l’adaptabilité de votre site aux mobiles (aujourd’hui indispensable), une structure de liens internes logique qui permet aux robots de Google de naviguer facilement, et l’absence d’erreurs techniques majeures (comme des pages qui n’existent plus). L’objectif est simple : offrir une expérience de navigation fluide et sans friction, tant pour les humains que pour les robots.

Le Contenu (Sémantique) : Le carburant de votre moteur

Si la technique constitue les fondations, le contenu est ce qui donne de la valeur et de l’intérêt à votre maison. C’est le pilier sémantique. Google a besoin de ‘nourriture’ pour comprendre de quoi parle votre site et pour le juger pertinent sur certaines requêtes. Ici, la qualité prime sur tout le reste. Il ne s’agit pas de produire du texte pour produire du texte, mais de créer des contenus qui répondent de manière exhaustive et claire aux questions que se posent vos prospects. C’est le cœur de la philosophie du ‘moteur de réponses’. Un bon contenu est un contenu qui informe, qui aide, qui résout un problème. Il doit être bien structuré, agréable à lire et, évidemment, unique. L’internaute est au centre de cette démarche : si votre contenu lui est utile, il sera par définition utile à Google.

La Popularité (Netlinking) : Le bouche-à-oreille du web

Le troisième pilier est celui de la popularité, ou ‘netlinking’. C’est la manière dont Google évalue l’autorité et la crédibilité de votre site. Pour cela, il analyse les liens provenant d’autres sites web qui pointent vers le vôtre (les ‘backlinks’). Chaque lien est considéré comme un vote de confiance. L’analogie de Guillaume est parfaite pour comprendre ce concept : ‘c’est comme si on cherche un restaurant, un restaurant qui a un avis ou un restaurant qui a 50 avis et qui sont bons, bah on va peut-être inconsciemment se tourner vers […] le restaurant qui a 50 avis’. Plus votre site reçoit de liens provenant de sites de qualité et pertinents dans votre thématique, plus Google le considérera comme une référence fiable et digne d’être montrée aux internautes. C’est le bouche-à-oreille numérique.

Le ‘+1’ : L’influence grandissante des signaux sociaux

Enfin, le dernier élément, de plus en plus prégnant, est la dimension sociale. Google a toujours eu du mal à créer son propre réseau social, mais il est parfaitement capable d’observer ce qui se passe sur ceux des autres. Il analyse les signaux sociaux : les partages de vos articles sur Facebook, les discussions autour de votre marque sur Twitter, le trafic qui arrive sur votre site depuis LinkedIn. Comme l’explique Guillaume, ‘il y a une grosse dimension sociale qui est importante également parce que les moteurs de plus en plus vont s’intéresser au centre d’intérêt’. Ces signaux lui donnent des indications sur la popularité et la pertinence de vos contenus auprès d’une audience réelle. Un contenu qui génère de l’engagement sur les réseaux sociaux est un signal fort qu’il est intéressant et mérite potentiellement une meilleure visibilité dans les résultats de recherche.

Votre plan d’action concret pour démarrer de zéro

La théorie, c’est bien, mais la pratique, c’est mieux. Maintenant que les bases sont posées, il est temps de passer à l’action. Par où commencer concrètement lorsque l’on a un site existant ou que l’on s’apprête à en créer un ? L’idée n’est pas de tout faire parfaitement du jour au lendemain, mais de mettre en place les bonnes habitudes et les bons outils dès le départ. Voici trois étapes fondamentales qui constituent le socle de toute bonne stratégie SEO pour débutant.

Étape 1 : Installez votre tableau de bord, la Google Search Console

C’est LE point de départ non négociable. Si vous ne deviez retenir qu’une seule action de cet article, ce serait celle-ci. La Google Search Console est un outil gratuit fourni par Google lui-même. C’est une ligne de communication directe entre votre site et le moteur de recherche. Il est absolument crucial de l’installer le plus tôt possible, car comme le martèle Guillaume, ‘c’est pas rétroactif les informations qu’on a sur cet outil’. Une fois installée, la Search Console deviendra votre meilleur allié. Elle vous indiquera sur quels mots-clés votre site apparaît dans les résultats, quelles pages sont les plus populaires, s’il y a des erreurs techniques qui empêchent Google de bien explorer votre site (comme les fameuses erreurs 404 que nous verrons plus tard), et bien plus encore. C’est une mine d’or d’informations pour comprendre comment Google perçoit votre site et pour identifier des opportunités d’amélioration. L’installer est simple et rapide, il n’y a aucune excuse pour s’en priver.

Étape 2 : Bâtir une structure qui parle à vos clients (et à Google)

Une fois l’outil de mesure en place, il faut s’attaquer à l’architecture de votre site. Une structure claire et logique est bénéfique à la fois pour l’expérience de vos visiteurs et pour le travail d’exploration des robots de Google. Pour cela, Guillaume propose une méthode simple et puissante : la ‘méthode des quatre cercles’. Elle permet de s’assurer que votre site répond à toutes les questions qu’un client potentiel pourrait se poser.

• Le premier cercle : l’ADN. C’est le cœur de votre activité, généralement représenté par votre page d’accueil. En un coup d’œil, on doit comprendre qui vous êtes et ce que vous faites. Exemple : ‘Agence de marketing digital pour PME’.
• Le deuxième cercle : les Expertises. Ce sont vos différentes offres de services ou catégories de produits. Il est crucial de dédier une page spécifique à chaque expertise. Plutôt qu’une seule page ‘Nos services’, créez une page pour le ‘SEO’, une pour la ‘Publicité en ligne’, une pour le ‘Community Management’, etc. Cela permet de se positionner de manière bien plus précise sur chaque sujet.
• Le troisième cercle : la Différenciation. Qu’est-ce qui vous rend unique par rapport à la concurrence ? C’est ici que vous mettez en avant votre valeur ajoutée. Cela peut être une page sur votre méthode, vos valeurs, des études de cas… C’est ce qui va convaincre un visiteur de vous choisir vous plutôt qu’un autre.
• Le quatrième cercle : la Douleur. C’est sans doute le plus important pour attirer du trafic. Il s’agit de répondre aux problèmes concrets de votre audience via un blog ou une section de ressources. Guillaume l’exprime parfaitement : ‘comment on va répondre à la problématique d’un internaute’. Si vous êtes photographe de mariage, un article ‘Comment choisir son photographe de mariage ?’ répond à une douleur et attirera des prospects qualifiés.

Étape 3 : La vitesse, c’est la clé : optimisez votre temps de chargement

Personne n’aime attendre. Sur le web, cette vérité est encore plus criante. Un site qui met plus de quelques secondes à s’afficher est un site que les visiteurs quittent, et que Google pénalise. La vitesse de chargement est un facteur de classement officiel. La cause la plus fréquente d’un site lent ? Des images trop lourdes. Comme le rappelle Guillaume, ‘les images, c’est souvent ce qui pèse le plus sur un site’. Heureusement, c’est aussi l’un des problèmes les plus faciles à corriger. Avant de mettre une image sur votre site, vous devez l’optimiser. D’abord, redimensionnez-la à une taille raisonnable (une largeur de 1200 pixels est souvent suffisante pour le web). Ensuite, compressez-la pour réduire son poids sans trop dégrader sa qualité. Des outils en ligne gratuits comme TinyPNG ou Squoosh (un outil de Google) font des merveilles. Adopter ce réflexe simple peut radicalement améliorer la vitesse de votre site et, par conséquent, votre SEO et l’expérience de vos utilisateurs.

L’entretien de votre site : Les deux erreurs à ne jamais commettre

Lancer son site avec une bonne structure et des pages rapides est une excellente première étape. Mais le SEO est un marathon, pas un sprint. Un site web est un organisme vivant qui nécessite un minimum d’entretien pour rester en bonne santé. Ignorer cette maintenance régulière, c’est prendre le risque de voir tous ses efforts initiaux s’éroder avec le temps. Deux points de vigilance sont particulièrement importants pour les débutants, car ils peuvent avoir un impact négatif significatif tout en étant relativement simples à gérer : les liens cassés et le contenu de piètre qualité.

L’impasse des erreurs 404 : Réparez les liens cassés

Nous avons tous vécu cette expérience frustrante : cliquer sur un lien prometteur pour atterrir sur une page affichant ‘Erreur 404 – Page non trouvée’. C’est une impasse numérique. Pour un utilisateur, c’est une déception qui peut le pousser à quitter votre site immédiatement. Pour Google, c’est un signal de mauvaise santé. Si votre site contient de nombreux liens cassés, le moteur de recherche peut en déduire qu’il n’est pas bien entretenu, ce qui peut nuire à votre crédibilité. Comme le dit Guillaume, ‘on arrive sur une page d’erreur, il y a rien de plus frustrant’. Ces erreurs apparaissent naturellement au fil du temps : vous supprimez une ancienne page, vous modifiez une URL, etc. L’important est de les détecter et de les corriger. C’est là que la Google Search Console, installée à l’étape précédente, devient indispensable. Elle vous listera toutes les erreurs 404 qu’elle a rencontrées sur votre site. La solution la plus propre est alors de mettre en place des ‘redirections 301’, qui indiquent à Google et aux utilisateurs que la page a déménagé vers une nouvelle adresse. C’est un peu comme faire suivre son courrier : vous vous assurez que personne ne se perde.

Le piège du contenu pauvre : Donnez de la matière à Google

Dans l’enthousiasme de la création de la structure de son site, notamment avec la méthode des quatre cercles, on peut être tenté de créer de nombreuses pages rapidement. Attention au piège ! Créer une page pour chaque service ou expertise est une bonne pratique, à condition que chaque page ait quelque chose de substantiel à dire. Une page avec seulement un titre et trois lignes de texte est ce que l’on appelle du ‘contenu pauvre’ (ou ‘thin content’). Du point de vue de Google, c’est une page qui n’apporte que très peu de valeur à l’utilisateur. En visitant votre site, son robot dépense des ressources pour analyser une page qui, au final, ne contient presque rien d’intéressant. Guillaume met en garde contre cette pratique : ‘c’est de pas créer une page avec simplement bah finalement quatre lignes parce que derrière pour le moteur c’est ce qu’on appelle une page pauvre et là on risque de prendre un petit tir’. Avant de publier une page, demandez-vous si elle répond réellement à une question, si elle apporte une information complète et utile. Mieux vaut avoir moins de pages, mais que chacune soit riche, détaillée et apporte une réelle valeur ajoutée, plutôt qu’une multitude de pages coquilles vides qui dilueront la qualité globale de votre site.

Conclusion : Le SEO est un voyage, pas une destination

Nous voici au terme de ce premier plongeon dans l’univers du SEO. Si vous avez suivi ce parcours, vous devriez maintenant avoir une vision beaucoup plus claire et, je l’espère, beaucoup moins intimidante de ce levier marketing si puissant. Le grand secret du SEO, s’il en est un, est qu’il n’y a pas de formule magique. Il s’agit d’un ensemble de bonnes pratiques logiques, guidées par une seule et même boussole : l’utilisateur. En cherchant à servir au mieux votre audience, à répondre à ses questions, à résoudre ses problèmes et à lui offrir une expérience agréable sur votre site, vous ferez 90% du chemin pour plaire à Google.

Récapitulons les étapes clés de votre nouvelle stratégie SEO : commencez par vous demander si le SEO est le bon canal pour vous. Si la réponse est oui, votre toute première action est d’installer la Google Search Console. Ensuite, structurez ou restructurez votre site en pensant à la méthode des quatre cercles pour n’oublier aucune intention de vos visiteurs. Assurez-vous que votre site est rapide, notamment en optimisant systématiquement vos images. Enfin, prenez l’habitude d’un entretien régulier en corrigeant les liens cassés et en veillant à ce que chaque page que vous publiez apporte une réelle valeur ajoutée.

Le SEO n’est pas un projet que l’on termine, mais un processus d’amélioration continue. C’est un marathon. N’ayez pas peur de commencer petit. Chaque optimisation, chaque article de blog, chaque lien réparé est une brique que vous ajoutez à votre édifice numérique. Soyez patient, soyez régulier, et les résultats suivront. Vous avez maintenant toutes les clés en main pour transformer votre site en un véritable atout pour votre activité.

Foire aux questions sur la stratégie SEO pour débutants

Quels sont les 3 piliers fondamentaux du SEO en 2024 ?

Les piliers fondamentaux du SEO restent remarquablement stables au fil des années. Ils sont au nombre de trois et forment la base de toute stratégie de référencement efficace. Le premier est la Technique, qui assure que votre site est accessible, rapide et facile à explorer pour Google. Le deuxième est la Sémantique, ou le contenu, qui consiste à créer des pages de haute qualité répondant précisément aux besoins de votre audience. Le troisième est le Netlinking, c’est-à-dire l’acquisition de liens entrants (backlinks) depuis d’autres sites web, ce qui agit comme un vote de confiance et augmente l’autorité de votre site. On peut y ajouter un quatrième élément de plus en plus influent : les signaux sociaux.

Finalement ce qu’il faut travailler, c’est vraiment la structure du site, donc l’arborescence, les menus, les liens entre les pages. Très important également la partie contenu […] Et puis la partie netlinking ce qu’on appelle netlinking, c’est vraiment le offsite, c’est-à-dire comment je vais donner de la popularité à mon site.

Comment savoir si une stratégie SEO est pertinente pour mon entreprise ?

Le SEO n’est pas une solution universelle. Pour savoir s’il est pertinent pour vous, vous devez analyser le comportement de votre cible. La question clé est : vos clients potentiels utilisent-ils Google pour chercher des solutions aux problèmes que vous résolvez ? Si vous vendez un produit ou un service qui fait l’objet de recherches actives (par exemple, ‘agence de communication’, ‘cours de yoga en ligne’, ‘réparateur de vélo’), alors le SEO est un canal d’acquisition potentiellement très rentable. Il s’agit de considérer le SEO comme un investissement stratégique et de se demander si c’est le meilleur endroit où allouer vos ressources pour toucher votre audience.

Ce qui est très important, c’est de se dire comment est composé mon audience et comment elle va me rechercher. Ça se trouve le business peut fonctionner par les réseaux sociaux directement et le référencement va être simplement une petite brique.

Quel est le premier outil à installer pour commencer le SEO ?

Sans aucune hésitation, le premier outil à installer est la Google Search Console. C’est un outil gratuit fourni directement par Google qui agit comme un tableau de bord de la santé de votre site et de ses performances dans le moteur de recherche. Il est crucial de l’installer dès la création de votre site, car les données ne sont pas rétroactives. La Search Console vous fournira des informations précieuses sur les mots-clés qui amènent du trafic, les erreurs techniques à corriger, l’indexation de vos pages et bien plus encore. C’est le point de départ indispensable de toute démarche SEO sérieuse.

Il y a un outil que je vous invite à installer au plus tôt parce que c’est pas rétroactif les informations qu’on a sur cet outil. Il vient de Google et il est gratuit, ça s’appelle la Google Search Console.

Comment puis-je facilement accélérer la vitesse de mon site web ?

L’une des causes les plus fréquentes de la lenteur d’un site web est le poids des images. C’est donc le levier le plus simple et le plus efficace pour obtenir des gains de vitesse rapides. Avant de téléverser une image sur votre site, vous devriez systématiquement la redimensionner à une taille appropriée pour le web (souvent 1200 pixels de large suffisent) et la compresser à l’aide d’outils en ligne gratuits comme TinyPNG ou Squoosh. Cette simple habitude peut réduire considérablement le temps de chargement de vos pages, améliorant ainsi l’expérience utilisateur et votre SEO.

Tu sais les images, c’est souvent ce qui pèse le plus sur un site. il y a un petit outil qui est pas mal […] il s’appelle Squoosh. […] une fois qu’on met une image, il va la redimensionner en tout cas puis il va lui donner un poids qui est hyper intéressant.

Qu’est-ce que la ‘méthode des quatre cercles’ pour structurer un site ?

La ‘méthode des quatre cercles’ est une approche intuitive pour concevoir une architecture de site web qui soit logique pour l’utilisateur et pertinente pour Google. Le premier cercle est l’ADN (votre page d’accueil, qui explique qui vous êtes). Le deuxième cercle représente vos Expertises (des pages dédiées pour chaque service ou produit). Le troisième cercle est votre Différenciation (ce qui vous rend unique face à la concurrence). Enfin, le quatrième cercle, la Douleur, consiste à créer du contenu (blog, ressources) qui répond directement aux problèmes et aux questions de votre audience. Cette structure garantit que votre site couvre tous les aspects du parcours client.

Moi j’aime bien utiliser une méthode que j’avais livrée dans un podcast qui était la méthode des quatre cercles. […] Le premier c’est l’ADN. […] Le cercle deux, c’est quoi ? C’est mes expertises. […] Cercle trois, la différenciation. […] Et le cercle quatre qui est le plus important à mon sens, c’est la douleur.

Une erreur 404 est-elle grave pour mon référencement ?

Une seule erreur 404 (page non trouvée) n’est pas catastrophique et ne fera pas s’effondrer votre SEO du jour au lendemain. Google sait que les sites évoluent et que des pages peuvent être supprimées. Cependant, un nombre important d’erreurs 404 est un signal de mauvaise maintenance et peut nuire à votre référencement sur le long terme. C’est surtout une très mauvaise expérience pour vos visiteurs. Il est donc recommandé de vérifier régulièrement la Google Search Console pour identifier ces erreurs et de mettre en place des redirections 301 pour guider les utilisateurs et les robots de Google vers une page pertinente.

S’il y a des erreurs sur le site, c’est pas parce qu’il y a une 404 que demain votre SEO va s’effondrer.

Comment les réseaux sociaux influencent-ils mon SEO ?

Bien que les signaux sociaux (likes, partages) ne soient pas un facteur de classement direct, ils ont une influence indirecte mais bien réelle sur le SEO. Une forte activité sur les réseaux sociaux peut augmenter la visibilité de vos contenus, générant ainsi plus de trafic vers votre site et potentiellement plus de backlinks naturels si d’autres sites découvrent et citent votre contenu. De plus, Google analyse ces signaux pour mieux comprendre les centres d’intérêt des utilisateurs et la popularité d’une marque ou d’un contenu. Une stratégie de contenu performante sur les réseaux sociaux soutient donc votre stratégie SEO.

Il y a une grosse dimension sociale qui est importante également parce que les moteurs de plus en plus vont s’intéresser au centre d’intérêt notamment avec un petit nouveau chez Google qui s’appelle Google Discover.

Qu’est-ce que le ‘contenu pauvre’ et comment l’éviter ?

Le ‘contenu pauvre’ (ou ‘thin content’) désigne une page qui apporte très peu de valeur à l’utilisateur. Il ne s’agit pas seulement d’un faible nombre de mots, mais surtout d’un manque de substance et de pertinence. Une page avec seulement quelques phrases, du contenu dupliqué ou des informations très superficielles peut être considérée comme pauvre par Google. Pour l’éviter, assurez-vous que chaque page que vous publiez a un objectif clair, traite son sujet en profondeur et répond de manière complète à une intention de recherche. Mieux vaut avoir moins de pages, mais qu’elles soient toutes riches et utiles.

Ce qui est très important, c’est de pas créer une page avec simplement bah finalement quatre lignes parce que derrière pour le moteur c’est ce qu’on appelle une page pauvre et là on risque de prendre un petit tir en fait finalement.