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Comment monter sur la scène d’un TedX avec Pauline Vettier – Episode 233 – on parle de conférence, prise de parole en public

Épisode diffusé le 23 mai 2024 par Estelle Ballot

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Monter sur la scène d’un TEDx : le rêve secret de tant d’experts

Je vais vous faire une confidence. Il y a un événement qui me trotte dans la tête, un objectif que je garde secrètement depuis des années. C’est l’un de ces rêves qui semblent si grands, si lointains, qu’on n’ose même pas commencer à y travailler. Comme je le confiais à mon invitée du jour : ‘ça me paraît inatteignable, un petit peu trop grand pour moi et j’aime pas ce genre de pensées’. Cet événement, c’est le TEDx. Cette scène sobre, souvent noire, avec ses fameuses lettres rouges. Une seule personne, seule, qui captive une audience entière avec une idée, une histoire, une vision. Cette image est devenue une véritable icône de la prise de parole inspirante et du leadership d’opinion.

Cette fascination, je sais que je ne suis pas la seule à la ressentir. Pour beaucoup d’entrepreneurs, de dirigeants, de créateurs, le TEDx représente une forme de consécration. C’est le signe que l’on a non seulement une expertise, mais aussi une perspective unique qui mérite d’être partagée avec le monde. Mais derrière l’image prestigieuse se cachent de nombreuses questions. Comment fonctionne réellement cet écosystème ? Quelle est la différence entre le fameux TED et ce ‘x’ qui le suit ? Comment passe-t-on de simple spectateur sur YouTube à acteur sur cette scène mythique ? Est-ce que l’effort en vaut vraiment la chandelle d’un point de vue business et personnel ?

Pour percer ce mystère, j’ai décidé de faire ce que j’aime le plus : aller chercher les réponses à la source. Je suis donc allée à la rencontre d’une personne qui connaît les coulisses de cet univers sur le bout des doigts. Pauline Vettier n’a pas seulement assisté à des TEDx, elle en a organisé un. Elle a vu les candidatures, coaché les speakers, et orchestré l’événement de A à Z. Elle est la personne idéale pour nous guider pas à pas sur le chemin qui mène à la scène. Dans cet article, nous allons plonger avec elle au cœur de la machine TEDx pour transformer ce rêve lointain en un projet concret et réalisable.

Qu’est-ce qu’un TEDx ? Démystifier une institution mondiale

Avant même de penser à candidater, il est essentiel de comprendre la philosophie et la structure qui se cachent derrière ces quatre lettres : T-E-D-x. Pour beaucoup, le terme est familier, associé à des vidéos virales de présentations brillantes. Mais peu de gens connaissent vraiment son origine, sa mission et surtout, la distinction cruciale entre TED et TEDx. Comprendre cette différence est la première étape pour aligner sa démarche avec l’esprit de l’événement.

La différence fondamentale entre TED et TEDx : de l’élitisme au partage local

Pauline Vettier nous l’explique très clairement : tout commence avec TED. ‘Ted, c’est une série de conférences qui est organisée au niveau mondial par une fondation et qui a pour but de mettre en avant des idées qui méritent d’être diffusées.’ L’acronyme TED signifie Technology, Entertainment, Design. Nées en 1984 en Californie, en plein cœur de la Silicon Valley, les premières conférences rassemblaient les esprits les plus brillants de ces trois domaines. On imagine l’effervescence de l’époque, avec des pionniers comme ceux d’Apple qui façonnaient le monde de demain.

Avec le temps, les sujets se sont élargis à la science, la politique, les arts, mais l’ADN est resté le même : un événement prestigieux, avec des intervenants de renommée mondiale comme Bill Clinton, Bono ou Tim Berners-Lee, l’inventeur du World Wide Web. Ce prestige a un coût, et pas des moindres. Comme le révèle Pauline, pour simplement assister à une conférence TED officielle, il faut débourser ‘entre 6 et 7000 dollars USD’. Un tarif qui réserve l’accès à une élite mondiale. Face à ce constat, la fondation TED a eu une idée de génie en 2009 pour ne pas trahir sa mission ‘d’idées qui méritent d’être diffusées’ (Ideas Worth Spreading). C’est la naissance du TEDx.

Le ‘x’, nous dit Pauline, signifie ‘independently organized Ted event’. C’est un événement TED organisé de manière indépendante. L’idée ? Permettre à des communautés locales, partout dans le monde, de créer leur propre version de TED. Ces événements sont portés non pas par une fondation richissime, mais par ‘des équipes de bénévoles, des passionnés d’innovation, d’éducation, de développement personnel et de partage d’idées’. C’est une véritable démocratisation du concept. Le TEDx de votre ville n’est pas une version ‘low-cost’ de TED ; c’est l’incarnation locale et accessible de sa mission mondiale. C’est cette dimension qui rend le projet de monter sur scène beaucoup plus réaliste.

Au-delà du prestige : les véritables bénéfices d’une conférence TEDx

Pourquoi tant de professionnels aspirent-ils à faire un TEDx ? Est-ce juste pour ajouter une ligne prestigieuse sur un profil LinkedIn ? Si l’effet ‘Waouh’ est indéniable, Pauline insiste sur des bénéfices bien plus profonds et concrets. Participer à un TEDx est un véritable parcours de transformation, tant sur le plan personnel que professionnel.

Premièrement, c’est un exercice inégalé de clarification et de synthèse. Le format, comme nous le verrons, est extrêmement court. Cet effort de concision vous oblige à distiller votre pensée, à trouver l’essence de votre message. C’est une compétence cruciale pour tout leader ou entrepreneur. Deuxièmement, la légitimité. Comme le souligne Pauline, ‘c’est vraiment le format pour être leader d’opinion, pour montrer qu’on est leader d’opinion sur nos sujets’. Être sélectionné par un comité TEDx valide votre expertise et votre perspective aux yeux du public. Cela confère une crédibilité instantanée qui peut ouvrir de nombreuses portes.

Sur le plan personnel, l’impact est immense. Pauline mentionne que pour certains, ‘ça leur avait donné le courage de présenter, de parler d’éléments un petit peu plus intimes’. Le processus de création d’un talk vous pousse à explorer votre parcours, à connecter les points et à trouver du sens, ce qui renforce considérablement la confiance en soi. Enfin, les retombées business peuvent être directes et significatives. Pauline a vu des speakers ‘dès la fin du Tedex se sont vu booker des conférences sur le sujet de leur talk’. Un TEDx peut servir de tremplin pour lancer une carrière de conférencier, attirer des clients de haut niveau ou simplement se positionner comme une référence incontournable dans son secteur. C’est bien plus qu’une simple prise de parole ; c’est un investissement stratégique dans votre capital intellectuel et votre marque personnelle.

Le format TEDx : les règles d’or d’une prise de parole inoubliable

L’image d’un speaker TEDx est puissante : une personne seule, sur une scène épurée, sans notes, captivant l’audience par la seule force de ses mots et de son histoire. Cette mise en scène n’est pas un hasard. Elle est le résultat de règles très précises, conçues pour maximiser l’impact du message. Comprendre ces contraintes est la clé pour préparer une candidature et une intervention réussies. Ce n’est pas un discours classique, c’est un art à part entière.

18 minutes pour changer une perception

La contrainte la plus célèbre du format TED est sa durée : 18 minutes maximum. Pauline nous explique la philosophie derrière ce chiffre, citant Chris Anderson, le curateur de TED : ‘c’est suffisamment long pour être sérieux et suffisamment court pour retenir l’attention des gens’. Cette limite de temps n’est pas une frustration, c’est un outil. Elle agit comme un filtre puissant qui oblige l’orateur à aller à l’essentiel. Fini les introductions à rallonge, les digressions inutiles et le jargon superflu.

Comme l’analyse Pauline, ‘quand on oblige les orateurs qu’on a l’habitude de parler genre 45 minutes à réduire leur temps d’intervention à 18 minutes, on les amène à réfléchir à la moelle finalement à ce qu’ils veulent vraiment dire. Et ça, c’est un effet immédiat de clarification’. Cet exercice de discipline intellectuelle est l’un des plus grands bénéfices de la préparation. Chaque mot doit être pesé, chaque phrase doit servir le propos. Le but n’est pas de tout dire sur un sujet, mais de transmettre UNE grande idée, de manière si claire et mémorable qu’elle reste dans l’esprit de l’audience bien après la fin du talk. C’est un passage du ‘savoir’ au ‘transmettre’, de l’exhaustivité à l’impact.

Pas de notes, pas de prompteur : l’art de l’incarnation

C’est sans doute l’aspect le plus intimidant du format. Quand j’ai demandé à Pauline s’il y avait un prompteur, sa réponse a été sans appel : ‘Non, il y a pas de prompteur. Il y a pas de notes’. Alors, comment est-ce possible de délivrer un discours de 15 minutes, parfaitement structuré, sans aucun support ? La réponse tient en un mot : la préparation. L’absence de notes n’est pas une invitation à l’improvisation, bien au contraire. C’est l’aboutissement de mois de travail acharné.

Le but de cette règle est de briser la barrière entre l’orateur et son public. Un pupitre crée une distance physique. Des notes ou un prompteur créent une distance mentale, car le speaker est concentré sur sa lecture plutôt que sur sa connexion avec l’audience. En supprimant ces artifices, le format TEDx force l’orateur à ‘incarner’ son message. Le discours ne doit pas être simplement mémorisé, il doit être ‘absorbé’. Pauline utilise une expression très juste : ‘Il va ensuite respirer son Tedex’. Le talk devient une seconde nature. Cette approche transforme une simple présentation en une performance authentique. Le speaker ne récite pas un texte, il partage une partie de lui-même, avec ses émotions, sa conviction et son humanité. C’est ce qui crée la magie et l’impact émotionnel si caractéristiques des meilleurs talks.

Le storytelling comme colonne vertébrale

Qu’est-ce qui différencie un TEDx d’un cours universitaire ou d’une présentation d’entreprise ? Le storytelling. Un TEDx n’est pas une liste de faits ou de données. C’est une histoire. Pauline le résume parfaitement : ‘Pour moi le format Tedex c’est le summum de la keynote, le summum du storytelling’. L’objectif n’est pas seulement d’informer, mais d’inspirer, de toucher, de faire réfléchir. Et le véhicule le plus puissant pour cela est l’histoire personnelle.

Le processus de création d’un talk implique de plonger dans son propre parcours pour en extraire des leçons universelles. Comme le dit Pauline, il faut ‘faire passer en revue finalement son parcours professionnel, personnel pour pouvoir partager les learnings de tout ça à l’audience’. En montrant sa vulnérabilité, en partageant ses doutes, ses échecs et ses découvertes, le speaker crée un pont émotionnel avec chaque personne dans la salle. L’idée n’est plus un concept abstrait, elle est ancrée dans une expérience vécue. C’est ce qui permet de faire passer des messages complexes de manière simple et mémorable. Un bon intervenant TEDx ne dit pas à l’audience quoi penser ; il l’emmène dans un voyage à l’issue duquel elle verra le monde, ou un aspect du monde, d’une manière légèrement différente. C’est le pouvoir de l’inspiration sur l’injonction.

Le chemin vers la scène : votre guide pas à pas pour candidater

Le rêve est là, la compréhension du format est acquise. Il est temps de passer à l’action. Comment faire pour que son nom figure sur l’affiche d’un prochain TEDx ? Le processus de sélection peut sembler opaque, mais Pauline Vettier nous en dévoile les mécanismes. Il n’y a pas une seule voie royale, mais plusieurs stratégies possibles, qui demandent toutes une bonne dose de préparation et de proactivité.

Se faire repérer : la stratégie de l’inbound marketing

La première voie, et peut-être la plus gratifiante, est de se faire contacter directement par l’équipe organisatrice. Comme l’explique Pauline, ‘L’équipe organisatrice, elle peut venir chercher les intervenants’. Mais pour cela, il faut être visible et identifiable comme un expert avec une voix unique. C’est là qu’une stratégie de marque personnelle prend tout son sens. Si vous publiez régulièrement des articles de fond, si vous animez un blog ou un podcast, si vous êtes actif et pertinent sur les réseaux sociaux comme LinkedIn, vous envoyez des signaux forts.

Les organisateurs de TEDx sont constamment en veille. Ils cherchent des pépites, des voix nouvelles, des angles originaux. Votre contenu en ligne est votre meilleure carte de visite. Il démontre non seulement votre expertise sur un sujet, mais aussi votre capacité à le communiquer de manière claire et engageante. C’est une preuve de concept. Comme le suggère Pauline, ‘si on a une audience déjà sur les réseaux sociaux, si on a un média type ben un podcast, une newsletter, tout ça faut le partager dans votre candidature parce que ça va compter’. Ces éléments ne garantissent pas la sélection, mais ils vous placent sur le radar des organisateurs et donnent un poids considérable à votre démarche.

La candidature proactive : de l’appel à candidatures au démarchage direct

Si vous ne voulez pas attendre d’être découvert, il faut prendre les devants. La méthode la plus courante est de répondre à un appel à candidatures. Pauline conseille de commencer par le site officiel, `ted.com`, où une carte mondiale répertorie tous les événements passés et à venir. Vous pouvez ainsi identifier les TEDx dans votre région et surveiller l’ouverture des candidatures, qui a généralement lieu ‘6 à 9 mois avant le jour J’. Ces appels sont diffusés sur le site web de l’événement local et sur ses réseaux sociaux.

Une autre approche, plus audacieuse, est le démarchage direct. Pauline confirme que certains speakers n’hésitent pas à contacter les organisateurs, dont les noms sont souvent publics, via LinkedIn. ‘Ils vont les contacter eux et puis leur équipe via LinkedIn et ils vont demander ben si il est possible, s’il y a encore des places, s’ils peuvent candidater.’ Cette démarche montre votre motivation. Elle peut même s’avérer payante en cas de désistement de dernière minute. C’est une stratégie qui demande du tact : il ne s’agit pas de harceler, mais de se présenter de manière professionnelle, en montrant que vous avez étudié le thème de leur édition et que votre proposition d’intervention est parfaitement alignée.

Ce que les organisateurs recherchent vraiment (au-delà du CV)

C’est la question cruciale : qu’est-ce qui fait qu’une candidature sort du lot ? Faut-il être une superstar de son domaine ? La réponse de Pauline est rassurante et éclairante. Non, les équipes ne cherchent pas que des têtes d’affiche. ‘Il y a pas que des superstars dans les Tedex, ça c’est important.’ Elle raconte que dans l’événement qu’elle a organisé, à côté de personnalités déjà reconnues, ‘il y avait aussi des étudiants qui partageaient des projets intéressants et qui étaient ben des nobody quoi, qui avaient même pas d’audience’.

Ce qui prime sur tout le reste, c’est l’IDÉE. C’est le cœur de la mission de TED. Votre proposition doit apporter quelque chose de nouveau, de surprenant. Pauline insiste sur ce point : ‘un bon intervenant Tedex, il doit apporter un point de vue unique, quelque chose de nouveau à l’auditoire, à l’audience, quelque chose de surprenant.’ L’objectif est de ‘faire changer la perception de la communauté’. Les organisateurs cherchent des personnes qui vont bousculer les certitudes, ouvrir des perspectives, et lancer des conversations. Votre CV et votre notoriété sont des atouts, mais la véritable clé d’entrée, c’est la puissance et l’originalité de votre message. C’est ce qui met tout le monde sur un pied d’égalité et rend le rêve accessible à ceux qui ont vraiment quelque chose d’important à dire.

FAQ : Vos questions sur les conférences TEDx

Quelle est la principale différence entre une conférence TED et un TEDx ?

La différence majeure réside dans l’échelle, le coût et l’organisation. Les conférences TED sont des événements mondiaux, très prestigieux et coûteux, organisés directement par la fondation TED avec des intervenants de renommée internationale. Les TEDx, dont le ‘x’ signifie ‘événement organisé de manière indépendante’, sont des versions locales de ces conférences. Ils sont organisés par des équipes de bénévoles passionnés dans des centaines de villes à travers le monde. Leur but est de mettre en lumière des idées et des voix issues de la communauté locale, rendant ainsi la philosophie TED accessible à un public beaucoup plus large et diversifié.

‘Tedex, le petit X, il signifie independently organized Ted event, un événement Ted organisé de manière indépendante. Donc c’est un autre format de conférence qui a lieu partout dans le monde pour toucher des communautés locales.’

Combien de temps dure une intervention TEDx et pourquoi cette durée est-elle si stricte ?

Une intervention TEDx dure au maximum 18 minutes, la plupart se situant entre 8 et 15 minutes. Cette contrainte de temps est une des signatures du format. Elle n’est pas arbitraire ; elle est conçue pour obliger l’orateur à être extrêmement clair, concis et percutant. Cette durée est considérée comme idéale pour développer une idée sérieuse tout en maintenant l’attention maximale de l’audience. Elle force le speaker à éliminer tout le superflu pour se concentrer sur l’essence de son message, ce qui aboutit à une présentation plus puissante et mémorable pour le public.

‘Elles vont faire en moyenne entre 8 et 18 minutes. C’est Chris Anderson qui est le curateur de Ted qui affirme que 18 minutes, je le cite, c’est suffisamment long pour être sérieux et suffisamment court pour retenir l’attention des gens.’

Quels sont les bénéfices concrets pour un entrepreneur de faire un TEDx ?

Pour un entrepreneur, les bénéfices sont multiples et vont bien au-delà de la simple visibilité. Premièrement, cela assoit une légitimité et un statut de leader d’opinion dans son domaine. Deuxièmement, le processus de préparation est un excellent entraînement à la synthèse et au storytelling, des compétences cruciales en business. Troisièmement, cela peut générer des opportunités concrètes, comme des invitations à d’autres conférences payantes, une attention médiatique accrue ou l’attraction de clients et partenaires de haut niveau. Enfin, c’est un puissant vecteur de confiance en soi et de clarification de sa propre vision.

‘Il y a des personnes qui ont fait des Tedex qui ensuite dès la fin du Tedex se sont vu booker des conférences sur le sujet de leur talk. Donc quand tu es un chef d’entreprise par exemple, […] ça peut être intéressant de faire un Tedex pour pouvoir te positionner.’

Comment puis-je trouver un appel à candidature pour un TEDx près de chez moi ?

La meilleure ressource est le site officiel de TED, `ted.com`. Dans la section dédiée aux événements TEDx (‘Attend’ > ‘TEDx Events’), vous trouverez une carte du monde interactive. Vous pouvez y rechercher les événements par ville ou par pays, en filtrant pour voir ceux qui sont à venir. Une fois que vous avez identifié un TEDx qui vous intéresse, consultez son site web local et suivez ses réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook, etc.). C’est là que les appels à candidatures sont généralement annoncés, souvent entre 6 et 9 mois avant la date de l’événement.

‘Ça commence sur le site le site de Ted donc ted.com. On peut cliquer sur l’onglet Attend donc assister et ensuite le sous-onglet qui s’appelle Tex Events et là on tombe sur une belle page avec une belle cartographie mondiale de tous les Tex qui ont eu lieu et qui vont avoir lieu.’

Dois-je être déjà célèbre ou avoir une grande audience pour être sélectionné ?

Absolument pas. Bien que le fait d’avoir une audience existante soit un atout qui peut être mentionné dans votre candidature, ce n’est en aucun cas un prérequis. Les organisateurs de TEDx cherchent avant tout des idées fortes, uniques et capables de susciter la réflexion. Ils sont fiers de pouvoir mettre en lumière des voix méconnues mais passionnantes. Un étudiant avec un projet révolutionnaire ou un expert de niche avec une perspective novatrice a autant de chances, sinon plus, qu’une personnalité déjà connue dont le discours serait moins original. La qualité de l’idée prime toujours sur la notoriété de la personne.

‘Les équipes organisatrices ne prennent pas que des têtes d’affiches. Il y a pas que des superstars dans les Tex, ça c’est important. […] Il y avait aussi des étudiants qui partageaient des projets intéressants et qui étaient ben des nobody quoi, qui avaient même pas d’audience ni rien mais leur sujet était juste passionnant.’

Peut-on utiliser des slides ou un prompteur lors d’un TEDx ?

La règle générale est très stricte : pas de pupitre, pas de notes et pas de prompteur. L’objectif est de favoriser une connexion directe et authentique avec le public, sans la barrière d’un support de lecture. Le discours doit être tellement maîtrisé qu’il semble naturel. Concernant les slides, leur usage est très rare et fortement découragé. S’ils sont utilisés, ils doivent servir à montrer quelque chose d’impossible à décrire avec des mots (une photo, un schéma très simple) et non à afficher du texte. La star du show, c’est l’orateur et son histoire, pas ses diapositives.

‘Il y a pas de prompteur. […] Il y a pas de notes. […] La grande majorité n’ont pas de slides. Surtout il y a pas de pupitre, n’est-ce pas ? Ça c’est systématiquement, il y a pas de pupitre.’


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