Le SEO sans budget : le guide complet pour les ‘petits’ qui veulent jouer dans la cour des grands
On vous l’a sûrement déjà dit, et je le répète souvent moi-même : ‘le SEO est clé’. C’est cette fameuse formule magique qui permet à votre site de ne pas être une simple bouteille à la mer dans l’océan infini d’Internet. Le SEO, ou référencement naturel, c’est ce qui fait que lorsque quelqu’un cherche une solution à son problème, il tombe sur vous. C’est le pont entre une question et votre réponse. Sans ce pont, votre activité en ligne risque de rester invisible, un secret bien gardé que seuls vos proches connaissent. Bref, faire l’impasse sur le SEO, c’est un peu comme ouvrir une boutique dans une rue sans aucun passage.
Pourtant, malgré cette évidence, le SEO est souvent le grand oublié, la tâche reléguée tout en bas de la to-do list. Pourquoi ? Parce qu’on est pétri de bonnes intentions au départ. On se dit : ‘Mais oui, mais bien sûr, le SEO c’est super important. Je vais l’intégrer dans ma stratégie marketing’. Et puis, la réalité nous rattrape. On est vite découragé. Le SEO semble être une montagne immense, une discipline obscure réservée à une élite d’experts techniques ou à des entreprises comme Microsoft, qui disposent d’équipes et de budgets faramineux. On a l’impression que la partie est jouée d’avance. Quand on est seul, avec un petit site, sans moyens financiers, on se dit que la compétition est trop rude, que l’algorithme de Google est une boîte noire impénétrable et que nos efforts seront vains.
Mais alors, quoi ? Faut-il baisser les bras ? Faut-il accepter que le SEO est un jeu réservé aux géants ? Je vous rassure tout de suite : pas du tout. On peut obtenir de très bons résultats en SEO sans équipe dédiée et sans dépenser un centime. La clé n’est pas dans la puissance de feu financière, mais dans l’intelligence de la stratégie. Il faut travailler de façon un peu différente, de façon plus maligne. Et c’est justement ce qui est passionnant dans le marketing ! Cet article est votre feuille de route. Nous allons voir ensemble, pas à pas, comment transformer cette montagne effrayante en un chemin balisé et accessible, et comment, même en étant ‘petit’, vous pouvez attirer l’attention de Google et de vos futurs clients.
Pourquoi le SEO ressemble à une montagne (et comment la transformer en colline)
Avant de se lancer dans les solutions, il est essentiel de comprendre pourquoi le SEO a cette réputation d’être si complexe. En mettant des mots sur les obstacles, on peut mieux les déconstruire. La perception générale est que le SEO est dur, long, fastidieux, et que les résultats ne sont jamais garantis. Et pour être honnête, il y a une part de vérité là-dedans, mais c’est surtout la façon d’aborder le problème qui fait toute la différence. Le principal souci, c’est que l’on essaie souvent de jouer avec les mêmes règles que les mastodontes, ce qui est une erreur fondamentale.
D’abord, il y a l’aspect technique. On entend parler d’algorithmes, de plus de 200 critères de classement, de mises à jour constantes comme Google Panda, Penguin ou Core Updates. Personne, en dehors de quelques ingénieurs chez Google, ne connaît la recette exacte. Comme je le disais dans l’épisode, ‘Google c’est un petit cachotier, il a pas vraiment envie de nous donner tous ses secrets’. Cette opacité crée un sentiment d’impuissance. On a l’impression qu’il faut être un développeur ou un analyste de données pour s’en sortir. En réalité, si la technique a son importance (vitesse du site, compatibilité mobile…), 80% des résultats pour un indépendant proviennent de stratégies de contenu et de bon sens, pas de l’optimisation de code absconse.
Ensuite, il y a la question des outils et de l’investissement. Les agences SEO et les grands groupes utilisent des suites logicielles comme Ahrefs ou SEMrush, dont les abonnements peuvent coûter plusieurs centaines d’euros par mois. Ces outils sont puissants, c’est un fait. Ils permettent d’analyser des millions de données, de suivre des milliers de mots-clés et d’espionner les concurrents à la loupe. Face à cela, l’indépendant avec ses moyens limités se sent démuni. Mais c’est oublier qu’il existe des alternatives gratuites ou freemium tout à fait capables de fournir les informations essentielles pour démarrer et réussir, comme nous le verrons plus loin.
Enfin, et c’est peut-être le plus grand découragement, il y a le temps et la compétition. ‘Le SEO, c’est d’abord de la production d’écrit’, et écrire du contenu de qualité, ça prend du temps. Beaucoup de temps. Quand on dirige son entreprise, chaque heure est précieuse. Allouer des journées entières à la rédaction peut sembler un luxe. Et même si on trouve ce temps, on se heurte à une compétition féroce. Je suis allée vérifier, il y aurait environ 7 milliards de blogs sur Internet. C’est comme si chaque habitant de la planète en avait un ! Face à ce volume, on peut légitimement se demander comment sortir du lot. La réponse, et c’est le cœur de notre stratégie, n’est pas de produire plus, mais de produire mieux. Infiniment mieux.
Étape 1 : Identifier le bon contenu à produire, le secret des espions malins
Le point de départ de toute stratégie SEO efficace, surtout sans budget, n’est pas de se jeter corps et âme dans la rédaction. Ce serait comme partir en randonnée sans carte. Le risque ? Marcher pendant des heures pour se rendre compte qu’on est complètement perdu. L’objectif est de s’assurer que chaque mot que vous écrivez, chaque minute que vous investissez, sert un but précis : répondre à une question que votre client idéal se pose réellement. C’est la base. ‘Faire en sorte que lorsqu’une personne fait une recherche sur Google, elle va arriver sur une page de résultats et que votre site et bien figure dans cette page de résultats’. Pour cela, il faut devenir un détective et comprendre ce qui se passe dans la tête de votre audience et sur les sites de vos concurrents.
Comprendre en profondeur les questions de votre client idéal
Avant même d’ouvrir un outil, la première source d’information, c’est vous et votre connaissance du marché. Vous devez avoir une image ultra-précise de votre client idéal. Quelles sont ses frustrations ? Ses doutes ? Ses ambitions ? Quelles questions l’empêchent de dormir la nuit ? Si vous vendez des services de coaching pour jeunes parents, leurs recherches ne seront pas ‘coaching parental’, mais plutôt ‘comment gérer les colères de mon enfant de 2 ans’ ou ‘mon bébé ne fait pas ses nuits, que faire ?’. C’est ce langage, ces problèmes concrets, qu’il faut lister. Discutez avec vos clients existants, lisez les commentaires sur les blogs de votre secteur, parcourez les forums et les groupes Facebook. Votre mission est de collecter les véritables phrases, les ‘mots-clés de longue traîne’, que votre audience tape dans la barre de recherche. C’est en répondant à ces questions spécifiques et souvent moins concurrentielles que vous commencerez à construire votre visibilité.
Utiliser Ubersuggest pour analyser gratuitement vos concurrents
Une fois que vous avez une idée des problématiques, il est temps de passer à l’étape supérieure et de valider vos intuitions avec des données. C’est là qu’intervient un outil formidable et gratuit dont je parle souvent : Ubersuggest, créé par Neil Patel, une référence mondiale du SEO. Considérez cet outil comme votre paire de jumelles pour observer ce que font vos concurrents. La démarche est simple et incroyablement puissante. Prenez l’URL (l’adresse du site) de 3 à 5 de vos concurrents principaux et entrez-la dans Ubersuggest. L’outil va vous dévoiler leurs secrets les mieux gardés : leurs pages les plus populaires. Vous obtiendrez une liste des articles qui leur apportent le plus de trafic depuis Google. C’est une mine d’or ! ‘Vous allez obtenir le listing des meilleures pages de vos concurrents, c’est-à-dire les pages qui ont été le plus vues, le plus plébiscitées par les lecteurs de votre concurrence’. Cela vous donne une liste de sujets qui ont déjà prouvé leur intérêt auprès d’une audience qui est, très probablement, la même que la vôtre. Ne copiez jamais, mais inspirez-vous. Vous avez désormais une liste de thèmes validés par le marché, prêts à être traités à votre manière, mais en mieux.
Étape 2 : Créer un contenu ‘pilier’ qui met K.O. la concurrence
Maintenant que vous avez votre liste de sujets en or, l’erreur serait de se précipiter et d’écrire un petit article de 500 mots sur chaque thème. Ce serait retomber dans le piège de la quantité. Rappelez-vous, avec 7 milliards de blogs, ‘Google n’a pas besoin de contenu, il y a déjà largement assez de blogs et et de contenu sur internet. Ce dont Google a besoin, c’est de qualité, c’est d’un meilleur contenu que ce qui existe déjà’. Votre mission n’est donc pas de faire la même chose que vos concurrents, mais de faire un contenu 10 fois meilleur. On parle ici de créer un ‘contenu pilier’, un guide ultime, l’article de référence sur un sujet donné.
Pourquoi Google et vos lecteurs adorent le contenu long et approfondi
Un contenu pilier est un article long (généralement plus de 2000 ou 3000 mots), extrêmement détaillé, qui traite un sujet en profondeur. Pourquoi est-ce si efficace ? D’abord, pour Google. ‘Google adore les contenus longs. L’objectif de Google, c’est de donner la meilleure information possible et plus précise à la personne qui fait une recherche’. Un article long, par nature, contient plus d’informations, plus de mots-clés sémantiquement liés, plus de réponses à des questions connexes. Il signale à Google que vous êtes un expert du sujet. Ensuite, et c’est tout aussi important, pour vos lecteurs. Quand un utilisateur trouve un article qui répond non seulement à sa question initiale mais aussi à toutes les questions suivantes qu’il se posait, il reste plus longtemps sur votre page, il est satisfait, et il est plus susceptible de vous voir comme une autorité et de revenir. C’est ce qu’on appelle le ‘temps de séjour’, un signal très positif envoyé à Google.
La structure d’un article qui surclasse les autres
Pour construire cet article idéal, la méthode est simple : prenez le sujet que vous avez identifié grâce à Ubersuggest. Ouvrez dans différents onglets les 5 premiers articles de Google sur ce sujet. Lisez-les attentivement. Votre objectif est de créer un article qui synthétise le meilleur de chacun de ces articles, et qui y ajoute votre propre expertise, des exemples concrets, des études de cas, des schémas, et qui répond aux questions que ces articles ont laissées en suspens. Votre article doit être ‘plus poussé, plus construit, mieux écrit que l’ensemble des articles que votre concurrence a créé’. Structurez-le avec des titres et des sous-titres clairs (H2, H3) pour faciliter la lecture. Allez dans le détail, ne survolez pas les sujets. Si vos concurrents donnent 3 conseils, donnez-en 10, et détaillez chaque étape. C’est un travail exigeant, oui. ‘Écrire un contenu long, et bien ça va vous demander du temps, c’est sûr’. Mais un seul article de ce type peut vous apporter plus de trafic et de crédibilité que 20 articles médiocres. C’est un investissement, pas une dépense de temps.
Étape 3 : Promouvoir votre chef-d’œuvre, car un contenu invisible ne sert à rien
Vous avez passé des heures, voire des jours, à créer le meilleur article possible sur votre sujet. Vous cliquez sur ‘Publier’ avec un sentiment de fierté. Et puis… rien. Ou presque. C’est le moment critique où beaucoup abandonnent, pensant que leur travail n’a servi à rien. C’est une erreur fondamentale. La publication n’est pas la fin du processus, c’est le début. Un contenu, aussi excellent soit-il, ne se promeut pas tout seul. ‘Pour que Google se dise ce contenu est vraiment vraiment bien, il faut que Google voit que et bien il y a du monde qui vient dessus qui est intéressé, qui le lit, qui le consomme’. Votre travail consiste maintenant à amorcer la pompe, à générer le trafic initial qui enverra les bons signaux à Google. C’est un effet boule de neige : plus vous envoyez de monde, plus Google en enverra.
Le recyclage intelligent sur vos propres canaux
Vos premiers ambassadeurs sont votre audience existante. Il faut donc communiquer massivement sur les canaux que vous maîtrisez. Quels sont-ils ? Vos réseaux sociaux et votre newsletter. Ne vous contentez pas d’un simple post ‘Nouvel article de blog, cliquez ici’. Soyez malin, pratiquez le recyclage de contenu. Votre article pilier de 3000 mots est une mine d’or de micro-contenus. ‘Vous avez dans chaque article, au moins, si c’est pas plus, au moins 10 sujets de post à faire sur les réseaux sociaux’. Extrayez les citations les plus percutantes, transformez un chapitre en carrousel Instagram, faites une courte vidéo sur un conseil précis, créez un fil Twitter qui résume les points clés. Chaque micro-contenu est une occasion de donner de la valeur et d’inclure un lien vers l’article complet pour ceux qui veulent approfondir. C’est une stratégie gagnant-gagnant : vous nourrissez vos réseaux sociaux avec du contenu de qualité sans effort supplémentaire et vous générez un trafic constant vers votre article.
La technique de l’outreach amical vers les personnes citées
Voici une tactique simple, gratuite et terriblement efficace que très peu de gens utilisent. Dans votre article de fond, il est très probable que vous ayez cité des sources, des experts, des outils ou des exemples. Vous avez peut-être même mis un lien vers leur site. La prochaine étape est évidente : prévenez-les ! ‘Envoyez-leur un message pour leur dire que vous les mentionnez dans votre article’. Il ne faut jamais sous-estimer la puissance de l’ego, mais c’est plus que ça. C’est simplement gratifiant de voir son travail reconnu. Un simple email ou un message privé du type : ‘Bonjour X, j’ai beaucoup apprécié votre travail sur [sujet] et je l’ai mentionné comme référence dans mon nouveau guide complet sur [votre sujet]. Voici le lien si vous souhaitez y jeter un œil’. La plupart des gens seront flattés. Et une partie d’entre eux, pour vous remercier, partageront votre article à leur propre audience. C’est un moyen simple d’atteindre des milliers de personnes qualifiées que vous n’auriez jamais pu toucher autrement.
Étape 4 : La quête des backlinks, le sceau d’approbation de Google
Nous arrivons à ce qui est souvent considéré comme le Saint Graal du SEO : les backlinks. Un backlink, c’est simplement un lien d’un autre site web qui pointe vers le vôtre. Pour Google, c’est un vote de confiance. Si un site reconnu et respecté dans votre domaine fait un lien vers votre article, c’est un signal extrêmement fort qui dit : ‘Ce contenu est fiable et de grande valeur’. ‘Les liens qui sont les plus importants, ce sont les liens qui vont pointer vers votre article’. Obtenir ces liens peut sembler être la partie la plus difficile, réservée à ceux qui ont des relations ou des budgets pour acheter des articles sponsorisés. Pourtant, avec la bonne méthode, c’est tout à fait accessible.
Identifier les sites qui parlent déjà de votre sujet
Comment trouver des sites pertinents susceptibles de faire un lien vers votre article ? La réponse se trouve, encore une fois, dans Ubersuggest. Retournez analyser les articles concurrents que vous aviez identifiés au début. Pour chaque URL d’un article concurrent, Ubersuggest peut vous montrer la liste de tous les sites qui ont créé un backlink vers cette page. C’est une information capitale. Vous avez sous les yeux une liste de sites qui : 1) s’intéressent à votre thématique et 2) ont déjà pris la peine de faire un lien vers un article sur ce sujet. Ils sont donc pré-qualifiés pour être intéressés par votre contenu, surtout si le vôtre est meilleur et plus à jour.
Rédiger le message parfait pour obtenir ce lien précieux
Une fois que vous avez cette liste, il faut contacter l’auteur de chaque site. Attention, il ne s’agit pas de mendier un lien. L’approche doit être centrée sur la valeur que vous leur apportez. Votre message doit être personnalisé et suivre une trame simple. Commencez par leur dire que vous appréciez leur article sur [sujet X]. Mentionnez que vous avez remarqué qu’ils faisaient un lien vers l’article de [votre concurrent]. Ensuite, expliquez subtilement pourquoi votre article est une meilleure ressource. ‘Cet article est effectivement intéressant mais il ne traite pas de tel élément, tel élément et tel élément. Il se trouve que je viens d’écrire un article qui pourra intéresser vos lecteurs’. Proposez-leur simplement d’y jeter un œil, en leur disant que cela pourrait être une ressource utile à ajouter pour leur audience. ‘Vous n’avez pas certitude que la personne va aller modifier son article et lié vers le vôtre, mais certains le feront’. C’est un jeu de chiffres et de persévérance. Pour 10 emails envoyés, vous obtiendrez peut-être une ou deux réponses positives. Mais ces quelques liens de qualité peuvent avoir un impact considérable sur votre classement.
Conclusion : Votre plan d’action SEO, la qualité comme seule boussole
Le SEO peut sembler être un univers complexe et intimidant, surtout quand on débute avec peu de moyens. Mais comme nous l’avons vu, il n’est pas nécessaire d’avoir le budget de Microsoft pour se faire une place sur Google. La clé n’est pas de se battre avec les mêmes armes, mais de changer de terrain de jeu. Au lieu de viser la quantité et la technique pure, concentrez-vous sur la qualité et la stratégie. C’est une approche plus artisanale, plus intelligente, et parfaitement adaptée aux indépendants et aux petites structures.
Récapitulons votre plan d’action :
- Devenez un détective : Utilisez Ubersuggest pour analyser vos concurrents et identifier les sujets qui intéressent vraiment votre audience.
- Soyez l’expert ultime : Ne vous contentez pas de réécrire ce qui existe déjà. Créez un contenu pilier, un guide complet qui surclasse tout ce qui a été fait sur le sujet.
- Devenez le chef d’orchestre de votre promotion : Un contenu publié est un contenu qui commence sa vie. Diffusez-le sur tous vos canaux, recyclez-le, et prévenez toutes les personnes que vous citez.
- Soyez un bâtisseur de ponts : Identifiez les sites qui lient vers vos concurrents et montrez-leur pourquoi votre contenu est une ressource encore plus précieuse pour leur public.
S’il y a une seule phrase à retenir, c’est celle-ci : ‘c’est pas la quantité qui compte, c’est la qualité’. N’essayez pas de publier trois articles par semaine. Concentrez-vous sur la création d’un seul article exceptionnel par mois. Un article qui vous rend fier, qui aide vraiment vos lecteurs et qui montre à Google que vous êtes une autorité dans votre domaine. C’est un marathon, pas un sprint, mais chaque pas de qualité que vous ferez vous rapprochera de la première page. Alors, lancez-vous. Votre premier article pilier vous attend.
Questions fréquentes sur le SEO sans budget
1. Le SEO est-il encore pertinent avec l’arrivée des IA comme ChatGPT ?
Absolument. L’arrivée des IA génératives change la façon de créer du contenu, mais ne diminue en rien l’importance du SEO. Au contraire, elle la renforce. Avec la prolifération de contenus générés par IA, souvent génériques et sans âme, les contenus qui se démarqueront seront ceux qui apportent une expertise humaine réelle, une expérience personnelle, des études de cas uniques et une perspective authentique. Google met de plus en plus l’accent sur les critères E-E-A-T (Experience, Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness). Une stratégie SEO bien menée, axée sur la création de contenu pilier de haute valeur, est le meilleur moyen de prouver cette expertise. L’IA est un outil pour vous assister, mais votre vision stratégique et votre connaissance approfondie du sujet restent irremplaçables.
‘Ce dont Google a besoin, c’est de qualité, c’est d’un meilleur contenu que ce qui existe déjà. Donc allez-y, regardez ce qui fonctionne et écrivez un contenu qui soit encore meilleur pour que Google ait envie de proposer votre article à vous plutôt que celui d’à côté.’
2. Combien de temps faut-il pour voir les premiers résultats d’une stratégie SEO ?
Le SEO est un marathon, pas un sprint. Il est crucial de gérer ses attentes. Les résultats ne sont pas immédiats, surtout pour un site nouveau ou avec peu d’autorité. En général, il faut compter entre 3 et 6 mois pour commencer à voir des mouvements significatifs dans les classements suite à la mise en place d’une stratégie de contenu solide. Ce délai dépend de nombreux facteurs : la compétitivité de votre secteur, la qualité de votre contenu, et surtout l’intensité de vos efforts de promotion. La phase initiale de promotion active est essentielle pour accélérer le processus et envoyer rapidement des signaux positifs à Google. La clé est la régularité et la patience.
‘Plus vous allez promouvoir votre contenu, plus il y aura de monde qui viendra dessus, plus il y aura de monde qui viendra dessus, plus Google enverra du monde dessus. C’est un effet boule de neige qu’il faut activer.’
3. Ubersuggest est-il vraiment suffisant ou faut-il investir dans des outils payants ?
Pour démarrer une stratégie de SEO sans budget, Ubersuggest est un outil remarquablement puissant et largement suffisant. Sa version gratuite permet de réaliser les actions les plus importantes : analyser les meilleures pages des concurrents, trouver des idées de mots-clés et identifier les opportunités de backlinks. Bien sûr, les outils payants comme Ahrefs ou SEMrush offrent des données plus granulaires et des fonctionnalités plus avancées, mais ils sont surtout utiles pour les agences ou les entreprises qui gèrent des stratégies SEO à grande échelle. Pour un indépendant ou une TPE, la maîtrise des fonctionnalités de base d’Ubersuggest est bien plus importante que l’accès à une myriade de données complexes.
‘Nil Patel a sur son site internet, un outil qu’il met à disposition gratuitement qui s’appelle UberSuggest qui est un outil assez formidable qui va vous permettre et bien d’avoir plein plein plein d’informations SEO sur vous, sur votre site et sur les sites de vos concurrents.’
4. Qu’est-ce que le ‘duplicate content’ et pourquoi est-ce si grave ?
Le ‘duplicate content’ (contenu dupliqué) désigne le fait d’avoir un contenu identique ou très similaire sur plusieurs URL, que ce soit sur votre propre site ou en copiant le contenu d’un autre site. C’est une pratique à bannir absolument. Google a pour mission de proposer des résultats de recherche variés et pertinents. S’il trouve le même contenu à plusieurs endroits, il ne saura pas quelle version est l’originale et laquelle privilégier. Dans le meilleur des cas, il choisira une version à afficher et ignorera les autres. Dans le pire des cas, notamment si vous copiez un autre site, il peut considérer cela comme une tentative de manipulation de ses algorithmes et pénaliser votre site en le déclassant dans les résultats de recherche.
‘Le on appelle ça le duplicate content, ça n’est pas du tout une chose à faire sur internet, vous allez être rétrogradé si vous faites ce genre de choses, mais en tout cas, vous pouvez vous en inspirer.’
5. Un article de blog très long garantit-il un bon classement sur Google ?
Non, la longueur seule ne garantit rien. Un article long et médiocre sera toujours moins performant qu’un article plus court mais excellent. Cependant, la longueur est souvent une conséquence de la qualité et de la profondeur. Un contenu qui traite un sujet de manière exhaustive sera naturellement long. L’objectif n’est pas d’écrire pour écrire afin d’atteindre un certain nombre de mots, mais de créer la ressource la plus complète et la plus utile pour l’utilisateur. Google privilégie les contenus longs car ils ont tendance à mieux répondre à l’intention de recherche dans sa globalité, à garder les visiteurs plus longtemps sur la page et à attirer plus de backlinks. La longueur doit être au service de la valeur, et non l’inverse.
‘Google adore les contenus longs. L’objectif de Google, c’est de donner la meilleure information possible et plus précise à la personne qui fait une recherche. Le contenu long nécessairement va proposer beaucoup plus de détails qu’un contenu extrêmement court.’
6. Comment bien choisir les concurrents à analyser pour sa stratégie ?
Le choix des concurrents est une étape stratégique. Il ne faut pas se contenter d’analyser les géants de votre secteur (comme Microsoft dans l’exemple du podcast), car leur autorité est telle que leur stratégie n’est pas réplicable à votre échelle. Identifiez plutôt vos ‘concurrents de SERP’ (Search Engine Results Page), c’est-à-dire les sites qui se classent actuellement sur les mots-clés que vous visez. Ce peuvent être des entreprises de taille similaire, des blogs spécialisés ou des indépendants qui ont bien travaillé leur SEO. L’idée est de trouver des acteurs dont le niveau d’autorité est atteignable pour vous, afin de vous inspirer de stratégies qui ont fonctionné dans un contexte comparable au vôtre.
‘Bah oui, quand on s’appelle Microsoft, c’est beaucoup plus facile de ressortir sur Google que quand on est totalement inconnu, qu’on a pas d’équipe ni de moyens financiers, c’est logique.’
7. Est-ce que je peux vraiment obtenir un backlink si mon site est tout nouveau ?
Oui, c’est tout à fait possible, à une condition : que votre contenu soit exceptionnel. Personne ne fera un lien vers votre site simplement parce que vous le demandez. En revanche, si vous proposez un article qui est objectivement meilleur, plus complet, plus à jour ou mieux illustré que la ressource vers laquelle ils pointent actuellement, vous leur offrez une opportunité d’améliorer leur propre article pour leur audience. Votre manque de notoriété est compensé par la qualité supérieure de votre contenu. Votre approche doit être humble mais confiante, en mettant en avant le bénéfice pour leurs lecteurs. Chaque backlink obtenu quand on est ‘petit’ a une valeur immense.
‘Lorsque vous avez des bons backlinks, c’est-à-dire des sites conséquents avec une autorité en lesquels les gens ont confiance, lorsque vous avez ces sites-là qui pointent vers votre article, là Google se dit c’est intéressant, cet article a du contenu, cet article a de la valeur.’

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