Le SEO, ce n’est pas que pour les nerds : votre guide pour enfin plaire à Google
Le SEO. Rien que ce mot peut faire naître une goutte de sueur sur le front de nombreux entrepreneurs. On l’imagine comme une science obscure, un ‘truc de nerd’ réservé à une élite de techniciens qui parlent un langage codé. J’ai entendu cette crainte des centaines de fois en 14 ans de carrière. Et si je suis là aujourd’hui, c’est pour être très clair avec vous : cette vision est dépassée. Oui, le SEO a ses subtilités, mais son cœur est bien plus simple et accessible qu’on ne le pense. Comme le dit si bien Estelle, ‘le marketing c’est principalement du bon sens’, et le SEO ne fait pas exception.
Le véritable enjeu n’est plus de ‘tromper’ un algorithme, mais d’entamer une conversation constructive avec lui. Et la bonne nouvelle, c’est que Google et vous partagez le même objectif : satisfaire l’utilisateur. Pendant des années, on a cru qu’il fallait remplir nos pages de mots-clés, appliquer des recettes techniques complexes, et que seuls les plus malins s’en sortiraient. Mais Google est devenu ‘méchamment intelligent’. Il ne se contente plus de lire des mots, il comprend des contextes, des intentions, des besoins. Il est passé d’un simple moteur de recherche à un véritable moteur de réponses.
On a tendance à dire que c’est plus un moteur de recherche mais surtout un moteur de réponse en fait finalement, il va directement essayer de te proposer lui la réponse au besoin internaute.
Cette évolution change tout. Elle signifie que si vous connaissez votre métier, si vous comprenez les problèmes de vos clients et que vous leur apportez des solutions claires sur votre site, vous faites déjà 50% du travail SEO sans même le savoir. Mon rôle n’est pas de vous transformer en expert technique, mais de vous donner les 50% restants : la structure, les bonnes pratiques et la stratégie pour que votre expertise soit non seulement visible, mais mise en avant par Google. Dans cet article, nous allons déconstruire ensemble les mythes, poser des fondations saines et vous donner une feuille de route claire, étape par étape, pour faire du SEO un véritable canal d’acquisition pour votre activité, même si vous partez de zéro.
Comment Google pense : les règles du jeu avant de lancer la partie
Avant de se lancer dans l’action, il est primordial de comprendre comment pense notre principal interlocuteur : Google. Imaginez que vous voulez convaincre quelqu’un ; la première étape est de comprendre sa langue et sa manière de raisonner. Pour Google, c’est exactement la même chose. Son fonctionnement, bien que complexe avec ses quelques 300 critères de classement, peut se résumer en un processus en trois étapes simples : le crawl, l’indexation et le classement.
D’abord, le ‘crawl’. Google déploie en permanence des milliards de petits robots, aussi appelés ‘spiders’ ou ‘crawlers’. Leur mission ? Parcourir le web de lien en lien pour découvrir de nouvelles pages ou des mises à jour sur des pages existantes. Ils sont comme des explorateurs infatigables cartographiant l’immense territoire d’Internet. Ensuite, vient l’indexation. Une fois qu’un robot a ‘crawlé’ une page, il en rapporte le contenu à Google qui va l’analyser et le stocker dans une gigantesque base de données, son ‘index’. C’est un peu comme ranger un livre dans une bibliothèque immense, en le classant par thème, par auteur, par pertinence. C’est à ce moment-là que Google passe votre page ‘dans sa moulinette’ pour comprendre de quoi elle parle.
Enfin, l’étape la plus cruciale pour nous : le classement (‘ranking’). Quand un utilisateur tape une requête, Google plonge dans son index pour trouver les pages les plus pertinentes et les classer dans ses résultats de recherche, la fameuse ‘SERP’ (Search Engine Results Page). C’est ici que les fameux critères entrent en jeu pour décider qui mérite la première place. Et notre objectif, bien sûr, c’est de se rapprocher le plus possible de ce podium. Comprendre ce processus est essentiel, car chacune de nos actions en SEO visera à faciliter l’une de ces trois étapes : aider les robots à nous trouver et nous comprendre (crawl et indexation) et convaincre l’algorithme que nous sommes la meilleure réponse (classement).
Le SEO est-il vraiment fait pour vous ?
C’est une question que l’on doit se poser honnêtement avant d’investir du temps et des ressources. C’est une super question, et ma réponse peut surprendre : non, le SEO n’est pas obligatoire pour tout le monde. Il m’est déjà arrivé de refuser des clients parce que j’estimais que leur argent serait mieux investi sur un autre canal. Le SEO est une stratégie, un levier d’acquisition parmi d’autres. La vraie question à se poser est : ‘Comment mon audience me cherche-t-elle ?’.
Si vous vendez un produit très innovant que personne ne connaît encore, il y a de fortes chances que personne ne le tape dans Google. Votre stratégie reposera alors peut-être davantage sur les réseaux sociaux pour créer le besoin. Si votre business repose sur des relations très personnalisées dans une niche B2B, le démarchage direct ou le networking seront peut-être plus efficaces. En revanche, si des milliers de personnes cherchent chaque mois ‘agence immobilière à Bordeaux’, ‘recette de gâteau au chocolat facile’ ou ‘comment réparer une fuite d’eau’, alors oui, le SEO n’est pas une option, c’est une nécessité. Il s’agit de faire correspondre une offre (votre produit ou service) à une demande déjà existante et exprimée par les internautes. Le SEO, c’est être présent au moment précis où votre client potentiel a un problème et cherche activement une solution. Si ce cas de figure correspond à votre business, alors la suite est pour vous.
Les 4 piliers pour construire une stratégie SEO qui dure
Quand on parle de SEO, on entend souvent parler des ‘piliers’. Et ça me fait toujours sourire, car chaque année, je vois des articles annoncer de ‘nouveaux’ piliers, alors que les fondamentaux restent les mêmes depuis plus de dix ans. On peut leur donner des répartitions différentes, mais le fond ne change pas. Pour moi, une stratégie SEO saine et durable repose sur quatre piliers indissociables. Si vous travaillez sur ces quatre aspects, les résultats suivront. C’est une certitude.
Pilier n°1 : La Technique, les fondations invisibles de votre site
La technique, c’est la plomberie de votre maison. Si elle est défaillante, peu importe la beauté de votre décoration, vous aurez des problèmes. Pour un site web, c’est pareil. La technique englobe tout ce qui aide Google à crawler et indexer votre site de manière efficace, et tout ce qui offre une expérience fluide à vos visiteurs. Cela commence par l’arborescence : la structure de vos menus, la manière dont vos pages sont liées entre elles. Une structure logique et claire aide Google à comprendre les relations entre vos contenus et permet à l’utilisateur de trouver facilement ce qu’il cherche.
Un autre point crucial est le temps de chargement. On est tous pareils : une page qui met plus de 3 secondes à s’afficher, on la quitte. Cette frustration est un signal très négatif envoyé à Google. L’une des causes principales de lenteur, ce sont les images. Souvent, on met en ligne des photos directement sorties de l’appareil, qui pèsent plusieurs mégaoctets. C’est une erreur fondamentale. Il faut absolument les compresser avant de les uploader. Il y a des outils formidables et gratuits pour ça. Enfin, il y a la ‘santé’ générale du site : s’assurer qu’il n’y a pas de liens cassés (les fameuses erreurs 404), qui sont une impasse pour les robots de Google et une source de frustration pour les visiteurs.
Pilier n°2 : La Sémantique, votre conversation avec Google et vos clients
La sémantique, c’est simplement le contenu. C’est le cœur de votre site, la raison pour laquelle les gens viennent chez vous. Google a besoin d’être nourri avec du contenu de qualité pour comprendre votre expertise et vous positionner. Mais attention, quand je dis contenu, je ne parle pas de remplir des pages pour le plaisir. On doit toujours garder l’internaute au centre de notre démarche. Chaque page, chaque article, chaque paragraphe doit répondre à un besoin, à une question, à une douleur de votre audience.
Il faut faire matcher les deux. On a une offre nous de notre côté en tant qu’entreprise, en tant que marque, il y a une demande internaute, il faut faire matcher les deux.
Cela implique de réfléchir en amont aux questions que se posent vos clients potentiels. Qu’est-ce qui les empêche de dormir la nuit ? Quelles informations recherchent-ils avant de prendre une décision ? En répondant à ces questions, vous créez du contenu utile qui va naturellement attirer votre cible. C’est la base même d’une stratégie SEO saine. Il ne s’agit pas de ‘caser’ des mots-clés, mais de traiter un sujet en profondeur, de manière complète et authentique. La richesse de votre vocabulaire, la structure de votre texte (titres, sous-titres), tout cela aide Google à saisir la pertinence de votre propos.
Pilier n°3 : Le Netlinking, le bouche-à-oreille numérique
Le netlinking (ou off-site) concerne la popularité de votre site. C’est la manière dont Google évalue votre autorité et votre crédibilité. L’indicateur principal pour cela, ce sont les ‘backlinks’, c’est-à-dire les liens que d’autres sites web font vers le vôtre. J’aime prendre une analogie très simple : celle du restaurant. Si vous cherchez un bon restaurant italien dans votre ville, allez-vous choisir celui qui n’a qu’un seul avis, ou celui qui en a 50, tous positifs ? Inconsciemment, on se dirige vers le plus populaire.
Plus le site reçoit de liens, plus il a l’impression en tout cas qu’il y a une popularité qui est intéressante.
Pour Google, c’est exactement pareil. Chaque lien provenant d’un autre site est considéré comme un vote de confiance, une recommandation. Plus vous avez de ‘votes’ provenant de sites de qualité et pertinents par rapport à votre thématique, plus Google vous considérera comme une référence dans votre domaine. Obtenir ces liens est un travail de longue haleine (création de contenu de grande qualité qui donne envie d’être partagé, relations presse, partenariats…), mais c’est un pilier absolument indispensable pour viser les premières positions sur des requêtes concurrentielles.
Pilier n°4 : La Brique Sociale, le signal humain que Google écoute
C’est le petit dernier, mais son importance ne cesse de grandir. Google a toujours eu du mal à intégrer une dimension sociale. Il a essayé avec Google+, Google Buzz… sans succès. Il se sert donc des plateformes existantes pour capter des signaux. Quand un de vos articles est massivement partagé sur LinkedIn, Facebook ou Twitter, Google le voit. Comment ? C’est simple. Via les utilisateurs connectés à un compte Google, via les données de Google Analytics qui montrent que des visiteurs arrivent depuis les réseaux sociaux, etc.
Ces signaux sociaux montrent un engagement, un intérêt humain pour votre contenu. Ils indiquent que votre marque est vivante, qu’elle génère des conversations. Cela ne remplace pas les trois autres piliers, mais ça vient les renforcer. C’est une preuve supplémentaire que votre contenu est apprécié par de vraies personnes. Un outil comme Google Discover, qui propose du contenu personnalisé sur mobile, se base énormément sur les centres d’intérêt et l’historique de navigation, qui sont fortement influencés par l’activité sociale. Ne négligez donc pas la synergie entre votre stratégie de contenu sur les réseaux et votre stratégie SEO. Les deux se nourrissent mutuellement.
Votre plan d’action : la checklist pour démarrer (ou redémarrer) du bon pied
Assez de théorie, passons à la pratique. Si vous avez un site existant ou que vous êtes sur le point d’en créer un, voici les actions concrètes à mettre en place dès aujourd’hui. Pas besoin d’être un expert, juste d’un peu de méthode et des bons outils.
Étape 1 : Installez votre tableau de bord gratuit, la Google Search Console
Si vous ne deviez faire qu’une seule chose après avoir lu cet article, ce serait celle-ci. La Google Search Console (GSC) est un outil gratuit fourni par Google. C’est votre canal de communication direct avec le moteur de recherche. Il est crucial de l’installer le plus tôt possible, car ses données ne sont pas rétroactives. La GSC est une mine d’or d’informations : elle vous montre les mots-clés sur lesquels votre site apparaît dans les résultats, les pages qui reçoivent le plus de clics, et surtout, elle vous alerte en cas de problème. C’est elle qui vous dira : ‘Attention, j’ai trouvé des erreurs 404 sur votre site’ ou ‘Cette page n’est pas adaptée aux mobiles’. Ignorer cet outil, c’est comme conduire une voiture les yeux bandés. L’installation est simple et vous donnera une visibilité indispensable pour piloter votre stratégie SEO.
Étape 2 : Structurez votre pensée (et votre site) avec la méthode des quatre cercles
Avant même de penser technique, il faut penser à l’utilisateur. Une bonne structure de site découle d’une bonne compréhension de ce que vous offrez et de ce que vos clients cherchent. Pour cela, j’utilise une méthode simple : les quatre cercles. Prenez une feuille et un crayon.
- Cercle 1 – L’ADN : Qui êtes-vous ? Que faites-vous ? C’est le cœur de votre activité, souvent représenté par votre page d’accueil. Exemple : ‘Agence de référencement’, ‘Photographe de mariage’.
- Cercle 2 – Les Expertises : Quels sont vos services ou catégories de produits ? Il est crucial de dédier une page à chaque expertise distincte. Ne mettez pas tout sur une seule page ‘Services’. Exemple : ‘SEO Technique’, ‘Stratégie de contenu’, ‘Netlinking’.
- Cercle 3 – La Différenciation : Qu’est-ce qui vous rend unique ? Qu’est-ce que vous proposez de plus ou de différent par rapport à la concurrence ? C’est ce qui va convaincre un visiteur de vous choisir. Exemple : ‘Accompagnement pour solopreneurs’, ‘Garantie de résultats’.
- Cercle 4 – La Douleur : C’est le cercle le plus important pour attirer du trafic. À quelles problématiques de vos clients répondez-vous ? Ces ‘douleurs’ sont des mines d’or pour des articles de blog. Exemple : ‘Comment choisir son agence SEO ?’, ‘Quel budget pour le référencement ?’.
Une fois ces quatre cercles définis, vous avez l’ébauche de l’arborescence de votre site. Une structure claire pour vous, pour vos visiteurs, et donc pour Google.
Étape 3 : Déclarez la guerre aux pages lentes et aux images trop lourdes
On l’a dit, la vitesse est cruciale. Le premier coupable est souvent le poids des images. Une règle simple : ne jamais uploader une image de plus de 1200 pixels de large sur votre site. Et surtout, compressez-la avant. Des outils comme TinyPNG sont très connus, mais je vous donne une pépite de Google, moins connue mais redoutable : Squoosh (s-q-u-o-o-s-h.app). Il permet de réduire drastiquement le poids d’une image, parfois jusqu’à 90%, sans perte de qualité visible. C’est une habitude à prendre systématiquement. Une image légère, c’est une page qui se charge plus vite, un visiteur content et un Google satisfait.
Étape 4 : Faites le ménage : traquez les erreurs 404 et le contenu pauvre
Un site web vit, évolue. On supprime des pages, on en modifie les adresses… et on crée sans le vouloir des liens cassés. Rien de plus frustrant pour un utilisateur que de cliquer sur un lien et d’atterrir sur une page ‘Erreur 404 – Page non trouvée’. La Google Search Console vous listera précisément ces erreurs. Votre travail consiste à les corriger, généralement en mettant en place des ‘redirections 301’ pour guider l’utilisateur (et Google) de l’ancienne adresse vers la nouvelle. Je conseille de faire cette vérification une fois par semaine, ça ne prend qu’un quart d’heure et maintient votre site en bonne santé.
Parallèlement, évitez de créer des pages ‘pauvres’. Une page avec seulement quelques lignes de texte et une image n’apporte aucune valeur. Google peut la considérer comme du contenu de faible qualité. Lorsque vous créez une page (par exemple, pour une de vos expertises du cercle 2), assurez-vous de la nourrir avec du texte, des explications, des bénéfices pour le client. Chaque page de votre site doit avoir une raison d’être et un contenu substantiel.
Conclusion : Votre aventure SEO ne fait que commencer
Nous avons parcouru ensemble les fondations d’une stratégie SEO saine. Si vous avez suivi jusqu’ici, vous avez compris l’essentiel : le SEO n’est pas une magie noire, mais une discipline qui allie bon sens, empathie pour l’utilisateur et un peu de méthode. Arrêtez de voir Google comme un adversaire à vaincre. Voyez-le comme un partenaire, certes exigeant, mais dont l’objectif final est le même que le vôtre : apporter la meilleure réponse possible à l’internaute.
Ne vous laissez pas submerger par la quantité d’informations. L’important est de commencer. N’essayez pas de tout faire parfaitement dès le premier jour. Choisissez une action de notre checklist et mettez-la en pratique cette semaine. Installez la Google Search Console. Compressez les images de votre page d’accueil. Esquissez votre méthode des quatre cercles. Chaque petit pas est une victoire qui construit la visibilité de demain. Le SEO est un marathon, pas un sprint. La régularité et la patience sont vos meilleures alliées. Vous avez maintenant les clés pour ouvrir la porte. Il ne vous reste plus qu’à faire le premier pas.
Questions fréquentes sur la stratégie SEO pour débutants
Quels sont les 3 piliers principaux du SEO ?
Les trois piliers historiques et fondamentaux du SEO sont la technique, la sémantique et le netlinking. La technique concerne la structure et la santé de votre site (vitesse, adaptabilité mobile, absence d’erreurs). La sémantique correspond à la qualité, la pertinence et la structuration de votre contenu pour répondre aux besoins des utilisateurs. Enfin, le netlinking (ou off-site) représente la popularité et l’autorité de votre site, mesurées principalement par le nombre et la qualité des liens entrants (backlinks) provenant d’autres sites web.
En résumé, je dirais la technique, la sémantique, le net linking, là libre à vous de faire la répartition, mais si vous bossez ces trois là, ça fonctionnera forcément.
Comment fonctionne Google pour classer les sites web ?
Google fonctionne en trois étapes : le crawl, l’indexation et le classement. D’abord, ses robots parcourent le web pour découvrir des pages. Ensuite, il analyse et stocke ces pages dans une immense base de données appelée l’index. Enfin, lorsqu’un internaute effectue une recherche, Google puise dans cet index et utilise un algorithme complexe (avec plus de 300 critères) pour classer les pages par ordre de pertinence et proposer les meilleurs résultats possibles. L’objectif est de répondre le plus précisément et rapidement au besoin de l’utilisateur.
Une fois qu’il aura passé un petit peu dans la moulinette la page, elle va ressortir en fait dans ce qu’on appelle la serp, c’est le résultat de recherche.
Quel est le premier outil à installer pour commencer en SEO ?
Le tout premier outil, indispensable et gratuit, à installer est la Google Search Console. C’est le canal de communication direct entre vous et Google. Il vous fournit des informations cruciales sur la manière dont Google voit votre site : les mots-clés qui vous amènent du trafic, les erreurs d’exploration, les problèmes de sécurité ou d’ergonomie mobile. Il est essentiel de l’installer dès la création de votre site car les données ne sont pas rétroactives. C’est votre tableau de bord pour surveiller la santé SEO de votre site.
Il y a un outil que je vous invite à installer au plus tôt parce que c’est pas rétroactif les informations qu’on a sur cet outil. Il vient de Google et il est gratuit, ça s’appelle la Google Search Console.
Pourquoi la vitesse de chargement d’un site est-elle si importante pour le SEO ?
La vitesse de chargement est un facteur de classement crucial car elle a un impact direct sur l’expérience utilisateur. Un site lent frustre les visiteurs, qui sont plus susceptibles de le quitter immédiatement (ce qui augmente le taux de rebond). Ce comportement est un signal très négatif pour Google. À l’inverse, un site rapide est perçu comme plus qualitatif et professionnel. Avec l’augmentation de la navigation sur mobile, souvent avec des connexions moins stables, la rapidité est devenue une priorité absolue pour Google et pour retenir l’attention de vos visiteurs.
On est frustré quand on voit une page qui met longtemps à charger d’autant plus maintenant d’utilisation du mobile. Donc il nous faut en fait des pages qui chargent rapidement. Ça c’est vraiment des points clés.
Comment structurer son site web pour le référencement naturel ?
Une bonne structure doit être logique et centrée sur l’utilisateur. La méthode des ‘quatre cercles’ est un excellent moyen de la concevoir. Commencez par définir votre ADN (page d’accueil), puis vos différentes expertises ou catégories de produits (chaque expertise doit avoir sa propre page). Ensuite, identifiez vos éléments de différenciation. Enfin, et c’est le plus important pour attirer du trafic, listez les ‘douleurs’ ou problèmes de vos clients et créez du contenu (articles de blog) pour y répondre. Cette approche crée une arborescence claire qui aide Google à comprendre votre activité et les utilisateurs à naviguer facilement.
Moi j’aime bien utiliser une méthode que j’avais livrée dans mon podcast qui était la méthode des quatre cercles, tu vois. Et la méthode des quatre cercles, elle est très importante, c’est-à-dire que au-delà du SEO, on parle à un internaute.
Qu’est-ce qu’un backlink et pourquoi est-ce essentiel pour le SEO ?
Un backlink est un lien hypertexte placé sur un site web externe qui pointe vers une page de votre site. C’est un élément essentiel du pilier ‘netlinking’. Pour Google, chaque backlink est comme un vote de confiance ou une recommandation. Plus votre site reçoit de liens provenant de sites de qualité et pertinents dans votre secteur, plus Google le considère comme une source d’autorité et de confiance. Cette popularité est un facteur de classement très puissant, indispensable pour se positionner sur des requêtes concurrentielles.
Il faut que les des sites pointent vers nous donc fasse des liens vers notre site. Finalement c’est comme si on cherche un restaurant. Un restaurant qui a un avis ou un restaurant qui a 50 avis et qui sont bons, bah on va peut-être inconsciemment se tourner vers le site qui a 50 avis.
Est-ce que les réseaux sociaux ont un impact sur le SEO ?
Oui, de plus en plus. Bien que les partages sociaux ne soient pas un facteur de classement direct comme les backlinks, ils constituent ce que l’on appelle la ‘brique sociale’. Google observe les signaux d’engagement sur les réseaux sociaux (partages, commentaires, likes) comme une preuve de la pertinence et de l’intérêt d’un contenu pour un public humain. Un contenu très partagé peut aussi générer du trafic et potentiellement des backlinks naturels. C’est un signal d’autorité et de confiance qui vient renforcer les autres piliers de votre stratégie SEO.
Il y a une grosse dimension sociale qui est importante également parce que les moteurs de plus en plus vont s’intéresser aux centres d’intérêt notamment avec un petit nouveau chez Google qui s’appelle Google Discover.

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