Logo de l'épisode Construire sa stratégie SEO avec Guillaume Giraudet Bacchiolelli - Episode 133 du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy

Construire sa stratégie SEO avec Guillaume Giraudet Bacchiolelli – Episode 133

Épisode diffusé le 7 juillet 2022 par Estelle Ballot

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Le SEO, ce n’est pas si compliqué : Le guide pour construire votre stratégie de A à Z

Le SEO. Trois lettres qui peuvent susciter tout un éventail d’émotions : de la curiosité à la confusion, en passant par une légère angoisse. On entend partout qu’il est indispensable d’être ‘bien référencé sur Google’, que c’est le Saint Graal pour toute activité en ligne. Mais entre les algorithmes mystérieux, le jargon technique et les stratégies qui semblent changer toutes les semaines, beaucoup d’entrepreneurs se sentent dépassés. Ils finissent par penser, comme le disait si bien Estelle Ballot en introduction du podcast, que le SEO, c’est ‘un truc de nerd’.

Cette perception est compréhensible. Le Search Engine Optimization peut paraître intimidant. Pourtant, au fond, sa logique est bien plus simple qu’il n’y paraît. Comme l’a rappelé Estelle, ‘le marketing, c’est principalement du bon sens’. Le SEO n’échappe pas à cette règle. Il s’agit avant tout de comprendre ce que recherchent vos potentiels clients et de leur offrir la meilleure réponse possible, de la manière la plus claire et accessible qui soit. Google, dans sa quête pour satisfaire ses utilisateurs, ne fait que récompenser ceux qui jouent le mieux ce jeu.

Mais par où commencer quand on part de zéro ? Comment transformer ce concept abstrait en actions concrètes pour son propre site ? C’est précisément pour répondre à ces questions que j’ai eu le plaisir d’échanger avec Estelle. Loin des théories complexes, mon objectif est de vous donner une feuille de route claire et pragmatique. Dans cet article, nous allons décomposer ensemble les fondamentaux. Nous verrons pourquoi le SEO n’est pas une obligation pour tout le monde, quels sont les piliers sur lesquels repose toute stratégie solide, et surtout, quelles sont les premières actions que vous pouvez mettre en place dès aujourd’hui pour commencer à plaire à ‘Monsieur Google’. Préparez-vous, nous allons rendre le SEO accessible.

Le SEO est-il vraiment fait pour vous ? Définir sa place dans votre stratégie d’acquisition

Avant même de plonger dans la technique, les contenus ou les liens, il est essentiel de prendre du recul et de se poser une question fondamentale : avez-vous réellement besoin du SEO ? C’est une question qui peut paraître contre-intuitive, mais elle est cruciale. Le SEO n’est pas une fin en soi, c’est un moyen, un canal d’acquisition parmi d’autres. Et comme tout canal, il demande un investissement en temps, en ressources et parfois en argent.

‘Ce qui est très important, c’est de se dire comment est composée mon audience et comment elle va me rechercher. Ça se trouve le business peut fonctionner par les réseaux sociaux directement. Et le référencement va être simplement une petite brique.’

Cette réflexion est la première étape d’une stratégie SEO réussie. Il faut analyser son propre business. Si vous vendez un produit très visuel, très impulsif, peut-être que des plateformes comme Instagram ou Pinterest seront des leviers bien plus efficaces et rapides. Si votre service répond à un besoin urgent et local, Google Ads pourrait être plus pertinent à court terme. Le SEO, lui, brille particulièrement lorsque vos clients potentiels se posent des questions, comparent des solutions, cherchent des informations avant de prendre une décision. C’est un jeu de long terme. On plante des graines aujourd’hui pour récolter les fruits dans plusieurs mois. Il est donc primordial de s’assurer que l’on investit son énergie au bon endroit. Ne pas faire de SEO n’est pas un échec ; choisir de ne pas en faire parce qu’un autre canal est plus adapté à votre cible est une décision stratégique intelligente.

Si, après analyse, vous confirmez que votre cible utilise Google pour trouver des solutions comme les vôtres, alors le SEO devient un levier puissant. Il faut alors comprendre un changement majeur dans la philosophie de Google. Comme je l’expliquais, ‘on a tendance à dire que c’est plus un moteur de recherche mais surtout un moteur de réponse’. Google ne veut plus simplement vous donner une liste de dix liens bleus ; il veut vous donner la réponse directement. Cela signifie que notre approche doit changer. Il ne s’agit plus de ‘caser’ des mots-clés, mais de répondre de manière exhaustive et qualitative aux problématiques des internautes. Le but est de faire correspondre parfaitement votre offre (le contenu de votre site) à leur demande (la question posée dans la barre de recherche). Le SEO moderne, c’est l’art de créer ce ‘match’ parfait.

Les 4 piliers pour construire une stratégie SEO qui résiste au temps

Une fois la décision prise de se lancer dans le SEO, il faut comprendre sur quoi repose sa solidité. On parle souvent des ‘piliers du SEO’. Cette image de construction est très juste : si un des piliers est faible, toute la structure risque de s’effondrer. Chaque année, des experts tentent de réinventer la roue, mais la réalité est plus simple. Comme je le faisais remarquer avec humour, ‘ça fait 14 ans que chaque année, je vois toujours les mêmes’. Ces piliers fondamentaux sont au nombre de trois, auxquels j’ajoute une quatrième brique de plus en plus influente.

La technique : les fondations invisibles de votre site

Le premier pilier, c’est la structure technique de votre site. C’est la partie la moins visible pour l’utilisateur, mais elle est absolument essentielle pour Google. Imaginez que vous construisiez une magnifique bibliothèque avec des livres incroyables, mais que les portes soient trop petites, les couloirs en désordre et l’éclairage défaillant. Personne ne pourra apprécier vos livres. Pour un site web, c’est pareil. La technique englobe plusieurs aspects : la vitesse de chargement (nous y reviendrons en détail), l’absence d’erreurs (les fameuses pages 404), une architecture claire avec une arborescence logique, et un code propre que les robots de Google peuvent ‘crawler’ facilement. Un site techniquement sain est un site sur lequel Google peut naviguer sans effort pour en comprendre et en indexer tout le contenu. C’est la base de tout.

Le contenu (sémantique) : le carburant de votre moteur

Le deuxième pilier est le contenu, ou la sémantique. Si la technique est le contenant, le contenu est… le contenu ! C’est ce que vous mettez sur vos pages : vos textes, vos images, vos vidéos. C’est ce qui va intéresser l’internaute et lui prouver que vous êtes la bonne réponse à sa question. Google est un moteur qui se nourrit de mots. Il faut donc lui donner du contenu de qualité, pertinent et bien structuré pour qu’il comprenne de quoi vous parlez et sur quelles requêtes il doit vous positionner. Mais attention, je tiens à le préciser d’emblée : ‘c’est l’internaute qui est quand même au cœur de ce contenu là puisque derrière en fait, c’est lui qui va convertir sur le site’. N’écrivez jamais pour Google en priorité. Écrivez pour votre lecteur, pour l’aider, le conseiller, le convaincre. Un contenu qui plaît à un humain plaira, dans 99% des cas, à Google.

Le netlinking : bâtir la réputation et l’autorité de votre site

Le troisième pilier est ce que l’on appelle le ‘netlinking’ ou le ‘off-site’. Il s’agit de la popularité de votre site. Sur internet, la popularité se mesure au nombre et à la qualité des liens que d’autres sites font vers le vôtre (les ‘backlinks’). Chaque lien est comme un vote de confiance. Si un site reconnu dans votre domaine fait un lien vers l’une de vos pages, il dit en quelque sorte à Google : ‘Ce contenu est fiable et pertinent, tu peux lui faire confiance’. J’aime utiliser l’analogie du restaurant : ‘un restaurant qui a un avis ou un restaurant qui a 50 avis et qui sont bons, bah on va peut-être inconsciemment se tourner vers le restaurant qui a 50 avis, c’est pareil pour Google’. Plus votre site reçoit de liens de qualité, plus Google le considérera comme une autorité dans son domaine et plus il aura tendance à le mettre en avant dans les résultats de recherche.

La brique sociale : le signal émergent à ne plus ignorer

Enfin, je rajoute toujours un quatrième élément : la dimension sociale. Ce n’est pas un pilier au sens traditionnel, mais son importance est grandissante. Google n’a jamais réussi à créer son propre réseau social, mais il est devenu expert pour utiliser les signaux provenant des autres plateformes. ‘Google voit exactement ce que vous faites, c’est-à-dire que j’étais sur Facebook, j’ai cliqué sur un lien d’une publication […] Bah finalement, il va voir en fait ce lien là entre les deux, la corrélation’. Les partages, les mentions de votre marque, le trafic provenant des réseaux sociaux… tout cela envoie des signaux positifs. Cela montre qu’il y a un engouement, un intérêt humain pour votre contenu. Des outils comme Google Discover, qui proposent du contenu basé sur les centres d’intérêt, s’appuient énormément sur ces signaux. Intégrer une stratégie de présence sur les réseaux sociaux n’est donc plus seulement une question d’image, c’est aussi un soutien indirect mais réel à votre stratégie SEO.

Votre plan d’action : 5 étapes concrètes pour démarrer votre stratégie SEO

Assez de théorie, passons à la pratique. Savoir ce qu’est le SEO, c’est bien. Savoir quoi faire concrètement, c’est mieux. Pour tous ceux qui créent un site ou qui souhaitent optimiser un site existant, voici une feuille de route en cinq étapes simples et actionnables pour poser des bases saines.

Étape 1 : Installez Google Search Console, votre tableau de bord indispensable

La toute première chose à faire, avant même de penser à optimiser quoi que ce soit, est d’installer un outil gratuit et fondamental fourni par Google lui-même : la Google Search Console. C’est votre ligne directe avec le moteur de recherche. C’est lui qui vous dira comment il voit votre site, s’il rencontre des problèmes, et surtout, sur quels mots-clés les internautes vous trouvent. ‘Il y a un outil que je vous invite à installer au plus tôt parce que ce n’est pas rétroactif […], ça s’appelle la Google Search Console’. Le caractère non rétroactif est crucial : plus tôt vous l’installez, plus vite vous commencerez à accumuler des données précieuses. Sans cet outil, vous naviguez à l’aveugle. C’est une mine d’or d’informations pour comprendre les performances de votre site et identifier les opportunités d’amélioration. L’installation est simple et guidée, ne passez pas à côté.

Étape 2 : Structurez votre site avec la méthode des 4 cercles

Une fois l’outil en place, penchons-nous sur l’architecture de votre site. Une structure claire aide à la fois l’utilisateur à s’y retrouver et Google à comprendre votre activité. Pour cela, j’aime utiliser une méthode simple et logique : la méthode des quatre cercles. Elle permet de s’assurer que vous couvrez tous les aspects de votre offre.

  • Le premier cercle, l’ADN : C’est votre page d’accueil. Elle doit répondre instantanément à la question ‘Qui êtes-vous et que faites-vous ?’. Par exemple : ‘Agence de référencement naturel’ ou ‘Boutique de vêtements éco-responsables’.
  • Le deuxième cercle, les expertises : Ce sont vos grandes catégories de services ou de produits. Il est essentiel de dédier une page par expertise plutôt que de tout regrouper sur une seule. Par exemple, des pages distinctes pour ‘SEO technique’, ‘Création de contenu’, ‘Netlinking’.
  • Le troisième cercle, la différenciation : Qu’est-ce qui vous rend unique ? C’est ici que vous tirez votre épingle du jeu. Proposez-vous une méthode spécifique, un accompagnement personnalisé, une livraison en 24h ? Créez des pages qui mettent en avant ces atouts.
  • Le quatrième cercle, la douleur : C’est le plus important. Il s’agit de répondre directement aux problèmes de vos clients. Créez des articles de blog, des guides, des études de cas qui répondent à des questions comme ‘Quel matériel pour commencer un podcast ?’ ou ‘Comment choisir sa taille de veste en jean ?’.

En suivant cette structure, vous créez un site logiquement organisé qui répond à toutes les intentions de recherche de vos prospects, de la découverte à la décision.

Étape 3 : La vitesse avant tout, optimisez le temps de chargement

Nous sommes tous des internautes impatients. Une page qui met plus de quelques secondes à charger est une page que l’on quitte. Google le sait, et il pénalise les sites lents. Le coupable numéro un est souvent le poids des images. ‘Les images c’est souvent ce qui pèse le plus sur un site’. Avant de mettre une image sur votre site, vous devez l’optimiser. Deux points sont à vérifier : les dimensions et le poids. Inutile de mettre en ligne une image de 5000 pixels de large. Une largeur de 1200 pixels est souvent largement suffisante pour le web. Ensuite, il faut compresser l’image pour réduire son poids en kilo-octets (ko) sans trop perdre en qualité. Des outils comme TinyPNG sont très connus, mais je recommande aussi Squoosh, un outil de Google moins connu mais redoutablement efficace. ‘Des fois on atteint quasiment 99% de taux de diminution en terme de poids’. Prendre cette habitude d’optimiser chaque image avant de la publier est l’une des actions les plus rentables pour améliorer la performance de votre site.

Étape 4 : Faites le ménage, traquez et corrigez les erreurs 404

Un site web vit, évolue. On supprime des pages, on change des URLs… Ces manipulations peuvent créer des ‘liens cassés’ qui mènent à une page d’erreur 404. ‘On arrive sur une page d’erreur, il y a rien de plus frustrant’. C’est frustrant pour l’utilisateur, et c’est un signal négatif pour Google, qui interprète cela comme un manque d’entretien. La Google Search Console, encore elle, vous listera toutes les erreurs 404 qu’elle a détectées. Votre mission est de les corriger. Si la page a été déplacée, il faut mettre en place une redirection (une redirection 301) pour indiquer à l’utilisateur et à Google la nouvelle adresse. Si la page a été supprimée définitivement, assurez-vous qu’aucun lien interne sur votre site ne pointe plus vers elle. ‘Je conseille une fois par semaine de regarder un petit quart d’heure comme ça ce qui se passe sur le site’. Un petit entretien régulier évite que les problèmes ne s’accumulent et garantit une bonne santé technique à votre site.

Étape 5 : Évitez le piège du ‘contenu pauvre’

Dans l’enthousiasme de la création de pages pour chaque service ou expertise, on peut tomber dans un piège : créer des pages avec très peu de contenu. Une page avec seulement quatre lignes de texte est ce que Google appelle une ‘page pauvre’. Elle n’apporte que peu de valeur à l’utilisateur et fait perdre du temps aux robots de Google. C’est un signal très négatif. Alors, comment savoir combien de contenu mettre sur une page ? Il n’y a pas de réponse universelle, cela dépend de la requête. Mais il existe des outils pour vous guider. Je vous conseille un outil comme Thruuu (avec trois ‘u’). Il vous permet d’analyser les 20 premiers résultats sur un mot-clé donné et vous indique notamment la moyenne du nombre de mots sur ces pages concurrentes. ‘Ça donne déjà une petite moyenne […] si je veux essayer au moins d’avoir un contenu’. Ce n’est qu’un indicateur quantitatif, et la qualité prime toujours, mais c’est un excellent point de départ pour vous assurer que votre contenu est suffisamment dense pour être compétitif et pour répondre de manière complète à l’intention de l’utilisateur.

Conclusion : Le SEO, un marathon accessible à tous

Le voyage dans les fondamentaux du SEO touche à sa fin, mais pour vous, il ne fait que commencer. Nous avons démystifié ce qui semblait complexe. Nous avons vu que le SEO est avant tout une question de stratégie, de bon sens et de méthode. Il ne s’agit pas de maîtriser un art obscur, mais d’appliquer des principes logiques pour mieux servir vos utilisateurs et, par conséquent, être récompensé par Google.

Récapitulons les points essentiels de notre feuille de route. Tout commence par une question stratégique : le SEO est-il le bon canal pour vous ? Si la réponse est oui, la suite est un processus structuré. Mettez en place votre tour de contrôle avec la Google Search Console. Bâtissez une architecture solide grâce à la méthode des 4 cercles. Assurez-vous que votre site soit rapide comme l’éclair en optimisant vos images. Maintenez une maison propre en corrigeant régulièrement les erreurs 404. Et enfin, nourrissez votre audience et les moteurs avec un contenu riche et pertinent, en évitant à tout prix les pages pauvres.

Chacune de ces étapes est une brique que vous posez pour construire votre visibilité sur le long terme. Le SEO n’est pas un sprint, c’est un marathon. Les résultats ne sont pas instantanés, mais ils sont durables et incroyablement puissants. N’ayez pas peur de vous lancer. Commencez petit, appliquez un conseil après l’autre, et soyez régulier. La clé est dans l’action. Et n’oubliez pas, ce n’est que le début. Une fois ces bases maîtrisées, un tout autre niveau d’optimisation s’ouvre à vous, mais chaque chose en son temps. La première étape est la plus importante, et vous avez maintenant toutes les cartes en main pour la franchir avec succès.


Questions fréquentes sur les bases du SEO

Qu’est-ce que le SEO et pourquoi est-ce important pour mon entreprise ?

Le SEO, ou Search Engine Optimization, est l’ensemble des techniques visant à améliorer la position d’un site web dans les résultats des moteurs de recherche comme Google. C’est important car une bonne position vous apporte un trafic qualifié, c’est-à-dire des visiteurs qui recherchent activement les produits, services ou informations que vous proposez. Cependant, comme expliqué dans notre discussion, ce n’est pas une obligation universelle. Son importance dépend de votre audience. Il faut d’abord se demander si vos clients utilisent Google pour vous trouver. Si c’est le cas, alors le SEO devient un canal d’acquisition stratégique majeur pour développer votre activité sur le long terme.

‘C’est très important de se poser la question par rapport à son business en se disant comment je peux essayer d’acquérir une cible, de répondre à des besoins […]. On a une offre nous de notre côté […], il y a une demande internaute, il faut faire matcher les deux.’

Quels sont les trois piliers principaux du SEO en 2024 ?

Les fondamentaux du SEO restent remarquablement stables au fil des années. Les trois piliers principaux sur lesquels vous devez concentrer vos efforts sont : la technique, qui correspond à la structure et à la santé de votre site (vitesse, pas d’erreurs, etc.) ; la sémantique, qui est la qualité et la pertinence de votre contenu pour répondre aux questions des internautes ; et le netlinking (ou off-site), qui représente la popularité et l’autorité de votre site, mesurées par les liens que d’autres sites font vers le vôtre. Je rajoute souvent une quatrième brique, la dimension sociale, dont les signaux d’engagement influencent de plus en plus la perception de Google.

‘Finalement ce qu’il faut travailler, c’est vraiment la structure du site. […] Très important également la partie contenu […] et puis la partie net linking […]. Si vous bossez ces trois là, ça fonctionnera forcément.’

Comment fonctionne concrètement un moteur de recherche comme Google ?

Pour simplifier, le processus se déroule en trois grandes étapes. D’abord, Google envoie des robots (appelés ‘crawlers’) qui parcourent le web de lien en lien pour découvrir des pages. Ensuite, lors de ce qu’on appelle le ‘crawl’, il analyse le contenu de ces pages. Enfin, il passe ces pages dans son algorithme, une sorte de ‘moulinette’ avec plus de 300 critères, pour les classer et les ranger dans ses ‘tiroirs’ (son index). Quand un internaute fait une recherche, Google va chercher dans son index les pages les plus pertinentes et les affiche dans un ordre précis sur la page de résultats, la SERP.

‘Je suis Google. On va dire que j’ai un petit robot qui va venir finalement sur les pages. […] Il va ce qu’on appelle crawler en fait le contenu. […] Suite à ça, il va le passer en fait dans son petit dans ses petits tiroirs, d’accord, son algorithme […]. Une fois qu’il aura passé un petit peu dans la moulinette la page, elle va ressortir en fait dans ce qu’on appelle la SERP.’

Quel est le premier outil à installer pour commencer le SEO ?

Sans la moindre hésitation, le premier outil à installer est la Google Search Console. C’est un service entièrement gratuit offert par Google qui agit comme un tableau de bord de la santé de votre site et de ses performances dans les résultats de recherche. Il vous informe des erreurs à corriger, des mots-clés sur lesquels vous apparaissez, et vous permet de communiquer directement avec Google. L’information la plus importante à retenir est qu’il n’est pas rétroactif : il ne commence à collecter des données qu’à partir du jour de son installation. Il est donc impératif de le mettre en place dès la création de votre site.

‘Il y a un outil que je vous invite à installer au plus tôt parce que c’est pas rétroactif les informations qu’on a sur cet outil, il vient de Google et il est gratuit. Ça s’appelle la Google Search Console.’

Comment puis-je rendre mon site plus rapide sans être un expert technique ?

L’action la plus impactante et la plus simple pour améliorer la vitesse de votre site est d’optimiser le poids de vos images, qui est souvent le principal responsable des temps de chargement lents. Avant de télécharger une image sur votre site, assurez-vous qu’elle a une dimension raisonnable (par exemple, 1200 pixels de large maximum) et utilisez un outil de compression gratuit en ligne comme TinyPNG ou Squoosh. Ces outils peuvent réduire le poids de vos images de manière drastique sans dégrader visiblement leur qualité, ce qui accélérera considérablement l’affichage de vos pages pour les visiteurs.

‘Il y a un petit outil qui est pas mal […] il s’appelle Squoosh. […] une fois qu’on met une image, il va la redimensionner en tout cas puis il va lui donner un poids qui est hyper intéressant et des fois on atteint quasiment 99% de taux de diminution en terme de poids.’

Une erreur 404 va-t-elle détruire mon référencement ?

Non, une seule erreur 404 ne va pas faire s’effondrer votre SEO du jour au lendemain. Google sait que les sites web vivent et que des pages peuvent être supprimées. Cependant, un grand nombre d’erreurs 404 non corrigées envoie un mauvais signal, celui d’un site mal entretenu, ce qui peut nuire à votre référencement sur le long terme et surtout, frustrer vos visiteurs. Il est donc recommandé de vérifier régulièrement votre rapport d’erreurs dans la Google Search Console et de corriger ces liens cassés, notamment en mettant en place des redirections 301 vers des pages pertinentes.

‘S’il y a des erreurs sur le site, c’est pas parce qu’il y a une 404 que demain votre SEO va s’effondrer.’

Combien de mots faut-il écrire sur une page pour être bien classé ?

Il n’existe pas de nombre de mots magique qui garantirait une première position. La longueur idéale dépend entièrement de la requête de l’internaute et de ce que font vos concurrents. La meilleure approche est de viser à créer la ressource la plus complète et la plus utile sur le sujet. Pour avoir un ordre d’idée, vous pouvez utiliser des outils comme Thruuu qui analysent les pages les mieux classées sur un mot-clé et vous donnent la longueur moyenne de leur contenu. C’est un bon point de départ quantitatif, mais n’oubliez jamais que la qualité et la pertinence de l’information priment sur la simple quantité.

‘Sur Thruuu, il y a une donnée moi que j’aime bien, c’est le nombre de mots en fait, c’est qu’il va aller regarder dans les 20 premiers résultats, combien de mots en fait sur les pages. Donc déjà si on se dit tiens, sur ce mot clé là […] ça donne déjà une petite moyenne.’

Les réseaux sociaux ont-ils un impact direct sur mon classement Google ?

Il n’y a pas de lien de causalité direct prouvé où un ‘like’ ou un ‘partage’ augmenterait mécaniquement votre position. Cependant, l’impact est indirect mais bien réel. Une forte présence sociale génère du trafic vers votre site, des mentions de votre marque et des partages de vos contenus. Ces ‘signaux sociaux’ montrent à Google qu’il y a un engouement et un intérêt humain pour votre marque. Google utilise ces informations pour mieux comprendre les centres d’intérêt des utilisateurs et peut voir la corrélation entre une activité sociale et la pertinence d’un site. C’est une brique de plus en plus importante pour asseoir votre autorité globale.

‘Il y a une grosse dimension sociale qui est importante également parce que les moteurs de plus en plus vont s’intéresser au centre d’intérêt notamment avec un petit nouveau chez Google qui s’appelle Google Discover.’


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