Logo de l'épisode [Best Episode] Comment faire du SEO sans budget - Episode 147 du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy

[Best Episode] Comment faire du SEO sans budget – Episode 147

Épisode diffusé le 27 mai 2024 par Estelle Ballot

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Le SEO, cette montagne infranchissable ? Pas si vous avez la bonne carte

On vous l’a sûrement déjà dit, et peut-être même martelé : ‘le SEO est clé’. C’est cette formule un peu magique qui est censée transformer votre site internet, votre petit lopin de terre numérique, en une avenue commerçante grouillante de visiteurs qualifiés. Le SEO, ou Search Engine Optimization, c’est la promesse que vos efforts en ligne auront un sens, car c’est ce qui vous rend visible. Comme je le dis souvent, ‘c’est ce qui va faire que ce que vous faites sur internet a un intérêt ou pas parce que bah c’est ce qui va faire et ben que vous êtes vu ou pas’. Et pourtant, pour beaucoup d’entrepreneurs, de solopreneurs, de TPE, le SEO ressemble moins à une clé qu’à une immense montagne à gravir. Une montagne nimbée de brouillard technique, aux pentes abruptes et à la compétition féroce.

Cette sensation, je la connais par cœur. Au début, on est plein de bonnes intentions. On se dit : ‘Bien sûr, le SEO, c’est super important. Je vais l’intégrer dans ma stratégie marketing et y investir de l’énergie’. Puis, la réalité nous rattrape. On se retrouve face à un jargon complexe, des outils qui semblent hors de prix, et cette impression décourageante que la partie est jouée d’avance. Comment rivaliser avec un géant comme Microsoft, avec ses équipes dédiées et ses budgets colossaux, quand on est seul aux commandes de son navire ? Ce découragement est légitime. Il mène souvent à reléguer le SEO tout en bas de la to-do list, le considérant comme un luxe réservé aux ‘grands’.

Mais alors, quoi ? Faut-il baisser les bras et accepter de rester invisible sur Google ? Faut-il se contenter des réseaux sociaux, ces plateformes si chronophages où l’on s’épuise souvent pour des résultats éphémères ? Je vous rassure tout de suite : pas du tout. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut obtenir de très bons résultats en SEO sans équipe et sans budget. Il ne s’agit pas de se battre avec les mêmes armes que les multinationales, mais d’être plus malin, plus stratégique. Cet article est votre carte. Nous allons voir ensemble, pas à pas, comment transformer cette montagne en une colline accessible, en se concentrant sur trois ou quatre principes fondamentaux qui ne nécessitent ni argent, ni une armée de techniciens, mais une bonne dose de méthode et de bon sens. Préparez-vous à changer votre vision du SEO pour toujours.

Pourquoi le SEO semble si compliqué (et pourquoi c’est une opportunité)

Avant de déployer notre stratégie, il est essentiel de comprendre pourquoi le SEO a cette réputation d’être si opaque et difficile. En comprenant les racines du problème, nous allons voir que ces obstacles sont en réalité des opportunités déguisées pour ceux qui savent les aborder intelligemment. Le SEO n’est pas qu’une affaire de technique, c’est avant tout un jeu de stratégie et de psychologie, à la fois celle de Google et celle de vos futurs clients.

Le mythe des 200 critères de Google : naviguer dans le brouillard

Le premier facteur d’intimidation est le secret qui entoure l’algorithme de Google. C’est un peu le ‘petit cachotier’ du web. Personne ne connaît la recette exacte. On entend souvent parler de ‘plus de 200 critères’ qui détermineraient le classement d’une page. Cette information, bien que probablement proche de la réalité, a un effet paralysant. Comment peut-on optimiser quoi que ce soit si l’on ne connaît pas toutes les règles du jeu ? ‘Personne ne va pouvoir vous dire exactement quelle est la recette. Personne ne le sait, ça change régulièrement.’

Cette incertitude constante est une source d’anxiété. On a l’impression de devoir être un expert en veille permanente, un autodidacte capable de mener des tests complexes pour deviner les intentions de Google. C’est le terrain de jeu des agences spécialisées, qui ont les ressources pour expérimenter sur des sites à fort trafic. Mais pour nous, ‘petits’ acteurs du web, cette complexité apparente est une chance. Puisque personne n’a la formule magique, le jeu n’est pas de cocher 200 cases techniques. Le jeu est de se concentrer sur le seul critère qui ne changera jamais : l’intention de Google. Et quelle est-elle ? Fournir la meilleure réponse possible, la plus pertinente et la plus utile, à la question de l’utilisateur. En vous focalisant sur cet objectif fondamental, vous vous alignez naturellement avec la majorité de ces fameux critères, sans même avoir besoin de les connaître. Votre boussole n’est pas la technique, mais la valeur que vous apportez à votre audience.

La compétition féroce : un jeu que l’on gagne en étant plus malin, pas plus riche

Le deuxième obstacle majeur est la compétition. Vous n’êtes pas seul. ‘Autant vous dire que des sites internet et notamment des sites qui traitent du même sujet que vous, très probablement, il y en a beaucoup.’ C’est un fait. Chaque recherche sur Google est une compétition pour l’attention, une course pour figurer sur cette sacro-sainte première page. Cette réalité peut être écrasante et donner l’impression que la place est déjà prise par des acteurs plus anciens, plus gros, plus riches. On se dit qu’on part avec un handicap insurmontable.

Cependant, cette compétition est aussi ce qui nous pousse à l’excellence. Si le terrain était vide, la médiocrité suffirait. Parce qu’il est encombré, seule la qualité exceptionnelle se démarque. Votre avantage concurrentiel ne sera pas votre budget, mais votre capacité à mieux comprendre et servir une niche spécifique de votre audience. Les grands groupes ont des budgets, mais ils sont souvent lents, généralistes et moins connectés à la réalité de leurs clients. Vous, vous avez l’agilité, la passion et la proximité. Vous pouvez créer un contenu plus précis, plus authentique et plus approfondi sur un sujet que vous maîtrisez sur le bout des doigts. Au lieu de voir la compétition comme un mur, voyez-la comme un benchmark. Elle vous montre ce qui fonctionne déjà et vous met au défi de faire mieux. C’est précisément cette approche que nous allons détailler.

La pierre angulaire de votre succès : identifier le contenu que Google et vos clients adorent

Maintenant que nous avons démystifié les obstacles, passons au cœur de la stratégie : le contenu. Si le SEO était une recette de cuisine, le contenu en serait l’ingrédient principal, celui qui donne tout son goût au plat. L’objectif est simple à énoncer mais demande de la méthode pour l’atteindre : comprendre ce que vos clients idéaux tapent dans la barre de recherche de Google et leur servir sur un plateau la réponse la plus complète et la plus satisfaisante qui soit. Ce n’est pas une question de volume, mais de pertinence chirurgicale. Il faut créer le bon contenu, pour la bonne personne, au bon moment.

Étape 1 : Devenir un détective du web avec Ubersuggest

Comment savoir quelles sont les questions que se pose votre client idéal ? On peut bien sûr se baser sur son intuition et sa connaissance client, ce qui est une excellente base. Mais pour être vraiment efficace, il faut s’appuyer sur des données. C’est là qu’interviennent les outils. Et non, pas besoin de sortir la carte de crédit. Il existe un outil formidable, que je recommande sans cesse car il est à la fois puissant et gratuit : Ubersuggest, créé par Neil Patel, l’un des papes du SEO mondial.

Votre mission, si vous l’acceptez, est d’enfiler votre costume de détective. N’allez pas analyser votre propre site au début, il n’a probablement pas assez de données. Allez plutôt espionner vos concurrents. Prenez l’URL d’un ou deux de vos concurrents principaux, ceux qui semblent bien positionnés, et entrez-la dans Ubersuggest. L’outil va alors vous révéler un trésor d’informations. La section la plus précieuse pour nous est celle qui liste leurs meilleures pages. ‘Là vous allez obtenir le listing des meilleures pages de vos concurrents, c’est-à-dire les pages qui ont été le plus vues, le plus plébiscitées par les lecteurs de votre concurrence.’ Vous avez sous les yeux, noir sur blanc, les sujets qui intéressent passionnément votre audience cible. C’est une étude de marché gratuite et ultra-fiable.

Étape 2 : Analyser les champions pour créer votre propre chef-d’œuvre

Une fois que vous avez cette liste de sujets qui cartonnent, le travail de détective continue. Ne vous contentez pas de lister les titres. Cliquez sur chaque article, lisez-le attentivement et posez-vous les bonnes questions : Quelle est la structure de l’article ? Quel angle a-t-il choisi ? Quels sont les points forts ? Et surtout, quels sont les points faibles ? Qu’est-ce qui manque ? Quelle question reste sans réponse ? Y a-t-il des informations obsolètes ? Pourrait-on donner plus d’exemples concrets ? C’est dans ces failles que se niche votre opportunité.

Votre objectif n’est pas de copier. Le ‘duplicate content’ est pénalisé par Google et, de toute façon, ‘faire la même chose, et ben vous serez toujours moins bien que le premier qui a fait parce qu’il aura l’historique pour lui’. Votre objectif est de vous inspirer pour créer une version supérieure. Ubersuggest vous donne également les mots-clés associés à ces pages. Utilisez-les comme une trame, un squelette sémantique, pour construire votre propre contenu. En faisant cet exercice pour plusieurs concurrents, vous allez rapidement voir émerger une liste conséquente de thèmes à fort potentiel. Votre mission est maintenant de choisir l’un d’eux et de vous atteler à la rédaction de l’article définitif sur le sujet.

L’art de rédiger l’article parfait : visez la qualité, pas la quantité

Vous avez identifié un sujet en or, un thème qui intéresse votre audience et sur lequel vos concurrents ont laissé des angles morts. C’est le moment de passer à la rédaction. Et c’est là qu’une erreur commune est souvent commise : celle de vouloir produire beaucoup, rapidement. On pense qu’en multipliant les articles, on multiplie ses chances d’être visible. En réalité, c’est l’inverse. Dans un océan de contenu, seule l’excellence surnage. Google n’a pas besoin de plus de contenu ; il a besoin de meilleur contenu.

Qu’est-ce qu’un ‘contenu conséquent’ en pratique ?

Lorsque je parle de créer un article ‘plus poussé, plus construit, mieux écrit’, je ne parle pas seulement d’ajouter quelques centaines de mots. Je parle de créer une véritable ressource de référence. ‘En gros, je vous propose d’aller construire l’article idéal, le meilleur contenu possible, celui qui va le plus en profondeur, qui va apporter le plus de valeur.’ Pensez ‘guide complet’ plutôt que ‘simple article’. Un contenu conséquent, c’est un contenu qui épuise le sujet. Il anticipe toutes les questions que le lecteur pourrait se poser et y répond. Il est structuré logiquement avec des titres et des sous-titres clairs. Il est illustré d’exemples concrets, de cas pratiques, peut-être même de schémas ou de courtes vidéos. Il cite ses sources pour renforcer sa crédibilité. C’est un contenu long, non pas pour faire du remplissage, mais parce que la profondeur exige de l’espace. Un tel article fait généralement plus de 2000 ou 2500 mots. Pourquoi est-ce que Google adore ça ? Parce que ‘le contenu long nécessairement va proposer beaucoup plus de détails qu’un contenu extrêmement court, c’est logique’. Et qui dit plus de détails, dit plus de valeur pour l’utilisateur, ce qui est l’obsession numéro un de Google.

Au-delà des mots : structurer pour Google et pour l’humain

Un contenu long et dense peut être intimidant pour le lecteur. S’il arrive sur un mur de texte compact, il y a de fortes chances qu’il reparte aussitôt, envoyant un signal négatif à Google (ce qu’on appelle un ‘taux de rebond’ élevé). La structure est donc aussi importante que le fond. Utilisez des titres (H2) et des sous-titres (H3, H4) pour aérer votre texte et créer un plan clair. Intégrez des listes à puces ou numérotées pour synthétiser les informations. Mettez les phrases importantes en gras. Insérez des images, des infographies, et des citations pour rythmer la lecture. Chaque élément doit servir à la fois le lecteur, en lui facilitant la compréhension et la digestion de l’information, et Google, en lui donnant des indices clairs sur la hiérarchie et les thèmes abordés dans votre page. Oui, la rédaction d’un tel article-pilier demande du temps. C’est un investissement. Mais comme nous le verrons, un seul article de ce type peut générer plus de trafic et de clients que 20 articles médiocres réunis.

Votre meilleur article ne sert à rien si personne ne le voit : la stratégie de promotion

Vous avez passé des heures, peut-être même des jours, à créer votre chef-d’œuvre. Vous cliquez sur ‘Publier’ avec un sentiment de fierté et d’accomplissement. Et puis… rien. Le silence. C’est le moment le plus décourageant du processus pour beaucoup. On croit à tort que le simple fait de publier un excellent contenu suffit pour que Google le propulse en première page. ‘Malheureusement, ça ne fonctionne pas comme ça.’ Il faut comprendre que Google a besoin de signaux extérieurs pour évaluer la qualité de votre contenu. Il a besoin de voir que de vrais humains s’y intéressent. Votre travail n’est donc pas terminé ; il entre dans sa deuxième phase, tout aussi cruciale : la promotion. Il faut activer la pompe pour amorcer ce que j’appelle ‘l’effet boule de neige’.

Activer l’effet boule de neige : réseaux sociaux et newsletter

Vos premiers ambassadeurs, ce sont les communautés que vous avez déjà construites. Vos médias les plus directs sont ceux que vous possédez : vos profils sur les réseaux sociaux et votre liste d’abonnés à votre newsletter. Ce sont les premiers endroits où vous devez communiquer massivement sur votre nouvel article. Mais ne vous contentez pas d’un simple ‘Nouvel article sur le blog, cliquez ici’. Soyez malin, pensez ‘recyclage de contenu’. Votre article pilier est une mine d’or de micro-contenus. ‘Vous avez dans chaque article au moins, si c’est pas plus, au moins 10 sujets de posts à faire sur les réseaux sociaux.’

Extrayez une statistique-clé pour en faire une infographie sur Instagram. Transformez un chapitre en un carrousel LinkedIn. Isolez une citation percutante pour un tweet. Chaque petit contenu partagé est une porte d’entrée potentielle vers votre article complet. C’est une stratégie doublement gagnante : vous nourrissez vos réseaux sociaux avec du contenu de grande valeur, ce qui augmente votre visibilité sur ces plateformes, et chaque clic génère du trafic vers votre site. Ce trafic initial est le premier signal envoyé à Google : ‘Hey, regarde, il se passe quelque chose sur cette page, les gens sont intéressés’. Plus vous envoyez de monde, plus Google sera enclin à en envoyer à son tour.

Le pouvoir insoupçonné de la courtoisie : prévenir ceux que vous citez

Voici une technique toute simple, qui ne coûte rien et que pourtant très peu de gens appliquent. Dans votre article de fond, il y a de fortes chances que vous ayez cité des experts, des outils, des études de cas, ou que vous ayez fait des liens vers d’autres sites pour appuyer vos propos. C’est une excellente pratique qui renforce votre crédibilité. L’étape suivante est d’une simplicité enfantine : prévenez-les ! Envoyez un court email ou un message privé pour leur dire : ‘Bonjour X, j’ai beaucoup apprécié votre travail sur [sujet] et je l’ai mentionné dans mon dernier article qui traite de [thème]. Voici le lien si vous souhaitez y jeter un œil.’ Ne demandez rien en retour. C’est un geste de pure courtoisie. Mais ‘il ne faut pas oublier l’égo des personnes’. Recevoir ce type de message est toujours agréable. Il y a de bonnes chances que la personne, flattée, vous remercie et partage votre article auprès de sa propre audience, vous donnant accès à une visibilité que vous n’auriez jamais pu atteindre seul.

La quête du Graal : obtenir des backlinks de qualité sans dépenser un euro

Nous arrivons à l’un des piliers les plus puissants mais aussi les plus méconnus du SEO : les backlinks. Un backlink, c’est tout simplement un lien provenant d’un autre site web qui pointe vers le vôtre. Pour Google, chaque backlink est un vote de confiance. Et si ce vote provient d’un site réputé et d’autorité dans votre domaine, alors ce vote a un poids énorme. C’est comme si une sommité dans votre secteur disait publiquement : ‘allez donc lire cet article, il est intéressant’. Obtenir ces ‘votes’ est souvent perçu comme un processus complexe et coûteux. Pourtant, il existe des méthodes astucieuses pour en acquérir gratuitement, en capitalisant sur le travail que vous avez déjà accompli.

La technique du gratte-ciel amélioré : transformer les liens de vos concurrents en opportunités

Rappelez-vous notre travail de détective sur Ubersuggest. Nous avions identifié les meilleurs articles de nos concurrents. Retournons-y. L’outil ne nous dit pas seulement que ces pages sont populaires ; il peut aussi nous dire QUI fait des liens vers elles. Vous avez donc une liste de sites qui sont déjà intéressés par votre thématique et qui ont l’habitude de citer des sources externes. C’est une information en or. Votre mission consiste à contacter ces sites. Mais vous n’allez pas simplement leur demander un lien. Vous allez leur proposer une mise à jour de valeur.

Votre approche doit être subtile et centrée sur leur bénéfice. Vous pouvez leur écrire quelque chose comme : ‘J’ai remarqué que vous aviez fait un article sur tel sujet, que vous aviez lié vers l’article de untel […]. Cet article est effectivement intéressant, mais il ne traite pas de tel élément, tel élément et tel élément. Il se trouve que je viens d’écrire un article qui va beaucoup plus en profondeur et qui pourrait intéresser vos lecteurs.’ Vous ne critiquez pas leur choix initial, vous leur proposez une ressource encore meilleure pour leur propre audience. Vous leur offrez une opportunité d’améliorer leur propre contenu. ‘Vous n’avez pas certitude que la personne va aller modifier son article et lier vers le vôtre, mais certains le feront.’ C’est un jeu de chiffres, mais chaque backlink de qualité ainsi obtenu est une victoire majeure pour votre référencement.

Conclusion : Votre plan d’action pour un SEO efficace et sans budget

Nous avons parcouru beaucoup de chemin. Nous sommes partis de l’idée que le SEO était une montagne intimidante, réservée à une élite fortunée, pour arriver à un plan d’action concret, accessible et entièrement gratuit. Le SEO sans budget n’est pas une utopie. C’est une approche différente, une philosophie basée non pas sur la puissance financière, mais sur l’intelligence stratégique, la qualité et la persévérance. C’est un marathon, pas un sprint, mais chaque étape que vous franchirez construira une fondation solide pour la visibilité de votre activité sur le long terme.

Résumons les étapes clés de votre nouvelle stratégie :

  1. Devenez un détective : Utilisez Ubersuggest pour analyser ce qui fonctionne chez vos concurrents et identifier les sujets en or.
  2. Visez l’excellence : Sur la base de cette analyse, créez un contenu pilier, un article de fond qui soit la ressource la plus complète et la plus utile sur le sujet. N’oubliez pas la règle d’or : ‘pas la quantité qui compte, c’est la qualité’.
  3. Soyez votre propre chef d’orchestre : Une fois publié, promovez activement votre contenu sur tous vos canaux. Recyclez-le en micro-contenus pour les réseaux sociaux afin de créer un flux constant de trafic initial.
  4. Tissez votre toile : Contactez les personnes que vous citez et les sites qui font des liens vers des contenus moins complets que le vôtre pour obtenir de précieux backlinks.

Cette méthode demande du temps, c’est vrai. Mais c’est un temps investi, pas un temps dépensé. Chaque article pilier que vous créerez sera un actif qui travaillera pour vous 24h/24, 7j/7, pour les années à venir. Alors, lancez-vous. Choisissez un sujet. Rédigez un super article ce mois-ci. Et regardez la magie opérer.

Foire aux questions sur le SEO sans budget

1. Est-il vraiment possible de rivaliser avec de gros sites bien établis en SEO ?

Oui, absolument. Il ne s’agit pas de les attaquer de front sur des mots-clés très généraux, mais de jouer plus intelligemment. En vous concentrant sur des niches spécifiques (la longue traîne) et en créant un contenu d’une qualité et d’une profondeur exceptionnelles, vous pouvez devenir la référence sur des sujets précis. Les gros sites sont souvent généralistes et moins agiles. Votre expertise pointue et votre capacité à créer la meilleure ressource possible sur un thème donné sont vos meilleures armes pour vous positionner et gagner la confiance de Google et des utilisateurs.

‘Je vous dis pas que vous allez exploser les compteurs et passer devant Microsoft ou devant votre plus gros concurrent en 3 mois. C’est pas ça que je dis. Je dis juste que il y a des choses à savoir et des choses à faire pour être le plus efficace possible en SEO.’

2. Combien de temps faut-il pour voir les premiers résultats d’une stratégie SEO ?

Le SEO est une stratégie de long terme. Il est rare de voir des résultats significatifs en quelques jours ou semaines. En général, il faut compter entre 3 et 6 mois pour que Google commence à ‘faire confiance’ à votre contenu, à l’indexer correctement et à le tester dans ses résultats de recherche. La patience et la régularité sont essentielles. L’avantage est que les résultats, une fois obtenus, sont durables et créent un effet cumulatif : plus votre contenu est visible, plus il attire de liens et de trafic, ce qui renforce encore sa visibilité.

‘Le SEO c’est dur, c’est long, c’est fastidieux et c’est pas toujours si simple d’avoir des résultats, surtout quand on est un petit site.’

3. Quelle est la longueur idéale pour un article de blog optimisé SEO ?

Il n’y a pas de longueur ‘magique’, mais les études montrent une forte corrélation entre la longueur du contenu et un bon classement. Visez des articles de fond d’au moins 1500 à 2500 mots. L’objectif n’est pas d’écrire pour écrire, mais de traiter un sujet en profondeur. Un contenu long permet de couvrir de nombreux sous-thèmes, d’intégrer un champ sémantique riche et de répondre de manière exhaustive aux questions des utilisateurs, ce que Google valorise énormément.

‘Google adore les contenus longs. L’objectif de Google, c’est de donner la meilleure information possible et plus précise à la personne qui fait une recherche. Le contenu long nécessairement va proposer beaucoup plus de détails qu’un contenu extrêmement court.’

4. Faut-il publier un article par jour, par semaine ou par mois ?

La qualité prime toujours sur la quantité. Il est bien plus bénéfique de publier un seul article exceptionnel et très complet par mois que plusieurs articles courts et superficiels par semaine. Google ne récompense pas la fréquence de publication en soi, mais la valeur apportée. Concentrez votre énergie à créer des ‘contenus piliers’ qui deviendront des références, puis passez du temps à les promouvoir. Un excellent article bien promu aura beaucoup plus d’impact que dix articles moyens passés inaperçus.

‘Ce dont Google a besoin, c’est de qualité, c’est d’un meilleur contenu que ce qui existe déjà. […] passez du temps, écrivez un super super bon article une fois par mois et vous allez voir, ça va changer les choses.’

5. Ubersuggest est-il le seul outil gratuit que je peux utiliser ?

Ubersuggest est un excellent point de départ car il est très complet pour un outil gratuit (analyse de mots-clés, de concurrents, de backlinks). Cependant, il existe d’autres outils gratuits très utiles. Google Search Console est indispensable pour suivre les performances de votre propre site. Google Trends permet d’analyser les tendances de recherche. AnswerThePublic vous aide à trouver des questions que les gens se posent autour d’un mot-clé. Utiliser une combinaison de ces outils vous donnera une vision très complète sans dépenser un centime.

‘Neil Patel a sur son site internet un outil qu’il met à disposition gratuitement qui s’appelle Uber Suggest, qui est un outil assez formidable qui va vous permettre et bien d’avoir plein plein plein d’informations SEO sur vous, sur votre site et sur les sites de vos concurrents.’

6. Comment savoir si le contenu que je crée est ‘intéressant’ ?

La première étape est l’analyse concurrentielle avec Ubersuggest, qui vous montre les thèmes déjà validés par le marché. Ensuite, la clé est de bien connaître votre client idéal. Quels sont ses problèmes, ses frustrations, ses objectifs ? Un contenu intéressant est un contenu qui résout un problème concret. Votre article doit apporter une transformation : avant de le lire, le lecteur avait une question ; après l’avoir lu, il a une solution claire et actionnable. L’intérêt se mesure aux signaux que Google observe : temps passé sur la page, faible taux de rebond, partages, et commentaires.

‘Il faut écrire des choses intéressantes parce que écrire c’est bien joli mais ça sert à rien si personne n’a envie de le lire parce que Google […] va regarder si les personnes qui viennent sur votre site sont intéressées.’

7. La promotion sur les réseaux sociaux a-t-elle un impact direct sur le SEO ?

C’est un sujet débattu, mais la vision la plus juste est que l’impact est indirect mais très puissant. Les ‘signaux sociaux’ (likes, partages) ne sont probablement pas un critère de classement direct pour Google. Cependant, une forte promotion sur les réseaux sociaux génère du trafic vers votre article. Ce trafic est un signal fort pour Google. De plus, plus votre article est visible, plus il a de chances d’être découvert par d’autres créateurs de contenu qui pourraient ensuite y faire un backlink. C’est un cercle vertueux : la promotion amène le trafic, qui amène la visibilité, qui amène les backlinks, qui améliorent le classement.

‘Plus vous allez promouvoir votre contenu, plus il y aura de monde qui viendra dessus, plus il y aura de monde qui viendra dessus, plus Google enverra du monde dessus. C’est un effet boule de neige qu’il faut activer.’


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