Votre état d’esprit : la clé de voûte de votre réussite entrepreneuriale
Cent épisodes. Un chiffre rond, presque irréel, qui marque une étape incroyable pour Le Podcast du Marketing. Cent conversations, cent partages, et des milliers d’enseignements qui, je l’espère, vous ont aidé à y voir plus clair dans la jungle du marketing digital. Je suis Estelle Balou, et je suis extrêmement fière de la communauté que nous avons bâtie ensemble. Pour célébrer ce cap, je n’ai pas voulu faire un épisode classique. Mon objectif a toujours été de vous donner des clés concrètes pour développer votre activité. Vous êtes des experts dans votre domaine, mais pas forcément en marketing. C’est là que j’interviens. Alors, pour ce 100ème épisode, j’ai décidé de vous prendre par la main à travers une mini-série exceptionnelle de trois épisodes, compilant les interventions des dix invités que vous avez préférés.
Nous allons ensemble repenser votre stratégie de A à Z. Mais avant de parler de communication ou de développement commercial, il nous faut poser la fondation la plus importante, celle sur laquelle tout votre business reposera : votre mindset. Votre état d’esprit. C’est un sujet qui peut paraître ‘doux’ ou secondaire, mais c’est une erreur fondamentale de le penser. Votre mindset est le moteur invisible de vos actions, la source de votre résilience et le carburant de votre ambition. Il détermine comment vous réagissez face à un échec, comment vous percevez les opportunités et, finalement, votre capacité à transformer une idée en un succès tangible. C’est pourquoi ce premier volet est entièrement consacré à cet élément fondamental. Nous allons explorer trois facettes cruciales du mindset entrepreneurial avec des experts qui ont marqué ce podcast : nous parlerons de nos peurs avec Alexis Minchella, de nos rêves avec Max Piccinini, et de notre capacité à créer notre propre chance avec Béatrice de Montille. Préparez-vous, car ce que vous allez lire pourrait bien changer votre façon de voir votre aventure entrepreneuriale.
Affronter ses peurs : la vision rafraîchissante d’Alexis Minchella sur le syndrome de l’imposteur
L’un des premiers murs auxquels se heurte tout entrepreneur, c’est celui de la peur. La peur de l’échec, la peur du jugement, et surtout, cette petite voix insidieuse qui nous murmure : ‘Mais qui es-tu pour faire ça ?’. C’est le fameux syndrome de l’imposteur. Pour aborder ce sujet universel, j’ai voulu faire résonner les mots d’Alexis Minchella, auteur du livre ‘Freelance, l’aventure dont vous êtes le héros’. Lors de son passage, il nous a offert une perspective incroyablement déculpabilisante et pragmatique sur cette peur qui paralyse tant d’entre nous.
Comprendre que la peur de ne pas être à la hauteur est universelle
Alexis a insisté sur un point crucial : cette peur n’est pas un signe de faiblesse ou d’incompétence, mais une réaction humaine profondément normale, surtout lorsqu’on sort des sentiers battus. L’entrepreneuriat est un chemin sans ‘carcan’, sans ‘route bien tracée’, ce qui exacerbe naturellement le doute. Il partage son propre ressenti à ses débuts :
‘Moi quand je me suis lancé, j’avais 24-25 ans. En fait je suis qui pour aller vendre mes prestations à des entreprises, à facturer plusieurs milliers d’euros alors que j’ai pas 15 ans d’expérience ?’
Cette question, nous nous la sommes tous posée. La force du message d’Alexis, c’est de nous montrer que nous ne sommes pas seuls. Il cite une statistique frappante : plus de 70% des gens ressentiront le syndrome de l’imposteur au moins une fois dans leur vie. C’est énorme. Cela signifie que dans une pièce de dix entrepreneurs, sept d’entre eux doutent ou ont douté profondément de leur légitimité. Cette prise de conscience est la première étape vers l’apaisement. Comme je le disais lors de notre échange, ‘on a l’impression d’être seul au monde à se sentir comme ça et en fait c’est un truc extrêmement humain’. Le simple fait de savoir que ce sentiment est partagé par une écrasante majorité de personnes permet de le ‘recevoir sereinement’. Ce n’est pas votre problème personnel, c’est une condition humaine partagée.
L’approche contre-intuitive : et si on assumait d’être un imposteur ?
Là où Alexis devient vraiment percutant, c’est dans sa proposition pour gérer ce syndrome. Oubliez les conseils qui vous somment de ‘combattre’ cette peur ou de vous auto-convaincre que vous êtes ‘le meilleur’. Il prend le contre-pied total de cette approche. Sa vision est beaucoup plus libératrice :
‘Moi je prends un peu le contrepied de me dire en fait il faut assumer, il faut aussi assumer parfois que oui, en fait on est un imposteur. Oui, quand j’ai lancé le podcast, j’étais un imposteur parce que j’étais pas un podcaster professionnel. Oui, quand j’ai écrit mon premier livre, j’étais pas un auteur professionnel et donc en fait c’est OK.’
Cette idée est révolutionnaire. Accepter d’être un ‘imposteur’ au début, c’est simplement accepter d’être un débutant. Personne ne naît expert. En assumant ce statut, on se libère d’une pression immense. On se donne le droit d’apprendre, de faire des erreurs, de poser des questions. C’est une posture d’humilité qui favorise la croissance. Lutter contre le syndrome de l’imposteur, c’est gaspiller une énergie folle à essayer de projeter une image de perfection. L’accepter, c’est rediriger cette énergie vers l’action et l’amélioration. C’est se dire : ‘Ok, je ne maîtrise pas encore tout, mais je suis là pour apprendre et apporter la valeur que je peux, aujourd’hui’. Pour renforcer son propos, Alexis nous rappelle que même les plus grandes icônes mondiales ne sont pas épargnées. Il a pris le temps de rechercher des exemples frappants : Serena Williams, une des plus grandes athlètes de tous les temps, qui a longtemps copié sa sœur, se sentant illégitime. Lady Gaga, une superstar planétaire, qui doute encore. Howard Schultz, le PDG qui a fait de Starbucks un empire mondial, et qui n’avait jamais été PDG auparavant. Comme il le dit, ‘ça n’arrive pas qu’aux gens lambda comme toi et moi’. Entendre ça est profondément apaisant. Si des monstres sacrés dans leur domaine ressentent cette peur, alors notre propre doute devient soudainement beaucoup plus gérable. Comme je le concluais : ‘Si Lady Gaga flippe, j’ai le droit de flipper aussi quoi.’
Après avoir appris à accueillir nos peurs, il est temps de nous tourner vers l’autre pôle de notre mindset : nos aspirations. Car si la peur peut nous paralyser, le rêve est ce qui nous met en mouvement. Et pour nous apprendre à rêver grand, qui de mieux que l’incroyable Max Piccinini.
Réapprendre à rêver grand : la méthode de Max Piccinini pour reconditionner son cerveau
Une fois que l’on a fait la paix avec ses peurs, un espace immense se libère. Un espace pour l’ambition, pour la vision, pour les rêves. Mais souvent, nous ne savons plus comment l’occuper. Max Piccinini, avec son énergie communicative et sa positivité chevillée au corps, nous a rappelé une vérité fondamentale lors de son passage :
‘Aucun enfant ne rêve petit, tous les enfants rêvent grand.’
C’est une phrase qui résonne encore en moi. Les enfants veulent être astronautes, présidentes, superstars. C’est la société, l’éducation, qui nous apprend à être ‘raisonnables’, à viser la ‘moyenne’. Le problème, c’est que l’entrepreneuriat est tout sauf une quête de la moyenne. C’est une quête d’impact, de croissance, d’excellence. Pour y parvenir, il faut désapprendre le raisonnable et réapprendre à rêver grand. Max nous explique que ce n’est pas une simple pensée positive, mais un véritable processus de reconditionnement de notre cerveau. Il nous livre sa méthode, redoutablement efficace, en trois étapes.
Étape 1 : Prendre conscience de ses schémas limitants
La première étape, et la plus cruciale, est l’introspection. On ne peut pas changer ce dont on n’a pas conscience. Il s’agit d’écouter attentivement notre dialogue intérieur. Quelles sont les phrases que l’on se répète en boucle ? ‘Je ne vais pas y arriver’, ‘Je ne suis pas assez bon’, ‘Ce n’est pas pour moi’, ‘Il faut être réaliste’. Ces pensées, que Max appelle des ‘schémas’, sont de véritables autoroutes neuronales créées par des années de répétition.
‘C’est mon métier, c’est d’aider les gens à prendre conscience de leur schéma, de leur croyance, de leur limite, de leur peur. Ça c’est l’étape numéro 1, prendre conscience.’
Cette phase demande une honnêteté radicale avec soi-même. Il faut devenir un observateur de ses propres pensées, sans jugement. Prenez un carnet et notez, pendant une journée, toutes les pensées négatives ou limitantes qui vous traversent l’esprit concernant votre projet. Vous pourriez être surpris par leur fréquence et leur nature. C’est seulement en identifiant clairement l’ennemi – cette vieille musique qui tourne en boucle – que l’on peut commencer à le combattre.
Étape 2 : Casser le schéma avec un ‘Pattern Interrupt’
Une fois le schéma identifié, il faut le briser net. C’est ce que Max appelle le ‘pattern interrupt’, un concept emprunté au marketing et à la psychologie. Il s’agit de créer une rupture, un choc, quelque chose de si surprenant que le cerveau est forcé de sortir de son pilote automatique.
‘On va faire quelque chose de sacrément surprenant. […] Pour me casser ces phrases là, j’utilisais un élastique pendant un moment. […] Quand tu te prenais toi-même à te dire tiens, je suis pas bon, je vais pas y arriver, bim, tu te mettais un coup d’élastique pour te physiquement te dire attention, réveille-toi.’
L’idée est de créer une association neurologique négative avec la pensée limitante. L’élastique qui claque sur le poignet, se pincer, se mettre une petite baffe, crier un mot absurde… L’outil importe peu, tant qu’il est suffisamment marquant pour interrompre le flux de la pensée. Max explique que le cerveau retient ce qui est émotionnellement fort, comme le souvenir du 11 septembre. En créant un mini-choc, on ‘dynamite l’autoroute neuronale’ de la négativité. On ‘raie le disque’. C’est une étape fondamentale souvent oubliée. On ne peut pas simplement ‘rajouter une nouvelle musique sur une ancienne musique. L’ancienne musique gagne toujours.’ Il faut d’abord créer un silence, un bug dans le système, pour pouvoir ensuite installer un nouveau programme.
Étape 3 : Reconditionner avec la méthode REC (Répétition, Émotion, Conviction)
Après avoir cassé l’ancien schéma, il faut en construire un nouveau. C’est l’étape du reconditionnement. Il s’agit de remplacer activement la pensée négative par une affirmation positive et puissante. Si la pensée était ‘je ne suis pas capable’, on la remplace par ‘je suis parfaitement capable’ ou ‘tout est possible pour moi’. Mais le dire une fois ne suffit pas. C’est là qu’intervient la méthode de Max :
‘J’aime bien dire c’est comme appuyer sur le bouton record […]. Répétition, émotion et conviction. Quand on répète avec émotion et conviction des choses, on commence à le croire.’
La **Répétition** crée de nouvelles connexions neuronales. Plus vous répétez une pensée, plus elle devient naturelle. L’**Émotion** ancre cette pensée profondément. Il ne suffit pas de la réciter mécaniquement, il faut la ressentir. Ressentez la fierté, la joie, la confiance que cette nouvelle croyance vous procure. La **Conviction** est la cerise sur le gâteau. C’est croire de tout son être que cette nouvelle réalité est vraie. C’est ce processus qui nous permet de reprendre le contrôle. Comme le dit magnifiquement Max, ‘être maître de son cerveau, c’est être maître de son monde’. On passe d’un état où on est victime de nos pensées à un état où on les choisit délibérément. C’est un pouvoir immense.
Savoir gérer ses peurs et cultiver ses rêves est essentiel. Mais pour que ces rêves deviennent réalité, il manque un ingrédient souvent mystifié : la chance. Et comme va nous le montrer Béatrice de Montille, la chance n’est pas quelque chose qui nous tombe dessus, mais quelque chose que l’on construit activement.
Fabriquer sa chance : la leçon d’entrepreneuriat de Béatrice de Montille
Le parcours d’un entrepreneur est souvent perçu comme une succession de coups de génie et de coups de chance. Mais si le génie se travaille, qu’en est-il de la chance ? J’ai eu le plaisir immense de recevoir Béatrice de Montille, la fondatrice de la marque de bijoux ‘Merci Maman’. Son histoire est une véritable masterclass sur la manière de provoquer, cultiver et transformer la chance en un levier de croissance spectaculaire. Tout commence par un nom sur une liste de commandes : Pippa Middleton, la sœur de Kate, future reine d’Angleterre. Un coup de chance inouï, pourrait-on penser. Mais comme Béatrice nous l’explique, ce n’était que le début d’un processus où la proactivité et la stratégie ont joué un rôle bien plus important que le hasard.
‘Make Your Own Luck’ : la chance comme aboutissement d’un travail de fond
Lorsque Béatrice découvre cette cliente célèbre, elle aurait pu se contenter de savourer l’anecdote. Au lieu de ça, elle y voit une opportunité. Son équipe et elle se mettent à réfléchir. Comment transformer cet événement fortuit en quelque chose de plus grand ? Ils décident d’offrir un bijou à Kate pour la naissance du prince George, mais pas n’importe comment. La première décision stratégique, brillante, est de passer par Pippa.
‘Je savais que ça serait impossible de l’envoyer directement. […] Le cadeau que Kate reçoit, elle est obligée de les renvoyer, elle a pas le droit d’accepter les cadeaux.’
Cette connaissance des rouages du protocole royal est déjà un atout. Ensuite, la conception du bijou est mûrement réfléchie. Un collier plutôt qu’un bracelet, pour qu’il soit plus visible sur les photos. La patience a aussi été une vertu cardinale. Le cadeau est envoyé, mais pendant des mois, c’est le silence radio. La photo de Kate Middleton portant le collier ‘Merci Maman’ n’apparaîtra que huit mois plus tard. Huit mois durant lesquels il aurait été facile de croire que l’opportunité était perdue. C’est là que la philosophie de Béatrice prend tout son sens :
‘Il y a une expression anglaise que j’aime bien rappeler, c’est Make Your Own Luck. Donc c’est fabriqué votre chance […]. C’est arrivé 6 ans après la création de Merci maman et c’est vrai que ça faisait déjà 6 ans qu’on chérissait nos clientes, qu’on faisait attention au moindre détail et c’est pas arrivé non plus complètement par hasard.’
Ce coup de projecteur n’était pas un coup de dé, mais l’aboutissement de six années de travail acharné sur la qualité du produit, l’expérience client, le packaging. La chance a frappé à une porte qui était non seulement ouverte, mais aussi impeccablement préparée pour l’accueillir.
Le pouvoir des relations humaines : la chance se niche dans les rencontres
L’histoire ne s’arrête pas là. Car voir Kate porter le bijou est une chose, mais le savoir en est une autre. Comment Béatrice a-t-elle été mise au courant ? La réponse est la quintessence de sa philosophie : ce n’est pas un service de presse qui l’a alertée, mais une autre maman, à la sortie de l’école.
‘Cette maman qui m’appelle ce soir là de l’école en me disant qu’elle a découvert cette photo, c’est aussi parce que j’avais tissé des liens à l’école avec d’autres personnes. […] On ne perd jamais son temps. Parfois on peut penser que quand on s’occupe de ses enfants, on n’est pas au boulot et qu’on rate des opportunités, ben là typiquement, […] c’est parce que j’avais tissé des liens avec des mamans que tout cet épisode s’est transformé en réalité et en succès.’
Cette anecdote est une leçon magistrale. Elle nous montre que notre ‘travail’ et notre ‘réseau’ ne se limitent pas aux heures de bureau ou aux événements de networking. Chaque interaction humaine est une graine potentielle. En s’investissant sincèrement dans ses relations, qu’elles soient professionnelles ou personnelles, on tisse une toile de sécurité et d’opportunités. La chance est souvent portée par des gens. Être une personne fiable, agréable et connectée aux autres augmente de façon exponentielle la surface de contact avec les opportunités. Béatrice nous invite à voir notre vie comme un tout, un puzzle où chaque pièce a son importance. Une visite à une exposition, une discussion à la salle de sport, un café avec un ami… tout cela nourrit notre créativité, notre réflexion et notre réseau. C’est une vision holistique et profondément humaine de l’entrepreneuriat.
Conclusion : le mindset, votre plus grand actif stratégique
Au terme de ce premier volet de notre série spéciale, une évidence s’impose : la stratégie digitale, les outils marketing, les plans de communication… tout cela est essentiel, mais ne représente que la partie visible de l’iceberg. Le véritable moteur de votre succès, c’est vous. C’est votre état d’esprit. À travers les paroles sages d’Alexis Minchella, l’énergie communicative de Max Piccinini et la vision inspirante de Béatrice de Montille, nous avons exploré trois piliers fondamentaux. D’abord, nous avons appris à faire la paix avec nos peurs, notamment le syndrome de l’imposteur. En l’acceptant comme une part normale de l’aventure, nous nous libérons d’une pression immense pour nous concentrer sur l’action. Ensuite, nous avons découvert que nous avons le pouvoir de reconditionner notre cerveau pour rêver plus grand, pour briser les chaînes de nos croyances limitantes et forger une nouvelle réalité alignée avec nos ambitions les plus folles. Enfin, nous avons compris que la chance n’est pas une force mystique, mais une compétence qui se cultive par la préparation, la proactivité et la force des liens humains. Ces trois leçons forment un triptyque puissant. Elles nous rappellent que notre monde intérieur façonne notre monde extérieur. Alors, avant de vous plonger dans les prochains épisodes sur la communication et le commercial, prenez un instant. Réfléchissez à votre propre mindset. Quelle peur allez-vous décider d’accueillir ? Quelle croyance limitante allez-vous commencer à démanteler aujourd’hui ? Comment pouvez-vous, dès maintenant, commencer à ‘fabriquer votre propre chance’ ? C’est en posant ces fondations solides que vous construirez un business non seulement performant, mais aussi résilient et épanouissant.
Foire aux questions (FAQ) sur le mindset entrepreneurial
Comment gérer concrètement le syndrome de l’imposteur au quotidien ?
La gestion quotidienne du syndrome de l’imposteur passe par une approche active et déculpabilisante. Plutôt que de lutter contre ce sentiment, l’idée est de l’accepter comme une étape normale du parcours entrepreneurial. Alexis Minchella suggère d’adopter une posture d’humilité et d’assumer d’être un ‘débutant’ dans un nouveau domaine, ce qui libère de la pression de la perfection. Concrètement, vous pouvez tenir un ‘journal de réussites’ pour documenter vos progrès, même les plus petits. Parlez-en à d’autres entrepreneurs pour réaliser que vous n’êtes pas seul. Enfin, rappelez-vous que même les plus grandes icônes mondiales, comme Serena Williams, ont ressenti ce doute. Cette universalité rend le sentiment beaucoup moins personnel et plus gérable.
‘Moi je prends un peu le contrepied de me dire en fait il faut assumer, il faut aussi assumer parfois que oui, en fait on est un imposteur. […] C’est OK.’
Quelle est la méthode en 3 étapes pour changer ses croyances limitantes ?
Max Piccinini propose une méthode en trois temps pour reconditionner son cerveau. La première étape est la **prise de conscience** : identifier précisément les pensées négatives et les schémas qui tournent en boucle dans votre esprit (‘je suis nul’, ‘je n’y arriverai pas’). La deuxième étape est de **casser le schéma** (‘pattern interrupt’) : créer un choc physique ou mental (comme un coup d’élastique sur le poignet) au moment précis où la pensée négative survient, pour briser le pilote automatique. La troisième et dernière étape est le **reconditionnement** : remplacer immédiatement l’ancienne pensée par une nouvelle croyance positive et la renforcer par la Répétition, l’Émotion et la Conviction (méthode REC) jusqu’à ce qu’elle devienne la nouvelle norme.
‘Numéro 1, prendre conscience. Numéro 2, c’est de casser le schéma. […] Et finalement le troisième, c’est de faire une sorte de répétition pour reconditionner ces nouvelles croyances.’
Pourquoi est-il si difficile de se défaire de ses vieilles habitudes de pensée ?
Nos vieilles habitudes de pensée sont difficiles à changer car elles sont ancrées neurologiquement. Ce sont de véritables ‘autoroutes neuronales’ que notre cerveau a construites et renforcées par des années de répétition. Pour le cerveau, ces schémas connus, même s’ils sont négatifs, sont rassurants car ils sont familiers. La nouveauté, au contraire, est perçue comme un danger potentiel. C’est pourquoi essayer de simplement superposer une nouvelle pensée positive sur une ancienne ne fonctionne pas. L’ancienne ‘musique’ est plus forte. Il est donc essentiel de d’abord ‘casser le schéma’ ou ‘rayer le disque’ pour créer une ouverture, avant de pouvoir installer efficacement une nouvelle croyance.
‘L’ancienne musique gagne toujours. Parce que le cerveau c’est plus rassurant, il dit attention, j’ai survécu pendant 20 ans avec ça, 30 ans, tu m’envoies cette nouvelle musique. La nouveauté pour le cerveau, c’est toujours un danger.’
La chance en entrepreneuriat est-elle juste une question de hasard ?
Absolument pas. L’histoire de Béatrice de Montille avec ‘Merci Maman’ illustre parfaitement que la chance se provoque et se cultive. Elle utilise l’expression ‘Make Your Own Luck’ (Fabriquez votre propre chance). Si l’événement initial (Pippa Middleton passant une commande) peut sembler fortuit, sa transformation en succès mondial est le fruit d’un travail stratégique : la proactivité (contacter Pippa), la préparation (savoir que Kate ne peut recevoir de cadeaux, concevoir un bijou visible), la patience (attendre 8 mois) et la qualité du travail accumulé depuis des années. La chance sourit aux esprits préparés qui savent reconnaître et saisir les opportunités.
‘Il y a une expression anglaise que j’aime bien rappeler, c’est Make Your Own Luck. […] Dans la vie d’un entrepreneur, il y a une partie de chance. […] Mais on peut provoquer la chance.’
En quoi les relations personnelles peuvent-elles impacter le succès d’un business ?
Les relations personnelles sont un levier de succès souvent sous-estimé. Béatrice de Montille le démontre en expliquant que c’est une autre maman, rencontrée à l’école, qui l’a informée que Kate Middleton portait son bijou. Cet événement crucial n’a pas eu lieu dans un cadre professionnel, mais grâce à des liens humains tissés au quotidien. Cela montre que le réseau d’un entrepreneur ne se limite pas à ses contacts professionnels. Chaque interaction peut devenir une source d’information, d’opportunité ou de soutien. Investir du temps et de l’énergie sincères dans ses relations, quelles qu’elles soient, permet de construire un écosystème bienveillant et riche en potentiels.
‘C’est pas parce que j’étais pas au boulot mais à la cour de à la sortie de l’école et que j’avais tissé des liens avec des mamans que euh bah voilà que tout cet épisode s’est s’est transformé en en réalité et en succès.’
Comment rester motivé quand on se sent submergé par le doute ?
Lorsque le doute submerge, il faut se souvenir de deux choses. Premièrement, comme le souligne Alexis Minchella, ce sentiment est partagé par la majorité des gens, y compris les plus performants. Savoir cela aide à dédramatiser. Deuxièmement, il faut activement travailler à reconditionner son esprit, comme le préconise Max Piccinini. La motivation n’est pas un état permanent, c’est une discipline. En appliquant la méthode en trois étapes (conscience, interruption, reconditionnement), vous pouvez reprendre le contrôle de votre dialogue intérieur et transformer le doute en un moteur pour l’action. C’est un entraînement constant, mais qui permet de construire une résilience à toute épreuve.
‘C’est OK de dire que tout le monde doute de ce qu’il est capable de faire ou d’accomplir et c’est OK en fait d’avoir le syndrome de l’imposteur.’
Quel est le seul véritable pouvoir que l’on possède en tant qu’entrepreneur ?
Face aux innombrables incertitudes du marché, des concurrents ou de la conjoncture, le seul domaine sur lequel un entrepreneur a un contrôle total est son monde intérieur. Max Piccinini le formule très clairement : notre seul véritable pouvoir réside dans notre capacité à maîtriser nos propres pensées, nos émotions et nos actions. Trop souvent, nous dépensons une énergie considérable à essayer de changer les circonstances extérieures ou les autres, ce qui est futile. En redirigeant cette énergie vers la maîtrise de soi, on devient capable de s’adapter, de pivoter et de répondre de manière constructive à n’importe quelle situation. C’est la source ultime de la liberté et de l’efficacité entrepreneuriale.
‘La seule chose qu’on peut changer dans notre vie, ce sont nos pensées, nos émotions et nos actions. C’est réellement les trois choses qu’on peut changer. Tout le reste, on a zéro contrôle.’

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