Logo de l'épisode [Best Episode] SEO, passer la seconde avec Guillaume Giraudet Bacchiolelli - Episode 134 du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy

[Best Episode] SEO, passer la seconde avec Guillaume Giraudet Bacchiolelli – Episode 134

Épisode diffusé le 16 décembre 2024 par Estelle Ballot

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SEO : Comment passer la seconde et transformer votre site en un aimant à trafic

Vous avez l’impression de faire tout ce qu’il faut ? Vous publiez régulièrement sur les réseaux sociaux, vous commentez, vous interagissez… vous récoltez des likes, des vues, une validation superficielle qui vous donne le sentiment d’avancer. Pourtant, quand vous regardez les chiffres qui comptent vraiment – les prospects, les clients, le chiffre d’affaires – c’est le calme plat. Cette frustration, je la connais par cœur. Comme je le disais dans le podcast :

‘Moi j’ai passé des années sur LinkdIn à faire tout ce qu’on m’avait dit, je postais, je commentais, du coup je récoltais des vues et des likes, j’avais l’impression de faire tout bien comme il faut, sauf qu’en réalité, ça me rapportait zéro clients.’

Cette situation est l’une des plus grandes sources de découragement pour les entrepreneurs. On investit un temps précieux dans des actions qui semblent logiques, mais qui ne sont pas alignées avec le véritable levier d’acquisition : être présent au moment exact où votre client potentiel cherche une solution à son problème. Ce moment, il ne se passe que très rarement sur les réseaux sociaux. Il se passe sur Google.

Passer au SEO, ou plutôt, passer à un SEO plus stratégique, c’est décider de ne plus courir après des clients, mais de les laisser venir à vous. C’est construire un actif digital qui travaille pour vous 24h/24, 7j/7. Mais si vous avez déjà mis un pied dans cet univers, vous savez que les ‘bases du SEO’ ne suffisent plus. Le jeu a changé. Il ne s’agit plus seulement de placer quelques mots-clés, mais de comprendre la psychologie profonde de Google et de vos utilisateurs. Dans cet article, nous allons aller bien au-delà des conseils pour débutants. Nous allons disséquer ensemble des stratégies SEO plus pointues, celles qui font réellement la différence entre un site qui stagne et un site qui domine son marché. Préparez-vous à entrer dans les coulisses de Google, à utiliser ses propres outils pour décupler votre visibilité et, enfin, à transformer vos efforts en résultats concrets.

Décrypter les intentions de Google : Votre première mission d’espionnage

L’erreur fondamentale en SEO est de partir de soi. On pense savoir ce que nos clients cherchent, on imagine les contenus qui pourraient les intéresser et on se lance tête baissée dans la production. C’est une approche intuitive, mais terriblement inefficace. La véritable première étape, la plus cruciale, est de se poser une question simple mais puissante : ‘Qu’est-ce que Google attend de moi ?’. Comme je le souligne souvent,

‘c’est la meilleure question à se poser. En fait, tu vois la pire chose à faire, c’est de se lancer un peu tête baissée, de créer des pages à la volée sur ce qu’on pense être bon’.

Pour répondre à cette question, il ne faut pas chercher de formule magique, mais simplement apprendre à observer. Google nous donne toutes les réponses, directement sur sa page de résultats.

Au-delà de la recherche : Lire la SERP comme une carte au trésor

La SERP (Search Engine Result Page), ou page de résultats de recherche, est bien plus qu’une simple liste de liens. C’est une photographie instantanée des attentes des utilisateurs et de ce que Google considère comme la meilleure réponse possible à une requête donnée. Apprendre à la déchiffrer est la compétence numéro une pour toute stratégie SEO avancée. Prenons l’exemple concret que j’évoque dans le podcast : la requête ‘installer des volets roulants’.

En tapant cela, que voyez-vous ? Probablement pas une simple liste de 10 articles de blog. Vous verrez peut-être des annonces payantes en haut, un bloc ‘Local Pack’ avec une carte si Google détecte une intention d’achat locale, et surtout, des formats de contenu spécifiques. Dans mon cas, le résultat le plus proéminent était une vidéo. Juste sous la barre de recherche, les onglets, que j’appelle les ‘moteurs verticaux’, donnent un indice encore plus flagrant. L’ordre de ces onglets (‘Tous’, ‘Vidéos’, ‘Images’, ‘Actualités’…) n’est pas anodin. Il est hiérarchisé par pertinence.

‘Après tous, il y a vidéo. Le moteur vertical qui arrive tout de suite, c’est vidéo. Donc ça, ça veut me dire quoi ? Si je veux créer un contenu et une page sur comment installer des volets roulants et ben là en fait, il va falloir que je fasse une vidéo. Il va falloir que je fasse un tuto.’

C’est un ordre direct de Google. Pour cette requête, le format vidéo est jugé plus pertinent qu’un long texte. Si l’onglet ‘Images’ était apparu en deuxième, cela aurait signifié qu’un tutoriel sous forme de diaporama, avec des étapes visuelles claires, aurait été la meilleure approche. Chaque requête a sa propre SERP, et donc son propre format de contenu idéal. ‘Meilleure recette de lasagnes’ ? Attendez-vous à voir des fiches recettes structurées et des vidéos. ‘Comparatif assurance auto’ ? Des tableaux comparatifs et des articles de fond détaillés seront rois.

La position zéro : Graal ou piège à clics ?

Au sommet de la SERP trône souvent ce que l’on appelle la ‘position zéro’ : une réponse directe et concise à la question de l’utilisateur, extraite d’une page web. La question qui revient sans cesse est légitime : ‘si Google donne la réponse, pourquoi l’utilisateur cliquerait-il sur mon site ?’. C’est une crainte compréhensible, mais qui ignore la nature de l’intention de recherche.

Premièrement, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Une étude que j’ai consultée montrait que la position zéro capte une part énorme de l’attention.

‘la position zéro, c’était quasiment entre 20 à 25 % de taux de clics en fait comparé à une première position qui était autour des 16.’

Le gain en visibilité et en clics est donc substantiel. Deuxièmement, il faut distinguer les types de requêtes. Pour une question fermée comme ‘salaire de David Beckham’ ou ‘météo Paris’, la position zéro suffit et le clic est rare. Mais pour une requête informationnelle complexe comme ‘comment installer des volets roulants’, les 4 ou 5 lignes de la position zéro ne sont qu’un apéritif. L’utilisateur a besoin de détails, de schémas, de précautions, peut-être d’une vidéo. Il est en pleine ‘douleur’, il cherche une solution complète. Le snippet en position zéro agit alors comme un gage de confiance : ce site a été validé par Google comme ayant la meilleure réponse synthétique, il doit donc avoir la meilleure réponse détaillée. Le clic devient alors une évidence. Viser la position zéro sur des requêtes informationnelles n’est pas un piège, c’est la stratégie la plus efficace pour s’imposer comme l’autorité de référence sur un sujet.

Maintenant que nous savons comment décoder les attentes de Google en matière de format de contenu, une autre question se pose : sur quels sujets précis devons-nous écrire ? Comment trouver ces pépites, ces questions que notre audience se pose et auxquelles nous pouvons apporter une réponse magistrale ? Là encore, Google nous offre les outils sur un plateau d’argent.

Devenir une source inépuisable d’idées de contenu que Google adore

L’un des plus grands défis en création de contenu est de sortir de sa propre tête. On est tellement immergé dans notre expertise qu’on en oublie les véritables questions, souvent très simples, que se posent les néophytes. Pour construire une stratégie de contenu SEO qui résonne, il faut se mettre à l’écoute. Et le plus grand groupe de discussion du monde, c’est la barre de recherche Google elle-même.

L’autocomplétion : L’arme secrète cachée à la vue de tous

L’autocomplétion, cette fonction qui suggère des fins de phrases lorsque vous commencez à taper, est bien plus qu’un simple outil de commodité. C’est une fenêtre directe sur l’inconscient collectif de vos prospects. Chaque suggestion est le fruit de l’analyse de millions, voire de milliards de recherches antérieures. L’ordre dans lequel ces suggestions apparaissent est fondamental.

‘Cet ordre, il est très important parce que l’ordre dans lequel est affiché le résultat… plus les résultats en fait sont hauts, plus ils sont plébiscités et recherchés.’

Si vous tapez ‘volet roulant’ et que Google suggère ‘solaire’ avant ‘électrique’, c’est un signal puissant que l’intérêt pour les modèles solaires est actuellement plus fort. C’est une étude de marché en temps réel, gratuite et d’une fiabilité redoutable. Utilisez cette technique pour explorer toutes les facettes de votre thématique. Commencez par des préfixes comme ‘comment’, ‘pourquoi’, ‘quel’, ‘meilleur’, suivi de votre mot-clé principal, et notez scrupuleusement les suggestions. Vous obtiendrez en quelques minutes une liste d’idées de contenus parfaitement alignées avec la demande réelle.

Les recherches associées et les ‘Autres questions posées’ : Plonger dans l’esprit de votre audience

Une fois votre recherche effectuée, deux autres zones de la SERP deviennent vos meilleures alliées. Tout en bas de la page, la section ‘Recherches associées’ vous montre ce que les utilisateurs ont cherché après leur requête initiale. C’est une carte du parcours de pensée de votre audience. S’ils ont cherché ‘installer volet roulant’ et que les recherches associées incluent ‘problème fin de course volet roulant’, vous savez qu’un article ou une vidéo sur ce sujet spécifique répondra à une douleur fréquente. C’est ainsi que l’on construit non pas un article isolé, mais un véritable écosystème de contenus, un ‘cocon sémantique’ qui couvre toutes les interrogations autour d’un sujet central.

Mais la véritable mine d’or se trouve souvent au milieu de la page : les boîtes ‘Autres questions posées’ (ou PAA – People Also Ask). Chaque question est une idée d’article, de chapitre ou de section de FAQ. Et la magie opère lorsque vous interagissez avec elles.

‘ce qui va se passer qui est plutôt génial, c’est que à chaque fois qu’on va ouvrir en fait… une petite box… bah à chaque fois que j’en ouvre une, j’en ai deux trois autres qui vont apparaître et ça c’est génial parce que tu as ta mine d’or qui est là.’

C’est un arbre de questions qui se déploie à l’infini, vous guidant des questions les plus générales aux plus spécifiques. En répondant méthodiquement à ces questions dans vos contenus, vous vous alignez parfaitement avec ce que Google a déjà identifié comme étant les interrogations principales des internautes.

Armé de ces techniques, vous avez maintenant une stratégie de contenu solide : vous savez quel format créer et sur quels sujets précis écrire. Mais créer le meilleur contenu du monde ne sert à rien s’il reste invisible. L’étape suivante est de s’assurer que Google non seulement voit votre contenu, mais qu’il le comprenne, l’apprécie et décide de le montrer à ses utilisateurs. Pour cela, nous devons ouvrir le capot et utiliser l’outil de dialogue officiel avec Google : la Search Console.

La Google Search Console : Votre tableau de bord pour piloter votre SEO

Si votre site web était une voiture de course, la Google Search Console (GSC) en serait le tableau de bord. C’est un outil gratuit fourni par Google qui vous donne des informations vitales sur la santé de votre site et sa performance dans les résultats de recherche. L’ignorer, c’est comme piloter les yeux fermés. Beaucoup l’installent, mais peu l’exploitent réellement. Pourtant, c’est ici que se trouvent les indices pour résoudre les problèmes les plus frustrants en SEO. Et n’oubliez pas, cet outil n’est pas rétroactif :

‘le jour où vous l’installez, ça va pas récupérer des données d’il y a 2 ans hein. Ça va bien prendre les données à date. Donc évidemment installez-la le plus tôt possible.’

Le rapport ‘Couverture’ : Le diagnostic vital de votre site

Parmi tous les rapports de la GSC, le plus critique pour commencer est le rapport ‘Couverture’. Il vous dit simplement quelles pages de votre site sont dans l’index de Google et, plus important encore, lesquelles n’y sont pas et pourquoi. C’est dans la catégorie ‘Exclu’ que les choses deviennent intéressantes.

‘Et là exclu, c’est hyper intéressant. Pourquoi ? Parce que ça c’est des URL qu’il n’a pas prises en compte. Donc qu’il a vu hein sur votre site mais qu’il n’a pas prises en compte dans son index.’

Vous pourriez découvrir avec horreur que des pages produits stratégiques, des articles de blog sur lesquels vous avez passé des heures, sont tout simplement ignorées par Google. Comprendre la raison de cette exclusion est la première étape pour rectifier le tir.

‘Détectée, non indexée’ vs. ‘Explorée, non indexée’ : Décoder les messages de Google

Dans la section ‘Exclu’, deux statuts méritent une attention toute particulière car ils révèlent des problèmes de nature très différente. Le statut ‘Détectée, non indexée’ signifie que Google connaît l’existence de votre URL (via un lien interne ou un sitemap, par exemple), mais qu’il n’a même pas pris la peine de venir la visiter (‘crawler’). Cela peut arriver si le site est jugé de faible autorité ou si Google estime, par expérience, que le contenu a peu de chances d’être intéressant. C’est un signal de faible priorité.

Le second statut est bien plus alarmant : ‘Explorée, non indexée’. Celui-ci, comme je le dis, ‘il fait mal’.

‘parce que explorer c’est qu’il est venu. Mais là par contre… il l’a détecté, il est venu mais alors là, il l’a pas pris hein.’

Ici, le robot de Google a fait le déplacement. Il a analysé votre page et a rendu son verdict : elle n’est pas digne de figurer dans son index. Les raisons peuvent être multiples : contenu trop pauvre (‘thin content’), contenu dupliqué avec une autre page, temps de chargement excessivement long, ou d’autres problèmes techniques qui ont empêché une bonne lecture. C’est un rejet actif, un carton rouge qui vous oblige à revoir en profondeur la qualité de la page concernée.

Les pages orphelines : Ces pages oubliées qui plombent votre SEO

Une des raisons fréquentes pour qu’une page soit mal considérée par Google est son isolement. Une ‘page orpheline’ est une page qui n’est reliée par aucun lien interne depuis les autres pages de votre site. Elle existe, mais elle est seule, déconnectée de votre arborescence. J’aime utiliser l’analogie du trousseau de clés :

‘si tu te balades avec ton trousseau de clés et à côté une clé qui est à part et pas attachée au trousseau bah tu risques de la perdre’.

Pour Google, c’est pareil. Si aucune autre page de votre site ne ‘vote’ pour cette page en lui faisant un lien, il considère qu’elle n’est pas importante. Il finira par la visiter de moins en moins, voire par l’oublier complètement. Identifier ces pages (à l’aide d’outils de crawl comme Screaming Frog) et les réintégrer dans votre maillage interne est une action SEO fondamentale.

Le diagnostic est posé. Vous avez identifié des pages qui ne sont pas indexées ou qui sont mal considérées par Google. La question est maintenant : comment passer à l’action ? Comment peut-on communiquer plus directement avec Google, lui demander de revoir sa copie et s’assurer que nos précieux contenus obtiennent enfin la visibilité qu’ils méritent ?

Reprendre le contrôle : Stratégies pour une indexation rapide et efficace

Le SEO n’est pas un processus passif où l’on attend patiemment que Google veuille bien s’intéresser à nous. Il existe des leviers pour accélérer les choses et reprendre la main sur l’indexation de vos pages. La Google Search Console est, encore une fois, votre principal outil pour ce dialogue actif.

L’outil d’inspection d’URL : Frapper à la porte de Google

Lorsqu’une page importante n’est pas indexée, la première action à entreprendre est d’utiliser l’outil d’inspection d’URL, situé dans la barre de recherche en haut de la GSC. Copiez-collez l’URL de votre page, et l’outil vous donnera son statut actuel. S’il confirme qu’elle n’est pas dans l’index, un bouton salvateur apparaît : ‘Demander une indexation’.

‘En dessous, il y a marqué demander une indexation. Donc là en fait tu cliques, ça lui envoie ce qu’on appelle un petit hit. Donc il est informé de tout ça, on a toqué à sa porte.’

Cette action place votre URL dans une file d’attente prioritaire pour le crawl. Ce n’est pas une garantie d’indexation (si la page a un problème de qualité, elle sera de nouveau rejetée), mais c’est le moyen le plus rapide de demander à Google de venir voir (ou revoir) votre page après une modification. Les résultats peuvent être spectaculaires. J’ai personnellement fait l’expérience de voir une page s’indexer en moins d’une heure après une telle demande.

La stratégie de la ‘nouvelle URL’ : La solution de la dernière chance

Parfois, malgré tous vos efforts, une URL semble ‘maudite’. Vous avez amélioré le contenu, ajouté des liens, demandé l’indexation, mais rien n’y fait, elle reste désespérément exclue. Pour des raisons parfois obscures, Google a peut-être ‘flagué’ cette URL. Dans ce cas de figure, une technique avancée et radicale peut débloquer la situation :

‘recréer une nouvelle URL avec exactement le même contenu’.

L’idée est de repartir d’une page blanche aux yeux de Google. On crée une nouvelle page, avec une URL légèrement différente (par exemple, en ajoutant un mot ou en modifiant la structure), on y colle le contenu de l’ancienne page, et on la soumet à l’indexation. La question du contenu dupliqué se pose, mais elle est ici invalide : puisque l’ancienne page n’était pas indexée, Google ne la ‘connaissait’ pas officiellement. Il ne peut donc pas y avoir de duplication. Attention cependant : une fois que votre nouvelle page est bien indexée et visible, il est impératif de supprimer complètement l’ancienne URL pour éviter tout risque de confusion ou de duplication future si Google décidait subitement de l’indexer.

Fréquence et récurrence : Comment dresser le robot de Google

Au-delà de ces actions ponctuelles, comment encourager Google à visiter votre site plus souvent et de manière plus fiable ? La clé n’est pas, comme on le croit souvent, de publier à une heure précise, mais de maintenir une récurrence. Google fonctionne sur la confiance et l’habitude. Un site qui publie un nouvel article de qualité chaque mardi enverra un signal de fiabilité bien plus fort qu’un site qui publie 5 articles d’un coup puis plus rien pendant trois mois.

‘c’est pas le jour… Par contre là où tu fais très bien, c’est cette récurrence… n’importe quel algorithme… il a besoin pour donner de la crédibilité à ton site’.

Cette régularité incite Google à allouer un ‘budget de crawl’ plus important à votre site. Il sait qu’à chaque visite, il y a de fortes chances de trouver du contenu frais et pertinent à proposer à ses utilisateurs. C’est comme un bon restaurant : si la carte est renouvelée souvent avec des produits de qualité, les clients (et les robots) reviennent. La régularité est la pierre angulaire d’une relation de confiance à long terme avec Google.

Conclusion : Le SEO est un dialogue, pas un monologue

Nous avons parcouru un long chemin, bien au-delà des simples optimisations de mots-clés. Nous avons appris à écouter ce que Google nous dit à travers ses pages de résultats, à anticiper les besoins des utilisateurs en analysant leurs recherches, à diagnostiquer la santé technique de notre site avec la précision d’un médecin grâce à la Search Console, et enfin, à agir pour accélérer et fiabiliser notre présence dans l’index.

Le fil rouge de toutes ces stratégies SEO avancées est le même : le SEO n’est pas une série de ‘hacks’ ou d’astuces à appliquer aveuglément. C’est un dialogue permanent avec les moteurs de recherche et, à travers eux, avec votre audience. Il s’agit de comprendre la logique, d’analyser les données, de tester, et d’ajuster. Les outils et les techniques que nous avons vus ne sont pas une fin en soi, mais des moyens pour mieux mener cette conversation.

Alors, n’attendez plus. L’action la plus importante est celle que vous allez entreprendre maintenant. Ouvrez un onglet, allez sur votre Google Search Console. Choisissez une page stratégique qui sous-performe, ou un article de blog qui n’a jamais décollé. Appliquez ne serait-ce qu’une seule des techniques que nous avons explorées aujourd’hui. Inspectez son URL, analysez la SERP de son mot-clé principal, vérifiez qu’elle n’est pas orpheline. Le passage à la seconde en SEO commence par un premier pas concret. Il est temps de commencer ce dialogue et de transformer votre site en l’atout majeur de votre croissance.

FAQ : Vos questions sur les stratégies SEO avancées

Comment savoir quel format de contenu (vidéo, article, image) Google préfère pour un mot-clé ?

La méthode la plus fiable est d’analyser la page de résultats de recherche (SERP) pour votre mot-clé cible. Observez attentivement les premiers résultats. Google met-il en avant un carrousel de vidéos, un bloc d’images, des articles de blog détaillés ou un ‘Local Pack’ ? De plus, regardez l’ordre des onglets sous la barre de recherche. Si l’onglet ‘Vidéos’ ou ‘Images’ apparaît juste après ‘Tous’, c’est un signal très fort que ce format est privilégié par Google et les utilisateurs pour cette requête spécifique. Adapter votre format de contenu à ces signaux est crucial pour votre succès.

‘J’ai tapé installer volet roulant… tout de suite ce que je vois dans Google, c’est quoi ? J’ai une… grosse vidéo… Donc ça, ça veut me dire quoi ? Si je veux créer un contenu… il va falloir que je fasse une vidéo.’

La position zéro est-elle toujours bénéfique pour le trafic de mon site ?

Oui, dans la grande majorité des cas, et particulièrement pour les requêtes informationnelles (‘comment faire…’, ‘qu’est-ce que…’). Même si elle donne une réponse concise, elle agit comme un teaser qui incite au clic pour obtenir plus de détails. Les études montrent que la position zéro bénéficie d’un taux de clics (CTR) significativement plus élevé que la première position organique classique. Elle établit aussi votre site comme une autorité validée par Google, ce qui renforce la confiance de l’utilisateur avant même qu’il n’ait cliqué.

‘la position zéro, c’était quasiment 20 entre 20 à 25 % de taux de clics en fait comparé à une première position qui était autour des 16.’

Qu’est-ce que l’erreur ‘Explorée, actuellement non indexée’ dans la Google Search Console ?

C’est l’une des erreurs les plus critiques. Elle signifie que le robot de Google a visité votre page, a analysé son contenu, mais a délibérément choisi de ne pas l’inclure dans son index. Ce rejet actif indique un problème de qualité majeur. Les causes les plus fréquentes sont un contenu jugé trop pauvre ou trop court (‘thin content’), un contenu dupliqué avec une autre page de votre site ou d’un autre site, ou des problèmes techniques sévères (temps de chargement très long, page bloquée au rendu, etc.). C’est un signal d’alarme qui nécessite une analyse et une amélioration immédiates de la page.

‘celui-là, il fait mal parce que explorer c’est qu’il est venu. Mais là par contre c’est pas qu’il l’a détecté simplement, il l’a détecté, il est venu mais alors là, il l’a pas pris hein.’

Comment puis-je forcer Google à indexer une page rapidement ?

Vous ne pouvez pas ‘forcer’ l’indexation, mais vous pouvez fortement l’encourager. L’outil le plus efficace pour cela est l’Outil d’inspection d’URL dans la Google Search Console. En soumettant l’URL de votre page à cet outil, puis en cliquant sur ‘Demander une indexation’, vous placez votre page dans une file d’attente à haute priorité pour être visitée par le robot de Google. C’est particulièrement utile après avoir publié un nouveau contenu ou mis à jour une page existante. Le délai peut varier de quelques minutes à quelques jours, mais c’est la méthode la plus directe pour notifier Google.

‘dans la search console tout en haut il y a marqué URL inspecter, vous lui donnez… En dessous, il y a marqué demander une indexation. Donc là en fait tu cliques, ça lui envoie ce qu’on appelle un petit hit.’

Quelle est la meilleure façon de trouver des idées de sujets d’articles pour le SEO ?

La meilleure façon est d’utiliser les outils que Google met gratuitement à votre disposition et qui reflètent les recherches réelles des utilisateurs. Trois sources sont primordiales : 1/ L’autocomplétion dans la barre de recherche, qui vous suggère les requêtes les plus populaires. 2/ Les ‘Recherches associées’ en bas de la page, qui vous montrent le parcours de recherche des internautes. 3/ Les boîtes ‘Autres questions posées’ (PAA), qui sont une mine d’or de questions précises que votre audience se pose. En explorant ces trois sources, vous pouvez construire un calendrier éditorial parfaitement aligné avec la demande.

‘à chaque fois qu’on va ouvrir en fait… des petites box qui s’ouvrent… bah à chaque fois que j’en ouvre une, j’en ai deux trois autres qui vont apparaître et ça c’est génial parce que tu as ta mine d’or qui est là.’

Qu’est-ce qu’une page orpheline et pourquoi est-ce mauvais pour le SEO ?

Une page orpheline est une page de votre site qui n’a aucun lien interne pointant vers elle. Elle est isolée du reste de votre arborescence. C’est très mauvais pour le SEO pour deux raisons principales. Premièrement, sans liens internes, l’autorité de votre site (le ‘jus de lien’) ne circule pas vers cette page, ce qui la rend faible aux yeux de Google. Deuxièmement, si elle est difficile à trouver pour Google, elle l’est aussi pour vos utilisateurs. Google interprète cet isolement comme un manque d’importance et sera donc moins enclin à la crawler et à la bien positionner.

‘S’il y a vie toute seule, le problème c’est que le moteur il va commencer à l’oublier, ça peut être une des raisons.’

Publier un article chaque semaine à la même heure aide-t-il le SEO ?

L’heure exacte de publication a très peu, voire aucune importance. Ce qui est fondamental, en revanche, c’est la récurrence. Publier de manière constante (que ce soit une fois par jour, par semaine ou par mois) envoie un signal de fiabilité et de fraîcheur à Google. Un site régulièrement mis à jour est perçu comme une source d’information vivante et crédible. Cette régularité incite les robots de Google à visiter votre site plus souvent, ce qui permet une indexation plus rapide de vos nouveaux contenus. La discipline de la récurrence est bien plus payante que la recherche de l’heure parfaite.

‘c’est pas le jour… Par contre là où tu fais très bien, c’est cette récurrence et d’ailleurs n’importe quel algorithme… il a besoin pour donner de la crédibilité à ton site.’

Que faire si une page importante ne s’indexe pas malgré toutes mes tentatives ?

Si après avoir amélioré le contenu, optimisé le maillage interne et demandé plusieurs fois l’indexation via la Search Console, la page reste obstinément non indexée, vous pouvez utiliser une stratégie de la dernière chance. Elle consiste à créer une toute nouvelle page avec une URL différente, d’y copier le contenu de l’ancienne page, puis de soumettre cette nouvelle URL à l’indexation. Parfois, une URL peut être ‘marquée’ négativement par Google pour une raison inconnue. Repartir de zéro avec une nouvelle URL peut débloquer la situation. N’oubliez pas de supprimer l’ancienne page une fois la nouvelle bien installée dans l’index.

‘ce que je vous incite à faire… c’est recréer une nouvelle URL avec avec exactement le même contenu parce que pour X raison le moteur, il l’a peut-être flagué…’


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