De la rue au million : mon histoire, mes paliers financiers et les leçons pour créer ta propre liberté
Bienvenue à toi, entrepreneure qui impacte. Si tu es ici, ce n’est pas un hasard. C’est que tu sens au fond de toi un appel, une envie de plus. Plus d’impact, plus de liberté, plus de sens. Aujourd’hui, je ne vais pas te donner une simple liste de conseils. Je vais t’ouvrir les portes de mon parcours, de mes cicatrices et de mes victoires. On va parler de mes paliers financiers, de mes plus grosses erreurs, mais aussi des leviers qui m’ont permis de construire une entreprise à plusieurs millions d’euros. Pourquoi ? Parce que je crois profondément qu’avant d’écouter les conseils de quelqu’un, il est essentiel de connaître son histoire, ses valeurs, sa vision. Sommes-nous alignées ? Allons-nous dans la même direction ?
Cet épisode, je l’ai pensé comme une conversation intime, pour que tu puisses non seulement apprendre de mon expérience, mais aussi faire le tri dans le bruit ambiant. Tu es sûrement abonnée à des dizaines de newsletters, de podcasts, de chaînes YouTube. Il est temps de choisir les mentors qui te ressemblent, ceux dont le parcours résonne avec le tien. Mes valeurs, celles qui nourrissent chaque aspect de ma vie et de mon business, sont la liberté, l’excellence et l’humain. C’est le carburant de mon énergie de feu, de ces 10 000 idées à la seconde qui fusent en permanence. C’est ce qui m’a poussée à lire plus de 365 livres, à écouter des milliers d’heures de podcasts et à investir des centaines de milliers d’euros en moi. Ce n’était pas une simple accumulation de savoir. C’était une quête. La quête pour devenir l’élite des coachs business, pour renforcer une confiance et une légitimité qui m’ont cruellement manqué. Alors, attache ta ceinture, car je t’emmène avec moi, de zéro au million, avec tous les paliers émotionnels et financiers que cela implique.
Les fondations de ma résilience : quand tes plus grandes épreuves deviennent ta plus grande force
On ne naît pas leader, on le devient. Et souvent, ce sont les épreuves les plus sombres qui forgent l’acier le plus solide. Mon histoire ne commence pas dans une école de commerce ou avec un capital de départ. Elle commence dans la douleur, le rejet et la précarité. Dès l’âge de 7 ans, j’ai connu le harcèlement scolaire, si intense que j’en ai perdu la moitié de mes cheveux. Je me sentais différente, décalée, une enfant rebelle qui préférait les conversations d’adultes et la création manuelle aux jeux des autres petites filles. Ce sentiment de ne pas être à ma place a creusé en moi les blessures de rejet, d’injustice et d’abandon, nourrissant un manque d’estime abyssal qui m’a fait monter à plus de 120 kilos. J’entendais constamment cette phrase terrible : ‘Elle a un beau visage, mais…’. Ce ‘mais’ était une lame qui s’enfonçait un peu plus chaque jour.
Mais le point de bascule, le moment où tout a changé, est arrivé à 17 ans. Un soir de décembre, après une année de violences conjugales subies par ma mère, un policier est venu à la maison. Ses mots résonnent encore en moi : ‘Madame, il faudra quitter le domicile, il finira par vous tuer’. En une phrase, ma vie a volé en éclats. Je me suis retrouvée SDF, avec une mère effondrée. C’est aux Restos du Cœur que j’ai croisé le regard triste d’une petite fille, et dans ses yeux, j’ai vu mon propre reflet. Ce jour-là, une promesse est née, gravée au fer rouge dans mon âme.
‘Plus jamais je ne subirai de l’extérieur. Plus jamais je ne subirai du choix des autres. Plus jamais je me retrouverai à la rue. Cette promesse là, c’est ce qui a guidé ma vie.’
Cette promesse est devenue mon étoile du Nord. Elle m’a poussée à investir plus de 15 ans en développement personnel, en thérapie, en psychanalyse, en chamanisme. Ce n’était pas pour me ‘réparer’, mais pour me construire sur les ruines de mon passé. C’est ce que j’appelle ma ‘richesse de vie’. Aujourd’hui, quand une cliente me parle de dépendance affective, de troubles alimentaires, de manque d’affirmation, je ne l’écoute pas seulement avec mes oreilles de coach. Je l’écoute avec mon cœur, car j’ai été cette femme. J’ai marché dans ses chaussures. C’est pour cela que ma mission d’accompagner les professionnelles de l’accompagnement est une évidence. Je connais leurs blessures par cœur, car elles ont d’abord été les miennes.
Les premiers pas d’une leadeuse : de l’immobilier au coaching, la naissance d’une vision
Après le chaos, il a fallu reconstruire. À 18 ans, seule, une opportunité s’est présentée dans l’immobilier. J’ai foncé. J’ai monté des agences, j’ai géré des équipes de plus de 40 hommes. Autant te dire que cet environnement a mis ma résilience à l’épreuve et a commencé à forger ma confiance en moi. Pourtant, un sentiment de vide persistait. J’ai alors pivoté vers la beauté et le bien-être, avec l’envie de prendre soin des femmes. Mais là encore, je m’ennuyais vite. Mon ambition était plus grande, je voulais ouvrir des salons, créer des concepts. Ce fil rouge m’a menée à devenir consultante business à Paris pour des grands comptes en difficulté. Sur le papier, c’était une réussite. Dans la réalité, c’était un cauchemar.
Le véritable tournant a eu lieu une nuit de début 2017. En pleurs, je me suis effondrée devant mon conjoint de l’époque. Je lui ai avoué que je ne pouvais plus supporter ce qu’on me demandait de faire : virer des gens sans raison, maltraiter des employés, inventer des histoires.
‘Ça va à l’encontre de mes valeurs de loyauté, d’authenticité, de respect. […] ça me prend tellement dans le ventre que c’est plus possible.’
Sa réponse a été un électrochoc : ‘Bah, écoute, tu sais quoi, monte ta boîte’. Ma réaction immédiate fut un ‘Jamais de la vie !’. Voir sa propre souffrance d’entrepreneur me terrifiait. Et pourtant… Le lendemain, à 6h du matin, la rebelle en moi s’est réveillée en sursaut avec une certitude : ‘Je vais devenir coach’. C’est là que mon aventure a réellement commencé. J’ai tout repris à zéro : création de réseaux sociaux, des lives hebdomadaires où j’offrais du coaching gratuit. J’étais tellement présente, tellement visible, qu’en seulement six mois, une opportunité folle a frappé à ma porte : une conférence devant 400 entrepreneurs pour Femme d’influence Magazine. Ma réponse ? ‘Yes, let’s go to the beach !’. Et juste après avoir raccroché, la panique : ‘On est dans la merde’. Je n’avais jamais parlé devant plus de 10 personnes. Mais j’ai compris une chose ce jour-là : il faut saisir chaque opportunité et réfléchir ensuite. Il y a toujours une première fois. Cette décision a été le premier véritable accélérateur de mon parcours entrepreneurial.
Franchir les paliers financiers : mes stratégies pour passer de 0 à plus d’1 million d’euros
Le parcours entrepreneurial est une succession de paliers. Chaque palier a ses propres défis, ses propres stratégies et, surtout, ses propres blocages mentaux. Mon chemin n’a pas fait exception. Il a été jalonné d’essais, d’erreurs, de pivots, mais toujours guidé par cette soif d’aller plus loin.
Le premier palier (3-5K€/mois) : de l’individuel à l’Académie
Au début, tout semblait fluide. Grâce à ma visibilité naissante, les clientes pour des séances individuelles arrivaient assez facilement. Mon agenda n’explosait pas, mais j’atteignais un rythme de croisière confortable. Très vite, cependant, j’ai senti le plafond de verre. Mon temps n’était pas extensible et mon revenu était directement lié au nombre d’heures que je pouvais vendre. C’est le piège classique du prestataire de service. Je sentais que si je continuais comme ça, j’allais être bloquée, incapable de passer à l’échelle supérieure. C’est en 2018 que la solution est apparue : il fallait que je crée une offre de groupe. C’est ainsi qu’est née l’Académie des entrepreneurs d’impact. Ce programme m’a permis de toucher plus de monde, de systématiser mes enseignements et de me détacher du modèle ‘temps contre argent’. C’est ce qui m’a permis d’atteindre et de stabiliser mon premier palier significatif, entre 3 000 et 5 000 euros par mois. C’était un rythme de croisière agréable, mais pour la challengeuse que je suis, ce n’était qu’une étape.
L’effet de levier du livre : comment ‘Né pour Impacter’ a propulsé ma mission
En 2020, j’ai senti que ma mission était encore plus grande. Je ne voulais pas seulement accompagner quelques dizaines de personnes. Je visais le monde entier. Je voulais transmettre cette foi inébranlable que tout est possible. Le meilleur moyen de le faire ? Raconter mon histoire. Montrer comment j’étais passée de la rue à la femme que j’étais devenue, en transformant mes pensées et mes croyances. L’idée d’écrire mon livre, ‘Né pour Impacter’, est née. Et comme toujours, l’univers m’a envoyé un défi : une amie m’a proposé de le présenter lors d’un événement avec 1000 entrepreneurs, mais le livre devait être prêt en trois mois. Défi accepté. J’ai travaillé d’arrache-pied sur deux fronts : la visibilité en ligne pour la sortie du livre et la visibilité en présentiel pour l’événement. Le résultat a dépassé mes attentes. En avril 2020, mon livre est devenu un best-seller, numéro 1 en création d’entreprise et numéro 3 en spiritualité. Mais un obstacle majeur est apparu : le Covid. L’événement a été annulé, et je me suis retrouvée avec 1000 exemplaires dans mon salon. Loin de me décourager, cette épreuve m’a appris l’importance de la résilience et de la capacité à pivoter. Le livre a quand même trouvé son public et a assis mon autorité de manière spectaculaire.
L’investissement qui a tout changé : 30 000€ pour devenir la plus nulle de la salle
Avec la croissance, un nouveau problème est apparu. Dans les événements networking, j’étais devenue une référence. Les gens me demandaient constamment des conseils sur leur page de vente, leur tunnel, leur client idéal. Mon ego était flatté, mais une autre partie de moi s’ennuyait. Je me sentais limitée, je donnais beaucoup mais je ne recevais plus. J’ai alors pris une décision radicale.
‘Je veux être la plus nulle de la salle. Je vais trouver un mastermind où il y a les meilleurs entrepreneurs pour pouvoir me sentir bébête.’
J’ai trouvé ce mastermind. Le ticket d’entrée était de 30 000 €, une somme colossale pour moi à l’époque, qui représentait une bonne partie de mon chiffre d’affaires. C’était terrifiant, mais je savais que c’était la clé pour passer au niveau supérieur. Ma première déception a été immense. Je m’attendais à des stratégies concrètes, à une analyse détaillée de mon business. À la place, j’ai découvert un format où les autres entrepreneurs, qui connaissaient à peine mon activité, me donnaient leur avis. J’étais perdue. Je me suis dit : ‘Merde, où est-ce que je suis tombée ?’. Je travaillais comme une acharnée, prisonnière de mon propre business, répondant à des mails cachée dans les toilettes lors des repas de famille. Je n’étais absolument pas libre. Et c’est là, lors d’un coaching de 15 minutes avec le mentor, que tout a basculé. Quand il m’a demandé pourquoi j’étais là, j’ai fondu en larmes en réalisant : ‘Mais en fait, je suis pas libre’. À cet instant précis, j’ai pris mon agenda papier, un stylo, et j’ai rayé des jours au hasard. Le coach m’a demandé ce que je faisais. Ma réponse a fusé : ‘Je viens de créer ma liberté’. Ce jour-là, j’ai compris que j’étais la seule décisionnaire de ma vie. Cet investissement ne m’a pas apporté les stratégies que j’attendais, mais il m’a offert la plus grande des leçons : la liberté ne se demande pas, elle se crée.
Structurer pour la liberté : la vérité sur les process, la délégation et le travail intelligent
Cette prise de conscience a été un véritable tournant. Moi qui pensais que la structure et les process étaient des cages dorées qui enfermaient, j’ai compris qu’ils étaient en réalité les fondations de ma véritable liberté. Ce mastermind, malgré ma déception initiale, m’a poussée à implémenter des systèmes qui ont radicalement transformé ma façon de travailler et, par conséquent, ma vie. Je suis passée de 60 heures de coaching par mois (10h en groupe, 50h en individuel) à un maximum de 7 rendez-vous de mentoring mensuels. C’est un changement sismique qui n’a été possible que grâce à une structuration rigoureuse.
La révélation : les process ne sont pas une prison, mais la clé de la liberté
L’idée de créer des process me semblait fastidieuse et contre-intuitive. Je suis une créative, une passionnée, je fonctionne à l’instinct ! Pourtant, le chaos de l’hypercroissance m’a forcée à revoir ma copie. J’ai commencé à documenter chaque étape : l’accueil d’une nouvelle cliente, la préparation d’un coaching, la publication d’un contenu, la gestion des factures. Au début, c’était un effort. Mais très vite, j’ai réalisé le gain monumental. Je ne perdais plus de temps à réinventer la roue à chaque fois. Mon énergie n’était plus gaspillée sur des tâches répétitives, mais concentrée sur ma zone de génie : la stratégie et l’accompagnement de haut niveau. Mon agenda est devenu ma priorité, le gardien de mon bien-être. Je me suis autorisée à ne pas travailler un lundi si l’envie n’était pas là, et à compenser un dimanche.
‘En fait, je crée la liberté que j’ai envie, il y a personne qui m’impose rien. J’ai fait sauter tous les dictates de la société.’
Aujourd’hui, je voyage plus de six fois par an. Ce n’est pas de la magie, c’est le résultat de sacrifices et surtout, de la mise en place d’une structure qui travaille pour moi, et non l’inverse.
Déléguer : le parcours du combattant et les leçons apprises
La structuration m’a permis d’identifier clairement ce qui pouvait et devait être délégué. Mais la délégation a été une autre montagne à gravir. Ma première grosse erreur ? J’ai engagé une assistante ‘couteau suisse’. Elle était extraordinaire, mais je lui ai confié de plus en plus de missions, de plus en plus variées, jusqu’au point de rupture. Quand notre collaboration s’est arrêtée, j’ai eu l’impression que mon monde s’écroulait. Cette expérience douloureuse m’a appris une leçon fondamentale : il faut déléguer à des experts, pas à des généralistes. On ne demande pas à un plombier de faire l’électricité. J’ai donc réinvesti, mais cette fois-ci de manière stratégique, en recrutant des personnes spécialisées dans leurs domaines respectifs. La délégation la plus difficile, cependant, a été celle du coaching. J’étais persuadée que personne ne pourrait coacher comme moi, avec mes milliers d’heures de formation et mon parcours unique. Mais j’ai compris que pour servir ma mission à plus grande échelle, je devais lâcher prise. J’ai formé une équipe de trois coachs d’exception à ma méthode Impact. Aujourd’hui, je peux le dire avec fierté : elles sont devenues meilleures que moi. Ce lâcher-prise m’a libérée pour me concentrer sur ma zone de génie : accompagner les entrepreneures plus avancées, celles qui génèrent déjà entre 3K€ et 50K€ par mois, vers une expansion encore plus grande, avec plus de kiff et d’équilibre.
L’hypercroissance et ses revers : de la reine des lancements à la perte de sens
Avec une structure solide et une équipe en place, j’étais prête à accélérer. J’ai affiné mon modèle de vente pour qu’il soit à mon image : humain, généreux et terriblement efficace. C’est ce qui m’a menée à l’hypercroissance, mais aussi à des challenges émotionnels que je n’avais pas anticipés.
Mon système de vente signature : les challenges qui génèrent 200 000€ en 4 jours
Dès le début, j’ai su que je ne voulais pas être une ‘vendeuse de tapis’. L’idée d’aller en message privé pour vendre mes offres me rebutait. Je voulais un système qui connecte de cœur à cœur. J’ai commencé avec des masterclass, mais je me sentais frustrée par le format court. J’avais tellement plus à donner ! J’ai donc commencé à étaler le contenu sur plusieurs jours, créant sans le savoir ce qui est aujourd’hui connu sous le nom de ‘challenge’. J’étais la première en francophonie à le faire à cette échelle. J’ai amélioré le format, lancement après lancement. Au troisième, j’ai généré mes premiers 200 000€ en seulement 4 jours. C’était surréaliste.
‘Autant te dire que là, je me dis dans ma tête que j’ai craqué le code et que je deviens la reine des lancements. Je vais changer la vie de centaines d’entrepreneurs.’
Le plus incroyable, c’est que ce système me permet de convertir des personnes qui ne me connaissaient pas la veille. Sur 10 entrepreneurs qui découvrent mon univers pendant un challenge, 8 repartent avec une de mes offres. C’est la preuve qu’un marketing basé sur la valeur et la connexion authentique est le plus puissant de tous.
Anticipe ton succès : la leçon que j’ai apprise dans la douleur
Le rêve a rapidement viré au cauchemar. Quelques semaines après ce lancement spectaculaire, je me suis effondrée. Mon succès venait de me dépasser. J’avais fait une erreur monumentale que je veux que tu notes bien : je n’avais pas anticipé mon succès. Je savais que je voulais réussir, j’étais ambitieuse, mais je n’étais pas préparée à l’ampleur de la vague. Les centaines de nouvelles clientes, les contrats, les factures, les coachings… Je ne pouvais plus tout gérer seule. Je passais mes journées à éteindre des feux, en mode pompier, sautant d’une tâche à l’autre en apnée. J’étais revenue dans le ‘il faut’, dans la force, exactement ce que j’avais fui. Cette expérience m’a appris que la réussite se prépare. Il faut construire les fondations (équipe, process, systèmes) AVANT que la maison ne soit construite, sinon tout risque de s’effondrer sous son propre poids.
Le vide après le sommet : naviguer la perte de sens quand on a ‘tout réussi’
Après avoir délégué le coaching, structuré l’entreprise, et atteint des sommets financiers, un sentiment étrange m’a envahie. Un vide. Une perte de sens totale. Je venais de lâcher le contrôle sur une grande partie de ce qui définissait mon identité d’entrepreneure. Je me suis retrouvée sur mon canapé pendant trois semaines, à manger des milliards de Kinder Surprise et à regarder des séries en pleurant.
‘Je passe 3 semaines sur mon canapé à me dire pourquoi je suis faite. Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? C’est comme si une maman à ce moment-là avait ses enfants qui quittaient le nid et se disait : Mais qui je suis maintenant ?’
Cette phase a été terrifiante. J’ai réalisé que ces pertes de sens sont des étapes normales de la croissance. J’en ai eu à chaque grand palier : 200K€, 500K€… C’est le signe que tu as franchi un cap, que l’ancienne version de toi doit mourir pour laisser place à la nouvelle. C’est un processus de deuil et de renaissance. C’est inconfortable, mais c’est le prix à payer pour une expansion continue et un alignement toujours plus profond avec qui tu deviens.
Conclusion : ta liberté est non négociable, c’est à toi de la créer
Ce voyage, de la rue au million, n’a pas été une ligne droite. C’a été un chemin sinueux, rempli de doutes, de larmes, d’erreurs, mais aussi de foi, de résilience et de décisions courageuses. Si je devais résumer les leçons les plus importantes, ce seraient celles-ci : ta plus grande douleur peut devenir ta plus grande force. L’investissement en toi est le seul qui garantit un retour sur investissement infini. La structure n’est pas l’ennemie de la créativité, mais le pilier de ta liberté. Et enfin, personne ne viendra te donner la permission d’être libre, riche et impactante. C’est une décision que tu dois prendre, un territoire que tu dois conquérir.
Mon parcours est la preuve que tout est possible quand on allie une vision claire, une stratégie affûtée et un mindset de guerrière. Aujourd’hui, ma mission est de te montrer le chemin, de te donner les outils pour que tu puisses, toi aussi, construire un business vibrant, humain et prospère, aligné à ton essence profonde. Pour que tu puisses arrêter de compter et commencer à vivre. Pour que tu puisses servir un nouveau monde tout en kiffant ta vie, en voyageant, en passant du temps avec ceux que tu aimes. Parce qu’entre nous, on n’est pas venues ici pour souffrir. Ta liberté est plus négociable. Il est temps de la créer.
Questions fréquentes sur le parcours entrepreneurial et la croissance d’un business de coaching
1. Quels sont les premiers paliers financiers pour un coach business débutant et comment les atteindre ?
Le premier palier significatif pour un coach qui se lance se situe souvent entre 3 000 et 5 000 euros par mois. Pour l’atteindre, la clé est de commencer par des offres individuelles pour bien comprendre les besoins de ses clients et affiner sa méthode. Cependant, il faut rapidement sentir le ‘plafond de verre’ de ce modèle où le revenu est directement lié au temps. La transition stratégique consiste alors à créer une première offre de groupe, comme une académie ou un programme en ligne. Cela permet de démultiplier son impact, de toucher plus de monde avec le même effort et de commencer à décorréler son temps de ses revenus, créant ainsi un modèle d’affaire plus pérenne et scalable.
‘En 2018, je crée l’Académie des entrepreneurs d’impact. […] Je fais mes premières conférences et là j’atteins mon premier palier des 3 à 5K par mois. Je suis à un petit rythme de croisière, tout va bien, mais tu imagines bien pour une challengeuse, j’ai envie de passer un autre palier.’
2. Comment transformer son histoire personnelle et ses épreuves en un atout pour son business ?
Votre histoire personnelle n’est pas un passif, c’est votre plus grand actif. Les épreuves que vous avez traversées, les blessures que vous avez guéries, constituent ce que j’appelle votre ‘richesse de vie’. C’est ce qui vous rend unique et crée une connexion émotionnelle profonde avec votre audience. Pour la transformer en atout, il faut l’assumer pleinement et l’intégrer au cœur de votre mission. Lorsque vous accompagnez des clients qui vivent des situations que vous avez vous-même traversées, votre légitimité est naturelle et votre capacité à créer des offres puissantes est décuplée. Vous n’êtes plus seulement un coach, vous êtes un guide qui connaît intimement le chemin.
‘Toutes ces blessures de vie, je les connais tellement par cœur qu’aujourd’hui c’est une évidence et une facilité pour moi de créer des expériences inoubliables et haut de gamme quand je crée des offres avec mes clientes parce que j’ai été celle qui aurait pu leur être leur cliente.’
3. Pourquoi est-il si crucial d’investir massivement en soi quand on est entrepreneur ?
Investir en soi n’est pas une dépense, c’est le levier le plus puissant pour la croissance. Cet investissement, que ce soit en coaching, en formations, en thérapie ou en mastermind, agit sur trois niveaux essentiels. Premièrement, il renforce votre expertise et vous positionne comme une élite dans votre domaine. Deuxièmement, il bâtit votre confiance et votre légitimité, surtout si vous avez, comme moi, souffert d’un manque d’estime. Troisièmement, il renforce votre sécurité intérieure, vous donnant une solidité inébranlable face à n’importe quel défi. C’est cet investissement continu, qui s’est élevé à plus de 287 000€ pour moi, qui m’a permis de me sentir totalement légitime et de viser l’excellence.
‘J’ai investi plus de 287 000 € en coach, en chaman, en thérapeute. J’ai écouté des milliers d’heures de formations. Pour moi, c’était rassurant de savoir que je pouvais répondre à n’importe quelle question et que j’allais devenir l’élite des coachs business.’
4. Quelle est la plus grande erreur à éviter lors d’une phase d’hypercroissance ?
La plus grande erreur, et de loin, est de ne pas anticiper son succès. On est souvent tellement concentré sur l’objectif d’atteindre la croissance qu’on oublie de préparer les fondations pour la soutenir. Quand le succès arrive massivement et rapidement, comme lors de mon lancement à 200 000€, il peut vous submerger si vous n’avez pas les systèmes, les process et l’équipe en place pour gérer l’afflux de clients, l’administratif et la logistique. Vous vous retrouvez alors à éteindre des feux constamment, ce qui mène à l’épuisement et vous fait perdre le plaisir d’entreprendre. La clé est de construire l’infrastructure de votre succès avant même qu’il n’arrive.
‘Je comprends assez vite que là mon succès vient de me dépasser et que j’ai loupé, et là je te le donne en 1000 que tu le notes, anticipe ton succès parce que ton succès […] il va exploser. Mais est-ce que tu es prête à ce succès ?’
5. Comment savoir quand et à qui déléguer pour la première fois ?
Le bon moment pour déléguer, c’est quand vous passez plus de temps sur des tâches qui ne sont pas dans votre zone de génie et qui vous épuisent. La première erreur à éviter est de recruter un ‘couteau suisse’ qui fait tout. Au début, ça semble être une bonne idée, mais cela mène souvent à l’épuisement de la personne et à un manque d’expertise. La bonne approche est de commencer par déléguer des tâches spécifiques à des experts : un assistant virtuel pour l’administratif, un monteur vidéo pour le contenu, un community manager pour les réseaux. Plus tard, la délégation la plus transformatrice, mais aussi la plus difficile, est de déléguer une partie de la livraison de vos offres en formant d’autres coachs à votre méthode.
‘L’erreur, c’est que j’ai pris une assistante extraordinaire mais qui était couteau suisse. Plus on avançait, plus je lui donnais des missions et en gros, un jour, ça s’est arrêté. Comment te dire que c’était le drame de ma vie.’
6. Est-ce normal de ressentir une perte de sens après avoir atteint un grand objectif ?
C’est non seulement normal, mais c’est presque inévitable pour les entrepreneurs ambitieux. Atteindre un grand palier de succès (financier, de visibilité, etc.) crée un vide. L’objectif qui vous a tiré vers le haut pendant des mois, voire des années, a disparu. Vous vous retrouvez face à une question existentielle : ‘Et maintenant ? Qui suis-je sans cet objectif ?’. Cette perte de sens est le signal que vous avez changé, que vous êtes passé à un autre niveau d’identité. C’est une phase de transition, souvent inconfortable, qui vous invite à vous reconnecter à votre nouvelle vision, à votre ‘pourquoi’ plus profond, pour définir la prochaine étape de votre expansion.
‘Je passe par une perte de sens total, un vide énorme. Je passe 3 semaines sur mon canapé à me dire pourquoi je suis faite. Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? […] les pertes de sens où tu te dis ‘Mais vraiment’, quand tu franchis des paliers de succès, il y a des moments où tu auras des pertes de sens mais je pense que c’est tout à fait normal.’
7. Comment créer la véritable liberté financière et de temps dans son business ?
La liberté ne vient pas de l’absence de travail, mais de la capacité à choisir comment, quand et sur quoi vous travaillez. La clé paradoxale de cette liberté est la structure. J’ai longtemps cru que les process enfermaient, mais j’ai compris qu’ils libéraient. En systématisant tout ce qui peut l’être (marketing, vente, onboarding, suivi client) et en déléguant les tâches qui ne sont pas dans votre zone de génie, vous libérez un espace mental et temporel considérable. C’est cette structure qui m’a permis de passer de 60 heures de coaching par mois à seulement 7, tout en augmentant mon chiffre d’affaires. La liberté se crée activement, en prenant des décisions radicales, comme rayer des jours dans son agenda pour affirmer que votre bien-être est la priorité.
‘Moi j’étais de celle qui pensait que la structure, les process enfermaient. Alors qu’en réalité, c’est ce qui m’a rendu véritablement libre. Grâce à ce mastermind, j’ai fait des process, j’ai structuré, j’ai délégué. […] Mon agenda, c’est mon bien-être, c’est ma priorité.’




