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5. L’erreur n°1 qui t’empêche de vendre tes offres ou tes accompagnements sur les reseaux sociaux

Épisode diffusé le 24 octobre 2024 par Aurélie Gauthey

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L’erreur N°1 qui t’empêche de vendre : pourquoi tes posts ne suffiront jamais

Bienvenue à toi, entrepreneur d’impact. Si tu es ici, c’est probablement que tu ressens un décalage frustrant. D’un côté, tu te donnes corps et âme sur les réseaux sociaux. Tu crées des réels, tu polis tes carrousels, tu publies chaque jour avec une discipline de fer. Tu suis toutes les tendances, tu accumules les connaissances, tu te formes aux dernières stratégies. Mais de l’autre côté, le silence. Les ventes ne décollent pas comme tu le voudrais. Ton chiffre d’affaires stagne et tu te demandes : ‘Mais qu’est-ce que je fais de mal ?’. La réponse est probablement beaucoup plus simple et directe que tu ne l’imagines. C’est ce que j’appelle le grand malentendu de l’entrepreneuriat digital : croire que la visibilité équivaut à la vente. Spoiler alerte : ce n’est pas le cas. Comme je le dis souvent, on peut vite devenir

‘boulimique de formation, anorexique d’action’

. On ajoute des couches et des couches de savoir, on collectionne les objets brillants et les nouvelles méthodes, mais on oublie l’essentiel, le cœur du réacteur de notre business : l’acte de vendre. Cet article est un pansement qu’on va arracher d’un coup. Ça va piquer, ça va te pousser dans tes retranchements, mais je te promets que la prise de conscience qui en découlera sera le catalyseur dont tu as besoin pour enfin faire fois deux, fois trois, ou fois quatre sur tes ventes. Nous allons aller droit au but, sans détour, pour identifier cette erreur n°1 qui t’empêche de transformer tes efforts en résultats concrets. Prépare-toi à une introspection nécessaire pour débloquer la situation.

L’introspection qui pique : es-tu vraiment en train de vendre ?

Soyons honnêtes deux minutes. Tu penses peut-être que tu vends, mais en réalité, tu ne fais que ‘parler de ce que tu fais’. Il y a un gouffre entre ces deux actions. Parler de son expertise, c’est générer de la visibilité et de la crédibilité. Vendre, c’est inviter quelqu’un à une transformation par le biais d’une transaction. L’un est passif, l’autre est actif. Et c’est là que le bât blesse pour 90% des entrepreneurs qui patinent. Ils sont devenus des experts en création de contenu, mais des amateurs en proposition de valeur. C’est pourquoi je veux te poser une série de questions directes, sans filtre. Le but n’est pas de te juger, mais de t’offrir un miroir. Les réponses, même si elles sont inconfortables, détiennent la clé de ta croissance. Ne cherche pas à te justifier, accueille simplement ce qui remonte. Prends une grande respiration, et plongeons ensemble dans ce diagnostic sans anesthésie de tes actions commerciales. Ce n’est qu’en regardant la vérité en face que tu pourras construire une stratégie de vente qui fonctionne réellement, au-delà des likes et des partages.

La fréquence de tes offres : le véritable thermomètre de ton business

La première question est la plus simple et la plus révélatrice : quelle est la dernière fois où tu as proposé tes offres de manière claire et directe ? Je ne parle pas d’une petite phrase cachée à la fin d’un long post ou d’une story éphémère. Je parle d’un post dédié, d’un email clair, d’un appel à l’action sans ambiguïté. Maintenant, élargissons le champ : combien de fois sur les deux derniers mois as-tu réellement proposé tes offres ? Fais le compte. Une fois ? Deux fois ? Peut-être zéro ? Beaucoup d’entrepreneurs pensent qu’en parlant de leur thématique, les gens vont deviner qu’ils ont quelque chose à vendre et faire la démarche eux-mêmes. C’est une erreur monumentale. Proposer une offre une fois tous les 40 ans ne créera jamais l’élan nécessaire. La constance n’est pas seulement une vertu pour la création de contenu, elle est vitale pour la vente. Un manque de régularité dans tes propositions envoie un message confus à ton audience et à l’algorithme : soit tu n’es pas sûr de ce que tu vends, soit tu n’as pas vraiment besoin de clients. Ensuite, interroge-toi sur tes systèmes de vente : de quand date ton dernier lancement, ton dernier challenge, ta dernière conférence en ligne ? Et si tu en as fait, combien de fois as-tu répété le même événement en l’améliorant ? Si tu es en dessous de trois itérations pour un même lancement, tu n’as même pas encore commencé à optimiser son potentiel. Chaque lancement t’apprend quelque chose. Le premier est un test, le deuxième une amélioration, le troisième une consolidation. Arrêter après une seule tentative, c’est jeter 80% du travail et des apprentissages par la fenêtre. Ces questions ne sont pas là pour te décourager, mais pour mettre en lumière une vérité simple : pour avoir des résultats, il faut poser des actions de vente. Et ces actions doivent être intentionnelles, structurées et surtout, répétées.

Au-delà du post : l’art de la conversation qui convertit

La vente sur les réseaux sociaux ne se résume pas à une communication unilatérale, où tu postes et attends que les clients tombent du ciel. La magie opère dans l’interaction, dans la connexion humaine. D’où ma question suivante : combien de fois par semaine as-tu de réelles conversations en messages privés (MP) avec ta communauté ? Et je ne parle pas de répondre ‘merci’ à un compliment sur une story. Je parle de véritables échanges où tu t’intéresses sincèrement à l’autre. Des conversations où tu poses des questions comme : ‘Quels sont tes besoins actuellement ?’, ‘Quelles sont tes plus grandes frustrations ?’, ‘Comment est-ce que je peux t’aider concrètement ?’. C’est dans ces espaces privés et sécurisés que la confiance se bâtit et que les besoins réels émergent. C’est là que tu peux passer en douceur de la discussion à la proposition. Oser dire : ‘Écoute, au vu de ce que tu me dis, je pense que mon accompagnement pourrait vraiment t’aider. Est-ce qu’on peut prévoir un court appel pour en discuter sans engagement ?’ est l’une des compétences les plus rentables que tu puisses développer. Beaucoup d’entrepreneurs ont peur de cette étape. Ils craignent de déranger, de paraître insistants. Mais si tu crois profondément en la valeur de ce que tu offres, proposer une solution à un problème que quelqu’un t’a confié n’est pas de la vente agressive, c’est un acte de service. Le contenu de masse attire l’attention, mais les conversations personnalisées créent la conversion. Si tu passes plus de temps à planifier tes réels qu’à discuter avec les personnes qui likent tes posts, tu as inversé tes priorités. La vente est une conséquence de la relation, et la relation se nourrit de conversations authentiques.

Ce passage de la diffusion de masse à la conversation individuelle est un changement de paradigme fondamental. Il demande de voir chaque ‘like’ et chaque ‘commentaire’ non pas comme une statistique de vanité, mais comme une porte ouverte, une invitation à approfondir le lien. C’est un travail plus exigeant que de simplement programmer des posts, mais infiniment plus gratifiant, tant sur le plan humain que financier. En engageant ces discussions, tu ne fais pas que vendre ; tu fais de la recherche de marché en continu, tu affines ta compréhension de ton client idéal, tu testes tes arguments et tu récoltes des témoignages précieux, même avant la vente. Chaque conversation est une brique qui solidifie les fondations de ton entreprise. Alors, la prochaine fois que tu te demanderas pourquoi tu ne vends pas, pose-toi cette question simple : ‘Avec combien de personnes ai-je réellement échangé cette semaine ?’. La réponse pourrait bien t’éclairer plus que n’importe quelle analyse de statistiques.

‘Ils savent ce que je vends, ils ont qu’à venir’ : déconstruire le mythe de l’acheteur proactif

C’est une phrase que j’entends si souvent qu’elle pourrait être le mantra de l’entrepreneur frustré :

‘Oui mais attends, je comprends pas, les gens ils sont au courant, je parle tout le temps de ce que j’ai à vendre, c’est à eux de venir vers moi.’

Si cette pensée t’a déjà traversé l’esprit, sache que tu n’es pas seul, mais sache aussi qu’elle est l’un des plus grands saboteurs de ton succès. Elle repose sur une hypothèse totalement fausse : que tes prospects sont aussi investis dans ton business que toi, qu’ils suivent chacun de tes mouvements et qu’ils n’attendent qu’un signe pour acheter. La réalité est tout autre. Ton client idéal est bombardé d’informations, sa charge mentale est énorme, et il est surtout paralysé par ses propres peurs et ses propres doutes. Il ne va pas faire l’effort de déchiffrer tes messages, de lire entre les lignes ou de se souvenir de cette offre que tu as mentionnée il y a trois mois. Il a besoin de clarté, de simplicité et, par-dessus tout, d’être guidé. Attendre qu’il vienne à toi, c’est comme organiser une fête magnifique et ne pas envoyer d’invitations en espérant que les gens devineront l’adresse et l’heure. C’est abdiquer ta responsabilité de chef d’entreprise. Ton rôle n’est pas seulement de créer une offre exceptionnelle, mais aussi de construire le pont le plus simple et le plus sécurisant possible pour que tes clients puissent la rejoindre.

La psychologie de ton prospect : décrypter ses peurs et ses doutes

Pour construire ce pont, tu dois comprendre ce qui se passe dans la tête et le cœur de ton prospect. Il ne reste pas passif par désintérêt, mais bien souvent par peur.

‘En fait, ils ont peur. Ils ont peur, ils ont besoin d’être rassurés, ils ont besoin d’être englobés, ils ont besoin qu’on les conforte que c’est le bon choix.’

L’acte d’achat, surtout pour un service d’accompagnement ou de transformation, est un saut dans l’inconnu. Ton prospect se pose des dizaines de questions : ‘Est-ce que ça va vraiment marcher pour moi ?’, ‘Est-ce que je suis capable de suivre ?’, ‘Est-ce que je ne vais pas regretter mon investissement ?’, ‘Qu’est-ce que les autres vont penser ?’. Et au-delà de ces peurs rationnelles, il y a une peur plus profonde, celle du changement lui-même. Parfois, on peut désirer ardemment changer une situation, mais s’auto-saboter inconsciemment parce que la souffrance actuelle est un territoire connu et, d’une certaine manière, confortable. ‘Qui je vais être si j’ai plus cette souffrance, qu’est-ce que je vais devenir ?’. C’est une question vertigineuse. Ton rôle, en tant que vendeur et guide, est de reconnaître ces peurs, de les valider et de les apaiser. Cela passe par tes contenus, tes témoignages, ta manière de parler de ton offre, mais surtout par les conversations individuelles. C’est en créant un espace de sécurité où il peut exprimer ses doutes sans jugement que tu transformes un prospect hésitant en un client confiant. Ne pas proposer ton aide de manière proactive, c’est le laisser seul face à ses démons. Et face au doute, l’inaction est presque toujours la voie par défaut.

La clarté et la constance : les piliers d’une offre visible et désirable

Face à la peur du prospect, ton meilleur antidote est une communication d’une clarté absolue, répétée avec une constance infaillible. Demande-toi : est-ce que tu proposes clairement ? Est-ce que tu affiches clairement ? Est-ce que tu affiches avec constance ? ‘Clairement’ signifie que n’importe qui, en lisant ton post ou ton email, doit comprendre en moins de 10 secondes quel problème tu résous, pour qui, et quelle est la prochaine étape à suivre. Fini les appels à l’action timides et cachés en bas d’un long texte, du type ‘Contacte-moi si tu veux qu’on en discute’. Sois direct : ‘Clique ici pour réserver ton appel’, ‘Inscris-toi à la masterclass via ce lien’, ‘Mon programme ouvre ses portes, voici comment nous rejoindre’. La clarté élimine la confusion, et la confusion est le pire ennemi de la vente. Ensuite, la constance. Ton audience ne voit pas tout ce que tu publies. Il faut en moyenne 7 à 12 points de contact pour qu’une personne se sente prête à acheter. Si tu ne parles de ton offre qu’une fois par trimestre, tu ne remplis jamais ce quota. Tu dois mettre en place de réels systèmes de vente et de réels lancements. Un lancement n’est pas juste un post Instagram. C’est une séquence orchestrée de contenus, d’emails, de lives, conçue pour éduquer, inspirer et rassurer ton audience sur une période définie, la menant vers une décision. C’est ce travail de fond, cette répétition stratégique, qui fait passer ton offre du statut de ‘bruit de fond’ à celui de ‘solution évidente’. C’est en martelant ton message avec bienveillance et conviction que tu perces le brouillard de l’indécision de tes clients potentiels.

L’effet miroir : pourquoi ton propre rapport à l’investissement impacte tes ventes

Il y a un dernier niveau d’introspection, peut-être le plus profond et le plus confrontant. Si, malgré tout, tu sens une résistance à vendre, à proposer tes offres, à aller chercher tes clients, il est temps de regarder de ton côté. Demande-toi quel est ton propre rapport à l’investissement, à l’argent, et à l’aide que tu t’autorises à recevoir. Car, et c’est une loi immuable de l’entrepreneuriat, nous sommes un miroir.

‘On attire des personnes qui nous ressemblent. Si toi-même tu n’investis pas, ne demandons pas à nos clients d’investir, c’est un miroir.’

Cette idée est fondamentale. Si tu hésites à investir dans des coachings haut de gamme, si tu trouves que les prix sont toujours trop élevés, si tu cherches constamment des solutions gratuites, comment peux-tu, de manière authentique et congruente, demander à tes propres clients de faire ce que tu te refuses à faire ? Tes prospects ressentent ton énergie et tes croyances limitantes de manière inconsciente. Si au fond de toi, une partie de toi pense que ‘c’est trop cher’ ou ‘je peux me débrouiller seul’, tu vas attirer des personnes qui vibrent sur la même fréquence et qui te serviront les mêmes objections. Vendre un accompagnement à plusieurs milliers d’euros devient alors une bataille interne avant même d’être une conversation commerciale. La vente n’est pas qu’une technique, c’est un transfert d’énergie et de conviction. Et ta conviction est directement liée à ta propre expérience.

Analyser tes propres expériences d’achat pour mieux vendre

Pour prendre conscience de cela, je t’invite à un exercice simple. Pense à la dernière fois que tu as investi une somme significative dans un accompagnement, une formation ou un coaching qui t’a transformé. Comment s’est déroulé le processus ?

‘Est-ce que ça a été facile, léger, tu as signé, tu t’es pas posé de questions, tout a été fluide ?’

Si la réponse est oui, c’est une mine d’or. Analyse ce que cette personne a fait pour te mettre dans cet état de confiance absolue. Parlait-elle régulièrement de son offre ? Avait-elle construit une offre qui semblait irrésistible ? L’as-tu vue en action, en vidéo, en coaching ? Décortique son processus de vente, non pas pour le copier bêtement, mais pour en comprendre les principes psychologiques. Qu’est-ce qui, dans sa communication et son attitude, a réussi à apaiser tes propres peurs d’acheteur ? En modélisant ces éléments, tu ne feras pas que trouver des ‘astuces’, tu incarneras l’énergie de ce que tu souhaites créer pour tes propres clients. Et même si tu as ressenti cette ‘trouille au ventre’, ce qui est parfaitement normal, le fait que tu sois passé à l’action prouve que le contenant était suffisamment sécurisant. Inversement, si tu n’as jamais vécu cette expérience d’investir à un niveau qui te challenge vraiment, il te manque une pièce essentielle du puzzle. Tu ne peux pas comprendre intimement le processus de doute, de peur, et d’hésitation de tes clients si tu ne l’as jamais traversé toi-même. Le fait de vivre ce processus en tant que client est la meilleure formation à la vente que tu puisses t’offrir.

Incarner ce que tu vends : le secret de l’alignement

Au final, vendre ses offres avec aisance et succès n’est pas une question de script parfait ou de tunnel de vente ultra-complexe. C’est une question d’alignement. C’est la congruence entre ce que tu dis, ce que tu fais et ce que tu es. Si tu vends de la transformation mais que tu as peur de te transformer toi-même en investissant, il y a un décalage. Si tu vends de la clarté mais que tes offres sont floues, il y a un décalage. Si tu vends le passage à l’action mais que tu restes dans l’inaction concernant ta propre commercialisation, il y a un décalage. Tes clients n’achètent pas seulement une méthode ou un service ; ils achètent ta certitude. Ils achètent ton incarnation du résultat que tu promets. En devenant ton propre meilleur client, en investissant en toi, en faisant le travail que tu demandes aux autres de faire, tu ne deviens plus un vendeur, mais une preuve vivante. Ta communication devient magnétique parce qu’elle est authentique. Tu ne récites plus des arguments, tu partages ton expérience. Et c’est cette énergie d’intégrité et de leadership qui donne aux autres la permission et le courage de te faire confiance et d’investir en eux-mêmes à leur tour. L’effet miroir peut être ton plus grand blocage ou ton plus puissant levier de croissance. Le choix t’appartient.

Conclusion : De l’anorexie d’action à la boulimie de résultats

Nous voilà au terme de cette introspection. Si tu as lu jusqu’ici, tu as déjà fait le premier pas, le plus difficile : celui de regarder la réalité en face. L’objectif de ce ‘botage de cul’ n’était pas de te submerger de nouvelles méthodes, mais au contraire, de simplifier radicalement ton approche. Le problème de tes ventes ne réside probablement pas dans un manque de connaissances, mais dans un déficit d’actions de vente fondamentales. Tu as beau avoir la plus belle vitrine du monde, si tu n’ouvres jamais la porte et que tu n’invites pas les gens à entrer, personne n’achètera. La solution est plus simple, plus concrète que tu ne le penses. Il ne s’agit pas d’apprendre plus, mais de faire plus. De faire quoi ? De proposer tes offres. De lancer. De converser. De suivre. D’oser. De répéter. C’est en te concentrant sur ces quelques actions à fort impact que tu passeras du statut d’entrepreneur occupé à celui d’entrepreneur rentable. Le chemin vers le doublement ou le triplement de ton chiffre d’affaires n’est pas pavé de ‘hacks’ et d’objets brillants, mais de constance, de clarté et de courage. Le courage de proposer ta valeur au monde, non pas une fois de temps en temps, mais chaque jour, avec la conviction que tu détiens une solution qui peut changer la vie de quelqu’un. Alors, la question n’est plus ‘Qu’est-ce que je dois apprendre ?’ mais ‘Qu’est-ce que je vais mettre en place, dès aujourd’hui, que je ne faisais pas hier, pour que mes offres se vendent enfin à la hauteur de mes ambitions ?’. À toi de jouer.

Foire aux questions (FAQ) pour vendre ses offres

1. Poster tous les jours sur les réseaux sociaux est-il suffisant pour vendre mes accompagnements ?

Absolument pas. C’est une erreur très courante. Poster quotidiennement crée de la visibilité et de l’engagement, ce qui est une excellente base, mais cela ne constitue pas une stratégie de vente. La vente requiert des actions intentionnelles et directes : des appels à l’action clairs, des lancements structurés (comme des challenges ou des webinaires), et des propositions explicites de vos offres. Le contenu réchauffe votre audience, mais c’est l’offre qui convertit.

‘mets simplement des postes sympathiques, likable, appréciable, dansable sur les réseaux sociaux, ça t’aidera pas à 100 % à vendre. Il y a beaucoup plus d’autres éléments qui rentrent en compte.’

2. À quelle fréquence devrais-je proposer mes offres pour être efficace ?

Il n’y a pas de règle unique, mais la constance est la clé. Proposer votre offre ‘une fois tous les 40 ans’ est totalement inefficace. Vous devriez avoir des systèmes en place pour que vos offres soient proposées de manière régulière, que ce soit à travers des lancements trimestriels, des campagnes promotionnelles mensuelles, ou des appels à l’action hebdomadaires dans vos contenus. Votre audience a besoin de voir votre offre plusieurs fois avant de passer à l’acte.

‘C’est pas forcément non plus en proposant une fois tous les 40 ans que ça va fonctionner ou que tu vas avoir des ventes à la hauteur de tes désirs. Le manque de constance peut être une réelle problématique dans tes résultats.’

3. Pourquoi mes prospects n’achètent-ils pas même s’ils semblent intéressés ?

L’intérêt ne suffit pas. Les prospects sont souvent paralysés par la peur : peur de l’inconnu, peur de l’échec, peur de l’investissement financier, et même peur du changement positif que votre offre pourrait entraîner. Ils ne viendront pas à vous d’eux-mêmes. Votre rôle est de les guider, de les rassurer, de répondre à leurs objections et de leur montrer que vous comprenez leurs doutes. Ils ont besoin d’être confortés dans leur choix.

‘En fait ils ont peur. Ils ont peur, ils ont besoin d’être rassurés, ils ont besoin d’être englobés, ils ont besoin qu’on les conforte que c’est le bon choix.’

4. Comment puis-je vendre sans avoir l’impression d’être trop ‘insistant’ ou ‘commercial’ ?

Changez votre perspective. Si vous croyez sincèrement en la transformation que votre offre apporte, la proposer n’est pas un acte commercial agressif, c’est un acte de service. Concentrez-vous sur la connexion et la conversation. Engagez de vrais dialogues en message privé pour comprendre les besoins de votre communauté. Lorsque vous proposez votre offre, ce n’est plus une simple vente, mais la suite logique pour aider une personne qui vous a confié une problématique.

‘Combien de fois par semaine tu as de réelles conversations en MP avec ta communauté sur quels sont tes besoins, quelles sont tes attentes, comment est-ce que je peux t’aider ?’

5. Est-ce vraiment nécessaire de faire des lancements compliqués comme des challenges ?

Les lancements, qu’il s’agisse de challenges, de conférences en ligne ou de masterclass, sont des accélérateurs de vente extrêmement puissants. Ils créent un pic d’attention, un sentiment d’urgence et un momentum collectif qu’il est impossible d’obtenir avec de simples posts. C’est un système de vente structuré qui éduque, engage et convertit une audience sur une courte période. Répéter et améliorer le même type de lancement est l’un des moyens les plus rapides de faire croître votre chiffre d’affaires.

‘De quand date ton dernier lancement donc challenge, conférence. Ça fait combien de fois que tu répètes le même challenge, la même conférence en l’améliorant ?’

6. Mon propre manque d’investissement en moi peut-il réellement affecter mes ventes ?

Oui, de manière fondamentale. C’est l’effet miroir. Si vous hésitez constamment à investir dans votre propre croissance, vous projetez inconsciemment cette énergie sur vos clients. Il vous sera difficile de vendre avec conviction un accompagnement à un prix élevé si vous n’avez jamais vous-même vécu l’expérience et la valeur d’un tel investissement. Traverser le processus d’achat en tant que client vous permet de comprendre et d’apaiser les peurs que vivent vos propres prospects.

‘Si toi même tu n’investis pas, ne demandons pas à nos clients d’investir, c’est un miroir. On attire des personnes qui nous ressemblent.’


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