Trop d’idées, éparpillé, cerveau en arborescence ? Voici le plan d’action pour enfin être focus
Le cerveau qui pétille, rempli d’idées, qui part dans tous les sens… Si cette description vous parle, vous n’êtes pas seul. C’est une sensation à la fois exaltante et profondément épuisante. Un instant, vous tenez l’idée du siècle, celle qui va révolutionner votre business. L’instant d’après, une autre, encore plus brillante, la supplante. Et si je vous disais que vous pouviez repartir de cette lecture non seulement avec une compréhension profonde de ce mécanisme, mais surtout avec un plan d’action concret pour être focus, concentré et enfin atteindre vos objectifs ? Bienvenue dans un espace où votre cerveau foisonnant n’est pas un problème, mais une superpuissance à canaliser. Beaucoup d’entrepreneurs, surtout les profils créatifs, HPI ou simplement passionnés, vivent ce tourbillon au quotidien. Comme je le confie dans mon podcast, j’ai connu ça de très près : ‘J’avais un carnet de notes dans ma salle de bain, je me réveillais la nuit pour noter sur mon téléphone et le matin, dès que j’ouvrais un œil, je courais sur mon ordinateur pour écrire rapidement mon nouveau projet.’ Cette boulimie d’idées, ce ‘kiff’ permanent, nous donne l’impression d’être incroyablement vivants et productifs. Pourtant, à la fin de la journée, le constat est souvent amer : le projet principal, celui qui compte vraiment, n’a pas avancé d’un iota. On est devenu une ‘génératrice d’idées sur pattes’, mais pas un bâtisseur de résultats. Cet article n’a pas pour but de brider votre créativité, mais de vous donner les clés pour la transformer en un moteur puissant et contrôlé, au service de votre réussite.
Comprendre et accepter votre cerveau foisonnant : le premier pas vers la maîtrise
Avant même de chercher des solutions et des outils, la première étape, la plus fondamentale, est de changer de regard sur vous-même. Si vous vous reconnaissez dans le profil de la personne ‘HPI, créative, dispersée, rêveuse qui aime refaire le monde à chaque seconde’, il est temps d’arrêter de vous voir comme quelqu’un de défaillant. Cette capacité à générer des connexions, à voir des possibilités partout, n’est pas une tare. Au contraire, c’est un don précieux dans le monde de l’entrepreneuriat, un véritable moteur d’innovation. Le problème ne vient pas de votre cerveau, mais de votre relation avec lui. Le combattre est une bataille perdue d’avance qui ne mène qu’à la frustration et à l’épuisement. La véritable solution commence par une acceptation radicale. ‘Soyons honnêtes, on va pas nous retirer cette partie-là. Ça fait partie de nous et c’est un super cadeau. Il faut simplement accepter cette part et mettre en place des solutions pour le vivre plus facilement.’ Accepter, c’est comprendre que votre fonctionnement est simplement différent. Vous avez un besoin vital de clarté et de structure pour ne pas vous noyer dans votre propre génie. C’est reconnaître que si vous avez une difficulté naturelle à rester concentré longtemps, ce n’est pas par manque de volonté, mais à cause d’un flux neuronal intense. En cessant de vous juger, vous libérez une énergie considérable que vous pouvez réinvestir dans la mise en place d’un système adapté à votre nature, et non contre elle. Cette prise de conscience est libératrice. Elle vous permet de passer du statut de victime de votre propre cerveau à celui de chef d’orchestre de votre créativité.
Ma méthode infaillible pour capturer et organiser vos idées sans vous éparpiller
Une fois que vous avez accepté votre nature foisonnante, il est temps de mettre en place un système externe pour gérer ce flux interne. Le but n’est pas d’arrêter d’avoir des idées, mais de leur donner un espace dédié pour qu’elles ne polluent plus votre concentration sur la tâche en cours. C’est une méthode en trois temps : l’engagement, la capture, et le filtrage.
L’engagement envers soi-même : la fondation de votre focus
Tout commence par une décision. Un engagement ferme et sincère envers vous-même. Cela peut sembler simple, mais c’est le pilier de toute la stratégie. Vous devez décider que votre focus est votre priorité numéro un. ‘Si tu décides qu’à partir de maintenant, OK, je suis focus, je suis sur ce projet et je n’en sors pas, et bien ça t’évitera de partir en cacahuète.’ Cet engagement n’est pas une contrainte, mais un acte de respect envers vos propres objectifs. C’est dire ‘oui’ à votre projet principal, ce qui implique de dire ‘pas maintenant’ à tout le reste. C’est un contrat que vous passez avec la version future de vous-même, celle qui a réussi, celle qui a mené son projet à terme. Chaque fois qu’une nouvelle idée brillante surgit et menace de vous détourner, rappelez-vous cet engagement. C’est votre ancre, votre point de repère dans la tempête créative. Sans cette décision initiale, tous les outils du monde resteront inefficaces, car vous n’aurez pas l’élan intérieur nécessaire pour les utiliser de manière cohérente.
Le ‘classeur à idées’ : votre parking à génie
Voici l’outil central de la méthode. C’est un système simple pour libérer votre esprit. Prenez un classeur physique avec des intercalaires, ou créez un système de dossiers équivalent sur votre ordinateur (Notion, Trello, un simple dossier avec des documents texte…). C’est votre ‘parking à idées’. Dès qu’une nouvelle idée émerge, votre mission est de la capturer, mais de manière très spécifique. ‘Ta mission si tu l’acceptes, c’est de noter tes idées en max une dizaine de lignes, sinon tu vas de nouveau t’éparpiller à écrire du détail.’ Cette contrainte est cruciale. Elle vous force à saisir l’essence de l’idée sans commencer à la développer, ce qui est le piège principal. Une fois l’idée notée, vous la classez immédiatement. Utilisez des intercalaires ou des dossiers nommés ‘1 mois’, ‘3 mois’, ‘6 mois’, ‘1 an’. Ce classement est intuitif : il ne s’agit pas d’une science exacte, mais de votre ressenti sur le timing potentiel de cette idée. Le simple fait de noter et de classer envoie un message puissant à votre cerveau : ‘Ne t’inquiète pas, cette idée géniale est en sécurité, nous ne l’avons pas oubliée, mais son heure n’est pas encore venue’. Votre esprit, ainsi rassuré, peut alors se reconcentrer sur la tâche présente.
Le rendez-vous mensuel : le filtre stratégique pour vos projets
Ce classeur ne doit pas devenir un cimetière d’idées. Il doit être un vivier actif. Pour cela, bloquez un rendez-vous récurrent avec vous-même dans votre agenda, une fois par mois. Durant cette session, ouvrez votre classeur et passez en revue les idées classées pour le mois ou le trimestre à venir. Pour chaque idée, devenez le gardien de votre propre business et posez-vous des questions pragmatiques et honnêtes. Voici les trois filtres essentiels que je propose : 1. ‘Est-ce qu’elle rapporte de l’argent à l’entreprise ?’ C’est la question de la viabilité. Une idée peut être géniale, mais si elle ne contribue pas à vos objectifs financiers, est-ce vraiment une priorité ? 2. ‘Est-ce que j’ai l’espace mental et l’énergie de la mettre en place ?’ C’est la question de la capacité. Soyez réaliste sur votre charge actuelle. Lancer un nouveau projet demande une bande passante considérable. 3. ‘Est-ce que c’est le moment idéal financièrement de le mettre en place ?’ C’est la question des ressources. Avez-vous la trésorerie nécessaire pour investir dans ce projet sans mettre en péril l’existant ? Ces questions agissent comme un tamis. La plupart des idées ne passeront pas ce triple filtre, et c’est une bonne chose. Celles qui restent sont les pépites sur lesquelles vous pourrez potentiellement vous concentrer… une fois votre projet actuel terminé.
Décrypter les messages cachés derrière l’éparpillement
Parfois, le flot incessant d’idées n’est pas seulement le fruit d’un esprit créatif, mais le symptôme de quelque chose de plus profond. Comprendre ces mécanismes sous-jacents est essentiel pour reprendre véritablement le contrôle. L’éparpillement peut être une forme sophistiquée de procrastination ou une réaction à des distractions externes. En prendre conscience est la clé pour déjouer les pièges que votre propre cerveau vous tend.
L’éparpillement comme stratégie d’évitement et de procrastination
Avez-vous remarqué que les nouvelles idées les plus excitantes semblent toujours surgir lorsque vous êtes sur le point de vous atteler à une tâche difficile, ennuyeuse ou effrayante ? Ce n’est pas une coïncidence. ‘Bien souvent quand tu décides de mettre en place de nouvelles idées, c’est peut-être qu’il y a des tâches que tu repousses.’ C’est une stratégie d’évitement brillamment orchestrée par votre cerveau. L’exemple le plus flagrant est celui de la vente. Le moment de lancer une offre, de contacter des prospects, de se rendre visible est souvent anxiogène. C’est précisément à ce moment que votre cerveau, pour vous ‘protéger’ de l’inconfort potentiel du rejet ou de l’échec, vous bombarde d’idées alternatives bien plus séduisantes : ‘Et si on refaisait le logo ?’, ‘Tiens, je devrais créer un nouveau freebie !’, ‘Oh, une idée de podcast !’. Votre cerveau est incroyablement intelligent. ‘Il va mettre en place tout ce qu’il faut pour que tu puisses éviter le moment de la vente.’ En comprenant ce mécanisme, vous pouvez le court-circuiter. La prochaine fois qu’une idée ‘géniale’ apparaît juste avant une tâche importante, appliquez la méthode du classeur à idées et revenez immédiatement à votre priorité. Vous saurez que ce n’est pas une inspiration divine, mais une ruse de votre esprit pour procrastiner.
Le syndrome de l’objet brillant : comment ne plus se laisser distraire
L’autre grande cause de l’éparpillement vient de l’extérieur. Nous sommes bombardés en permanence de ‘nouvelles opportunités’, de stratégies miracles, de conseils gratuits sur les réseaux sociaux. Chaque jour, un expert nous explique que LA nouvelle méthode pour réussir, c’est YouTube, TikTok, les webinaires, l’IA… C’est ce que l’on appelle le syndrome de l’objet brillant. On voit le succès des autres et on se dit : ‘Si je fais comme eux, je ferai le million’. Le problème, c’est que cette course effrénée vous éloigne de votre propre chemin. ‘Il existe des milliers de méthodes autant qu’il existe des milliers d’entrepreneurs.’ Ce qui fonctionne pour quelqu’un d’autre n’est pas nécessairement adapté pour vous, vos valeurs, votre zone de génie ou votre audience. J’en fais moi-même l’expérience : ‘quand j’écoute d’autres coachs […], je suis comme une gamine à Noël qui ouvre 1 million de cadeaux. Tout m’excite, tout me donne envie.’ La discipline consiste à prendre du recul et à se questionner : ‘Est-ce que ça me parle vraiment ? Est-ce aligné avec ma vision ?’. La solution n’est pas de copier, mais de créer votre propre modèle de vente, votre propre stratégie, et de vous y tenir. Améliorez-la, répétez-la, optimisez-la. C’est cette constance qui paie. Pensez à l’image puissante du marathonien : ‘Un coureur de marathon, il court dans son rang, dans sa ligne, il va pas courir dans la ligne du voisin.’ Restez dans votre couloir. C’est là que se trouve votre ligne d’arrivée.
Retrouver la clarté et booster sa concentration : un plan d’action concret
Lorsque le cerveau est saturé, la conséquence directe est la paralysie. Trop d’idées, trop de choix, trop de ‘il faudrait que’ mènent à un état de brouillard mental où plus rien n’avance. Heureusement, il existe des actions simples et immédiates pour dissiper cette brume et rééduquer son cerveau à la concentration.
Le brouillard mental : quand l’éparpillement mène à la paralysie
Trop d’idées tue l’action. Ce paradoxe est au cœur du problème de l’éparpillement. Le brouillard mental vous fige, ‘comme un lapin dans les phares d’une voiture’. Vous êtes paralysé, non par manque de possibilités, mais par leur surabondance. C’est à ce moment précis que le dialogue intérieur toxique s’enclenche : les doutes, les peurs, le perfectionnisme. ‘Les autres le font déjà’, ‘Qui suis-je pour faire ça ?’, ‘Est-ce que je suis capable ?’. Le résultat est nul en termes d’action, mais terriblement coûteux en énergie. La finalité ? ‘Il se passe quelque chose, un épuisement mental.’ Reconnaître cet état est la première étape pour en sortir. Ne vous blâmez pas lorsque cela arrive. Comprenez que c’est une conséquence logique de la surcharge et qu’il est temps d’activer votre kit de survie.
Votre kit de survie anti-brouillard : des actions simples et immédiates
Quand vous vous sentez perdu, revenez à des gestes basiques pour calmer votre système nerveux. Premièrement, respirez. Prenez quelques grandes inspirations et expirations pour oxygéner votre cerveau. Ensuite, changez d’environnement : une marche lente, même de cinq minutes, peut faire des miracles. Pensez à vous hydrater. ‘Le fait d’hydrater ton cerveau permet une meilleure concentration.’ Mais l’action la plus puissante dans ces moments est la détox digitale et informationnelle. Faites un grand nettoyage. Désabonnez-vous des newsletters qui ne vous servent plus, quittez les groupes qui vous submergent d’informations, et surtout, ne suivez plus qu’un ou deux coachs ou mentors qui sont vraiment alignés avec vous. ‘Garde un ou deux coachs où tu dis voilà ça ça me parle, c’est mes valeurs […] tout le reste je supprime.’ Cette clarté digitale doit se refléter dans votre environnement physique. Rangez votre bureau. Un espace de travail épuré favorise un esprit clair. ‘L’espace, la clarté, c’est le plus important.’ Éloignez votre téléphone, coupez les notifications. Créez une bulle de tranquillité pour permettre à votre esprit de se poser.
Rééduquer son cerveau à la concentration : du multitasking à la performance réelle
Nous avons été conditionnés à croire que le multitasking était un signe d’efficacité. C’est un leurre. En réalité, jongler entre plusieurs tâches épuise notre cerveau et anéantit notre productivité. ‘Il faut savoir que ton cerveau, il lui faut en moyenne 10 minutes pour pouvoir se reconcentrer de nouveau sur une tâche.’ Chaque interruption, même minime, vous coûte un temps précieux. J’ai moi-même cru être ‘excellente’ à faire dix choses en même temps, avant de réaliser que j’épuisais simplement mon cerveau. Pour réapprendre à se concentrer, il faut de l’entraînement. Commencez par des blocs de travail dédiés, sans distraction. La méthode Pomodoro peut être un bon début, mais ne vous compliquez pas la vie : décidez de travailler sur une seule tâche pendant 30 minutes. Une fois le temps écoulé, faites une vraie pause. Levez-vous, regardez par la fenêtre, ‘regardes à l’horizon très loin’, laissez votre esprit vagabonder pendant 5 minutes avant de reprendre. Un exercice puissant, bien que difficile pour un esprit agité, est de simplement s’asseoir et d’observer, comme regarder les nuages passer. C’est un véritable entraînement à être présent. Au début, votre esprit s’échappera, comme dans le film ‘Mange, Prie, Aime’. Mais avec de la pratique, vous renforcerez ce ‘muscle’ de la concentration. Progressivement, vous passerez d’un état d’occupation constante à une réelle efficacité et productivité.
Conclusion : Devenez le maître de votre créativité
Le chemin pour passer d’un entrepreneur éparpillé à un leader focus n’est pas de devenir quelqu’un d’autre, mais de mieux travailler avec qui vous êtes déjà. Votre cerveau foisonnant d’idées est votre plus grand atout, à condition de lui fournir le cadre et la structure dont il a besoin pour s’épanouir sans vous submerger. En résumé, le plan est simple : acceptez votre nature créative, engagez-vous envers votre focus, utilisez un système externe comme le ‘classeur à idées’ pour capturer et organiser le flux, et soyez conscient des pièges psychologiques comme la procrastination et le syndrome de l’objet brillant. Enfin, entraînez activement votre muscle de la concentration par des actions concrètes et quotidiennes. N’oubliez jamais cette vérité fondamentale : ‘Ceux qui réussissent ne travaillent pas sur 1000 projets en même temps. Ils sont focus sur un projet et le travail 1000 fois sans relâche.’ La profondeur l’emporte toujours sur la largeur. Si vous sentez que vous êtes prête à arrêter de collectionner les conseils et à passer à l’action pour obtenir des résultats, à construire un business solide et impactant sans vous épuiser, alors il est peut-être temps de vous faire accompagner. Vous n’avez plus envie de vous éparpiller, vous voulez des solutions et la réussite maintenant. Dans ce cas, je vous attends. Vous pouvez nous envoyer un message sur Instagram à ‘Né pour impacter’, et nous discuterons ensemble de la manière de transformer votre génie créatif en un empire.
FAQ : Vos questions sur l’organisation des idées et la concentration
Comment gérer un cerveau en arborescence au quotidien ?
Gérer un cerveau en arborescence, ou pensée divergente, au quotidien demande de créer des systèmes externes pour compenser le foisonnement interne. La clé est de ne pas lutter contre, mais de canaliser. La première action est d’avoir toujours sur soi un moyen de capturer les idées (un carnet, une app de notes) pour libérer immédiatement votre esprit et revenir à votre tâche principale. Ensuite, la structuration de votre journée par ‘blocs de temps’ dédiés à une seule tâche est essentielle. Cela crée des ‘couloirs’ de concentration pour votre esprit, l’empêchant de s’égailler. Enfin, l’acceptation est primordiale : comprenez que c’est un atout pour la créativité et la résolution de problèmes, et non un défaut.
‘J’ai un fonctionnement qui est différent. Ça n’en fait pas une tare, c’est juste que je fonctionne avec un besoin de clarté et de ranger mes idées.’
Quelle est la première étape concrète pour arrêter de s’éparpiller ?
La toute première étape, avant même les outils, est un acte de décision interne : l’engagement envers soi-même. Vous devez décider consciemment et fermement de vous concentrer sur UN projet prioritaire. C’est un contrat que vous passez avec vous-même. Cette décision mentale crée le fondement sur lequel toutes les autres stratégies pourront s’appuyer. Sans cet engagement, vous trouverez toujours une excuse pour vous laisser distraire par une nouvelle idée. C’est le fait de se dire : ‘À partir de maintenant, ce projet est ma seule priorité et je m’y tiens’, qui donne la force de résister à l’éparpillement.
‘De s’engager avec soi-même parce que si tu décides qu’à partir du maintenant, OK, je suis focus, je suis sur ce projet et je n’en sors pas, et bien ça t’évitera de partir en cacahuète.’
Le ‘classeur à idées’ est-il vraiment efficace pour ne plus procrastiner ?
Oui, le ‘classeur à idées’ est redoutablement efficace contre la procrastination, car il s’attaque à l’une de ses causes profondes : la peur de perdre une idée géniale. Souvent, nous sautons sur une nouvelle idée non pas par réelle conviction, mais par peur de l’oublier. En ayant un système fiable où noter et classer cette idée, vous rassurez votre cerveau. Vous lui dites que l’idée est en sécurité et sera réévaluée plus tard. Cela désamorce l’urgence de la mettre en action immédiatement, qui est souvent une forme de fuite face à une tâche plus difficile ou anxiogène que vous êtes censé accomplir. C’est un outil de libération mentale qui vous permet de revenir à vos véritables priorités.
‘Tu notes une dizaine de lignes sur l’idée dans ton classeur, soit dans un mois, soit dans 6 mois, soit dans un an quand tu estimes que ça sera le bon moment et tu y reviens une fois par mois.’
Comment savoir si une nouvelle idée est une opportunité ou une distraction (objet brillant) ?
Pour distinguer une réelle opportunité d’un objet brillant, il faut la passer au filtre de votre stratégie et de votre vision à long terme. Une distraction vous excite sur le moment mais vous éloigne de votre objectif principal. Une véritable opportunité, elle, s’aligne et accélère votre trajectoire actuelle. Posez-vous des questions critiques : Est-ce que cela sert directement mon client idéal ? Est-ce que cela s’intègre naturellement à mon offre actuelle ? Est-ce aligné avec mes valeurs et ma zone de génie ? Un objet brillant vous fait douter de votre stratégie actuelle, tandis qu’une opportunité la renforce. Prenez le temps de la réflexion au lieu de sauter dessus.
‘OK, ça ça a fonctionné pour lui ou pour elle, mais est-ce que moi ça me parle ? Est-ce que moi c’est dans mes valeurs ? Est-ce que moi c’est dans ma zone de génie ? Est-ce que c’est nécessaire que je le mette en place ?’
Que faire immédiatement quand on se sent paralysé par trop d’idées ?
Lorsque vous êtes figé par le brouillard mental, l’action immédiate doit viser à calmer votre système nerveux et à créer de la clarté. La première chose à faire est de vous extraire de votre environnement de travail. Levez-vous, sortez marcher 5 minutes, ou regardez simplement par la fenêtre. Concentrez-vous sur votre respiration. Ensuite, faites une action de ‘nettoyage’ : rangez votre bureau physique ou fermez tous les onglets inutiles de votre ordinateur. Écrivez sur une feuille la SEULE chose que vous devez accomplir. L’objectif est de réduire drastiquement la stimulation pour permettre à votre cerveau de se ‘réinitialiser’ et de se reconcentrer sur une seule information.
‘Respirer, de calmer ton esprit que ce soit par de la méditation, par t’allonger et écouter des musiques douces, par aller faire une marche lente, te remettre en mouvement doucement.’
Est-ce que le multitasking est vraiment mauvais pour la productivité d’un entrepreneur ?
Absolument. Le multitasking est l’un des plus grands mythes de la productivité. Pour un entrepreneur, il est particulièrement néfaste. Chaque fois que vous changez de tâche, votre cerveau subit un ‘coût de changement de contexte’, qui lui demande du temps et de l’énergie pour se réadapter. Il faut en moyenne 10 minutes pour retrouver une concentration profonde après une interruption. En croyant être efficace en faisant plusieurs choses à la fois, vous ne faites en réalité que survoler les tâches, augmenter le risque d’erreurs et épuiser vos ressources mentales beaucoup plus rapidement. La véritable productivité réside dans le ‘single-tasking’ : une concentration totale sur une seule tâche à la fois.
‘Moi qui croyais que oh là là, mais je suis excellente, je suis efficace, moi je sais faire 10 tâches en même temps, en réalité, j’épuisais simplement mon cerveau.’




