Logo de l'épisode 52. Les 7 vérités cash que tu dois entendre sur le business en ligne : visibilité, ventes, déléguer & investissement du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

52. Les 7 vérités cash que tu dois entendre sur le business en ligne : visibilité, ventes, déléguer & investissement

Épisode diffusé le 8 avril 2025 par Aurélie Gauthey

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Les 7 vérités que j’aurais aimé connaître avant de lancer mon business en ligne

Bienvenue chez moi, dans ce havre de paix où le soleil nous réchauffe le cœur. C’est dans cette énergie que j’ai envie de te parler aujourd’hui. Après huit années intenses en tant que mentor et coach business, après avoir accompagné des centaines de femmes, investi près de 200 000 euros dans ma propre croissance et traversé des tempêtes comme des moments de grâce absolue, j’ai ressenti le besoin de faire une pause. Pas une pause pour m’arrêter, mais une pause pour intégrer. Pour te transmettre les leçons les plus percutantes, celles qui ont forgé la femme et l’entrepreneure que je suis devenue. Ce ne sont pas des théories lues dans un livre, mais des vérités gravées dans ma peau, apprises à travers des erreurs, des prises de conscience et des décisions qui ont tout changé.

Que tu sois au tout début de ton aventure, avec des rêves plein la tête mais aussi beaucoup de doutes, ou que tu sois déjà bien lancée, avec des clientes et un chiffre d’affaires qui tourne, ces partages sont pour toi. Car l’entrepreneuriat est un chemin initiatique, un miroir puissant de qui nous sommes. On peut facilement se perdre en regardant ce que font les autres, en suivant des stratégies à la mode qui ne nous correspondent pas, ou en oubliant pourquoi on a commencé. Mon intention ici est de t’offrir un raccourci, de te donner les clés pour prendre les bonnes décisions au bon moment, et surtout, de te montrer les coulisses, la vraie vie derrière l’image parfois idéalisée du business en ligne.

Aujourd’hui, je vais te partager les sept leçons business de mes 8 ans d’entrepreneuriat, des leçons que j’ai encore expérimentées de manière très forte en 2024. Accroche-toi, car on va parler d’argent, d’investissement, de recrutement, de communication, d’ego et de liberté. On va parler vrai, sans filtre, pour que tu puisses construire un business qui soit non seulement prospère, mais surtout, un business au service de ta vie. Un business qui te ressemble et qui te rend profondément heureuse et libre. Alors, prête à plonger dans le vif du sujet ?

Leçon n°1 : Les amis entrepreneurs c’est bien, investir c’est plus sain et durable

Je vais commencer par une affirmation qui peut piquer un peu : s’entourer d’amis entrepreneurs pour s’entraider est une bonne intention, mais investir dans un cadre professionnel est ce qui crée des résultats réels et durables. Je sais ce que tu penses, car je suis passée par là. Après avoir investi des sommes considérables, plus de 187 000 euros à un moment où j’ai arrêté de compter, dans des formations, des coachings et des masterminds, j’ai rencontré des personnes incroyables. L’idée semblait alors évidente : ‘Maintenant que l’accompagnement est fini, on va créer notre petit groupe d’entraide entre nous.’ Sur le papier, c’est génial. On est motivées, on se fixe des rendez-vous toutes les deux ou trois semaines pour parler de nos challenges. Mais la réalité, après trois tentatives avec trois groupes différents composés d’entrepreneures qui avaient déjà des résultats, a été un échec cuisant à chaque fois.

Pourquoi les groupes d’entraide informels s’essoufflent-ils ?

La première raison est simple : l’absence d’un cadre et d’un engagement formel. Sans un contrat, un référent officiel ou un enjeu financier, l’engagement se dilue. On le fait ‘à la bonne franquette’. Au début, tout le monde est présent. Puis, une personne annule, puis une autre, et rapidement, le groupe perd son élan et finit par tomber à l’eau. Le quotidien, les urgences, les obligations professionnelles prennent le dessus car rien ne nous ‘oblige’ réellement à être là. C’est humain, mais c’est aussi un piège qui freine ta croissance.

Le deuxième constat, et le plus important, c’est la profondeur des échanges. Dans ces groupes amicaux, les conseils restent souvent en surface. On se soutient, on se booste le moral, ce qui est déjà précieux, mais on n’atteint jamais le niveau de transformation que l’on vit dans un accompagnement payant. C’était plus des ‘petits conseils’, des partages d’expériences limités à la vision de chacune. Je me suis rendu compte que j’allais ’10 fois plus vite et 10 fois plus loin’ lorsque j’investissais. Pourquoi ? Parce qu’un cadre professionnel, comme celui d’un mastermind, t’apporte une structure, un engagement envers les autres membres et surtout, l’expertise d’un mentor qui a le recul nécessaire pour t’offrir une vision à 360 degrés.

De qui écoutes-tu réellement les conseils ?

C’est la question fondamentale. L’exemple d’une de mes anciennes clientes est frappant. Elle faisait des points réguliers avec un ami entrepreneur, ce qui lui faisait du bien, mais elle stagnait sur une décision stratégique depuis plus de quatre mois. Après une seule séance avec moi, elle m’a dit : ‘Je me suis rendu compte qu’une décision que je ne prenais pas depuis plus de 4 mois, j’ai véritablement avec le cœur et l’envie de m’y mettre dès demain.’ La différence n’est pas magique, elle est logique. Son ami, bien que bienveillant, lui donnait des conseils à travers ses propres œillères, son propre modèle. Il n’avait pas l’expérience de centaines d’entrepreneurs, ni la connaissance des différents modèles de vente ou de business qui existaient. Un expert t’apporte cette clarté, cette sécurité qui te permet de prendre des décisions éclairées et rapides. Investir n’est plus une dépense, c’est un accélérateur, une expansion de ton succès. C’est choisir d’être entourée de personnes qui te tirent vers le haut et d’accepter, parfois, d’être ‘la plus nulle de la salle’ pour grandir exponentiellement.

Leçon n°2 : L’abîme entre la communication et l’interprétation

Voici une des leçons les plus puissantes que j’ai intégrées, particulièrement en 2024, et qui peut transformer toutes tes relations, qu’elles soient professionnelles, amicales ou familiales. Retiens bien cette phrase : ‘Ce qui est logique pour toi ne l’est pas pour les autres.’ Je le répète, car c’est un postulat de base qui change tout. Nous pensons souvent que nos intentions sont claires, que nos demandes sont évidentes, mais nous oublions que chaque personne perçoit le monde à travers son propre filtre, son éducation, ses expériences. L’écart entre ce que tu dis et ce que l’autre comprend peut être un véritable gouffre, source de frustrations, de conflits et d’échecs.

J’en ai fait l’amère expérience lors du recrutement d’une stratège marketing. Pour moi, il était d’une évidence absolue que la personne en charge de ma communication devait connaître parfaitement mes offres, mon modèle de vente, ce que je vends et à qui. C’était tellement logique que je n’ai pas vérifié. Je lui ai fait confiance. Puis, au fil des semaines, je sentais un décalage. Les textes qu’elle écrivait, les idées de vidéos qu’elle proposait… quelque chose clochait. Lors d’un entretien, je lui ai demandé de m’expliquer ma propre activité. Sa réponse m’a fait l’effet d’une bombe. J’ai compris que nous n’étions pas du tout sur la même longueur d’onde. ‘Je suis tombée de 10 étages et je me souviens ce jour-là, j’ai failli en pleurer’, tellement le malentendu était profond. Mon évidence n’était pas la sienne.

Comment combler ce fossé pour éviter les catastrophes ?

La clé est simple en théorie, mais demande de la discipline en pratique : la vérification et la clarification. Au lieu de supposer, il faut demander. L’anecdote de l’entrepreneure avec ses Airbnb est parfaite pour illustrer cela. Face aux plaintes de clients concernant l’absence d’une table de nuit, elle en achète une, la fait livrer et dit à sa femme de ménage : ‘Je te laisse la monter dans la chambre.’ Pour elle, ‘monter’ signifiait assembler le meuble. Pour la femme de ménage, cela signifiait simplement monter le carton à l’étage. Résultat : des semaines plus tard, le carton était toujours là, non déballé. Deux logiques se sont affrontées en silence.

Pour éviter cela, surtout en management, il faut aller plus loin que la simple demande. Quand une personne intègre mon équipe, je lui demande systématiquement ce dont elle a besoin pour être pleinement satisfaite. Une membre m’a répondu un jour : ‘J’ai absolument besoin d’être considérée.’ J’aurais pu m’arrêter là, en interprétant ce mot avec mon propre prisme : lui faire des compliments, la féliciter publiquement. Mais j’ai creusé : ‘Qu’est-ce que ça veut dire pour toi, être considérée dans une relation professionnelle ?’ Sa réponse a tout changé. Pour elle, cela pouvait signifier recevoir une prime, qu’on lui souhaite l’anniversaire de ses enfants, ou tout autre chose. Sans cette clarification, j’aurais pu déployer des efforts qui seraient complètement tombés à côté de ses véritables attentes. Au lieu d’imaginer, demande : ‘Qu’est-ce que tu as compris de ma demande ?’ ou ‘Comment ressens-tu cela ?’. C’est le chemin vers des relations plus saines et une collaboration beaucoup plus efficace.

Leçon n°3 : Trouve ton levier de succès unique (et arrête de copier les autres)

Je sais, j’en ai déjà parlé, mais comme je le dis souvent, il faut répéter une information au moins sept fois pour qu’elle soit vraiment entendue, intégrée et appliquée. Alors, écoute bien : que tu sois débutante ou avancée, tu dois trouver ton propre levier de succès. C’est l’élément le plus crucial pour construire un business durable sans t’épuiser. Nous sommes constamment bombardées d’informations, de stratégies ‘miracles’. Une amie te dit que TikTok cartonne, un expert annonce que les conférences sont le nouveau modèle de vente à la mode, un autre ne jure que par la publicité… On peut vite se perdre dans ce bruit ambiant, essayer de tout faire et finalement n’exceller nulle part. On finit par copier les autres, en adoptant des modèles qui ne sont pas alignés avec notre personnalité, nos forces et notre énergie.

La première étape est une introspection honnête : en quoi es-tu naturellement douée ? Qu’est-ce qui est facile et fluide pour toi ? Est-ce l’écriture de mails percutants ? Le networking et la création de liens ? L’animation de lives spontanés ? La création de contenu visuel ? Ta zone de génie, c’est cet endroit où tu produis des résultats exceptionnels avec un effort ressenti comme minimal. Se forcer à appliquer une stratégie qui ne te correspond pas est le chemin le plus court vers l’épuisement, la perte de temps et d’argent.

Mon levier : les challenges, un modèle anti-influenceuse

Pour moi, mon levier est très clair : c’est le modèle des challenges. Trois fois par an, nous organisons un grand événement en ligne. C’est tout. Trois lancements, trois périodes de vente intenses qui me permettent de financer toute mon année, mon salaire, celui de mes dix collaborateurs, mes voyages et ma vie. Ce modèle me correspond parfaitement car je n’aime pas la création de contenu à outrance. ‘J’aime le direct, j’aime le spontané, j’aime faire en live mais préparer, préparer, préparer, depuis 8 ans maintenant, j’en ai plus envie.’

Ce système me permet d’attirer une audience ‘froide’ via de la publicité ciblée, des personnes qui ne me connaissaient pas quelques jours auparavant. Elles s’inscrivent, découvrent mon univers, mon expertise et mon histoire pendant plusieurs jours. Je vends en étant simplement moi-même, dans l’humain et l’authenticité, sans avoir besoin de millions d’abonnés ou de poster trois fois par jour. J’ai construit mon business autour de mes forces, pas en essayant de m’adapter à ce que font les autres. La comparaison est une illusion toxique. Pendant que tu passes ton temps à regarder les autres, tu ne le passes pas à construire sur tes propres fondations. C’est une perte d’énergie colossale. Choisis ton terrain de jeu, celui où tu excelles, et concentre toute ta puissance dessus. C’est là que la magie opère.

Leçon n°4 : Le savoir-être ne s’apprend pas, le savoir-faire si

Cette leçon a radicalement changé ma manière de recruter et de construire mon équipe. Aujourd’hui, quand je cherche un nouveau collaborateur, je regarde mille fois plus l’humain que ses compétences techniques. Ses valeurs, sa vision, ses envies, sa posture professionnelle… tout cela pèse bien plus lourd dans la balance qu’un CV parfaitement rempli. Pourquoi ? Parce que le savoir-faire, une compétence technique, un logiciel, ça s’apprend. Le savoir-être, en revanche, c’est-à-dire le professionnalisme, l’implication, l’intelligence émotionnelle, le respect, c’est quelque chose de profondément ancré. Et son absence peut détruire une collaboration, peu importe le talent de la personne.

Je le dis avec tristesse mais aussi lucidité : on ressent aujourd’hui un manque criant de professionnalisme sur le marché, notamment dans les métiers du digital. Beaucoup sont attirés par la promesse de ‘travailler de chez soi, quand on veut’, mais oublient qu’être son propre patron ou un freelance implique des responsabilités et un devoir de professionnalisme envers ses clients. Heureusement, ce n’est pas une généralité, mais c’est une tendance que beaucoup d’entrepreneurs avancés constatent.

Quand le manque d’humain devient un ‘non’ négociable

J’ai vécu des situations qui m’ont laissée sans voix. Je pourrais en écrire un livre, mais je vais te donner quelques exemples qui parlent d’eux-mêmes. Une collaboratrice qui nous envoie un arrêt maladie sans date de fin, la veille d’un lancement majeur, sans un mot d’explication personnel. Juste un document administratif. L’absence de communication humaine dans un moment aussi critique a été pour moi un choc. ‘J’aurais aimé avoir un texto humain… pas de savoir ce qu’avait la personne… mais un texto qui me dise ‘écoute Aurélie, je suis dans l’obligation de m’arrêter… » Ce manque de considération pour l’impact sur l’équipe et l’entreprise est, pour moi, rédhibitoire.

Un autre exemple : une membre de l’équipe qui arrive avec quinze minutes de retard en réunion, puis coupe sa caméra en nous disant : ‘Excusez-moi, je vais devoir couper la caméra puisque j’ai mon esthéticienne qui vient d’arriver à la maison pour me faire les ongles.’ J’étais tellement scotchée que je n’ai rien su dire sur le moment. Ou encore, cette personne qui confirme sa disponibilité à 11h pour gérer une avalanche de mails à midi en plein challenge, et qui, à l’heure dite, est injoignable car elle a pris un autre client en même temps. Ces comportements ne sont pas acceptables. Ils révèlent un manque de respect et d’engagement.

Recruter sur un match énergétique

La conclusion est claire : je ne fais plus de compromis sur l’humain. Mes derniers recrutements ont été basés sur ce que j’appelle un ‘match énergétique’. Avec ma nouvelle collaboratrice, la connexion a été instantanée. Nos visions, nos valeurs, nos manières de communiquer, tout était aligné. Nous avions les mêmes goûts, les mêmes réflexes. La collaboration est devenue fluide, joyeuse et créative. ‘On se voyait 1 heure de réunion, on était en énergie haute.’ La petite anecdote qui a scellé notre collaboration ? Nous avons découvert que j’étais Vierge ascendant Scorpion, et elle Scorpion ascendant Vierge. Un miroir parfait. Si tu recrutes, cherche cette connexion. Cherche des personnes qui partagent tes valeurs profondes. Les compétences, tu pourras toujours les former. Mais un état d’esprit, une éthique de travail, ça ne s’invente pas.

Leçon n°5 : La question qui définit tout : plus de chiffre d’affaires ou plus de liberté ?

C’est peut-être la question la plus importante que tu doives te poser, et ce, à chaque étape de ton business. Quel est ton objectif prioritaire en ce moment ? Est-ce de générer plus de chiffre d’affaires, ou est-ce d’avoir plus de liberté ? La réponse peut sembler évidente – ‘les deux !’ – mais en réalité, ces deux objectifs peuvent parfois entrer en conflit. La course effrénée au chiffre d’affaires peut se faire au détriment de ton temps, de ton énergie et de ton équilibre. À l’inverse, une quête absolue de liberté peut parfois ralentir ta croissance financière. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, seulement celle qui est juste pour toi, ici et maintenant.

L’année dernière, j’ai vécu cette réflexion de manière très concrète. J’ai énormément voyagé, près de quinze déplacements sur l’année. J’ai profité de mon temps libre comme jamais, en prenant des vacances de plusieurs semaines d’affilée sans travailler. Mon équipe a parfaitement géré l’activité, les clientes étaient chouchoutées. Je travaillais en moyenne trois à quatre jours par semaine. C’était une année de pur kiff, de liberté absolue. Quand le moment du bilan est arrivé, j’étais contente : notre chiffre d’affaires avait augmenté et, surtout, nos bénéfices avaient doublé. C’est un point crucial : ne te laisse pas aveugler par le chiffre d’affaires, c’est le bénéfice qui compte réellement.

La prise de conscience face aux chiffres

Pourtant, une petite voix dans ma tête me disait : ‘Je comprends pas, on aurait pu faire au moins deux, trois ou quatre fois plus.’ J’étais partagée entre la satisfaction des résultats et ce sentiment qu’on aurait pu aller chercher plus. Et c’est là que la prise de conscience a eu lieu. Oui, on aurait pu faire plus. Mais à quel prix ? Au prix de ces voyages ? De ces semaines de repos ? De ces journées à ne pas avoir de rendez-vous ? La réponse a été un ‘non’ catégorique. Je ne me suis jamais sentie aussi libre et alignée. Et cette sensation, ‘ça vaut tout l’or du monde.’

J’ai refusé de construire mon business au détriment de ma vie. Mon modèle est l’inverse : j’ai construit un business au service de ma vie, de mon bien-être et de mon équilibre. C’est ma source d’énergie, mon moteur. Être en panique ou stressée par la nécessité de vendre chaque jour est l’opposé de ce que je veux. Cela ne signifie pas manquer d’ambition. Ma mission d’impacter la liberté financière des femmes est immense. Mais je choisis de le faire d’une manière qui nourrit ma propre liberté, pas qui la dévore. Alors, je te pose la question : en ce moment, qu’est-ce qui est le plus important pour toi ? Sois honnête avec toi-même. Ta réponse dictera tes prochaines décisions stratégiques, qu’il s’agisse de déléguer, de lancer une nouvelle offre ou de prendre du temps pour toi. Construis le business qui sert la vie que tu désires, et non l’inverse.

Leçon n°6 : Apprends à poser ton ego pour agir

Cette dernière leçon est probablement la plus subtile, mais aussi l’une des plus transformatrices. Elle touche à notre identité, à notre image, et à notre capacité à sortir de notre zone de confort pour saisir des opportunités. Après huit ans dans ce milieu, des dizaines d’événements, d’interviews, de conférences sur les plus grandes scènes, j’étais arrivée à un point où, je l’avoue, j’avais pris une habitude confortable : on venait me chercher. ‘Pour moi c’était devenu normal d’être invité et que je choisisse si oui ou non, j’accepte l’invitation.’ C’est gratifiant pour l’ego, c’est certain. On se sent reconnue, validée.

Mais récemment, je me suis retrouvée face à une dualité. D’un côté, cette position confortable. De l’autre, l’envie d’intervenir sur de nouveaux podcasts, de nouveaux sommets, auprès de personnes que j’admirais mais qui ne me contactaient pas. Attendre que le téléphone sonne, c’est ce que j’appelle du ‘marketing espoir’. L’autre option était d’aller moi-même démarcher. Et là, mon ego a crié au scandale. ‘Moi, démarcher ? Mais j’ai toujours été invitée ! C’est à eux de me contacter. J’ai généré des millions, je suis reconnue…’ C’était une véritable bataille intérieure, qui a duré plusieurs mois.

Derrière l’ego, la peur du rejet

Derrière cette résistance de l’ego se cachait quelque chose de bien plus profond : la peur. La peur du rejet, une de mes plus grandes blessures d’enfance, ravivée par la simple idée qu’on puisse me dire ‘non’. J’avais peur que le fait de démarcher abaisse mon niveau de notoriété, que ça donne une mauvaise image. C’est l’enfant intérieur qui parle, celui qui a peur de ne pas être accepté dans le groupe. Mais l’adulte, la cheffe d’entreprise, sait que l’action est nécessaire.

Le déclic est venu d’un projet qui me tenait tellement à cœur qu’il est devenu plus grand que ma peur. J’ai alors pris une décision radicale : agir ‘comme un homme’. Attention, ce n’est pas un cliché, mais une métaphore pour décrire une approche. J’ai décidé d’enlever l’émotionnel, d’arrêter d’anticiper un futur négatif qui n’existait pas (‘on va me dire non’, ‘on ne va pas m’aimer’). J’ai adopté une démarche pragmatique, logique, étape par étape. J’ai posé mon cerveau, j’ai listé les contacts, et je me suis répétée une phrase comme un mantra : ‘Je suis une putain d’opportunité.’ Je suis une opportunité pour les personnes qui m’accueilleront sur leurs plateformes, car j’apporte une valeur immense. Ce changement de perspective a tout débloqué. Il y a des moments dans l’entrepreneuriat où il faut agir avec joie et élan, et d’autres où il faut simplement poser son cerveau, faire taire ses peurs et son ego, et faire ce qui doit être fait pour faire avancer sa mission.

Conclusion : Votre business est le reflet de votre croissance intérieure

En te partageant ces leçons, je réalise à quel point le chemin de l’entrepreneuriat est avant tout un chemin de croissance personnelle. Chaque défi, chaque erreur, chaque succès est une invitation à mieux se connaître, à déconstruire ses croyances limitantes et à s’aligner davantage avec qui l’on est vraiment. Investir en soi, communiquer avec clarté, recruter avec le cœur, définir sa propre version du succès et savoir maîtriser son ego ne sont pas de simples stratégies business. Ce sont les piliers d’une vie plus intentionnelle et plus épanouie.

J’espère que ces partages résonneront en toi et t’apporteront la clarté nécessaire pour tes prochaines étapes. N’oublie jamais que tu as le pouvoir de construire un business qui non seulement prospère financièrement, mais qui te nourrit, te respecte et te rend profondément libre. C’est un voyage exigeant, mais la récompense est inestimable. C’est la promesse de créer un impact dans le monde tout en bâtissant une vie qui te ressemble. Alors, quelle est la leçon qui t’a le plus marquée ? Et surtout, quelle est la première action que tu vas mettre en place dès aujourd’hui pour honorer cette prise de conscience ? Le pouvoir est entre tes mains.


Foire Aux Questions (FAQ)

1. Est-il vraiment nécessaire d’investir dans un coaching business quand on débute ?

Oui, c’est même l’un des investissements les plus rentables. Au début, on pense souvent qu’on peut tout apprendre gratuitement, mais on finit par perdre un temps précieux à trier des informations contradictoires et à commettre des erreurs évitables. Investir dans un coach ou un mentor vous donne un cadre clair, une stratégie éprouvée et un regard extérieur expert pour prendre des décisions rapides et éclairées. Cela vous évite de rester bloquée pendant des mois sur des problèmes qu’un professionnel peut vous aider à résoudre en une seule séance, ce qui en fait un accélérateur de croissance majeur.

‘Mieux vaut investir avec des professionnels, être entouré d’entrepreneurs du même niveau que toi… ce n’est plus une dépense mais c’est un investissement, une accélération, une expansion de mon succès et de ma liberté.’

2. Comment éviter les malentendus avec mon équipe ou mes prestataires ?

La clé est d’abandonner l’idée que ce qui est logique pour vous l’est pour les autres. Pratiquez la sur-communication et la clarification systématique. Au lieu de donner une instruction et de supposer qu’elle est comprise, demandez à la personne de reformuler avec ses propres mots ce qu’elle a compris. Lors de l’intégration d’un nouveau membre, posez des questions ouvertes pour comprendre ses attentes concrètes, par exemple : ‘Qu’est-ce que ‘être bien intégré’ signifie spécifiquement pour toi ?’. Cette démarche préventive élimine 90% des problèmes liés à l’interprétation et construit des relations de travail plus solides et efficaces.

‘Ce qui est logique pour toi ne l’est pas pour les autres… au lieu d’imaginer ce que la personne a pu comprendre, je te propose simplement de lui demander ‘OK, qu’est-ce que tu as compris de ça ? »

3. Je me compare beaucoup aux autres, comment trouver mon propre levier de succès ?

La comparaison est un poison qui vous détourne de votre propre potentiel. Pour trouver votre levier, faites une pause et procédez à une introspection honnête. Posez-vous ces questions : ‘Qu’est-ce que j’aime faire naturellement dans mon business ?’, ‘Quelles sont les actions qui me donnent de l’énergie plutôt que de m’en prendre ?’, ‘Où est-ce que j’obtiens les meilleurs résultats avec le moins d’effort ?’. Votre levier se trouve à l’intersection de vos talents naturels, de votre plaisir et de ce qui apporte de la valeur à vos clients. Une fois identifié (cela peut être les lives, l’écriture, le networking…), concentrez 80% de vos efforts dessus au lieu de vous disperser.

‘Demande-toi en quoi tu es doué… qu’est-ce qui est facile pour toi pour la vente. Moi, c’est de vendre grâce au modèle des challenges… C’est un modèle qui me correspond… parce que je n’aime pas créer du contenu et passer des heures à ça.’

4. Quelles sont les qualités humaines les plus importantes à rechercher lors d’un recrutement ?

Les compétences techniques (le savoir-faire) peuvent s’apprendre, mais les qualités humaines (le savoir-être) sont bien plus difficiles à acquérir. Priorisez des qualités comme le professionnalisme, la proactivité, la fiabilité, l’intelligence émotionnelle et l’alignement des valeurs. Recherchez une personne qui montre une réelle implication, qui communique de manière transparente, qui respecte ses engagements et qui a une attitude positive. Un ‘match énergétique’ et une vision commune sont souvent plus précieux qu’un CV parfait. Une personne avec un excellent savoir-être contribuera positivement à la culture de votre entreprise et sera un atout sur le long terme.

‘Aujourd’hui quand je recrute, je regarde 1000 fois plus l’humain, ses valeurs, sa vision, ses combats de vie, ses envies, même si ses compétences… sont moins avancées qu’un autre profil parce que pour moi ça s’apprend.’

5. Comment choisir entre augmenter mon chiffre d’affaires et préserver ma liberté ?

Ce choix dépend de votre définition personnelle du succès et de vos priorités à un instant T. Il n’y a pas de bonne réponse universelle. Prenez le temps de définir clairement à quoi ressemble votre vie idéale. Est-ce une vie avec plus de voyages, plus de temps pour vos proches, moins de stress ? Ou est-ce une phase de votre vie où vous êtes prête à faire des sacrifices pour une croissance financière rapide ? La clé est de prendre cette décision consciemment. Construisez votre business pour qu’il serve votre objectif de vie, et non l’inverse. Vous pouvez avoir les deux, mais cela demande de créer un modèle d’affaires (avec de la délégation et des systèmes) qui soutient activement votre liberté.

‘Certes, on aurait pu faire plus mais en réalité, je ne me suis jamais senti aussi libre, aussi dans la joie… j’ai construit un business au service de ma vie, de mon bien-être et de mon équilibre.’

6. J’ai peur d’être rejetée si je démarche des partenaires, comment surmonter cela ?

Cette peur est souvent liée à l’ego et à des blessures passées. Pour la surmonter, il faut dissocier l’action de l’émotion. Adoptez une approche pragmatique : votre démarche n’est pas une demande de validation personnelle, mais une proposition de valeur professionnelle. Changez votre état d’esprit en vous répétant : ‘Je suis une opportunité pour cette personne’. Vous apportez une expertise, une audience, une valeur unique. Concentrez-vous sur la mission et le projet qui vous animent ; si votre ‘pourquoi’ est assez fort, il deviendra plus grand que votre peur. Agissez de manière structurée (lister, contacter, suivre) sans vous laisser paralyser par l’anticipation d’un ‘non’.

‘J’ai décidé de poser mon cerveau parce que oui dans l’entrepreneuriat, il y a des choses que tu aimeras faire, des choses que tu n’aimeras pas faire… Alors j’ai fait ma liste de contacts en me rappelant que je suis une putain d’opportunité.’

7. Pourquoi les groupes d’entraide entre entrepreneurs ne fonctionnent-ils pas toujours ?

Les groupes d’entraide informels échouent souvent par manque de trois éléments fondamentaux : un cadre structuré, un engagement formel et un leader ou mentor référent. Sans un investissement financier ou un contrat moral fort, l’engagement des membres tend à diminuer avec le temps face aux priorités du quotidien. De plus, les conseils échangés, bien que bienveillants, restent souvent en surface et sont basés sur les expériences limitées de chacun. Un cadre professionnel comme un mastermind apporte une structure, une accountability et une expertise extérieure qui poussent à une réflexion plus profonde et à des actions plus impactantes.

‘Pourquoi ça n’a pas fonctionné ? Parce qu’on avait pas de cadre, on avait pas de référent officiel. On avait pas d’engagement, d’obligation, de contrat… la plupart des personnes se sentaient pas réellement engagées.’


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