La peur de tout perdre : comment j’ai transformé une perte financière en un immense gain de liberté
Avez-vous déjà ressenti cette boule au ventre ? Cette peur paralysante de perdre tout ce que vous avez mis tant de temps, d’énergie et d’argent à construire ? C’est une angoisse que beaucoup d’entrepreneures, de leaders, de femmes ambitieuses connaissent bien. Aujourd’hui, je ne vais pas vous donner une leçon théorique. Je vais vous ouvrir les portes de mon histoire, une histoire très personnelle qui m’a confrontée à cette peur viscérale de tout perdre. C’est un récit de virages, de doutes, et de décisions qui semblaient folles aux yeux du monde, mais qui étaient vitales pour mon âme. C’est une transmission, car je suis convaincue que nos expériences les plus difficiles sont aussi nos plus grands enseignements. Comme je le dis souvent, j’aurais aimé entendre ce genre de témoignage dans mes moments les plus sombres.
‘J’aurais voulu que quelqu’un m’en parle, j’aurais voulu entendre des choses pour que ce soit facile ou plus facile pour moi et je trouve que c’est rare qu’on voit des coulisses et et moi ça me tient à cœur.’
Ce que je m’apprête à vous partager, c’est l’histoire d’une maison de rêve, d’un investissement majeur, et de la décision radicale de tout lâcher, même à perte. Mais au-delà de l’immobilier, c’est une métaphore puissante de nos vies et de nos entreprises. C’est un voyage au cœur de la liberté financière, du lâcher-prise et de l’alignement. Nous allons explorer ensemble comment une blessure du passé peut dicter nos actions présentes, comment l’attachement à un projet peut nous faire souffrir, et comment, parfois, le plus grand acte de leadership est d’accepter de ‘perdre’ pour pouvoir enfin gagner ce qui compte vraiment : la paix, la joie, et la liberté d’être soi. Alors, allons-y. Plongeons dans les coulisses de ma vie pour que cela puisse, peut-être, éclairer la vôtre.
La liberté financière : bien plus qu’un rêve, une question de survie
Pour comprendre pourquoi la décision de vendre cette maison a été si chargée émotionnellement, il faut remonter à la source. Ma quête de liberté financière n’est pas née d’une envie de luxe ou d’opulence. Elle est née dans la peur, le froid et la violence. Elle est née d’une nécessité vitale de sécurité et, surtout, de la capacité de choisir. Ce n’est pas un concept abstrait pour moi, c’est une conviction gravée dans ma chair, une promesse que je me suis faite il y a bien longtemps.
De la rue à la conviction : la naissance de mon ‘pourquoi’
J’avais 17 ans. Un soir de décembre, ma mère et moi avons été jetées à la rue. Ce n’était pas un accident, c’était une fuite pour notre survie. La police nous a dit ces mots qui glacent le sang :
‘Madame, vous allez devoir partir, sinon il finira par vous tuer.’
Nous sommes parties sans rien, fuyant des années de violences conjugales. Dehors, sans revenu, sans argent, la brutalité de la situation nous a frappées de plein fouet. C’est dans ce dénuement total, dans cette perte absolue de repères, que tout est né pour moi. J’ai compris à ce moment-là que la sécurité, la capacité de dire ‘stop’, de partir, de se protéger, passait inévitablement par l’argent. Ce n’était pas une envie, c’était une évidence. Cette expérience a forgé en moi une conviction viscérale : la liberté financière est le socle qui nous permet de choisir notre vie au lieu de la subir. Pas pour l’accumulation matérielle, mais pour le droit fondamental de se mettre à l’abri, de quitter une relation toxique, de déménager si un lieu ne nous convient plus. C’est le pouvoir de dire : ‘Je décide et j’ai’.
Redéfinir l’indépendance dans la vie et en business
Cette conviction profonde a infusé toute ma vie et mon approche du business. C’est pour cela que je suis si passionnée par l’idée que les femmes doivent conquérir leur autonomie financière. Cela va bien au-delà du simple fait de gagner de l’argent. C’est une posture de leadership. C’est refuser de devoir demander la permission à son mari pour investir dans son entreprise. C’est refuser d’attendre la validation extérieure pour prendre une décision qui nous semble juste. Bien sûr, construire en couple est magnifique, mais cela ne doit jamais se faire au détriment de son propre espace de décision.
‘Tu peux aussi avoir ton espace à toi, ton argent à toi, ton offre à toi, ton autonomie de décision et de leadership à toi.’
Je ne suis pas contre les hommes, je suis pour les femmes libres. Libres de créer, de décider, d’investir, de partir. Cette quête d’autonomie est le fil rouge de mon parcours. C’est ce feu qui m’a poussée à investir, à acheter, à construire mon patrimoine, non pas par avidité, mais pour solidifier ce socle de sécurité que j’avais perdu à 17 ans. Et c’est ce même feu qui, paradoxalement, m’a conduite à acheter la maison de mes rêves… pour mieux la quitter.
Le piège du rêve matérialisé : quand l’objectif atteint n’est pas la destination
Armée de cette quête de sécurité et de ce désir de m’honorer, je me suis lancée dans un projet qui semblait être l’aboutissement de tout mon parcours : acheter ma maison. Un lieu d’espace, de paix, un symbole de réussite. Mais comme souvent dans la vie, le chemin est plus instructif que la destination, et ce rêve matérialisé allait devenir mon plus grand enseignement sur le lâcher-prise et la véritable signification de l’alignement.
La quête de la maison parfaite : ignorer les bruits extérieurs
La recherche a duré deux ans. Deux longues années de visites, de projections, de listes de critères. J’avais des ‘non-négociables’ et des ‘Waouh ! obligatoires’. J’étais déterminée. Et pendant tout ce temps, j’ai dû faire face à un flot incessant d’avis extérieurs. Ma propre mère, avec tout son amour, m’appelait pour me dire que ce n’était pas le bon moment à cause des informations, puis me rappelait trois jours plus tard pour me dire que les taux baissaient et que c’était finalement le moment parfait. Les réseaux sociaux pullulaient d’experts autoproclamés qui décrétaient si le marché était favorable ou non. Tout le monde avait un avis sur ma décision.
‘Le bon moment, c’est lorsque je décide.’
C’est une posture de leader que j’ai toujours défendue. Le bon moment pour investir dans un programme, pour lancer une offre, pour acheter une maison, ce n’est pas quand les astres sont alignés ou que les experts le disent. C’est quand vous le décidez, quand c’est juste pour vous. Si j’avais écouté toutes ces voix extérieures au fil des années, je n’aurais jamais rien construit. Je suis restée fidèle à ma vision, à mon désir. Et j’ai fini par la trouver, cette maison. Je l’ai rénovée, je me suis projetée, j’ai visualisé mon bureau pour les podcasts, le jardin avec les palmiers, la vie que j’allais y mener. J’avais atteint mon but.
La dure réalité : deux mois pour comprendre que je m’étais trompée
Et puis, le choc. Deux mois seulement après avoir emménagé, je savais. Au fond de mes tripes, je sentais que ce n’était pas le bon endroit. Ce rêve que j’avais poursuivi pendant deux ans, une fois goûté, n’avait pas la saveur que j’imaginais. J’étais trop isolée, trop loin de mes amis, trop loin de la vie qui me nourrissait. Cette prise de conscience a été un véritable bouleversement. Admettre qu’on s’est trompée, surtout après un tel investissement de temps, d’énergie et d’argent, demande un courage immense. Mais c’est là que réside une leçon fondamentale :
‘Plus tu réalises vite un rêve, plus tu acceptes que tu peux te tromper. Et ce n’est pas se tromper, et ce n’est pas un échec… C’est simplement se dire ‘J’ai besoin de goûter pour savoir ce qui me correspond’.’
Cette expérience est directement transposable au monde de l’entrepreneuriat. Combien d’entre nous passent des années à peaufiner une offre, un programme, un message ? On y met notre cœur, notre âme, nos espoirs. On s’y attache si fort émotionnellement que le jour où l’on se rend compte que ça ne fonctionne plus, ou que ça ne nous correspond plus, on n’ose pas lâcher. On s’accroche jusqu’à se faire mal, parce qu’on a trop investi. Cette maison m’a enseigné la valeur de l’expérimentation rapide. Aller vite, goûter, tester. Si ça ne marche pas, on ajuste, on pivote, on lâche. L’attachement émotionnel est moins fort, et l’échec devient simplement une mise à jour, une information précieuse pour la suite du chemin.
Le processus du lâcher-prise : vendre, perdre et se retrouver
La prise de conscience a été la première étape, fulgurante et douloureuse. Mais la seconde étape, celle de l’action, allait être un véritable parcours initiatique. Décider de vendre si peu de temps après avoir acheté n’était pas seulement une décision financière, c’était un acte de défiance envers la logique conventionnelle et un face-à-face avec mes peurs les plus profondes. C’est dans ce processus que j’ai véritablement appris ce que signifie le lâcher-prise.
La décision de vendre : une ‘folie’ aux yeux du monde
Quand j’ai annoncé ma décision de vendre, un an seulement après l’achat, la réaction a été unanime : ‘C’est une folie’. Mon entourage, mes proches, et même mon banquier, tous tentaient de me raisonner. Les phrases fusaient : ‘Attends, ça va passer’, ‘Tu vas trouver des solutions’, ‘Pense à tout l’argent que tu as investi !’. La logique financière était contre moi. Le banquier a été très clair :
‘Mais vous vous rendez compte ? Vous allez perdre énormément d’argent !’
Tout le monde voyait la perte financière immédiate. Personne ne voyait le gain de vie, de joie et de liberté que je cherchais. Dans un premier temps, j’ai moi-même été prise au piège de cette logique. J’ai mis la maison en vente à un prix élevé, dans l’espoir de récupérer mon investissement. J’étais bloquée, attachée à l’argent, et par conséquent, aucun acheteur ne se présentait. Je ne comprenais pas pourquoi, mentalement, j’étais prête. Mais mon inconscient, lui, jouait une toute autre partition.
Le blocage inconscient : quand la peur du vide paralyse l’action
Le véritable tournant a eu lieu lors d’une séance avec une énergéticienne. Je lui ai parlé de ce blocage, de cette maison qui ne se vendait pas alors que je désirais si ardemment partir. Elle m’a alors posé une question d’une simplicité désarmante, qui a fait voler en éclats toutes mes certitudes. Elle m’a dit :
‘Si demain, je t’amène un acheteur, comment tu te sens ?’
La réponse qui a émergé de mes tripes n’était pas la joie ou le soulagement. C’était une terreur absolue. ‘J’ai senti que c’était atroce et que j’étais pas prête’. Et la question qui a suivi a tout éclairé : ‘Où est-ce que je vais aller vivre ?’. Cette peur panique venait réactiver la blessure de mes 17 ans. La peur de se retrouver à la rue, sans toit, sans sécurité. Mon conscient voulait vendre, mais mon inconscient, pour me protéger de cette douleur ancienne, freinait des quatre fers. Il vibrait : ‘Je dois garder ce toit parce que je ne sais pas où je vais me retrouver’. C’est une leçon cruciale pour toute entrepreneure : parfois, le problème n’est pas la stratégie ou le marché. Le problème, c’est la peur de ce qu’il y aura après. La peur de l’inconnu, du succès comme de l’échec.
Le déclic : accepter de perdre pour gagner en liberté
Cette prise de conscience a été radicale. J’ai compris que je devais faire un choix. Soit je restais accrochée à l’argent, à la peur, et donc à cette maison qui me rendait malheureuse. Soit je choisissais ma liberté et ma paix intérieure, et pour cela, je devais accepter de perdre. J’ai pris la décision d’arrêter de vouloir tout récupérer. C’est ça, être leader de sa vie. C’est comprendre que chaque décision a deux faces.
‘Être leader, c’est prendre aussi des décisions qui à un endroit te font perdre et à un autre endroit te font gagner… Perdre l’argent en vendant ma maison me fait gagner en liberté.’
La vie est un jeu d’équilibre. Il n’existe pas de gain sans une forme de sacrifice. Gagner en liberté demandait de sacrifier de l’argent. J’ai accepté de lâcher. J’ai baissé le prix, j’ai lâché l’attachement au résultat financier. Et c’est à partir de ce moment précis que l’énergie a commencé à bouger et que l’univers a pu enfin m’apporter les solutions.
La fluidité retrouvée : de la décision au miracle de l’alignement
Une fois la décision intérieure vraiment prise, celle d’accepter la perte pour gagner en paix, les choses se sont mises à bouger de manière spectaculaire. C’est comme si l’univers attendait ce véritable lâcher-prise pour dérouler le tapis rouge. Mais cela a demandé un dernier acte de confiance : celui de déléguer et de poser des intentions d’une clarté absolue, même au cœur de l’incertitude.
Lâcher le contrôle pour de vrai : le pouvoir de la délégation
J’étais prête à vendre, mais l’univers m’a envoyé un dernier test. Un couple d’acheteurs potentiels qui m’épuisait. Ils m’appelaient à 7h du matin, venaient sans prévenir, me mettaient une pression constante. C’était atroce. C’est là que j’ai dû faire face à mon propre ego. J’ai été agent immobilier dans une autre vie, j’ai vendu des châteaux, je sais vendre ! Mais être la vendeuse de son propre bien, avec tout l’affect que cela implique, est une autre histoire. J’ai compris que je devais lâcher le contrôle. J’ai appelé l’agent immobilier qui m’avait vendu la maison et je lui ai dit : ‘Je n’ai plus envie de le faire moi-même, même si je sais le faire’.
‘Quand vous croyez que vous savez faire quelque chose, parfois acceptez de l’aide.’
Accepter de payer une commission était un lâcher-prise supplémentaire sur l’argent et le contrôle. Le résultat a été instantané. Dans les trois jours qui ont suivi, il m’a présenté des acheteurs alignés, simples, clairs. Ils ont dit ‘On prend’, sans chipoter. C’était fluide. Parfois, la solution ne réside pas dans le fait de s’acharner, mais dans le fait d’oser demander de l’aide et de déléguer pour retrouver sa paix.
Manifester son futur : l’art de poser des intentions claires
Dès que j’ai senti que la vente allait se faire, je ne suis pas restée passive à attendre que les choses se règlent. J’ai immédiatement activé mon ‘feu intérieur’. L’insécurité, loin de me paralyser, m’a mise en mouvement. J’ai refusé de négocier avec ma peur en me disant que j’allais accepter n’importe quel logement ‘en attendant’. Non. J’ai ouvert mon ordinateur et j’ai agi avec structure et intention.
‘J’ai dressé la liste des ‘Waouh !’ obligatoires… J’ai fait la liste des non négociables même si là je dois laisser ma maison, c’est ce point là est non négociable et je ne reviendrai pas dessus.’
J’ai contacté des agents, j’ai mis un créneau quotidien dans mon agenda pour mes recherches. J’ai mis tous les moyens en œuvre. Et surtout, j’ai posé une intention non négociable : je voulais emménager dans mon nouvel appartement la semaine même où je libérais ma maison. Pas d’hôtel, pas d’Airbnb. Et puis, au milieu de cette recherche active, j’ai fait une demande claire à l’univers. En voiture avec un ami, j’ai dit à voix haute : ‘Je désire aujourd’hui à cet instant que vous me donniez un message extrêmement clair… que je suis exactement faite pour cet appartement’. La réponse a été quasi immédiate. Dans les trois minutes, un enchaînement d’événements improbables m’a conduite nez à nez avec une amie, garée par le plus grand des hasards devant l’immeuble que je convoitais. C’était le signe. Un signe si puissant et si évident qu’il ne laissait aucune place au doute. La vie me disait : ‘C’est là. Tu as bien fait de lâcher’.
Conclusion : vous n’êtes pas ce que vous construisez, vous êtes ce que vous choisissez
Ce voyage, de la rue à la maison de mes rêves puis à sa revente à perte, m’a enseigné la leçon la plus précieuse de ma vie d’entrepreneure et de femme. Il m’a appris que la sécurité ne se trouve pas dans les murs d’une maison ou sur un compte en banque, mais dans notre capacité à nous faire confiance, à écouter notre intuition et à oser déconstruire ce qui ne nous sert plus, même si cela nous a coûté cher. La véritable richesse, c’est la liberté de choisir chaque jour la vie qui nous fait vibrer.
Les points clés à retenir de cette expérience sont simples mais puissants. Allez vite dans vos rêves, goûtez-les, expérimentez. N’ayez pas peur de vous tromper, car chaque ‘erreur’ est une mise à jour de qui vous êtes. Ne restez jamais dans une situation – une relation, un job, un business model – juste parce que vous y avez trop investi. L’attachement au passé est le plus grand frein à un futur aligné. Acceptez la dualité de la vie : pour gagner quelque chose d’essentiel, il faut souvent en lâcher une autre. Et surtout, rappelez-vous que l’insécurité n’est pas votre ennemie ; c’est souvent elle qui réveille votre feu intérieur et vous pousse à créer l’impensable.
Alors aujourd’hui, je vous pose la question : quelle est la ‘maison’ à laquelle vous vous accrochez par peur de perdre ? Quel projet, quelle relation, quelle certitude vous maintient dans un lieu qui n’est plus le vôtre ? Peut-être que le moment est venu de lâcher, non pas pour échouer, mais pour faire de la place à ce qui vous attend vraiment. Car, et c’est la seule vérité qui compte :
‘Tu n’es pas ce que tu as construit. Tu es ce que tu choisis de vivre chaque jour.’
Questions fréquentes (FAQ)
Comment savoir si c’est la peur qui me bloque ou si c’est de la prudence ?
C’est une excellente question car la frontière peut sembler mince. La prudence est souvent rationnelle, basée sur des faits, et elle nous pousse à planifier et à évaluer les risques de manière constructive. La peur, surtout celle qui bloque, est viscérale et irrationnelle. Elle est souvent connectée à une blessure passée et se manifeste physiquement : une boule au ventre, une gorge serrée. La question clé à se poser est : ‘Si le succès était garanti, est-ce que je le ferais ?’. Si la réponse est oui, c’est probablement la peur qui parle. La peur du vide, de l’inconnu, qui paralyse l’action. Comme je l’ai vécu, mon mental était prêt à vendre, mais mon corps et mon inconscient criaient ‘danger’.
‘Elle m’a posé une question en me disant ‘Si demain, je t’amène un acheteur, comment tu te sens ?’ Et là, j’ai senti que c’était atroce et que j’étais pas prête.’
J’ai investi beaucoup de temps et d’argent dans un projet qui ne me correspond plus. Comment trouver le courage de lâcher-prise ?
Le courage vient de la reconnexion à ce que vous gagnez en lâchant, plutôt qu’à ce que vous perdez. L’erreur est de se focaliser sur le ‘coût irrécupérable’ (le temps et l’argent déjà dépensés). Changez de perspective : que coûte le fait de rester ? Votre énergie, votre joie, votre santé mentale, votre alignement. Le courage naît quand la douleur de rester devient supérieure à la peur de partir. Acceptez que cet investissement n’était pas une perte, mais le prix d’un apprentissage. Vous avez appris ce que vous ne voulez plus. C’est une information précieuse qui n’a pas de prix. Voyez le lâcher-prise non comme un échec, mais comme une promotion vers votre prochaine version.
‘Ne reste pas là où tu ne te sens pas bien dans une relation, un bien, une équipe juste parce que tu as trop donné de temps, d’énergie, d’argent.’
Est-ce que la liberté financière signifie ne plus jamais avoir peur de manquer ?
Non, absolument pas. C’est un mythe. La liberté financière vous donne des options, des ressources et une sécurité matérielle. Cependant, la peur de manquer est souvent une blessure émotionnelle profonde, déconnectée de la réalité de votre compte en banque. Vous pouvez générer des millions et toujours avoir cette peur viscérale, comme ce fut mon cas. La vraie liberté se situe à deux niveaux : le niveau matériel, où vous avez les ressources pour faire des choix ; et le niveau émotionnel et spirituel, où vous travaillez sur vos blessures pour vous sentir en sécurité intérieurement, peu importe les circonstances extérieures. L’argent est un outil, mais il ne guérit pas les traumatismes.
‘Quand une blessure se réactive, tu as beau avoir des milliers d’euros, je vais faire quoi ? … Je flippais et ça venait réactiver ma blessure de mes 17 ans.’
Comment faire la différence entre mon intuition et une simple envie impulsive ?
L’intuition est souvent calme, persistante et ressentie comme une évidence profonde, même si elle n’est pas logique. C’est un ‘je sais’ qui vient des tripes, sans que vous puissiez l’expliquer. Une impulsion, en revanche, est souvent bruyante, agitée, et chargée d’une émotion forte comme l’excitation ou l’anxiété. Elle est souvent une réaction à quelque chose d’extérieur, une fuite ou une recherche de gratification immédiate. Pour faire la différence, prenez un temps de calme. L’intuition reste présente et s’apaise dans le silence. L’impulsion a tendance à s’estomper ou à changer. Mon intuition de vendre était constante, même si la peur la recouvrait parfois.
‘Je savais intérieurement, vibratoirement que de toute façon, je trouverai une solution parce qu’il y a toujours une solution.’
On me dit que ce n’est pas le ‘bon moment’ pour lancer mon business. Comment rester fidèle à ma vision ?
En comprenant que vous êtes la seule leader de votre vie et de votre entreprise. Les avis extérieurs sont basés sur les peurs, les expériences et les croyances des autres, pas sur votre vision unique. Le ‘bon moment’ est une construction de l’esprit. Il n’y aura jamais de moment parfait où tous les feux sont au vert. L’économie, le marché, votre situation personnelle… il y aura toujours une raison d’attendre. Rester fidèle à sa vision, c’est cultiver une confiance inébranlable en son propre timing. C’est décider que le bon moment, c’est maintenant, parce que vous l’avez décidé. C’est un acte de leadership pur.
‘Ce qui m’énerve… c’est que bordel, on est venu là pour vivre ! On est venu là pour expérimenter… Pas pour qu’on attende des validations extérieures ou des pancartes lumineuses qui nous disent ‘C’est le bon moment’.’
Accepter de ‘perdre’ de l’argent, n’est-ce pas une mauvaise gestion ?
Cela dépend de la finalité. Si vous perdez de l’argent par négligence, oui. Mais si vous choisissez consciemment de subir une perte financière pour obtenir un gain non-financier plus grand (paix, santé, alignement, liberté), alors ce n’est pas de la mauvaise gestion, c’est un investissement stratégique dans votre bien-être. Dans mon cas, l’argent ‘perdu’ sur la maison était le prix que j’ai payé pour acheter ma liberté et mon bonheur. Et cet investissement est le plus rentable que j’aie jamais fait. Une bonne gestionnaire ne regarde pas seulement les chiffres, elle regarde la santé globale de son ‘entreprise de vie’.
‘La liberté a des bénéfices et demande des sacrifices. Gagner de l’argent est positif et demande des sacrifices. Perdre l’argent en vendant ma maison me fait gagner en liberté.’




