Étude de cas : +175% de CA en 1 an, notre stratégie Meta & Google Ads décortiquée
Bonjour, c’est Elisabetta. Depuis près de deux ans, j’accompagne une marque fascinante dans sa transition du monde traditionnel du B2B et du retail vers l’univers exigeant du e-commerce. Quand j’ai commencé à travailler avec cette cliente, l’enjeu était immense : transformer une présence en ligne embryonnaire en un véritable moteur de croissance. Beaucoup d’entrepreneurs se reconnaîtront dans ce défi : comment passer de quelques ventes en ligne à un chiffre d’affaires qui non seulement soutient, mais dépasse les canaux de vente historiques ? La promesse de la publicité en ligne est séduisante, mais la réalité est souvent un labyrinthe de campagnes peu performantes, de coûts d’acquisition qui s’envolent et d’un sentiment de stagnation. C’est exactement le mur auquel cette marque faisait face.
Aujourd’hui, je veux vous ouvrir les portes de notre laboratoire stratégique et vous montrer, sans filtre, comment nous avons non seulement franchi ce mur, mais littéralement fait exploser les compteurs. Nous parlons d’une croissance de plus de 175% du chiffre d’affaires en seulement un an, en partant d’une base déjà en croissance. Ce n’est pas le fruit du hasard ou d’une recette magique, mais le résultat d’une méthodologie précise, d’une analyse rigoureuse et d’une collaboration intense avec la cliente. Comme je le disais dans le podcast, ‘on a de 2023 à 2024, on a fait plus je crois 170 % sur son CA, c’est avec du coup principalement Meta et Google.’ Dans cet article, je vais vous détailler chaque étape de ce parcours : de l’audit initial qui a révélé des opportunités inexploitées, à la structuration méticuleuse de nos campagnes, en passant par le cœur du réacteur, notre stratégie créative qui a tout changé. Vous découvrirez comment nous avons trouvé un message qui résonne, comment nous avons convaincu une fondatrice de se montrer en vidéo pour un résultat spectaculaire, et comment nous avons orchestré la synergie entre Meta et Google pour créer une machine d’acquisition redoutable. Préparez-vous à plonger dans une étude de cas e-commerce complète, riche en enseignements que vous pourrez appliquer dès demain.
Le point de départ : audit d’un compte publicitaire à fort potentiel
Toute stratégie de croissance réussie commence par un diagnostic honnête et approfondi. Lorsqu’une nouvelle marque nous confie ses ambitions, la première étape n’est jamais de lancer de nouvelles campagnes à l’aveugle, mais de disséquer ce qui a été fait auparavant. Il s’agit de comprendre la situation de départ, d’identifier les forces, mais surtout les faiblesses et les opportunités manquées. Pour cette marque de chaussettes transparentes haut de gamme, le potentiel était palpable. Le produit était unique, avec un positionnement clair de ‘vrai bijou de pied’ et une fabrication italienne de qualité. Cependant, ce potentiel était loin d’être exploité sur le plan digital. La cliente venait d’un univers très B2B, et son e-commerce, bien que fonctionnel, n’était pas encore une priorité stratégique. Notre mission était de changer cela.
Sur Meta : une structure ultra-simplifiée à réinventer
En ouvrant le gestionnaire de publicités Meta pour la première fois en septembre 2023, le constat a été immédiat : la structure était extrêmement basique. Comme je l’expliquais, ‘il y avait vraiment juste deux campagnes qui tournaient. Il y avait une campagne de vente qui était la campagne d’acquisition avec une seule audience par centre d’intérêt et une campagne de de trafic.’ Cette simplicité était en réalité un frein majeur. La campagne de trafic, par exemple, envoyait des visiteurs sur le site, mais sans objectif de conversion, elle attirait un public de mauvaise qualité qui ne passait jamais à l’achat. C’était du budget dépensé pour de la vanité métrique (des clics) plutôt que pour du résultat (des ventes). De plus, l’acquisition reposait sur une unique audience, ce qui empêchait tout apprentissage sur les segments de clientèle les plus réceptifs. Le plus alarmant était l’absence totale de remarketing. Les visiteurs du site, les personnes interagissant avec les publications, les spectateurs des vidéos… tout ce trafic précieux et déjà qualifié était laissé à l’abandon, sans jamais être relancé. Côté créatif, la situation était similaire : une seule vidéo tournait en boucle. C’était une jolie vidéo produit, mais elle ne racontait pas d’histoire, ne répondait à aucune objection et ne mettait en avant aucun bénéfice clair. En résumé, nous avions un compte sans stratégie de test, sans exploitation de la data et sans capitalisation sur l’intérêt déjà manifesté par les utilisateurs.
Sur Google Ads : une page blanche, une opportunité immense
La situation sur Google Ads était encore plus simple, car elle était inexistante. ‘Cette cliente, elle avait pas de compte Google Ads. donc c’était vraiment un lancement de compte. Il fallait le créer du coup partir de zéro, il y avait aucun apprentissage et cetera.’ Pour une marque avec un produit si spécifique et un nom de marque fort, ne pas être présent sur Google était une lacune stratégique immense. Chaque jour, des clients potentiels cherchaient activement des ‘chaussettes transparentes’, des ‘chaussettes bijoux’ ou même directement le nom de la marque, et ne trouvaient aucune annonce. Tout ce trafic à haute intention d’achat était soit perdu, soit capté par d’éventuels concurrents. L’absence de compte signifiait aussi une absence totale de données sur les requêtes des utilisateurs, un trésor d’informations pour comprendre le marché et affiner le positionnement. Cette page blanche n’était pas un problème, mais une formidable opportunité. Nous allions pouvoir construire une stratégie saine dès le départ, en capturant la demande existante et en créant une synergie puissante avec les efforts que nous allions déployer sur Meta.
Après cet audit, le plan d’action était clair. Il ne s’agissait pas de tout révolutionner en un jour, mais de construire, brique par brique, une machine d’acquisition solide et scalable. Les premiers mois allaient être dédiés à la mise en place de fondations saines, la clé indispensable avant même de penser à augmenter les budgets.
Les 3 premiers mois : poser les fondations de la croissance
Une fois le diagnostic posé, nous sommes entrés dans une phase d’action méthodique de septembre à décembre 2023. L’objectif n’était pas de chercher des résultats explosifs immédiats, mais de construire une structure de campagnes saine et pérenne. C’est un peu comme construire une maison : on ne pose pas le toit avant d’avoir des fondations solides. Cette période a été cruciale, car les optimisations, bien que semblant techniques, ont été le socle de toute la croissance future. Nous avons prouvé à la cliente, et à nous-mêmes, que même avec des ‘petites’ améliorations, l’impact pouvait être colossal. C’est la démonstration que la stratégie prime toujours sur la simple augmentation des budgets.
Structurer Meta pour l’acquisition et le remarketing
La première décision a été radicale : j’ai immédiatement mis en pause la campagne de trafic. Comme je le suspectais, ‘elle a tiré du trafic de mauvaise qualité qui convertissait pas derrière.’ À la place, nous avons concentré nos efforts sur deux axes. D’abord, nous avons diversifié l’acquisition. Fini l’audience unique. Nous avons lancé une phase de test d’audiences structurée pour comprendre qui était notre cœur de cible. J’ai testé des intérêts autour de marques de luxe, de bijoux, de chaussures, et bien sûr, une audience similaire basée sur le fichier client existant. Très vite, un schéma clair est apparu : ‘deux audiences se sont démarquées, c’est les deux premières donc la Césanne et les marques de luxe et en fait, c’est les deux audiences qu’on a toujours aujourd’hui et qu’on garde pour tous nos tests.’ Cette découverte a été fondamentale. Nous savions désormais à qui parler. Parallèlement, j’ai lancé une campagne de remarketing, une évidence qui manquait cruellement. Pour optimiser les budgets qui étaient encore modestes, j’ai utilisé une approche de ‘stacking’, en regroupant toutes les audiences chaudes (visiteurs du site, interactions, vues de vidéos) dans un seul ensemble de publicités. C’est une tactique très efficace pour les petits comptes, car elle permet à l’algorithme d’avoir suffisamment de données pour optimiser, plutôt que de fragmenter un budget limité sur plusieurs micro-audiences.
Lancer Google Ads avec une approche contrôlée
Sur Google, nous partions de zéro. L’enjeu était de lancer le canal sans brûler du budget inutilement, car un compte neuf n’a aucun historique et l’algorithme a besoin de temps pour apprendre. J’ai donc opté pour une approche prudente et contrôlée. Nous avons lancé deux campagnes Shopping : une pour l’acquisition sur des termes génériques et une pour défendre la marque, bien qu’il n’y ait pas encore de concurrents directs. La clé ici a été le choix de la stratégie d’enchères. Plutôt que de laisser la main à un ROAS cible ou à une maximisation des conversions, j’ai commencé en CPC manuel. Je l’explique ainsi : ‘j’étais sur du CPC manuel, c’était juste pour vu que c’était un lancement de compte, les campagnes avaient aucun historique. donc je préférais garder la main sur sur chaque produit.’ Cette approche me donnait un contrôle total sur le coût par clic pour chaque produit, me permettant de couper rapidement ce qui ne fonctionnait pas et de pousser ce qui montrait du potentiel, tout en accumulant de précieuses données de conversion. Ce n’est qu’une fois que le compte a eu suffisamment d’historique que nous sommes passés à des stratégies automatisées.
Des résultats initiaux déjà spectaculaires
Ces trois mois de travail de fond ont porté leurs fruits bien au-delà de nos espérances. Entre la période avant notre intervention et la fin de l’année 2023, les chiffres parlent d’eux-mêmes : les dépenses publicitaires ont augmenté de 450%, mais les achats ont bondi de plus de 3000% et le ROAS (retour sur investissement publicitaire) de 1400%. C’est la preuve irréfutable que la structure et la stratégie sont les premiers leviers de performance. Ces résultats ont été obtenus sans promotion agressive, comme un Black Friday, ce qui les rend encore plus significatifs. Nous avions stabilisé le compte Meta, lancé Google avec succès, et surtout, nous avions gagné la confiance de la cliente pour passer à l’étape suivante : le scaling.
Avec des fondations aussi solides, nous étions enfin prêts à passer aux choses sérieuses en 2024. Le défi n’était plus de réparer ou de construire, mais d’accélérer. Et pour cela, nous savions que la clé ne serait plus seulement technique, mais créative.
Le passage à l’échelle en 2024 : la créa au cœur du réacteur
L’année 2024 a marqué un tournant. Les bases étaient saines, les campagnes structurées, mais pour véritablement scaler, c’est-à-dire augmenter significativement les budgets tout en maintenant la rentabilité, il nous fallait une chose : des publicités exceptionnelles. Sur des plateformes comme Meta, la créa est le carburant du moteur. On peut avoir la meilleure structure de campagne au monde, si les visuels et les messages ne captent pas l’attention et ne convainquent pas, les performances plafonneront toujours. Nous avons donc décidé de faire de 2024 l’année de l’expérimentation créative intensive. Notre objectif était de transformer notre approche, passant de ‘faire de la publicité’ à ‘créer du contenu qui vend’.
Notre méthodologie de test créatif : concepts puis messages
Pour éviter de nous disperser, nous avons adopté une méthodologie de test en deux temps, une approche que je recommande à toutes les marques. D’abord, nous avons testé à grande échelle différents ‘concepts’ visuels. Un concept, c’est la manière de présenter le produit. Comme je le mentionnais, ‘on a testé vraiment plein de concepts. Donc on a testé du pointer Ads, on a testé du collection pour la promo, du collection hors promo… des gifs avec les les produits… de l’unboxing aussi.’ Nous avons rapidement vu que deux concepts surperformaient systématiquement tous les autres : le ‘Pointer Ad’, qui utilise des flèches pour mettre en avant des caractéristiques spécifiques du produit, et le visuel ‘USP’ (Unique Selling Proposition), une image simple et élégante du produit accompagnée d’une proposition de valeur forte. Une fois ces concepts gagnants identifiés, nous sommes passés à la deuxième étape : le test des messages. Sur la base de ces mêmes visuels performants, nous avons itéré sur le texte, l’accroche. C’est une méthode beaucoup plus efficace et rapide que de créer une nouvelle vidéo pour chaque nouveau message. Cela nous a permis de tester une multitude d’angles marketing à moindre coût.
La découverte du message gagnant : ‘De vrais bijoux de pied’
C’est au cours de cette phase de test de messages que nous avons eu notre révélation. Nous avons testé des accroches comme ‘Démarquez-vous avec élégance’, ‘Chaussettes transparentes à paillettes’, ‘Idéales pour le printemps’, mais une phrase s’est détachée de manière spectaculaire : ‘De vrais bijoux de pied’. Ce message encapsulait parfaitement le positionnement haut de gamme de la marque, la finesse du produit et l’émotion qu’il procure. Les chiffres étaient sans appel. Sur l’ensemble de l’année 2024, cet axe a représenté 32% du budget et a généré 35% de tous les achats. C’était notre message gagnant. Mais la vraie stratégie a été de ne pas le cantonner à une seule publicité. Nous l’avons transformé en fil rouge de toute notre communication. Comme je l’expliquais, ‘dès qu’on a un message gagnant, il faut pas hésiter à le mettre un peu de partout… sur le site, le mettre dans le bandeau de la page d’accueil et sur mes annonces Google aussi, je le mets en avant.’ Cette cohérence a renforcé l’identité de la marque et a créé un écosystème de persuasion puissant à chaque point de contact avec le client.
L’arme secrète : la vidéo FGC de la fondatrice
Parallèlement aux tests sur les images statiques, nous voulions une créative vidéo capable de porter le scaling. L’idée d’une vidéo ‘face caméra’ (FGC) de la fondatrice s’est imposée, car rien n’est plus authentique pour raconter une histoire. Le défi ? ‘La cliente elle voulait pas elle voulait pas se montrer en vidéo.’ C’est une réticence très commune chez les créateurs. Nous l’avons surmontée en travaillant main dans la main sur un script ultra-structuré, optimisé pour la conversion. La vidéo suivait une trame précise : un hook puissant, l’histoire inspirante de la création de la marque lors d’un voyage au Japon, un focus sur le produit et la promesse (où nous avons évidemment placé notre message gagnant ‘véritable bijou de pied’), les caractéristiques techniques, la réassurance (fabrication italienne) et un appel à l’action clair. Le résultat a dépassé toutes nos attentes. Cette seule vidéo est devenue la meilleure créa du compte, de loin. Elle a dépensé 30% du budget total en 2024 et généré 36% des achats. Elle tourne encore aujourd’hui avec d’excellentes performances. C’est la preuve qu’investir dans une vidéo storytelling de qualité, même si cela demande un effort initial, peut avoir un retour sur investissement phénoménal.
Cette approche créative a été le véritable moteur de notre croissance en 2024. Mais pendant que nous perfectionnions notre communication sur Meta, nous faisions également évoluer notre stratégie sur Google pour capitaliser sur cette nouvelle notoriété.
L’évolution sur Google Ads : de la précision à l’automatisation
Pendant que le moteur créatif tournait à plein régime sur Meta, la stratégie sur Google Ads a évolué en parallèle pour s’adapter à la nouvelle dimension de la marque. Si les débuts avaient été marqués par une approche manuelle et contrôlée, l’année 2024, avec l’augmentation du trafic et des données de conversion, nous a permis de passer à la vitesse supérieure en exploitant la puissance de l’automatisation de Google. L’objectif était double : maximiser la portée sur les audiences les plus qualifiées et optimiser la capture de la demande croissante générée par nos efforts sur les réseaux sociaux. La machine Google devait devenir le complément parfait de la machine Meta.
Le déploiement de Performance Max pour maximiser la portée
Avec un historique de conversions solide, nous étions prêts à lancer une campagne Performance Max (PMax). Ce type de campagne est devenu central dans notre stratégie car il permet de diffuser sur l’ensemble de l’inventaire Google (Search, Shopping, YouTube, Display, etc.) à partir d’une seule campagne, en laissant l’algorithme optimiser pour trouver les clients les plus rentables. Les résultats ont été spectaculaires. Sur l’ensemble de l’année 2024, ‘c’est la campagne qui a pris le plus de dépenses… et qui a généré le plus de conversion. Donc on voit 60 % des dépenses et 60 % des conversions.’ La PMax est devenue la campagne principale du compte, le véritable pilier de notre acquisition sur Google. Nous avons même affiné la stratégie en isolant notre produit best-seller dans une campagne PMax dédiée uniquement au Shopping. Cette tactique permet de s’assurer que le produit star reçoit le budget nécessaire pour performer, sans être cannibalisé par d’autres produits au sein de la même campagne.
Un ‘hack’ pour les campagnes de marque : maximiser les clics
Une des optimisations les plus contre-intuitives mais les plus efficaces que nous avons mises en place concerne la campagne Search sur le nom de la marque. Habituellement, on pilote ces campagnes au ROAS cible. Nous avons fait le choix inverse. Comme je l’expliquais, ‘on n’avait pas mis en ROAS cible mais on l’avait mis en maximiser les clics.’ La logique est simple : lorsqu’un utilisateur tape le nom de votre marque, son intention d’achat est extrêmement élevée. Le but n’est plus de s’assurer de la rentabilité de chaque clic, mais de s’assurer de capturer 100% de ce trafic ultra-qualifié, au coût le plus bas possible, avant qu’un concurrent ne puisse s’interposer. La conversion est quasi assurée. Cette stratégie nous garantit une visibilité maximale et un coût par clic très faible sur notre audience la plus précieuse.
La synergie Meta-Google en action : une preuve par les chiffres
Le plus gratifiant dans cette stratégie à deux canaux a été de voir la synergie opérer concrètement. Nous avons suivi l’évolution du volume de recherche pour le nom de la marque sur Google mois après mois. Le graphique est sans appel : ‘à partir de août où on a lancé un peu tous les tests qui où on a commencé à scaler un peu le compte. On voit qu’il y a un impact aussi sur les les termes de recherche relié à la marque sur Google.’ C’est la preuve parfaite du cercle vertueux : Meta, avec ses créatives inspirantes et sa vidéo FGC, génère de la notoriété et de la demande (phase de découverte). Les utilisateurs, intéressés, vont ensuite sur Google et tapent le nom de la marque pour finaliser leur achat (phase de considération/conversion). Notre campagne de marque, optimisée pour maximiser les clics, est là pour les accueillir et convertir. L’un ne va pas sans l’autre ; ils se nourrissent mutuellement.
Conclusion : les leçons d’une croissance à +175%
En regardant le chemin parcouru, de ce petit compte publicitaire de septembre 2023 à la machine de croissance que nous avons aujourd’hui, plusieurs leçons fondamentales se dégagent. Cette étude de cas e-commerce démontre que la croissance n’est pas un sprint, mais un marathon construit sur des piliers stratégiques solides. Le premier pilier est sans conteste la nécessité de bâtir des fondations saines. Les premiers mois, axés sur la restructuration technique des campagnes, ont prouvé que des optimisations ciblées peuvent débloquer un potentiel de croissance initial impressionnant. C’est un rappel que la technique précède toujours le scaling.
Le deuxième pilier, et le véritable moteur de l’accélération, a été notre obsession pour la créativité. La mise en place d’une méthodologie de test rigoureuse, séparant les concepts visuels des messages marketing, nous a permis d’identifier une formule gagnante. La découverte du message ‘de vrais bijoux de pied’ et, surtout, la création de la vidéo FGC de la fondatrice ont été les véritables tournants. Cela nous enseigne que derrière chaque ‘scale’ réussi, il y a une histoire authentique et un message qui résonne profondément avec l’audience cible. L’investissement dans le contenu de qualité n’est pas une dépense, c’est le meilleur investissement possible.
Enfin, le troisième pilier est la synergie. Le succès de cette marque ne repose ni uniquement sur Meta, ni uniquement sur Google, mais sur leur orchestration intelligente. Meta a créé le désir, Google l’a converti. Voir le volume de recherches de marque augmenter en parallèle de nos efforts sur Meta a été la validation ultime de notre approche holistique. Si je devais résumer cette aventure en un conseil, ce serait celui-ci : soyez méthodique dans votre structure, audacieux dans votre créativité, et stratégique dans votre vision multicanale. C’est cette combinaison qui transforme un petit e-commerce en une marque à succès.
FAQ : Vos questions sur notre stratégie de croissance
Quelle est la première étape pour optimiser un compte publicitaire Meta existant ?
La toute première étape consiste à réaliser un audit complet de la structure existante. Avant de tester de nouvelles créatives ou audiences, il faut s’assurer que les bases sont saines. Pour ce client, nous avons immédiatement identifié et coupé les campagnes non rentables, comme celle optimisée pour le trafic, qui dépensait du budget pour des visiteurs de faible qualité. Ensuite, nous avons vérifié la stratégie d’audience et mis en place une campagne de remarketing, un élément fondamental souvent négligé. C’est seulement après avoir assaini la structure que l’on peut commencer à construire et à tester de manière efficace.
‘La situation de départ en fait, c’était elle nous a elle a fait appel à DHS du coup en septembre 2023 et à ce moment-là, il y avait vraiment juste deux campagnes qui tournaient. Il y avait une campagne de vente… avec une seule audience par centre d’intérêt et une campagne de de trafic.’
Comment tester efficacement des créatives publicitaires sur Meta Ads ?
Une méthode efficace est de procéder en deux temps : d’abord tester les concepts visuels, puis les messages. Nous avons commencé par lancer une large gamme de concepts (Pointer Ads, collections, unboxing, GIFs) pour identifier les formats qui attiraient le plus l’œil de notre cible. Une fois les deux concepts gagnants (Pointer et USP) identifiés, nous avons concentré nos efforts sur le test de différentes accroches marketing sur ces formats éprouvés. Cette approche est plus rapide et moins coûteuse que de créer une vidéo entièrement nouvelle pour chaque message que l’on souhaite tester, et elle permet d’isoler plus facilement la variable qui génère la performance.
‘On a testé d’abord les concepts. puis une fois qu’on a validé les concepts, on teste les messages et et donc ça c’est je trouve que c’est intéressant de de fonctionner de cette façon là.’
Pourquoi une vidéo FGC (Face-Camera) de la fondatrice a-t-elle si bien fonctionné ?
La vidéo FGC a été un succès retentissant car elle combine authenticité, storytelling et persuasion. Dans un flux publicitaire saturé, voir la créatrice raconter son histoire crée un lien de confiance immédiat. Sa réticence initiale a même rendu le résultat final plus authentique. La vidéo n’était pas juste une improvisation ; elle suivait un script très structuré, optimisé pour la conversion, qui abordait chaque point clé du parcours client : l’accroche, l’histoire de la marque, la promesse, les caractéristiques du produit, la réassurance et un appel à l’action. C’est cette combinaison d’émotion et de structure qui en a fait notre meilleure publicité.
‘Cette créa là, on justement la cliente elle voulait pas elle voulait pas se montrer en vidéo. Donc je lui avais proposé de faire une vidéo où on travaillait le script ensemble, où on l’avait optimisé pour la conversion. Donc il y avait une structure précise.’
Comment lancer un compte Google Ads pour une marque e-commerce qui part de zéro ?
Pour un lancement de compte sans aucun historique, il est crucial d’adopter une approche contrôlée pour collecter des données sans gaspiller de budget. Nous avons commencé par des campagnes Shopping ciblées. La clé a été d’utiliser une stratégie d’enchères en ‘CPC manuel’ au début. Cela nous a permis de garder la main sur les coûts pour chaque produit et d’apprendre rapidement ce qui fonctionnait. Une fois que le compte a accumulé suffisamment de données de conversion et que nous avions une meilleure visibilité sur les performances, nous avons pu basculer vers des stratégies d’enchères automatisées plus agressives comme le ROAS cible, puis lancer une campagne Performance Max.
‘J’étais sur du CPC manuel, c’était juste pour vu que c’était un lancement de compte, les campagnes avaient aucun historique. donc je préférais garder la main sur sur chaque produit et comme ça je pouvais gérer cette partie et après dans un second temps, j’ai mis en ROS cible.’
Qu’est-ce que la synergie entre Meta Ads et Google Ads et comment en tirer parti ?
La synergie, c’est le principe selon lequel les deux plateformes se renforcent mutuellement. Meta est excellent pour la génération de demande : grâce à des visuels inspirants et du storytelling, nous faisons découvrir la marque à des personnes qui ne la cherchaient pas activement. Cette exposition crée de la notoriété et de l’intérêt. Ensuite, Google agit comme un outil de capture de cette demande : les utilisateurs intéressés vont rechercher le nom de la marque sur Google. Avoir une campagne Search bien optimisée sur sa marque permet de capter ce trafic ultra-qualifié et de le convertir. Nous avons clairement vu cette synergie lorsque nos efforts sur Meta ont fait augmenter le volume de recherches de marque sur Google.
‘On voit qu’il y a un impact aussi sur les les termes de recherche relié à la marque sur Google. Donc ça c’était intéressant. ça veut dire que le scale s’est fait en août ouais. Le scale a commencé vraiment en août.’
Quand faut-il utiliser une campagne Performance Max sur Google Ads ?
Une campagne Performance Max est idéale lorsque le compte Google Ads dispose déjà d’un historique de conversions suffisant. C’est une campagne de ‘scaling’ qui a besoin de données pour bien fonctionner. Dans notre cas, nous ne l’avons pas lancée dès le premier jour. Nous avons d’abord utilisé des campagnes Shopping plus traditionnelles pour accumuler des ventes et des informations. Une fois cette base de données établie, le lancement de la PMax nous a permis de maximiser notre portée sur tout l’inventaire Google et d’aller chercher des poches de croissance que nous n’aurions pas pu atteindre avec des campagnes classiques. Elle est rapidement devenue notre campagne principale, générant 60% des conversions.
‘Après donc début 2024, on avait un peu plus d’historique. on a lancé une performance Max et on voit que sur tout 2024, c’est la campagne qui a pris le plus de dépenses… et qui a généré le plus de conversion.’
Comment avez-vous identifié le message publicitaire le plus performant ?
L’identification du message gagnant, ‘de vrais bijoux de pied’, a été le fruit d’un processus de test itératif et méthodique. Après avoir identifié nos meilleurs concepts visuels (les formats qui fonctionnaient le mieux), nous avons utilisé ces visuels comme une toile de fond constante et avons testé une multitude de messages et d’accroches par-dessus. En ne changeant que le texte, nous pouvions attribuer avec certitude la surperformance à l’angle marketing. Nous avons analysé les résultats (taux de clics, coût par achat) pour chaque message et ‘de vrais bijoux de pied’ s’est clairement et constamment démarqué, confirmant qu’il touchait une corde sensible auprès de notre clientèle cible.
‘On a testé plein de messages. Donc on avait testé des marqués vos avec élégance, de vrais bijoux de pied, des chaussettes idéale pour le printemps… et au global, c’était celle-ci qui a le mieux marché.’




