Ces 5 compétences qui vont radicalement changer vos résultats (et ce n’est pas ce que vous croyez)
En marketing, nous sommes souvent à la recherche de la dernière technique à la mode, de l’outil miracle qui promet une croissance explosive. Pourtant, certaines compétences, moins spectaculaires mais infiniment plus puissantes, sont les véritables piliers d’une activité qui prospère sur le long terme. Je le dis souvent, ‘le marketing, ce n’est pas technique, ça n’est pas compliqué, mais ça ne veut pas pour autant dire que c’est simple’. Cela demande du bon sens, bien sûr, mais surtout du travail, de la précision et une bonne dose de patience.
Si vous êtes prête à investir du temps et de l’énergie non pas dans des solutions rapides, mais dans des fondations solides, alors cet article est pour vous. Nous allons explorer ensemble les cinq compétences qui, une fois maîtrisées, ont le pouvoir de changer radicalement la trajectoire de votre entreprise. Ce ne sont pas les plus faciles à acquérir, je vous préviens. Elles exigent de refaire les choses jusqu’à ce qu’elles soient bien faites et d’accepter que parfois, le temps doit faire son œuvre. Mais l’impact sur vos résultats est sans commune mesure. Oubliez les hacks éphémères et plongez avec moi au cœur de ce qui fait vraiment la différence pour développer votre activité de manière pérenne. C’est parti.
Compétence n°1 : Savoir construire une base d’emails, votre actif le plus précieux
La toute première compétence, la pierre angulaire de votre stratégie digitale, est de savoir construire une base d’emails. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Il s’agit simplement de recueillir les adresses emails des personnes qui vous suivent, de votre audience, pour pouvoir communiquer directement et librement avec elles. C’est le socle sur lequel vous allez bâtir une relation de confiance durable avec vos futurs clients. Beaucoup d’entrepreneurs négligent cette étape, pensant que leur présence sur les réseaux sociaux suffit. C’est une erreur stratégique majeure, et je vais vous expliquer pourquoi.
Pourquoi votre base d’emails est un trésor de liberté et de gratuité
On me dit souvent : ‘Mais Estelle, j’ai déjà des milliers de followers sur Instagram, pourquoi m’embêter avec des emails ?’ La réponse tient en deux mots : propriété et liberté. Les réseaux sociaux sont une formidable vitrine pour se faire connaître, pour toucher des personnes qui n’auraient jamais entendu parler de vous autrement. Cependant, il faut garder une chose en tête : sur ces plateformes, vous êtes en location. Vous ne possédez rien. Ni la plateforme, ni les règles, ni même l’accès à votre propre audience. Ma mentor, Amy Porterfield, le résume parfaitement : ‘on ne construit pas son business sur une location, il faut être propriétaire de ses fondations’.
Être en location signifie que du jour au lendemain, les règles peuvent changer. Un algorithme est modifié, et votre visibilité s’effondre. Vous devez alors payer pour ‘booster’ vos publications et espérer atteindre une fraction des gens qui ont pourtant choisi de vous suivre. C’est loin d’être gratuit ! Pire encore, la plateforme peut décider, sans préavis et sans explication détaillée, de suspendre ou de fermer votre compte. Imaginez perdre l’accès à toute votre audience, à tous vos clients potentiels, en un claquement de doigts. C’est un risque qu’aucun entrepreneur ne devrait prendre.
Votre base d’emails, à l’inverse, vous appartient. C’est votre actif. Personne ne peut vous l’enlever. Vous pouvez communiquer avec votre audience quand vous voulez, comme vous voulez, sans dépendre d’un algorithme capricieux. C’est un canal de communication direct, intime et incroyablement efficace. C’est là que se construisent les relations les plus fortes et, par conséquent, les ventes les plus solides.
Les responsabilités incontournables : RGPD et sécurité
Cette liberté s’accompagne de responsabilités. En Europe, la loi RGPD encadre très clairement la collecte et l’utilisation des données personnelles, dont les adresses email. Deux points sont cruciaux. Premièrement, le consentement doit être explicite et éclairé. La personne qui vous confie son email doit savoir précisément pourquoi elle le fait et quel type de communication elle va recevoir. Fini, les cases pré-cochées ou les inscriptions masquées. La transparence est la clé de la confiance.
Deuxièmement, vous êtes responsable de la sécurité de ces données. C’est une responsabilité immense. Vous devez garantir que votre liste ne tombera pas entre les mains de pirates. C’est pourquoi il est impensable de gérer une liste d’emails avec un simple tableur ou via votre messagerie Gmail. Vous devez impérativement passer par un logiciel spécialisé, un gestionnaire de base email (comme MailerLite, ConvertKit, ActiveCampaign, etc.). Leur métier est double : assurer une sécurité de pointe pour protéger les données et vous fournir les outils pour envoyer des emails en masse de manière professionnelle, en respectant les lois et en garantissant une bonne délivrabilité. C’est un investissement non négociable pour professionnaliser votre démarche et respecter votre audience.
Maintenant que vous comprenez l’importance de posséder votre propre canal de communication, une question se pose : que dire à ces personnes ? Avoir une liste, c’est bien. Savoir lui parler pour créer du lien et de la valeur, c’est là que la magie opère. Ce qui nous amène directement à la deuxième compétence essentielle.
Compétence n°2 : Maîtriser le copywriting, l’art de vendre avec les mots
Une fois que vous avez ce canal direct vers votre audience, il faut savoir l’utiliser. C’est ici qu’intervient le copywriting. Qu’est-ce que c’est ? Pour le dire simplement, c’est l’art d’écrire pour persuader, pour inciter à l’action. On pense souvent à la vente, et c’est juste, mais c’est bien plus large que ça. C’est la capacité à utiliser les mots pour que les gens aient envie de vous lire, de vous croire, et finalement, de passer à l’action, que ce soit pour télécharger un guide, s’inscrire à un webinaire ou acheter votre produit.
Le copywriting est partout : la compétence silencieuse de votre business
Dès que vous êtes sur le digital, vous utilisez le copywriting, que vous en soyez conscient ou non. Chaque publication sur les réseaux sociaux, chaque titre d’email, chaque description de produit sur votre site, chaque page de vente, chaque script de vidéo… tout est du copywriting. Dans un magasin physique, un vendeur peut échanger directement avec un client, répondre à ses questions, le rassurer. En ligne, ce sont vos mots qui doivent jouer ce rôle. Ils sont vos vendeurs silencieux, disponibles 24h/24 et 7j/7.
Ne pas travailler cette compétence, c’est comme envoyer un vendeur en clientèle sans lui avoir appris à parler du produit ou à écouter les besoins du client. Vous pouvez avoir la meilleure offre du monde, si vos mots ne parviennent pas à en transmettre la valeur et l’émotion, elle restera invisible. C’est une compétence à côté de laquelle vous ne pouvez tout simplement pas passer. Bien sûr, vous pourrez un jour déléguer cette tâche. Mais comme je le dis toujours, ‘il vaut mieux commencer par acquérir la compétence, faire soi-même pour comprendre réellement les tenants et les aboutissants’. C’est ce qui vous permettra de mieux briefer un prestataire et de juger de la qualité de son travail.
Comment le copywriting transforme des informations en émotions (et en ventes)
La différence entre un texte informatif et un texte de copywriting réside dans la connexion émotionnelle. Le premier décrit, le second fait ressentir. Prenons un exemple simple. Un coach sportif pourrait écrire : ‘Mon programme inclut 3 séances par semaine et un plan nutritionnel’. C’est factuel. Un copywriter écrirait plutôt : ‘Imaginez retrouver cette énergie qui vous manque au quotidien, vous sentir à nouveau fier(e) de votre corps et avoir la confiance nécessaire pour relever tous vos défis, en seulement 3 séances par semaine’. On ne vend pas des séances de sport, on vend de l’énergie, de la confiance, une transformation.
Le copywriting, c’est l’art de traduire les caractéristiques de votre offre en bénéfices concrets et en émotions pour votre client. C’est ce qui fait la différence entre un lecteur qui se dit ‘Intéressant’ et un lecteur qui se dit ‘Il me le faut, cette personne me comprend’. C’est cette compétence qui peut, à elle seule, faire décoller votre chiffre d’affaires. Car au final, ‘c’est via le texte que vous allez vendre’.
Vous pourriez maîtriser toutes les formules de copywriting du monde, mais si vos mots ne résonnent pas avec la personne qui les lit, ils tomberont à plat. L’écriture persuasive n’est que la partie visible de l’iceberg. En dessous se cache une compétence encore plus profonde et humaine, sans laquelle les mots restent creux.
Compétence n°3 : Cultiver la psychologie sociale et l’empathie
Bien écrire ne suffit pas. Pour que vos mots touchent leur cible, vous devez avant tout comprendre cette cible. Vendre, ce n’est pas convaincre à tout prix ; c’est comprendre si profondément les besoins et les désirs de quelqu’un que votre offre apparaît comme la solution évidente. Cela demande deux qualités fondamentales : la connaissance de la psychologie sociale et une empathie sincère.
Se mettre dans les chaussures de votre client : le super-pouvoir de l’empathie
La psychologie sociale nous aide à comprendre les grands principes qui régissent les comportements humains en société. Mais c’est l’empathie qui nous permet de nous connecter à un individu en particulier. L’empathie, c’est ‘être capable de se mettre dans les chaussures de quelqu’un d’autre, faire preuve d’écoute et de compréhension’. C’est la compétence qui vous permet de choisir les mots qui vont faire mouche, ceux qui vont vraiment résonner avec le vécu, les frustrations et les aspirations de votre audience.
Comment développer cette empathie ? En arrêtant de supposer et en commençant à écouter. Lisez les commentaires sur vos publications, les réponses à vos emails. Posez des questions ouvertes. Menez des entretiens avec vos clients. Cherchez à comprendre non seulement leurs problèmes de surface, mais aussi les émotions qui se cachent derrière. Quelle est leur ‘douleur’ ? Qu’est-ce qui les empêche de dormir la nuit ? Qu’est-ce qui les frustre au quotidien ? C’est en comprenant cela que votre marketing cessera d’être un monologue pour devenir une conversation.
Comprendre la douleur de l’achat lui-même pour mieux l’accompagner
Une des clés de la psychologie de la vente que l’on oublie souvent est la suivante : l’acte d’acheter est en lui-même une source de stress. ‘On croit souvent qu’acheter c’est quelque chose de très joyeux… La réalité, c’est que acheter, c’est faire un choix et faire un choix pour votre cerveau, c’est quelque chose qu’il n’aime pas’. Notre cerveau a peur de se tromper, de faire le mauvais choix, de regretter sa décision. Cette friction est une douleur à part entière.
Votre rôle, grâce à l’empathie, est de comprendre cette peur et de la désamorcer. Comment ? En offrant des garanties de satisfaction, en affichant des témoignages de clients heureux (la preuve sociale), en ayant une FAQ ultra-détaillée qui répond à toutes les objections potentielles, et surtout, en montrant dans votre communication que vous comprenez cette hésitation. Reconnaître la difficulté du choix et guider la personne avec bienveillance pour qu’elle prenne la meilleure décision pour *elle* (même si cette décision est de ne pas acheter) est la plus grande preuve de respect et le meilleur moyen de bâtir une confiance à long terme. Aider quelqu’un à faire un choix sereinement, c’est ça, le marketing empathique.
Construire une liste, écrire des textes percutants, comprendre la psyché de vos clients… la liste des tâches s’allonge et le défi peut sembler immense. Le risque ? Se sentir submergé et procrastiner, voire abandonner. C’est pourquoi la compétence suivante n’est pas une compétence ‘marketing’ au sens strict, mais le moteur qui fait tourner tout le reste et qui vous permet de passer de la connaissance à l’action.
Compétence n°4 : Développer son organisation et son auto-motivation
Avoir les bonnes stratégies est une chose. Avoir la capacité de les exécuter jour après jour en est une autre. C’est particulièrement vrai pour les indépendants et les petites entreprises, où la responsabilité de l’action repose sur très peu d’épaules. La force de travail, l’efficacité et la capacité à se motiver soi-même ne sont pas des traits de caractère, ce sont de véritables compétences qui se cultivent.
Devenir le capitaine de son navire : l’art de l’auto-motivation
Quand on est salarié dans une grande structure, il y a un cadre, des collègues, des réunions, un flux qui nous porte. ‘Quand on est indépendant… la responsabilité est vraiment sur les épaules de chaque personne’. Personne n’est derrière vous pour vous dire quoi faire et quand le faire. Cette liberté est un cadeau, mais aussi un défi. Elle exige de développer une puissante auto-motivation.
Cela signifie apprendre à se connaître. Qu’est-ce qui vous donne de l’énergie ? Quel est votre ‘pourquoi’, la raison profonde qui vous a poussé à vous lancer ? C’est en vous reconnectant chaque jour à cette mission que vous trouverez la force de faire les tâches moins glamour mais nécessaires. L’auto-motivation, c’est aussi comprendre son propre cycle d’énergie. ‘L’immense majorité des gens ne savent pas à quel moment ils sont plus efficaces ou moins efficaces’. Prenez le temps de vous observer : êtes-vous plus créatif le matin ? Plus concentré l’après-midi ? Apprendre à planifier vos tâches en fonction de votre rythme naturel est une révolution en termes de productivité et de bien-être.
Trouver VOTRE système d’organisation, pas une formule magique
On nous vend des centaines de méthodes d’organisation miracles. La réalité, c’est qu’il n’y en a aucune. La seule méthode qui fonctionne est celle qui est adaptée à vous. ‘Ce qui est important, c’est de comprendre ce qui va fonctionner pour nous’. Certains ont besoin de listes détaillées, d’autres de ‘time blocking’ dans leur agenda, d’autres encore d’une simple feuille de route avec 3 priorités pour la journée. L’outil n’a pas d’importance.
Ce qui compte, c’est le processus de réflexion derrière : prendre du recul, regarder honnêtement son mode de fonctionnement et construire un système sur mesure. C’est une compétence en soi que de savoir s’organiser. Cela implique de tester des approches, d’ajuster, d’abandonner ce qui ne marche pas sans culpabilité, et de construire petit à petit un environnement de travail qui soutient votre efficacité et préserve votre motivation. Votre organisation doit être votre alliée, pas une contrainte de plus.
Même avec la meilleure organisation et une motivation de fer, le chemin de l’entrepreneur n’est jamais une ligne droite. Vous allez investir du temps dans un projet qui ne donnera rien. Vous lancerez une offre qui ne se vendra pas. Vous ferez tout ‘bien’, et pourtant, parfois, ça ne marchera pas. Que se passe-t-il à ce moment-là ? C’est là qu’intervient la compétence ultime, la plus difficile peut-être, mais la plus essentielle.
Compétence n°5 : Forger sa résilience, le bouclier de l’entrepreneur
La cinquième et dernière compétence est peut-être la plus difficile à acquérir, surtout si elle n’est pas dans notre nature : c’est la résilience. Qu’est-ce que c’est ? C’est tout simplement ‘le fait de savoir se relever quand on tombe’. Et je peux vous l’assurer : quand on entreprend, on va tomber. C’est inévitable. Le marketing n’est pas une science exacte. Il n’y a pas de recette miracle qui fonctionne à tous les coups.
L’échec n’est pas une fin, c’est une information capitale
Même en appliquant les meilleures stratégies, en y mettant tout son cœur, il y aura des échecs. Une campagne publicitaire qui ne convertit pas, un lancement de produit qui fait un flop, une newsletter qui n’engage personne. La différence entre un entrepreneur qui abandonne et celui qui réussit ne réside pas dans le nombre d’échecs, mais dans le temps qu’il met à se relever. La clé est de changer radicalement notre regard sur l’échec.
Il ne faut pas le voir comme une condamnation de notre valeur ou de nos compétences. Il faut le voir comme une donnée, une information précieuse. L’échec nous montre ce qui n’a pas fonctionné, ce qu’il ne fallait pas faire, et par conséquent, il nous ‘montre le bon chemin’. C’est un feedback brutal, certes, mais c’est le feedback le plus honnête que vous recevrez jamais. Chaque échec est une leçon qui, si vous l’analysez, vous rend plus fort, plus intelligent et plus apte à réussir la prochaine fois. C’est un investissement dans votre future réussite.
Comment cultiver activement votre muscle de la résilience
La résilience n’est pas un don du ciel, c’est un muscle qui se travaille. Comment ? D’abord, en dépersonnalisant l’échec. Ce n’est pas *vous* qui avez échoué, c’est la *stratégie* qui n’a pas fonctionné. Cette distinction est fondamentale pour préserver votre confiance en vous. Ensuite, autorisez-vous à ressentir la déception, mais fixez-lui une date de péremption. Une journée pour ‘vous morfondre’, pas plus. Le lendemain, l’émotion laisse place à l’analyse objective : qu’est-ce que j’ai appris ? Qu’est-ce que je ferai différemment la prochaine fois ?
Utilisez l’échec pour vous poser les bonnes questions. Il vous force à innover, à pivoter, à mieux comprendre votre marché. ‘Cette compétence à regarder l’échec différemment et à le prendre comme quelque chose de positif qui va vous apporter quelque chose pour le futur, c’est une compétence essentielle’. C’est ce qui vous permet de réduire le temps passé à douter et de réinvestir cette énergie précieuse dans l’action, pour développer votre activité encore mieux qu’auparavant.
Conclusion : Bâtir votre succès sur des fondations solides
Voilà donc les cinq compétences qui, pour moi, sont les véritables piliers d’une activité pérenne. Je n’ai jamais dit que c’était facile, mais je suis convaincue que ce sont celles sur lesquelles vous devez vous concentrer en priorité. Résumons-les :
- Construire votre base email : C’est votre fondation, votre actif le plus sûr pour une communication directe et libre.
- Maîtriser le copywriting : C’est votre voix, votre capacité à transformer des mots en connexion, en confiance et en ventes.
- Cultiver l’empathie et la psychologie : C’est votre cœur, votre capacité à comprendre profondément ceux que vous servez.
- Développer votre organisation et motivation : C’est votre moteur, ce qui vous permet de transformer les idées en actions concrètes.
- Forger votre résilience : C’est votre bouclier, ce qui vous permet de continuer à avancer, plus fort après chaque obstacle.
Ces cinq compétences forment un système interdépendant. Votre résilience vous aidera à continuer à envoyer des emails même quand les résultats tardent, votre empathie nourrira votre copywriting qui enrichira votre base email, et votre organisation vous donnera le cadre pour tout mettre en œuvre. En travaillant sur ces fondamentaux, vous ne construisez pas seulement une entreprise, vous devenez un meilleur entrepreneur. Vous bâtissez votre succès non pas sur du sable, mais sur un roc. Alors, par laquelle de ces compétences allez-vous commencer dès aujourd’hui ?
Foire aux questions (FAQ)
Pourquoi une base email est-elle plus fiable que les réseaux sociaux ?
Une base email est plus fiable car elle vous appartient. Sur les réseaux sociaux, vous êtes un ‘locataire’ soumis aux règles et aux algorithmes d’une plateforme tierce. Votre visibilité peut chuter drastiquement du jour au lendemain, et votre compte peut être suspendu sans préavis, vous coupant ainsi de votre audience. Votre liste d’emails, en revanche, est un actif que vous contrôlez entièrement. Vous pouvez communiquer directement avec vos contacts quand vous le souhaitez, sans intermédiaire, créant ainsi une relation plus stable et plus profonde. C’est la seule façon de garantir un lien pérenne avec vos clients potentiels.
‘Lorsqu’on construit une base email, on est propriétaire de tout ce qui se passe dans cette base email. Lorsque l’on est sur les réseaux sociaux, on est en location, on est chez quelqu’un d’autre et il peut nous virer quand il veut.’
Quelles sont les règles RGPD de base à respecter pour une newsletter ?
Les deux règles fondamentales du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) sont le consentement et la transparence. Premièrement, vous devez obtenir un consentement clair et explicite de la personne avant de l’ajouter à votre liste. Elle doit savoir qu’elle s’inscrit à une newsletter et quel type de contenu elle recevra. Deuxièmement, vous devez être transparent sur l’utilisation de son adresse email et garantir sa sécurité. Enfin, chaque email envoyé doit contenir un lien de désinscription simple et visible, permettant à la personne de se retirer de votre liste à tout moment. Le respect de ces règles est non seulement une obligation légale, mais aussi un gage de confiance envers votre audience.
‘Les personnes qui vous confient leur adresse email doivent le faire en pleine conscience, ils doivent savoir qu’ils sont en train de vous donner leur adresse email que vous allez leur envoyer des emails et de quoi vont parler ces emails.’
Le copywriting, est-ce juste pour les vendeurs ou tout le monde en a besoin ?
Absolument tout le monde en a besoin à l’ère du digital. Le copywriting n’est pas réservé aux pages de vente. C’est l’art de communiquer par écrit de manière claire et persuasive. Que vous rédigiez un post sur LinkedIn, le texte de votre page ‘À propos’, une description de produit, ou même un email à un partenaire, vous faites du copywriting. Dès que l’objectif de votre texte est de faire passer un message, de créer une connexion ou d’inciter à une action (même un simple clic), vous utilisez cette compétence. C’est fondamental car sur internet, vos mots sont souvent le premier et unique point de contact avec votre audience.
‘Vous allez l’utiliser absolument tout le temps dès lors que vous êtes sur du digital, tout simplement… Tout ou quasiment tout passe par l’écrit, par le copywriting, par cette capacité que vous avez à faire passer des messages.’
Comment développer son empathie pour mieux comprendre ses clients ?
Développer son empathie demande une posture d’écoute active. Il ne s’agit pas de deviner ce que pensent vos clients, mais de le leur demander. Lisez attentivement les commentaires, les emails et les messages que vous recevez. Engagez la conversation en posant des questions ouvertes sur leurs défis et leurs aspirations. Vous pouvez aussi mener des mini-sondages ou des entretiens qualitatifs avec quelques clients fidèles. L’objectif est de passer du temps à écouter leur langage, leurs frustrations, leurs espoirs. C’est en sortant de votre propre tête et en entrant dans leur monde que vous développerez une compréhension authentique et profonde de leurs besoins.
‘Être capable de se mettre dans les chaussures de quelqu’un d’autre, faire preuve d’écoute et de compréhension pour pouvoir tout simplement choisir les mots qui vont faire mouche, les mots qui vont faire réagir la personne.’
En quoi l’acte d’acheter peut-il être considéré comme une ‘douleur’ pour le client ?
L’acte d’acheter est une ‘douleur’ car il force notre cerveau à faire un choix, et notre cerveau est programmé pour éviter le risque de se tromper. Chaque décision d’achat, même désirée, comporte une part d’incertitude et de friction. Le client se demande : ‘Est-ce le bon produit pour moi ?’, ‘Vais-je regretter mon argent ?’, ‘Est-ce que ça va vraiment résoudre mon problème ?’. Cette peur de faire le mauvais choix est une forme de douleur psychologique. Un bon marketing ne l’ignore pas, mais au contraire, la reconnaît et s’efforce de la soulager avec des garanties, des preuves sociales (avis clients) et une communication claire qui rassure le client et l’aide à faire son choix sereinement.
‘Faire un choix, quel qu’il soit, c’est toujours un moment un petit peu douloureux, un petit peu gênant, c’est quelque chose qui n’est pas parfaitement naturel et donc, il faut aider la personne qui est en face de vous à savoir faire des choix.’
Comment trouver le système d’organisation qui me convient vraiment ?
Pour trouver votre système d’organisation idéal, vous devez commencer par une phase d’auto-observation honnête plutôt que de copier une méthode à la mode. Pendant une semaine, analysez vos niveaux d’énergie et de concentration au cours de la journée. Quand êtes-vous le plus créatif ? Le plus efficace pour les tâches répétitives ? Une fois que vous comprenez votre propre rythme, vous pouvez tester des outils et des méthodes (To-do lists, time-blocking, méthode Pomodoro, etc.) pour voir ce qui s’aligne le mieux avec votre fonctionnement. L’essentiel est de construire un système sur mesure, flexible, qui vous sert au lieu de vous contraindre. Il n’y a pas d’organisation miracle, seulement celle qui fonctionne pour vous.
‘Ce qui est important, c’est de comprendre ce qui va fonctionner pour nous. Donc trouver le mode d’organisation qui vous convient pour être le plus efficace possible tout en restant motivé.’
Comment transformer concrètement un échec marketing en une leçon utile ?
Pour transformer un échec en leçon, il faut adopter une approche analytique et non émotionnelle. D’abord, accordez-vous un court moment pour digérer la déception, puis passez en mode ‘détective’. Prenez du recul et listez tous les éléments de la campagne ou du projet qui a échoué. Posez-vous des questions précises : le message était-il clair ? La cible était-elle la bonne ? Le timing était-il adéquat ? Qu’est-ce que les données (taux d’ouverture, taux de clics, etc.) me disent ? En identifiant le point de friction principal, vous ne voyez plus un échec global, mais une hypothèse qui a été invalidée. La leçon est l’ajustement que vous ferez la prochaine fois en vous basant sur cette nouvelle information.
‘Utiliser cet échec pour vous dire non, cet échec, certes c’est un échec, mais il m’apprend des choses. Il me montre là où ça n’a pas fonctionné, il me montre ce qu’il ne fallait pas faire, il me montre comment je peux faire mieux.’


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