Introduction : Oubliez la médiocrité, il est temps de réapprendre à rêver grand
Vous souvenez-vous de cette époque lointaine où tout semblait possible ? Quand vous étiez enfant, si on vous demandait ce que vous vouliez faire plus tard, les réponses fusaient, sans filtres et sans limites. ‘Je veux être écrivain célèbre’, ‘Je veux être Pape’, ‘Je veux devenir astronaute et marcher sur Mars’. Personne, absolument personne, ne rêvait d’avoir un travail moyennement satisfaisant, une vie confortable mais sans passion, et des vacances prévisibles. Les enfants, dans leur état le plus pur, pensent grand. Leurs rêves sont des épopées, des aventures qui les transportent vers un idéal, vers une version extraordinaire d’eux-mêmes. L’univers d’un enfant n’est pas borné par le ‘réalisme’ ou la peur du jugement. Il est infini.
Et maintenant ? Quels sont vos rêves aujourd’hui ? Sont-ils toujours aussi vastes, aussi audacieux ? Ou se sont-ils rétrécis avec le temps, polis par les contraintes, les déceptions et la voix lancinante de la ‘raison’ ? Pour beaucoup d’entre nous, les grands rêves ont été remplacés par des objectifs ‘raisonnables’, des ambitions ‘atteignables’. Nous avons échangé la fusée pour Mars contre une promotion au bureau. Nous avons troqué le best-seller mondial contre le remboursement anticipé d’un prêt. Ce n’est pas de votre faute. C’est le résultat d’un long processus, d’un conditionnement subtil mais incroyablement puissant qui nous a appris à voir petit pour notre propre ‘sécurité’.
Aujourd’hui, je vous invite à déclarer la guerre à la médiocrité. Je vous propose de déterrer ces rêves enfouis et de leur redonner le souffle qu’ils méritent. Ma passion, la raison pour laquelle je me lève chaque matin, c’est précisément d’aider les gens à se débarrasser de leurs freins intérieurs pour vivre une vie qui résonne avec leurs aspirations les plus profondes. Dans cet article, nous n’allons pas seulement parler de l’importance de penser grand. Nous allons disséquer les mécanismes qui nous en empêchent, comprendre le fonctionnement de notre propre cerveau, et surtout, découvrir une méthode concrète et éprouvée pour casser ces chaînes mentales et réapprendre à viser les étoiles. Préparez-vous, car un vrai changement n’est jamais purement intellectuel ; il est avant tout émotionnel et énergétique.
Le premier frein à vos rêves : pourquoi notre cerveau est programmé pour penser petit
Si penser grand était si simple, tout le monde le ferait. La réalité, c’est que nous évoluons dans un système qui, par sa nature même, décourage l’ambition démesurée. Ce n’est pas un complot, mais plutôt un héritage social et biologique qui nous pousse vers la moyenne. Pour reprendre le contrôle, la première étape est de comprendre ces forces invisibles qui nous façonnent. Ce n’est pas naturel de ne pas penser grand, c’est un conditionnement. Personne ne se lève le matin en se disant : ‘Génial, aujourd’hui je vais voir un film très médiocre avec des acteurs très médiocres’. Nous sommes instinctivement attirés par l’extraordinaire. Alors, pourquoi nos vies devraient-elles faire exception ? Le problème vient de deux sources principales : le système dans lequel nous grandissons et la programmation archaïque de notre propre cerveau.
Le carcan de l’école et de la société : des usines à créer des salariés, pas des rêveurs
Dès notre plus jeune âge, le système éducatif nous apprend à rentrer dans un moule. On nous compare constamment aux autres, on nous note, on nous classe. L’intelligence est mesurée sur une échelle très étroite, souvent limitée aux mathématiques et au français, ignorant les intelligences multiples : émotionnelle, spatiale, musicale, kinesthésique. Si vous n’excelliez pas dans le cadre défini, vous pouviez rapidement développer la croyance que vous étiez ‘nul’ ou ‘pas assez bon’. Le système n’est pas conçu pour découvrir et nourrir votre unicité, mais pour créer des citoyens fonctionnels, des salariés qui suivront les règles et ne feront pas de vagues. On vous demande ‘quel job tu veux faire ?’, et non pas ‘quels rêves veux-tu réaliser ?’. Pire encore, on vous oriente vers des filières où ‘il y a de la place’, où ‘il n’y a pas de chômage’. Le critère n’est pas votre épanouissement, mais votre employabilité. C’est une logique de survie, pas une logique de vie.
Cet environnement est peuplé d’adultes qui, pour la plupart, ont eux-mêmes intégré cette vision limitée. Je ne veux pas être méchant envers les professeurs, mais il est difficile d’être inspiré à conquérir le monde par quelqu’un dont l’ambition principale est la sécurité de l’emploi et huit semaines de vacances. L’environnement a un pouvoir colossal sur nous. Comme le dit l’adage, vous êtes la moyenne des cinq personnes que vous fréquentez le plus. Si vous êtes entouré de gens qui pensent petit, qui se plaignent, qui voient des problèmes partout, vous finirez inévitablement par adopter leur vision du monde. Penser grand devient alors un acte de rébellion, une anomalie sociale qui peut même être mal perçue par votre entourage.
Notre cerveau reptilien : le piège de la survie et la peur de quitter le troupeau
Au-delà du conditionnement social, nous devons composer avec un héritage biologique vieux de plusieurs millions d’années : notre cerveau reptilien. Sa mission est simple et unique : assurer notre survie. Pour lui, tout ce qui est nouveau, inconnu ou différent représente un danger potentiel. Penser grand, c’est sortir des sentiers battus, c’est quitter la sécurité du groupe. Il y a 100 000 ans, dans la savane, s’éloigner du troupeau signifiait une mort quasi certaine, dévoré par un prédateur. Votre cerveau n’a pas oublié cette leçon. Il est programmé pour vous maintenir dans le connu, même si ce connu vous rend malheureux.
Cette programmation se manifeste aujourd’hui par la peur du jugement, la peur de l’échec, la peur de ne pas être à la hauteur. Ces peurs ne sont rien d’autre qu’une version moderne de la peur ancestrale d’être rejeté par la tribu. Votre cerveau vous dit : ‘Reste avec les autres, fais comme eux, même si tu n’es pas heureux. Au moins, tu es en sécurité’. Il est donc plus rassurant de suivre le troupeau, de se plaindre des mêmes choses, d’avoir les mêmes petits objectifs, que de prendre le risque de poursuivre un rêve audacieux. C’est là que nous devons utiliser notre intelligence supérieure, notre cortex, pour dire à notre partie animale : ‘C’est OK, tout va bien se passer, je ne vais pas mourir si je lance ma boîte ou si je poursuis ma passion. Nous ne sommes plus dans la savane’. Reprendre le contrôle, c’est un travail conscient contre nos instincts les plus primaires.
Comprendre ces deux forces – le conditionnement externe et la programmation interne – est libérateur. Ce n’est pas que vous êtes incapable ou paresseux ; c’est que vous avez été programmé pour la prudence et la conformité. La bonne nouvelle, c’est qu’un programme peut être changé. Il faut simplement apprendre à devenir le programmeur de votre propre esprit.
L’émotion, le carburant oublié de toute grande décision
Nous aimons penser que nous sommes des êtres rationnels. Nous analysons, nous comparons, nous faisons des listes de ‘pour’ et de ‘contre’. Pourtant, la quasi-totalité de nos décisions importantes, celles qui changent une vie, ne sont jamais prises au niveau intellectuel. La compréhension seule ne mène à rien. Vous pouvez comprendre qu’il faut manger sainement, arrêter de fumer ou lancer ce projet qui vous tient à cœur, mais tant que vous ne ressentez pas une impulsion émotionnelle puissante, rien ne se passera. Le véritable moteur du changement, c’est l’émotion. C’est une vérité fondamentale en marketing, mais elle est encore plus cruciale en développement personnel. Pour penser grand et surtout pour agir en grand, vous devez apprendre à maîtriser votre état émotionnel.
Pourquoi la motivation intellectuelle ne suffit pas : l’illusion de la volonté
Combien de personnes disent : ‘Je voudrais perdre du poids’, ‘Je voudrais arrêter de me mettre en colère’, mais ajoutent aussitôt ‘c’est plus fort que moi’ ? Cette phrase est révélatrice. Elle montre le conflit entre la partie rationnelle qui ‘veut’ changer et une force intérieure, émotionnelle et inconsciente, qui maintient le comportement en place. Le coaching motivationnel classique, qui consiste à dire ‘allez, tu peux le faire !’, est souvent inefficace à long terme. C’est comme vouloir motiver quelqu’un à accélérer alors que le frein à main est encore serré. La première étape n’est pas de pousser plus fort, mais de comprendre pourquoi le frein à main est enclenché et de le desserrer.
Notre pouvoir intellectuel nous permet de comprendre, mais pas de décider. La décision est un acte émotionnel. Pensez à la dernière fois que vous avez acheté quelque chose d’important qui n’était pas une nécessité absolue. Vous avez acheté parce que l’objet vous a fait ressentir quelque chose : de la joie, du statut, de la sécurité, de l’excitation. La logique et les arguments rationnels sont venus après, pour justifier la décision déjà prise par votre cœur. C’est exactement la même chose pour vos grands objectifs de vie. Vous ne vous lancerez pas parce que c’est ‘logique’, mais parce que l’idée de réaliser votre rêve vous procure une émotion si intense qu’elle devient irrésistible.
Le pouvoir du corps : comment le mouvement physique débloque votre potentiel
Alors, comment générer cet état émotionnel propice au changement ? La clé est souvent négligée, et pourtant d’une simplicité désarmante : le corps. Votre physiologie dicte votre psychologie. Essayez de vous sentir déprimé en vous tenant droit, les épaules en arrière, le sourire aux lèvres et en sautant sur place. C’est quasiment impossible. À l’inverse, essayez de vous sentir plein d’énergie en étant avachi sur votre chaise, les épaules basses et le regard vide. Votre corps et vos émotions sont intrinsèquement liés. C’est pourquoi, dans mes séminaires, les gens ne restent pas assis sagement à prendre des notes. Nous bougeons, nous dansons, nous utilisons la musique. Ce n’est pas pour faire le ‘show à l’américaine’. C’est une stratégie délibérée pour créer ce que j’appelle un ‘État Émotionnel Élevé’ (Triple E).
Un nouveau niveau de succès et une nouvelle décision réelle vont toujours nécessiter un niveau d’énergie supérieure. Si vous voulez changer quelque chose, vous ne pouvez pas le faire depuis un état d’énergie bas où tout semble ‘compliqué’ et ‘difficile’. Il faut élever votre vibration. Le mouvement physique est le moyen le plus rapide et le plus efficace pour y parvenir. Quand vous bougez, vous oxygénez votre cerveau, vous libérez des hormones comme la sérotonine et les endorphines, qui vous font vous sentir bien et puissant. C’est dans cet état que les grandes décisions se prennent. Les idées deviennent claires, les peurs s’estompent, et l’action semble non seulement possible, mais évidente. Rester assis toute la journée est anti-naturel et tue la créativité, la productivité et la joie de vivre. Si vous voulez penser plus grand, commencez par bouger plus.
La prochaine fois que vous vous sentirez bloqué ou sans inspiration, ne cherchez pas la solution dans votre tête. Levez-vous, marchez, courez, mettez de la musique et dansez dans votre salon. Changez votre physiologie, et vous changerez votre perspective. C’est dans le mouvement que naît l’émotion, et c’est de l’émotion que naît l’action qui transforme les rêves en réalité.
La méthode en 3 étapes pour démolir vos barrières mentales et penser grand
Comprendre d’où viennent nos limitations et le rôle de nos émotions est une chose. Agir concrètement pour s’en libérer en est une autre. Le changement n’est pas magique, c’est un processus, une stratégie que l’on peut apprendre et appliquer. Au fil des années, en accompagnant des centaines de milliers de personnes, j’ai pu modéliser une méthode simple mais redoutablement efficace pour déconstruire les anciens schémas de pensée et en installer de nouveaux, plus porteurs. Pensez à vos croyances limitantes, comme ‘je ne suis pas capable’ ou ‘je ne mérite pas de réussir’, comme une autoroute neuronale profondément creusée dans votre cerveau. À chaque fois que vous avez cette pensée, vous renforcez ce chemin. Notre objectif est de dynamiter cette vieille autoroute et d’en construire une nouvelle, flambant neuve, qui mène à vos rêves. Cette méthode se décompose en trois étapes fondamentales : la prise de conscience, la cassure du schéma et le reconditionnement.
Étape 1 : La lucidité, première étape vers la liberté
On ne peut pas changer ce dont on n’a pas conscience. La première étape est donc d’observer vos propres pensées, vos propres comportements, sans jugement. C’est le fameux ‘Connais-toi toi-même’ inscrit sur le fronton du temple de Delphes. La plupart des gens fonctionnent en pilote automatique, répétant les mêmes schémas sans même s’en rendre compte. Quand cette petite voix vous dit que vous n’y arriverez pas, d’où vient-elle ? Quand vous procrastinez, quelle est la peur sous-jacente ? Ce travail d’introspection demande de l’honnêteté et, surtout, de la bienveillance envers soi-même. On arrête de se dire ‘je suis nul’. On observe et on se demande : ‘Tiens, c’est intéressant, pourquoi est-ce que je fais ça ?’.
Souvent, ces comportements sont des stratégies que nous avons mises en place dans l’enfance pour combler des besoins fondamentaux de sécurité ou d’importance. En comprenant l’intention positive derrière le comportement (même si le résultat est négatif aujourd’hui), on peut cesser de se juger. L’empathie est fondamentale. Quand on comprend mieux pourquoi on agit d’une certaine manière, on peut commencer à être plus indulgent et constructif. Cette prise de conscience est le socle de tout le travail à venir. C’est allumer la lumière dans une pièce sombre pour enfin voir où se trouvent les obstacles.
Étape 2 : Le ‘Pattern Interrupt’ ou l’art de court-circuiter vos pensées négatives
Une fois que vous avez identifié le schéma limitant au moment où il se produit (‘Ah, voilà encore cette pensée que je suis nul !’), l’étape suivante est de le casser net. C’est ce que j’appelle un ‘pattern interrupt’, une interruption du modèle. Le cerveau déteste la surprise et le changement brutal. Il faut donc faire quelque chose de si inattendu que le cerveau est forcé de sortir de son autoroute habituelle. L’objectif est de créer une micro-seconde de confusion qui stoppe le pilote automatique. Cela peut être quelque chose de physique : se pincer avec un élastique que l’on porte au poignet, se lever et crier ‘STOP !’, faire un grand rire forcé, ou même se donner une petite claque (légère !). Cela peut aussi être une question absurde que vous vous posez, comme ‘De quelle couleur est le chiffre 7 ?’.
Peu importe la technique, l’important est qu’elle soit suffisamment surprenante pour vous sortir de votre état mental négatif. C’est exactement le même principe qu’en marketing sur les réseaux sociaux : pour stopper le défilement infini, une publicité doit utiliser une image, un son ou une phrase qui interrompt le schéma de consommation de contenu. En faisant cela de manière répétée chaque fois que la pensée négative apparaît, vous commencez à créer une nouvelle association neurologique. Le cerveau apprend que suivre ce chemin de pensée est désormais associé à une sensation étrange ou désagréable. C’est comme dynamiter un pont sur la vieille autoroute. Le trafic ne peut plus passer aussi facilement.
Étape 3 : Le reconditionnement, la répétition qui crée votre nouvelle réalité
Avoir cassé l’ancien schéma ne suffit pas. La nature a horreur du vide. Il faut immédiatement remplacer l’ancienne croyance par une nouvelle, plus constructive et alignée avec vos objectifs. C’est l’étape du reconditionnement. Après avoir interrompu la pensée ‘je suis nul’, vous devez consciemment installer son opposé : ‘Je suis capable’, ‘J’apprends chaque jour’, ‘J’ai toutes les ressources en moi pour réussir’. C’est là que les affirmations positives, la visualisation et la célébration des petites victoires prennent tout leur sens. Il ne s’agit pas de se mentir, mais de choisir délibérément sur quoi porter son attention.
Ce processus doit être répété encore et encore. La neuroplasticité, la capacité du cerveau à créer de nouvelles connexions, est de votre côté. Chaque fois que vous répétez la nouvelle pensée, que vous visualisez le succès, que vous agissez comme si vous étiez déjà la personne que vous voulez devenir, vous construisez la nouvelle autoroute neuronale. Au début, ce sera un petit sentier de terre. Il faudra un effort conscient pour l’emprunter. Mais avec la répétition, il deviendra un chemin, puis une route, et enfin une nouvelle autoroute à quatre voies. L’ancienne pensée, privée d’attention et d’énergie, finira par devenir un vieux chemin envahi par les herbes folles. C’est par ce travail de répétition consciente que l’on transforme une pensée fragile en une conviction inébranlable.
Conclusion : Votre vie n’est pas une répétition générale, agissez maintenant
Nous avons exploré ensemble les méandres de notre psyché, déterré les racines de nos limitations et esquissé une carte pour retrouver le chemin de nos plus grands rêves. Nous avons vu que penser petit n’est pas notre nature, mais le fruit d’un conditionnement puissant. Nous avons compris que le changement ne s’opère pas dans la froideur de la logique, mais dans la chaleur de l’émotion, une émotion que nous pouvons activement générer en mettant notre corps en mouvement. Et nous avons découvert une méthode concrète en trois temps – conscience, interruption, reconditionnement – pour reprogrammer notre esprit vers le succès et l’épanouissement.
Mais au-delà de toutes les techniques et stratégies, il y a une vérité simple et brutale qui devrait guider chacune de nos journées. J’ai eu la chance, ou la malchance, de l’apprendre très jeune, lorsque j’ai perdu mon père à l’âge de 14 ans. En le voyant dans ce cercueil, j’ai compris une chose avec une clarté absolue, bien plus qu’une simple théorie intellectuelle : un jour, ce sera mon tour. Un jour, ce sera votre tour. Cette vie n’est pas un brouillon, ce n’est pas une répétition générale. Chaque jour qui passe est un jour qui ne reviendra jamais. Face à cette réalité, les peurs qui nous paralysent – la peur du jugement, la peur de l’échec – semblent soudain bien dérisoires.
La vraie tragédie n’est pas d’échouer en visant les étoiles, mais de passer sa vie à regarder ses pieds pour être sûr de ne pas trébucher. La plus grande source de souffrance humaine, ce sont les regrets. Une étude a montré que 95% des gens sur leur lit de mort expriment des regrets sur la vie qu’ils n’ont pas osé vivre. Ne faites pas partie de cette statistique. N’attendez pas la fin pour réaliser que vous aviez en vous le potentiel pour accomplir des choses extraordinaires. Alors, je vous pose la question : qu’allez-vous faire de votre vie ? Allez-vous continuer à écouter les voix qui vous disent de rester petit, ou allez-vous enfin écouter cette partie de vous qui aspire à plus ? Le premier pas n’a pas besoin d’être un saut de géant. Il peut être minuscule. Mais faites-le aujourd’hui. Carpe Diem. Maximisez votre vie.
Foire Aux Questions (FAQ)
1. Pourquoi est-il si difficile de maintenir des grands rêves à l’âge adulte ?
Il est difficile de maintenir de grands rêves à l’âge adulte principalement à cause du conditionnement social et éducatif que nous subissons depuis l’enfance. Le système nous apprend à privilégier la sécurité et la ‘raison’ plutôt que la passion et l’ambition. De plus, notre cerveau reptilien, programmé pour la survie, nous pousse à rester dans notre zone de confort et à éviter les risques associés à la poursuite de grands objectifs. Nous sommes entourés d’un environnement qui valorise souvent la moyenne, ce qui nous amène à réduire nos propres ambitions pour nous conformer au ‘troupeau’ et éviter le jugement. Réapprendre à rêver grand est donc un acte conscient de déconditionnement.
‘c’est clairement un conditionnement. il suffit de voir le le et c’est j’ai envie de même dire c’est pas votre faute quoi parce que c’est pas de ma faute. personne à faute, c’est tout le monde fait de son mieux à la fin, mais à la fin c’est le système traditionnel… qui nous encourage pas en tout cas en France mais alors pas du tout à penser grand.’
2. En quoi le mouvement physique peut-il concrètement m’aider à prendre de meilleures décisions ?
Le mouvement physique est un catalyseur puissant pour la prise de décision car il change directement votre état émotionnel et physiologique. Rester assis et inactif favorise un état de basse énergie, peu propice à la clarté mentale et à l’audace. En bougeant, que ce soit en marchant, courant ou dansant, vous oxygénez votre cerveau, ce qui améliore ses fonctions cognitives. De plus, l’activité physique libère des neurotransmetteurs comme la sérotonine et les endorphines, qui améliorent votre humeur et votre confiance. C’est dans cet ‘état émotionnel élevé’ que les peurs semblent moins grandes et que les solutions deviennent plus évidentes, vous permettant de prendre des décisions audacieuses que vous n’auriez pas envisagées dans un état passif.
‘un nouveau niveau de succès et une nouvelle décision réelle va toujours nécessiter un niveau d’énergie supérieure. Et on peut le dire comme on veut, si on veut vraiment élever son niveau d’énergie, il faut bouger physiquement. Et la musique, j’utilise beaucoup la musique aussi pour pour amplifier ces émotions là et c’est redoutablement efficace.’
3. Qu’est-ce qu’un ‘schéma de pensée’ et comment savoir si j’en ai un qui me bloque ?
Un schéma de pensée est une autoroute neuronale, une habitude mentale qui se déclenche automatiquement en réponse à une situation. C’est une croyance ou une pensée répétitive, souvent inconsciente, comme ‘je ne suis pas assez bon’, ‘je n’y arriverai jamais’ ou ‘les riches sont des salauds’. Vous pouvez identifier un schéma bloquant en prêtant attention à vos réactions automatiques face à un défi ou une opportunité. Si vous ressentez systématiquement de la peur, du doute ou de l’auto-sabotage, il y a probablement un schéma sous-jacent. Observer les domaines de votre vie où vous n’obtenez pas les résultats souhaités est un excellent indicateur des schémas limitants à l’œuvre.
‘pour moi c’est avant tout quelqu’un qui va comprendre le monde de la personne, comprendre ses schémas, comprendre ses peurs, comprendre ses croyances, déconstruire ses schémas pour apprendre avant tout à mieux se comprendre… c’est rien d’autre que des schémas qui se sont enclenchés souvent dans l’enfance pour combler des besoins.’
4. La méthode pour ‘casser le schéma’ semble un peu étrange. Est-ce vraiment efficace ?
Absolument. La technique de la ‘cassure de schéma’ (ou ‘pattern interrupt’) peut sembler étrange, mais son efficacité repose sur un principe neurologique solide. Notre cerveau fonctionne par habitudes pour économiser de l’énergie. Un schéma de pensée négatif est une habitude bien ancrée. En introduisant un élément totalement surprenant et inattendu (un cri, un rire forcé, un geste brusque), vous créez un court-circuit dans ce processus automatique. Le cerveau est obligé de s’arrêter et de se demander ce qui se passe, ce qui brise l’élan de la pensée négative. Cela vous donne une fenêtre d’opportunité cruciale pour consciemment choisir une pensée alternative et plus constructive. C’est une technique très puissante pour reprendre le contrôle de son dialogue interne.
‘en gros dynamiter cette autoroute neuronale. Et donc ce que j’aime bien faire quand on casse ce schéma, c’est de faire quelque chose de surprenant… ce qui va faire que le cerveau va être en alerte. Il va se réveiller, il va dire attention il y a quelque chose de nouveau. Parce que en fait quand on se répète des choses comme je vais pas y arriver, je suis nul… c’est un schéma.’
5. Est-ce que penser grand n’est pas une source de déception si on n’atteint pas ses objectifs ?
C’est une crainte commune, mais elle repose sur une fausse prémisse. Le véritable danger n’est pas la déception d’un échec, mais le regret d’une vie non vécue. Penser grand vous met dans un état d’énergie et d’action qui, même si vous n’atteignez pas l’objectif exact, vous mènera bien plus loin que si vous aviez visé petit. Le processus de viser un grand objectif vous transforme, vous fait acquérir de nouvelles compétences et vous ouvre des portes inattendues. La ‘déception’ est temporaire et est une opportunité d’apprentissage, tandis que le regret de ne pas avoir essayé est une souffrance qui peut durer toute une vie. L’univers récompense l’extraordinaire, pas la médiocrité.
‘tellement de vie gâchée parce que les gens ils sont plus focalisés sur qu’est-ce que les gens vont penser d’eux et et malheureusement à la fin de leur vie ben ils se retrouvent comme 95 % des gens et c’est vraiment une étude sont un lit de mort en parlant de regrets quoi. Ah ouais, c’est vrai. Et s’il y a vraiment un truc qui me pousse le matin, c’est je peux pas faire partie de 95 % de gens qui vont finir avec des regrets.’
6. Comment développer de l’empathie envers soi-même quand on a l’habitude de se juger durement ?
Développer de l’empathie envers soi-même commence par la compréhension. Au lieu de vous critiquer pour un comportement (par exemple, la procrastination), cherchez à comprendre pourquoi vous le faites. Posez-vous la question : ‘Quel besoin ce comportement essaie-t-il de combler ?’. Souvent, il s’agit d’une tentative maladroite de votre subconscient de vous protéger de la peur de l’échec ou du jugement. En comprenant l’intention positive derrière l’acte, le jugement disparaît et laisse place à la compassion. Vous cessez de vous voir comme ‘nul’ et commencez à vous voir comme quelqu’un qui a simplement une mauvaise stratégie pour répondre à un besoin légitime. C’est ce changement de perspective qui est la base de l’auto-bienveillance.
‘Quand on se comprend mieux, on arrête on cesse de se juger. l’empathie est fondamentale… et souvent on est horrible avec nous-mêmes parce qu’on se comprend pas. je suis nul. Non c’est pas qu’on je suis nul, c’est juste que j’ai une mauvaise stratégie. Je sais pas pourquoi je le fais et une fois que on aide les personnes à à se comprendre, ensuite on peut trouver une meilleure stratégie.’
7. Quel est le premier pas concret pour quelqu’un qui veut commencer à penser plus grand dès aujourd’hui ?
Le premier pas concret est de changer votre physiologie immédiatement. Levez-vous de votre chaise. Tenez-vous droit, mettez les épaules en arrière, respirez profondément et souriez, même si c’est forcé au début. Ensuite, mettez une musique qui vous donne de l’énergie et bougez pendant cinq minutes. Pendant que vous bougez, autorisez-vous à vous poser cette question : ‘Et si tout était possible, qu’est-ce que je voudrais vraiment ?’. Ne laissez pas votre mental vous donner des réponses ‘réalistes’. Laissez simplement les idées venir. Ce simple acte de changer votre état physique et émotionnel ouvrira de nouvelles perspectives et sera le premier pas pour briser le carcan de la pensée ‘petite’.
‘si on veut une meilleure vie, commencer à passer au niveau supérieur, ça nécessite de de bouger physiquement, émotionnellement, se mettre en mouvement. c’est fondamental.’
8. Le coaching est-il vraiment nécessaire pour réussir à changer son mindset ?
Le coaching n’est pas une obligation, mais c’est un accélérateur de transformation extrêmement puissant. Vous pouvez changer seul, mais un bon coach vous fera gagner un temps précieux. Son rôle est de vous offrir un regard extérieur, de vous poser les bonnes questions que vous n’osez pas vous poser, et de vous aider à voir les angles morts de votre propre psychologie. Il vous aide à identifier vos schémas limitants beaucoup plus rapidement et vous donne les outils pour les déconstruire. Un coach n’est pas là pour vous motiver de manière superficielle, mais pour vous aider à vous comprendre en profondeur et à libérer le potentiel qui est déjà en vous.
‘la base du coaching c’est poser les bonnes questions, aider la personne avant tout à se comprendre, c’est marqué en grand sur le temple d’elf, connais-toi toi-même ça commence par là et souvent on se comprend pas.’

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