Ce raccourci qui m’a fait gagner 2 ans : pourquoi avoir un mentor va transformer votre carrière
Quand je me suis lancée dans l’aventure de la formation en ligne, j’étais un concentré d’énergie pure. J’avais cette conviction profonde, cette motivation sans faille. Après tout, des années passées à naviguer dans le monde du marketing, des grandes entreprises aux petites agences, du local à l’international, m’avaient donné une solide expérience. J’étais prête à transmettre, persuadée que c’était ma voie. Mais la réalité, comme souvent, avait d’autres plans. Le marché de la formation en ligne était un territoire inconnu, avec ses propres codes, ses outils, ses réseaux. C’était le brouillard total. J’avais les compétences techniques, mais il me manquait la carte du terrain.
Et c’est là que j’ai découvert un raccourci. Un accélérateur qui, je le pense sincèrement aujourd’hui, m’a fait gagner deux ans. Peut-être même qu’il a sauvé mon projet. Ce raccourci, c’est d’avoir un mentor. Comme je le disais dans l’épisode,
‘Personnellement, je pense que ma mentore m’a fait gagner 2 ans sur le business de la formation. En fait, je suis même pas sûr que j’aurais continué si je n’avais pas eu ses conseils’.
Ma mentore, la grande Amy Porterfield, m’a ouvert les yeux et m’a donné les clés que je n’aurais jamais trouvées seule dans les livres. Elle a défriché le chemin pour moi.
Cette expérience a été si transformatrice que j’ai réalisé que le mentorat n’était pas juste une ‘bonne idée’, mais un pilier fondamental de la réussite, peu importe le domaine. Que vous soyez entrepreneur, étudiant ou en poste dans une grande entreprise comme Microsoft où j’ai pu le voir de mes propres yeux, le principe reste le même : s’appuyer sur l’expérience de quelqu’un qui est déjà passé par là est la stratégie la plus intelligente qui soit. Cet article est le prolongement de cette conviction. Nous allons explorer ensemble, en profondeur, ce qu’est réellement un mentor, en quoi il peut devenir votre meilleur allié stratégique et, surtout, comment vous pouvez concrètement en trouver un pour propulser votre propre parcours.
Qu’est-ce qu’un mentor ? Au-delà du simple guide
Le mot ‘mentor’ est souvent utilisé à tort et à travers. On le confond avec un coach, un professeur, un manager… Pourtant, son rôle est unique et bien plus profond. Un mentor n’est pas quelqu’un qui vous donne un cours magistral ou qui vous assigne des tâches. C’est bien plus subtil.
‘Un mentor c’est pas nécessairement un professeur, c’est quelqu’un qui vous fait part de son expérience, qui a déjà fait avant vous ce que vous avez à faire maintenant.’
Cette distinction est cruciale. Le mentor ne vous donne pas la solution sur un plateau d’argent, il vous partage le récit de sa propre quête, avec ses échecs, ses victoires et ses apprentissages. Il vous offre sa perspective, sa vision façonnée par le terrain.
Pour que cette transmission soit efficace, le mentor doit évoluer dans le même ‘environnement’ que vous. Cela ne veut pas dire qu’il doit faire exactement le même métier, mais il doit comprendre les dynamiques de votre marché, les défis de votre secteur, les codes implicites qui régissent votre profession. Un excellent mentor en marketing digital pour une startup ne sera pas forcément le meilleur guide pour un avocat d’affaires. C’est cette compréhension commune du contexte qui rend ses conseils si pertinents et immédiatement applicables.
Mais la compétence technique et l’expérience ne suffisent pas. Le véritable socle du mentorat est une qualité humaine : l’envie de transmettre. Mentorer quelqu’un est un investissement en temps, en énergie, en patience. C’est un acte de générosité. Une personne qui n’a pas ce désir profond de voir les autres grandir ne fera jamais un bon mentor, aussi brillante soit-elle. Elle doit trouver une satisfaction personnelle dans votre succès. C’est cette alchimie entre une expérience partagée et une générosité sincère qui définit un véritable mentor. Ce n’est pas un service, c’est une relation.
Les 6 qualités indispensables d’un mentor qui vous fera vraiment progresser
Identifier un mentor potentiel est une chose, mais reconnaître celui qui aura un impact réel sur votre parcours en est une autre. Tous les experts ne sont pas de bons mentors. C’est une compétence à part entière qui repose sur un ensemble de qualités humaines et relationnelles bien précises. Au fil de mes expériences, j’ai identifié six piliers qui distinguent un guide exceptionnel d’un simple conseiller.
1. Une pédagogie qui vous correspond
La pédagogie n’est pas l’apanage des professeurs. C’est l’art de rendre le complexe accessible, de traduire une expérience brute en leçons digestes. Un bon mentor doit avoir une manière d’expliquer qui résonne avec vous.
‘Il y a des personnes avec qui on accroche tout de suite, on comprend les types de raisonnement, on comprend les cheminements intellectuels.’
Certains mentors excellent dans l’art de la métaphore, d’autres posent des questions puissantes qui vous font trouver la réponse par vous-même, d’autres encore sont plus directs et structurés. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise méthode, seulement celle qui fonctionne pour vous. Avant de vous engager, essayez d’avoir une conversation avec cette personne. Posez-lui une question complexe. Sa réponse vous éclaire-t-elle ou vous embrouille-t-elle davantage ? La connexion intellectuelle est la base de tout.
2. Un optimisme contagieux : le carburant de votre résilience
La vie professionnelle est une montagne russe émotionnelle, surtout quand on entreprend ou que l’on gravit les échelons. Il y aura des jours de doute, de frustration, d’échec. C’est dans ces moments-là que la vraie valeur d’un mentor se révèle. Vous avez besoin de quelqu’un qui vous tire vers le haut, pas qui vous enfonce.
‘C’est très important d’avoir en face de vous quelqu’un qui a cette capacité de vous remonter le moral et de vous remettre sur le ring.’
Un bon mentor sait transformer un problème en opportunité d’apprentissage. Il ne nie pas la difficulté, mais il vous aide à vous concentrer sur votre capacité à la surmonter. C’est votre plus grand supporter, celui qui croit en vous même lorsque votre propre confiance vacille.
3. L’honnêteté bienveillante : le miroir de votre progression
Un mentor n’est pas là pour vous brosser dans le sens du poil. Son rôle est de vous aider à grandir, et la croissance passe inévitablement par la confrontation avec nos propres faiblesses. Il doit être capable de vous dire des vérités inconfortables.
‘Un mentor, c’est quelqu’un qui va vous aider à avancer. Donc il doit être capable de vous parler des choses qui fâchent, des choses qui ne vont pas.’
La clé ici est l’équilibre. L’honnêteté doit être radicale, mais livrée avec diplomatie et bienveillance. Le but n’est pas de vous blesser, mais de mettre en lumière un angle mort que vous ne voyez pas. Un mentor qui n’ose jamais vous contredire ou critiquer votre travail ne vous rend pas service. Vous cherchez un guide, pas un fan club.
4. L’écoute active : la clé de vos véritables blocages
Nous connaissons tous des personnes brillantes qui adorent parler de leurs exploits mais sont incapables d’écouter réellement. Ces personnes, aussi inspirantes soient-elles, font de piètres mentors. Le mentorat est un dialogue, pas un monologue. Pour vous aider, votre mentor doit d’abord vous comprendre en profondeur.
‘Un bon mentor a besoin de comprendre la personne qui est en face de lui […] il a besoin de comprendre quels sont ses points d’accroche, quelles sont ses problématiques.’
L’écoute active, c’est entendre ce qui n’est pas dit, poser les bonnes questions pour creuser sous la surface du problème que vous exposez. C’est cette capacité à diagnostiquer la racine de vos difficultés qui rendra ses conseils si percutants.
5. L’amour de l’expérimentation : un guide qui a exploré le terrain
La théorie, c’est bien. L’expérience, c’est mieux. Votre mentor doit être quelqu’un d’action, une personne qui n’a pas peur de mettre les mains dans le cambouis, de tester, d’échouer et de recommencer. Pourquoi ? Parce que vous cherchez un raccourci, et ce raccourci est pavé de ses expériences passées.
‘Il vous faut quelqu’un qui est passé par là avant vous et donc qui a essayé plein plein plein de chemins différents pour pouvoir vous dire et bien quel est le meilleur chemin.’
C’est la somme de ses tests, de ses erreurs et de ses découvertes qui constitue la valeur inestimable qu’il a à vous offrir. Il vous évite de refaire les mêmes erreurs et vous pointe directement vers les stratégies qui ont fait leurs preuves.
6. La disponibilité : une question de priorité, pas de temps
On choisit souvent comme mentor des personnes très occupées, qui ont réussi. Il est donc illusoire de chercher quelqu’un qui ‘a du temps’. La vraie qualité à rechercher est celle de ‘trouver du temps’ pour vous.
‘C’est pas tant une question de temps que le fait de trouver du temps.’
Cela démontre que votre développement est une de ses priorités. Cette disponibilité ne se mesure pas forcément en heures. Il peut s’agir de 30 minutes concentrées par mois, d’un échange par email ou d’un appel rapide quand vous êtes bloqué. L’important est que vous sentiez que lorsque vous en avez réellement besoin, cette personne saura se rendre disponible pour vous consacrer son attention pleine et entière.
Pourquoi avoir un mentor est le meilleur accélérateur pour votre carrière
Au-delà de la simple acquisition de compétences, la relation de mentorat agit comme un véritable catalyseur de croissance professionnelle et personnelle. C’est un investissement qui rapporte bien plus que ce que l’on imagine au premier abord. Il ne s’agit pas seulement d’aller plus vite, mais de voyager différemment, avec plus de sérénité et de clairvoyance. Les bénéfices se déploient sur trois niveaux fondamentaux : le temps, la profondeur de la compréhension et la confiance en soi.
Premièrement, le gain de temps est l’avantage le plus tangible. Comme je le partageais, mon mentor m’a fait gagner deux ans. Comment est-ce possible ? Simplement en évitant la courbe d’apprentissage solitaire, faite d’essais et d’erreurs coûteuses. Un mentor vous offre une carte du territoire qu’il a déjà exploré. Il vous signale les impasses, les sables mouvants et les raccourcis. Chaque conseil qu’il vous donne, basé sur une erreur qu’il a lui-même commise, vous épargne des semaines, voire des mois, de tâtonnements. C’est un avantage concurrentiel immense dans un monde qui évolue à toute vitesse.
Deuxièmement, le mentorat vous donne accès à une sagesse que l’on ne trouve dans aucun livre : le ‘cheminement’ intellectuel et émotionnel derrière la réussite.
‘C’est vraiment le fait de comprendre son cheminement et c’est très différent. c’est-à-dire de comprendre et bien ses propres échecs, de comprendre la façon dont il se comporte, […] de comprendre dans quel état d’esprit cette personne était pour atteindre ses succès.’
Apprendre une technique est facile. Comprendre la mentalité, la résilience et la vision stratégique qui ont permis d’appliquer cette technique avec succès dans un contexte difficile est une tout autre affaire. C’est ce ‘jeu de miroir’ qui vous prépare non seulement aux défis techniques, mais aussi aux défis psychologiques de votre parcours.
Enfin, et c’est peut-être le bénéfice le plus sous-estimé, un mentor est un formidable booster de confiance en soi. Le simple fait qu’une personne que vous admirez accepte de consacrer son temps à votre développement est une validation extrêmement puissante.
‘Le fait même que le mentor ait accepté d’être notre mentor, c’est un gage de notre qualité en tant que professionnel.’
Son investissement en vous est un signal fort : il croit en votre potentiel. Cette confiance externe vient nourrir votre confiance interne. Quand le doute s’installe, savoir que cette personne expérimentée a confiance en vous peut être l’ancre qui vous empêche de dériver. Avoir quelqu’un que l’on admire qui nous dit ‘j’ai confiance en toi’ a une portée psychologique immense. C’est un carburant inestimable pour oser voir plus grand.
Le guide pratique : comment trouver son mentor et oser faire la demande
Savoir qu’il faut un mentor est une chose, mais passer à l’action en est une autre. La démarche peut paraître intimidante, voire insurmontable. Par où commencer ? Qui approcher ? Et surtout, que dire ? Décomposons ce processus en étapes claires et réalisables pour transformer cette idée en une réalité concrète.
Étape 1 : Créer votre ‘liste de mentors potentiels’
La première étape est un simple exercice de brainstorming. Prenez une feuille ou ouvrez un document et commencez à lister toutes les personnes qui vous inspirent. Ne vous censurez pas.
‘Laissez-vous l’opportunité d’aller vers des personnes que vous ne connaissez pas directement. Pourquoi pas ?’
Pensez large : des personnes de votre entourage proche (anciens managers, collègues), des contacts de votre réseau LinkedIn, des intervenants que vous avez vus en conférence, des auteurs de livres ou de podcasts qui ont résonné en vous. L’important est de lister des gens dont le parcours, les valeurs ou l’expertise vous semblent alignés avec vos propres aspirations. Laissez cette liste ouverte pendant plusieurs jours. Des noms inattendus pourraient surgir. Pour chaque nom, notez en une phrase pourquoi cette personne vous inspire.
Étape 2 : Vaincre la peur du ‘non’ et du ridicule
Une fois votre liste établie, le plus grand obstacle se dresse : la peur. La peur d’être ridicule, de déranger, de recevoir un ‘non’. C’est une réaction humaine, mais elle est irrationnelle. Pour la surmonter, changez de perspective. Mettez-vous à la place de la personne que vous allez contacter. Imaginez que quelqu’un vienne vous voir, admiratif de votre travail, pour vous demander de l’aide. Comment vous sentiriez-vous ? Flatté, très probablement.
‘C’est un énorme compliment que vous faites à une personne lorsque vous lui demandez d’être votre mentor. Donc pas besoin d’avoir honte, pas besoin d’être gêné.’
Vous n’êtes pas en train de mendier, vous êtes en train d’offrir une reconnaissance sincère. Au pire, la personne refusera par manque de temps ou d’envie, mais elle ne vous en voudra jamais. Le risque est nul, le gain potentiel est immense.
Étape 3 : Formuler une demande claire, précise et respectueuse
Votre approche doit être irréprochable. Une demande vague comme ‘Voulez-vous être mon mentor ?’ est vouée à l’échec car elle est anxiogène pour la personne qui la reçoit. Elle ne sait pas ce que cela implique. Soyez ultra-précis.
‘Moi j’irai vers cette personne avec une demande vraiment précise et claire de ce que j’attends de mon mentor, peut-être du temps que je vais lui demander, du type d’expérience que je voudrais qu’il ou elle partage avec moi.’
Structurez votre demande :
1. Qui vous êtes : Présentez-vous brièvement.
2. Pourquoi elle/lui : Expliquez spécifiquement pourquoi vous l’avez choisie. Citez un article, une conférence, un projet qui vous a marqué. Montrez que vous avez fait vos devoirs.
3. Votre ‘demande’ précise : Soyez concret. Proposez par exemple ‘un appel de 30 minutes tous les mois’ ou ‘un café par trimestre pour discuter de mes défis stratégiques’.
4. Le bénéfice pour vous : Expliquez rapidement ce que vous espérez apprendre.
5. Le respect de son temps : Terminez en précisant que vous comprenez que son temps est précieux et que vous êtes flexible. Une demande bien préparée montre votre sérieux et augmente drastiquement vos chances de succès.
Entretenir la flamme : comment faire vivre la relation de mentoring
Obtenir un ‘oui’ de votre mentor n’est pas la ligne d’arrivée, c’est le point de départ. Une relation de mentorat fructueuse n’est pas un acquis, c’est un jardin qu’il faut cultiver avec soin et régularité. Et le jardinier, c’est vous. Votre mentor vous offre son temps et son expérience ; en retour, votre responsabilité est de rendre cette relation aussi fluide, efficace et gratifiante que possible pour les deux parties.
Le premier principe est fondamental : c’est à vous de piloter la relation. N’attendez jamais que votre mentor vous contacte ou organise les rencontres. C’est vous qui êtes en demande, c’est donc à vous d’être le moteur.
‘C’est à vous d’organiser les choses, c’est à vous d’impulser les rendez-vous, c’est à vous de faire en sorte que cette relation marche parce que c’est vous qui êtes en demande.’
Cela signifie être proactif pour planifier les sessions, envoyer des rappels courtois, et proposer des créneaux qui s’adaptent à son emploi du temps. Cette prise en charge démontre votre engagement et votre respect pour son temps, ce qui est essentiel pour bâtir une confiance durable.
Le second pilier est la préparation. Ne venez jamais à une rencontre les mains vides. Chaque minute passée avec votre mentor est précieuse. Pour la maximiser, vous devez faire un travail d’introspection en amont.
‘C’est à vous de réfléchir aux thèmes que vous souhaiteriez aborder, aux questions auxquelles vous voudriez des réponses et donc cela nécessite un travail sur vous en amont avant chaque séance.’
Avant chaque discussion, préparez un ordre du jour simple :
– Un bref résumé de vos avancées depuis la dernière fois.
– 1 à 3 problématiques ou questions précises sur lesquelles vous êtes bloqué.
– Les options que vous avez déjà envisagées.
Arriver avec ce niveau de préparation permet d’aller droit au but et de transformer la discussion en une session de résolution de problèmes à haute valeur ajoutée. Cela montre non seulement votre sérieux, mais c’est aussi incroyablement gratifiant pour votre mentor, qui verra l’impact direct de ses conseils sur votre progression. Il se nourrira de votre succès, et c’est ce qui l’incitera à continuer à investir en vous.
Le mentorat informel : faut-il absolument mettre une étiquette sur la relation ?
Une question se pose souvent : est-il obligatoire de demander formellement à quelqu’un ‘Veux-tu être mon mentor ?’. La réponse est non. Il existe en réalité deux approches, deux ‘écoles’ du mentorat, et chacune a ses avantages. Il y a le mentorat officiel, contractualisé par un accord clair, et le mentorat informel, plus organique et discret.
Le mentorat officiel, c’est celui que nous avons largement décrit. Vous vous mettez d’accord avec une personne sur le fait qu’elle va vous guider. Il y a un engagement mutuel, des attentes claires, et souvent un rythme de rencontres défini. L’avantage est évident : la relation est structurée, et la personne en face se sent investie d’une mission. Elle alloue consciemment du temps et de l’énergie mentale à votre cas. C’est un cadre puissant pour ceux qui ont besoin de structure et de responsabilité.
Mais il existe une autre voie, parfois plus simple à initier.
‘Vous pouvez tout aussi bien avoir un mentor qui ne sait pas qu’il l’est.’
C’est le concept du mentor ‘virtuel’ ou informel. Il s’agit de choisir une personne comme modèle, de suivre son travail de près, d’analyser ses réussites et ses échecs, et d’apprendre de son parcours sans jamais formaliser la relation. C’était mon cas au début avec Amy Porterfield. Je consommais tout son contenu, j’étudiais sa stratégie, elle me montrait le chemin sans même le savoir. L’avantage est que vous n’avez pas à franchir le pas intimidant de la demande. Vous pouvez apprendre énormément de quelqu’un qui partage généreusement son savoir en ligne. Ce n’est pas moins efficace, c’est simplement une dynamique différente, plus unilatérale, mais qui peut être un excellent point de départ.
En réalité, ces deux approches ne s’excluent pas. Vous pouvez tout à fait avoir un mentor officiel avec qui vous échangez régulièrement sur vos problématiques personnelles, et plusieurs mentors informels dont vous suivez le travail pour vous inspirer sur des sujets spécifiques. L’essentiel est de consciemment identifier les personnes qui peuvent vous montrer le chemin et de mettre en place une démarche active pour apprendre d’elles, qu’elle soit directe ou indirecte.
Conclusion : Osez prendre ce raccourci vers votre succès
Nous avons parcouru ensemble les multiples facettes du mentorat. Nous avons vu qu’un mentor est bien plus qu’un simple conseiller : c’est un accélérateur, un miroir et un soutien indéfectible. C’est cette personne qui, étant déjà passée par là, vous offre le plus précieux des cadeaux : son expérience, pour vous éviter les erreurs et vous faire gagner un temps inestimable. Nous avons détaillé les qualités essentielles à rechercher – de la pédagogie à l’honnêteté, en passant par cette capacité à vous insuffler de l’énergie lorsque la vôtre fait défaut.
Surtout, j’espère vous avoir convaincu que trouver un mentor est une démarche accessible. Elle demande du courage, certes, celui d’oser demander, mais rappelez-vous que cette demande est un compliment. Elle demande de la préparation, pour formuler une attente claire et respecter le temps de l’autre. Elle demande de l’engagement, car c’est à vous de faire vivre cette relation et de la rendre fructueuse. Mais l’investissement en vaut mille fois la peine.
N’oubliez jamais que vous n’êtes pas contraint à une seule relation de mentorat pour toute votre vie.
‘Vous pouvez avoir plusieurs mentors qui vont se succéder voir pourquoi pas plusieurs mentors en même temps et à différents niveaux.’
Alors, si vous ne deviez retenir qu’une chose de cet article, que ce soit celle-ci : n’attendez plus. Prenez un instant aujourd’hui, pas demain, pour commencer votre liste. Qui sont les personnes qui vous inspirent ? Qui a déjà accompli ce que vous rêvez de faire ? Le simple fait de poser ces noms sur le papier est le premier pas vers une transformation profonde de votre parcours. Croyez-moi, regarder quelqu’un qui vous montre le chemin donnera un énorme coup de boost à votre business et à votre confiance.
Questions fréquentes sur le mentorat
1. Quelle est la différence entre un mentor, un coach et un consultant ?
C’est une excellente question car la confusion est fréquente. Un consultant est engagé pour résoudre un problème spécifique avec son expertise technique ; sa mission est orientée ‘tâche’. Un coach est centré sur vous et votre potentiel ; il vous aide à trouver vos propres réponses à travers des techniques de questionnement, son rôle est orienté ‘développement personnel’. Un mentor, lui, se situe entre les deux. Il partage son expérience vécue pour vous guider sur un chemin qu’il a déjà parcouru. Sa relation est plus personnelle et holistique que celle d’un consultant, et plus directive que celle d’un coach, car basée sur son propre vécu.
‘Un mentor c’est pas nécessairement un professeur, c’est quelqu’un qui vous fait part de son expérience, qui a déjà fait avant vous ce que vous avez à faire maintenant.’
2. Combien de temps faut-il consacrer à une relation de mentoring ?
Il n’y a pas de règle universelle. La qualité prime toujours sur la quantité. L’important est de définir des attentes claires dès le départ. Pour certains, une rencontre d’une heure par trimestre est suffisante pour faire le point. Pour d’autres, un appel de 30 minutes par mois est plus adapté. L’essentiel n’est pas la durée, mais l’efficacité et la régularité. Une session bien préparée de 30 minutes peut être plus productive que deux heures de discussion improvisée. La clé est ce que le mentor est prêt à offrir et ce dont vous avez réellement besoin.
‘Vous voulez que ce mentor puisse vous consacrer du temps, même si c’est pas des heures et des heures, qu’en tout cas, vous allez pouvoir aller vers cette personne de façon régulière ou spontanée.’
3. Est-il possible d’avoir plusieurs mentors en même temps ?
Absolument ! C’est même une excellente stratégie. Il est rare qu’une seule personne puisse répondre à tous vos besoins. Vous pouvez avoir un mentor pour votre stratégie globale d’entreprise, un autre pour développer une compétence technique spécifique comme la prise de parole en public, et un troisième, plus informel, dont vous admirez l’équilibre vie pro/vie perso. Avoir un ‘conseil d’administration personnel’ de mentors vous offre une richesse de perspectives et vous évite de sur-solliciter une seule personne.
‘Vous n’êtes pas enfermés dans un mentoring tout au long d’une vie, vous pouvez avoir plusieurs mentors qui vont se succéder voir pourquoi pas plusieurs mentors en même temps et à différents niveaux.’
4. Comment savoir si une personne serait un bon mentor pour moi ?
Avant même de la contacter, observez-la. Est-ce qu’elle partage déjà généreusement son savoir (via des articles, des conférences, des posts) ? Cela indique une envie de transmettre. Lors d’un premier contact, évaluez sa pédagogie : sa façon d’expliquer est-elle claire pour vous ? Est-elle à l’écoute de vos questions ou parle-t-elle uniquement d’elle ? Fait-elle preuve d’un état d’esprit positif et constructif ? Le plus important est le ‘fit’ personnel. Vous devez vous sentir à l’aise et en confiance pour aborder des sujets complexes.
‘Il y a des personnes avec qui on accroche tout de suite, on comprend les types de raisonnement […] donc ça fonctionne très très bien et très facilement, très naturellement.’
5. Comment préparer efficacement ma première rencontre avec mon mentor ?
La première rencontre est cruciale pour donner le ton. Ne venez pas en attendant que votre mentor vous ‘dise quoi faire’. Préparez un document concis qui explique : qui vous êtes, votre projet ou votre situation actuelle, vos objectifs à moyen terme (là où vous voulez aller) et surtout, les 2-3 principaux obstacles qui vous empêchent d’y arriver aujourd’hui. C’est sur ces obstacles que la discussion pourra s’ancrer. Préparez également des questions précises sur son propre parcours en lien avec vos défis. Votre but est de montrer que vous êtes proactif et respectueux de son temps.
‘Je viendrai un peu préparée. […] C’est à vous de réfléchir aux thèmes que vous souhaiteriez aborder, aux questions auxquelles vous voudriez des réponses.’
6. Mon mentor peut-il être quelqu’un que je ne connais pas personnellement ?
Oui, et c’est souvent le cas ! Il ne faut pas limiter sa recherche à son cercle immédiat. Grâce aux réseaux professionnels comme LinkedIn ou aux événements de votre secteur, vous pouvez identifier des profils très pertinents que vous ne connaissez pas. L’approche sera simplement plus formelle. Il faudra rédiger une demande claire et personnalisée (pas un copié-collé) expliquant pourquoi vous le contactez lui, spécifiquement. Une approche bien documentée et sincère peut ouvrir des portes que vous n’auriez jamais imaginées.
‘Laissez-vous l’opportunité d’aller vers des personnes que vous ne connaissez pas directement. Pourquoi pas ? aller vers ces personnes-là et leur demander de devenir votre mentor, qui ne tente rien, n’a rien.’

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