Logo de l'épisode [Best Episode] Comment avoir plus de trafic ? Episode 77 du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy

[Best Episode] Comment avoir plus de trafic ? Episode 77

Épisode diffusé le 7 juillet 2025 par Estelle Ballot

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Vous voulez plus de trafic ? Et si la vraie question était ‘où le trouver ?’

C’est une quête universelle pour toute entrepreneure, créatrice ou freelance qui a investi du temps, de l’énergie et de l’âme dans la création de son site web. On le peaufine, on l’optimise, on y verse notre expertise, et puis… le silence. Le compteur de visites reste désespérément bas. Cette frustration, ce sentiment d’avoir crié dans le vide, est une expérience partagée par beaucoup. Comme le dit si bien Estelle Ballot, l’animatrice du Podcast du Marketing : ‘Je pense que tout le monde sera d’accord pour dire qu’on veut toutes plus de trafic. On veut toutes que plus de gens viennent sur notre site pour en savoir plus sur nous, sur ce qu’on fait, sur ce que l’on propose et in fine et bien que ça nous génère plus de clients’. Cette affirmation résonne comme une évidence. Après tout, ‘vous pouvez avoir le meilleur site du monde si personne ne le voit, ça ne va pas vous servir à grand-chose’. Le trafic est le sang qui irrigue notre écosystème digital.

Mais cette course effrénée au volume cache un piège, une illusion dans laquelle il est facile de tomber. La simple augmentation des chiffres sur Google Analytics n’est pas synonyme de succès. Pire, elle peut parfois être le symptôme d’un problème plus profond. Nous allons plonger ensemble dans une stratégie contre-intuitive mais redoutablement efficace. Une approche qui ne consiste pas à attirer le monde entier, mais à attirer les bonnes personnes. Une méthode qui vous fera gagner un temps précieux en arrêtant de construire une autoroute vers votre site depuis un désert, pour aller directement vous brancher sur les autoroutes déjà existantes, celles où votre audience idéale circule déjà. Cet article, inspiré de l’épisode 77 du Podcast du Marketing, va vous dévoiler pas à pas comment cesser de vous demander ‘comment créer du trafic ?’ pour enfin vous poser la seule question qui compte : ‘où se trouve le trafic que je cherche ?’. Préparez-vous à changer radicalement votre perspective sur l’acquisition d’audience.

Le mythe du trafic à tout prix : pourquoi la qualité écrase la quantité

Dans notre culture de la performance digitale, les ‘vanity metrics’ (métriques de vanité) ont la vie dure. Le nombre de visiteurs, de pages vues, de followers… Ces chiffres sont flatteurs, mais ils ne paient pas les factures. La première prise de conscience, le premier virage stratégique à opérer, est de comprendre que tout trafic ne se vaut pas. Vouloir ‘plus de trafic’ sans discernement, c’est comme vouloir ‘plus de nourriture’ sans se soucier de sa valeur nutritive. On peut se remplir l’estomac de n’importe quoi, mais cela ne nous rendra pas plus fort ou en meilleure santé. C’est exactement la même chose pour votre site web. Un trafic non qualifié ne fera que remplir vos statistiques sans jamais nourrir votre entreprise.

Le danger caché du mauvais trafic pour votre SEO

L’idée qu’un trafic de mauvaise qualité est simplement inutile est en réalité une vision optimiste. La vérité est plus cruelle : il peut être activement nuisible. Estelle le souligne avec une grande justesse : ‘attirer des gens qui ne sont pas intéressés par ce que vous avez à proposer, potentiellement, ça peut vous faire du mal’. Pourquoi ? Imaginez la scène. Une personne cherche ‘comment réparer une fuite de robinet’ et, par un malentendu de l’algorithme, atterrit sur votre site de coaching parental. Que va-t-il se passer ? En une fraction de seconde, son cerveau va enregistrer l’inadéquation. Clic. Elle est partie. Ce comportement, répété des centaines ou des milliers de fois, envoie un signal désastreux à Google.

Ce signal a un nom : le taux de rebond. Lorsque des visiteurs arrivent sur votre site et le quittent immédiatement sans interagir avec une autre page, Google en tire une conclusion simple et logique. ‘Les gens qui arrivent sur ce site repartent aussitôt. Il ne doit donc pas être pertinent ou intéressant pour leur recherche’. Comme l’explique Estelle, ‘un site dont on repart quasi systématiquement immédiatement, et bien pour Google, ça va pas être un très très bon site. Donc potentiellement, ça va vous déclasser’. Chaque visiteur non qualifié qui atterrit sur votre site et repart aussitôt est comme un vote de défiance aux yeux de l’algorithme. Vous vouliez plus de trafic, et vous vous retrouvez avec une réputation en baisse et une visibilité organique qui s’érode. Le remède est devenu pire que le mal.

Avoir du trafic, c’est bien. Convertir, c’est mieux.

Maintenant, imaginons le scénario idéal. Vous avez réussi à attirer la bonne audience. Des personnes qui sont réellement intéressées par votre thématique, qui correspondent à votre client idéal. La partie est-elle gagnée ? Pas encore. Attirer les bonnes personnes n’est que la moitié du chemin. L’autre moitié consiste à leur donner une raison de rester, d’explorer et, finalement, d’agir. C’est là qu’intervient la notion de conversion. Un site web n’est pas un musée où les gens viennent admirer votre travail. C’est un outil commercial conçu pour atteindre un objectif : inscription à une newsletter, prise de contact, achat d’un produit. Si cet outil n’est pas correctement configuré, tout le trafic du monde ne servira à rien.

Estelle met en garde : ‘vous allez faire venir énormément de gens, dépenser beaucoup d’énergie, peut-être d’argent d’ailleurs, à faire venir des gens pour qu’il ne se passe absolument rien puisque et bien votre site n’aura pas été suffisamment travaillé pour transformer vos prospects en clients’. Cela signifie avoir des appels à l’action clairs (CTA), un parcours utilisateur logique, des offres pertinentes (comme un lead magnet pour capturer les emails) et un contenu qui guide naturellement le visiteur vers la prochaine étape. Sans cette machine de conversion bien huilée, votre site est une passoire. Vous dépensez une énergie folle à remplir le seau, mais l’eau s’échappe aussi vite qu’elle n’arrive. Le premier chantier est donc double : s’assurer de vouloir le bon trafic, et s’assurer que sa maison est prête à l’accueillir et à le retenir.

Nous avons donc établi nos deux prérequis : viser la qualité et préparer le terrain pour la conversion. Maintenant que ces fondations sont posées, il est temps de s’attaquer au cœur du sujet : comment fait-on, concrètement, pour attirer ce fameux trafic qualifié sans y passer des années ? La réponse se trouve dans une stratégie qui s’appuie sur la création de valeur : le marketing de contenu.

La stratégie fondamentale : attirer votre audience avec le marketing de contenu

Le ‘growth marketing’, ce terme à la mode qui signifie simplement ‘s’arranger pour avoir plus de clients’, repose sur de nombreuses techniques. Parmi elles, l’une des plus puissantes et durables est l’acquisition de trafic via la production de contenu. C’est une approche qui inverse la dynamique traditionnelle du marketing. Au lieu de pousser un message publicitaire vers des gens qui ne l’ont pas demandé, on attire à soi une audience intéressée en lui offrant de la valeur gratuitement. C’est un marathon, pas un sprint, mais ses effets sont cumulatifs et construisent un actif de long terme pour votre entreprise. Estelle le définit simplement : ‘C’est le fait et bien de produire de l’information, de proposer de l’information à votre audience, une information bien sûr qui va les intéresser’.

Qu’est-ce que le marketing de contenu concrètement ?

La production de contenu peut prendre une multitude de formes, bien au-delà des exemples classiques. Oui, il y a les articles de blog, les épisodes de podcast ou les vidéos YouTube, comme le mentionne Estelle. Mais le champ des possibles est bien plus vaste. Pensez à des guides complets (ebooks), des études de cas détaillées qui montrent vos résultats, des webinaires qui forment votre audience en direct, des infographies qui synthétisent des données complexes, ou encore des modèles et des checklists téléchargeables qui offrent un outil pratique. Le format importe moins que le principe fondamental qui le sous-tend : ‘elle répond à une problématique, un problème, quelque chose qui embête ou une question que se pose votre audience cible’. Le marketing de contenu, c’est de l’empathie mise en action. C’est se mettre dans les chaussures de son client idéal et se demander : ‘Qu’est-ce qui l’empêche de dormir la nuit ? Quelles questions tape-t-il dans Google à 2h du matin ? Comment puis-je l’aider à avancer, ici et maintenant ?’.

Le contenu comme aimant à clients (et à Google)

Le premier avantage de cette stratégie est son effet ‘organique’. En répondant aux questions que votre audience se pose, vous créez des portes d’entrée naturelles vers votre univers. ‘Dans la mesure où vous répondez à une question que se pose votre audience, il y a de bonnes chances que cette audience à un moment donné finisse sur Google et tape la fameuse question. Donc potentiellement, Google va amener gentiment votre audience à vous’. Chaque article, chaque vidéo, chaque podcast est un actif digital qui travaille pour vous 24/7. C’est un commercial silencieux qui peut attirer des prospects pendant des années après sa publication. Cependant, il faut être réaliste. Comme le rappelle Estelle, ‘on va pas se leurrer, c’est quand même assez complexe que d’être visible sur le net aujourd’hui via simplement Google’. Le SEO (Search Engine Optimization) est une discipline exigeante qui demande du temps, de la technique et de la patience. Les résultats ne sont pas immédiats. C’est une stratégie de fond, indispensable, mais lente au démarrage.

C’est précisément parce que cette voie organique est longue que nous avons besoin d’un accélérateur, d’un ‘boost’. Le contenu que vous créez est le carburant. Mais si vous le laissez simplement sur votre propre site, c’est comme avoir une voiture de course dans un garage. Pour qu’elle exprime son potentiel, il faut la mettre sur un circuit. C’est l’objet de la stratégie que nous allons maintenant détailler : utiliser votre contenu non pas pour attendre que l’audience vienne, mais pour aller la chercher là où elle se trouve déjà.

Le raccourci stratégique : s’appuyer sur les audiences existantes

Voici le changement de paradigme qui peut tout changer pour votre activité. La plupart des entrepreneurs se posent la question : ‘Comment puis-je construire mon audience de zéro ?’. C’est une tâche herculéenne. Estelle propose de retourner complètement la question : ‘En fait, la question à se poser, la véritable question à se poser, ça n’est pas comment trouver du trafic, mais c’est plutôt où trouver du trafic’. L’idée est aussi simple que géniale : au lieu de bâtir une ville au milieu du désert et d’espérer que les gens viennent y habiter, allez installer votre boutique sur la place du marché d’une ville déjà florissante. Vous bénéficiez instantanément du flux, de la confiance et de l’attention déjà présents. ‘Moi ce que je vous propose, et bien c’est de vous appuyer sur des trafics qui sont déjà existants, c’est-à-dire en fait, de vous appuyer sur le trafic d’autres sites’. C’est une stratégie de collaboration et de ‘parasitisme’ au sens noble du terme : vous vous mettez au service d’une audience existante pour lui apporter de la valeur, et en retour, vous gagnez en visibilité et en notoriété. Voici comment le mettre en œuvre, étape par étape.

Étape 1 : Cartographier l’écosystème de votre audience

La première phase est un travail d’enquête. Vous devez devenir un détective privé de votre client idéal. Où passe-t-il son temps en ligne ? Quels contenus consomme-t-il ? Qui écoute-t-il ? Qui lit-il ? Qui suit-il ? Vous devez dresser une carte précise de son univers digital. Estelle nous donne une liste de départ : ‘ça correspond aux blogs, à d’autres sites internet […], ça peut être des forums, ça peut être des groupes Facebook, des groupes LinkedIn d’ailleurs, ça peut être le podcast, ça peut être YouTube, ça peut être des influenceurs sur Instagram, sur LinkedIn, sur Facebook et cetera et cetera’. Pour rendre cela concret, créez un simple tableur avec des onglets : Blogs, Podcasts, Chaînes YouTube, Groupes Facebook, Influenceurs Instagram, Newsletters… Puis, commencez à le remplir. Utilisez des outils comme BuzzSumo pour trouver les articles les plus partagés sur un sujet, ou cherchez simplement sur Spotify et Apple Podcasts les émissions les plus populaires dans votre niche. Votre objectif est de lister tous les lieux de rassemblement de votre tribu.

Étape 2 : Définir votre territoire avec les mots-clés

Parallèlement à votre carte des lieux, vous devez définir la langue parlée par votre audience. Quels sont les termes, les expressions, les questions qu’elle utilise pour décrire ses problèmes et ses aspirations ? C’est le travail sur les mots-clés. Commencez par votre thème de prédilection, le cœur de votre expertise. Puis, élargissez le cercle. Pensez aux synonymes, aux sujets connexes, aux questions spécifiques. Estelle prend un excellent exemple avec l’immobilier : ‘vous allez avoir immobilier, vous allez avoir achat, location, investissement locatif, investissement immobilier…’. Si vous êtes coach de vie, cela pourrait être ‘confiance en soi’, ‘gestion du stress’, ‘trouver sa voie’, ‘changer de vie’, ‘procrastination’. Listez entre 15 et 30 de ces termes, des plus larges aux plus spécifiques (ce qu’on appelle la longue traîne). Cette liste est votre boussole. Elle vous permettra de rechercher avec précision les contenus et les créateurs qui parlent exactement le même langage que votre audience.

Étape 3 : La magie de la combinaison pour trouver des pépites

C’est ici que la stratégie prend vie. ‘La troisième étape, c’est tout simplement de combiner vos deux listes’. Prenez votre tableur et votre liste de mots-clés, et lancez-vous dans une exploration méthodique sur Google. Tapez ‘blog’ + ‘votre mot-clé’. Puis ‘podcast’ + ‘votre mot-clé’. Puis ‘chaîne YouTube’ + ‘votre mot-clé’. Par exemple : ‘blog investissement locatif’ ou ‘podcast coaching parental’. Analysez scrupuleusement les résultats. Estelle donne un conseil précieux : ‘Notez les deux, les deux sont importants’. Ne vous contentez pas des résultats organiques. Les sites qui paient pour de la publicité (‘annonce’) sont également très intéressants, car ‘ce sont des médias qui investissent pour leur visibilité, donc potentiellement vous pourrez profiter de cet investissement’. Pour chaque résultat pertinent, ajoutez-le à votre tableur. Notez le nom du média, un lien, et si possible le nom de la personne qui le gère. À la fin de cet exercice, qui est ‘un tout petit peu fastidieux’, vous ne devriez plus avoir une page blanche, mais une liste riche et qualifiée de dizaines de partenaires potentiels.

Vous avez maintenant en main une véritable carte au trésor. Vous savez où se trouve votre audience et qui a déjà son attention. Mais le plus délicat reste à faire : comment approcher ces gardiens du temple ? Comment les convaincre de vous ouvrir leurs portes ? C’est tout l’art de la prise de contact, que nous allons aborder maintenant.

L’art de la prise de contact : comment proposer une collaboration gagnant-gagnant

Avoir une liste de partenaires potentiels est une chose. Transformer cette liste en opportunités concrètes en est une autre. Beaucoup d’entrepreneurs talentueux sont paralysés à cette étape par la peur du rejet ou le syndrome de l’imposteur. La première chose à intégrer, et Estelle l’affirme avec une simplicité désarmante, c’est que l’action prime sur la perfection : ‘première des premières choses, il faut commencer par le proposer. […] je pense que énormément de gens n’osent pas tout simplement poser la question’. Alors, posez la question. Mais pour maximiser vos chances de recevoir un ‘oui’, il faut le faire de manière stratégique et empathique. Vous devez comprendre que les créateurs de contenu populaires sont sur-sollicités. Votre approche doit donc se démarquer, être pertinente et surtout, facile à accepter.

Se démarquer dans la boîte de réception : votre pitch en 3 temps

Pour qu’un propriétaire de média vous accorde son temps et sa confiance, votre approche doit être impeccable. Elle repose sur trois piliers fondamentaux. Premièrement, capter son attention. Dans un flot d’emails génériques, la personnalisation est reine. Estelle suggère une technique très efficace : ‘Une façon très simple de le faire, c’est d’utiliser la vidéo’. Des outils comme Loom ou VideoAsk permettent d’enregistrer un court message vidéo personnalisé. C’est infiniment plus marquant qu’un texte. Vous créez un lien humain immédiat, vous montrez que vous avez fait un effort supplémentaire. Deuxièmement, et c’est le point le plus important, votre message doit être centré sur eux, pas sur vous. ‘Ne pas parler de vous, mais de parler d’eux, de leur parler, de ce qui les intéresse eux, de leurs objectifs, de ce que ça va leur apporter de travailler avec vous’. Ne dites pas ‘J’aimerais passer sur votre podcast pour gagner en visibilité’. Dites plutôt : ‘J’ai adoré votre épisode sur [sujet X]. J’ai remarqué que votre audience réagissait beaucoup à ce thème. J’ai une expertise complémentaire sur [sujet Y] qui pourrait leur apporter une valeur immense et générer beaucoup d’engagement pour votre prochain épisode’. Le cadre est totalement différent : vous n’êtes pas un demandeur, vous êtes un apporteur de solutions. Troisièmement, simplifiez-leur la vie au maximum. N’arrivez pas les mains vides. ‘Venez avec une solution, avec une proposition, venez avec un sujet d’article, un sujet d’épisode de podcast’. Proposez 2 ou 3 angles précis, avec un mini-plan pour chacun. Plus vous mâchez le travail de la personne, plus il est facile pour elle de dire oui. Vous passez de ‘quelqu’un qui demande du travail’ à ‘quelqu’un qui apporte une solution clé en main’.

Les différents visages de la collaboration : que pouvez-vous proposer ?

Une fois le contact établi sur de bonnes bases, vous pouvez formuler une proposition de collaboration claire. Plusieurs modèles existent, du plus simple au plus structuré. La première option est l’apport de valeur direct : vous proposez de créer du contenu pour leur plateforme. ‘Si cette personne a un blog et bien vous allez écrire un article pour elle. Si cette personne a un podcast par exemple, vous allez proposer de venir sur son podcast, intervenir sur un sujet bien précis’. C’est le fameux ‘guest-posting’ ou l’interview. C’est une excellente façon de démontrer votre expertise directement à leur audience. Si vous avez vous-même un média, vous pouvez proposer un ‘échange de bons procédés’. Vous l’invitez sur votre podcast, et elle vous invite sur le sien. ‘Ton audience est intéressante pour moi, peut-être que votre audience est intéressante pour elle’. C’est une situation gagnant-gagnant qui permet de croiser vos communautés respectives. Une autre option, plus commerciale, est l’affiliation. Vous proposez au propriétaire du média de promouvoir votre produit ou service en échange d’une commission sur les ventes générées. C’est un partenariat basé sur la performance, donc sans risque pour lui. Enfin, l’option la plus directe est la publicité. Vous pouvez tout simplement payer pour un encart publicitaire, un article sponsorisé ou une mention dans un podcast. C’est un moyen rapide d’accéder à une audience qualifiée si vous avez le budget nécessaire.

Conclusion : arrêtez d’attendre, allez chercher votre trafic

Nous avons parcouru un chemin complet. Nous sommes partis d’un désir simple et universel – ‘avoir plus de trafic’ – pour découvrir qu’il cachait des nuances essentielles. Nous avons compris que la qualité prime sur la quantité, qu’un mauvais trafic est pire que pas de trafic du tout, et qu’un site doit être prêt à convertir avant même d’accueillir des visiteurs. Mais surtout, nous avons déconstruit le mythe selon lequel une audience se bâtit brique par brique, dans la solitude de son propre site. La stratégie la plus puissante, le véritable accélérateur de croissance, est de changer de perspective. ‘Construire une audience de zéro, c’est tout à fait faisable, mais c’est long, ça demande de l’énergie’. Le raccourci n’est pas une formule magique, mais une approche intelligente : allez là où votre audience se trouve déjà. Mettez votre expertise, votre valeur, votre contenu, directement sous leurs yeux, en collaborant avec ceux qui ont déjà gagné leur confiance.

La méthode est claire : cartographiez l’univers de votre client idéal, identifiez les médias qu’il consomme, approchez leurs propriétaires avec une proposition de valeur irrésistible qui leur simplifie la vie, et proposez une collaboration gagnant-gagnant. Que ce soit en tant qu’invité, par un échange de visibilité, via l’affiliation ou la publicité, l’objectif est le même : vous rendre visible auprès des bonnes personnes, rapidement et efficacement. Alors, la prochaine fois que vous vous sentirez frustrée par vos statistiques de trafic, ne vous demandez plus ‘comment faire venir les gens à moi ?’. Demandez-vous plutôt : ‘Où sont les gens que je veux servir, et comment puis-je aller à leur rencontre ?’. La réponse à cette question contient la clé pour débloquer votre croissance. L’heure n’est plus à l’attente, mais à l’action. Ouvrez ce tableur, commencez vos recherches, et envoyez votre première proposition dès aujourd’hui.

Foire aux questions (FAQ)

1. Pourquoi est-il plus important d’attirer un trafic de qualité qu’un gros volume de trafic ?

Il est crucial de privilégier un trafic de qualité car c’est le seul qui peut réellement se transformer en clients et contribuer à la croissance de votre entreprise. Un trafic volumineux mais non qualifié est composé de visiteurs qui ne sont pas intéressés par votre offre. Non seulement ils n’achèteront jamais, mais leur comportement peut même pénaliser votre site. Un visiteur qualifié, lui, est déjà intéressé par votre thématique, ce qui augmente drastiquement les chances de conversion et d’engagement positif.

‘Fondamentalement, avoir un gros trafic si c’est des gens qui ne sont pas intéressés par ce que vous proposez, fondamentalement, on s’en fiche. Mais en fait, ça va plus loin que ça, c’est qu’attirer des gens qui ne sont pas intéressés par ce que vous avez à proposer, potentiellement, ça peut vous faire du mal.’

2. Comment un trafic non qualifié peut-il nuire concrètement à mon référencement sur Google ?

Un trafic non qualifié nuit à votre SEO principalement en augmentant votre taux de rebond. Lorsqu’un visiteur arrive sur votre site et le quitte immédiatement car le contenu ne correspond pas à ses attentes, il envoie un signal négatif à Google. Si ce comportement se répète fréquemment, Google interprète que votre site n’est pas pertinent ou de bonne qualité pour les requêtes qui y mènent. En conséquence, l’algorithme peut décider de déclasser vos pages dans les résultats de recherche, réduisant ainsi votre visibilité globale.

‘Si ces personnes trouvent que votre site n’a pas d’intérêt, elles vont repartir immédiatement et ça Google n’aime pas. […] Donc un site dont on repart quasi systématiquement immédiatement, et bien pour Google, ça va pas être un très très bon site. Donc potentiellement, ça va vous déclasser.’

3. Quelle est la première étape concrète pour trouver des audiences existantes à cibler ?

La toute première étape est un travail de recherche et de listage. Vous devez identifier tous les types de médias et de plateformes où votre audience cible passe du temps et consomme du contenu. Il s’agit de cartographier l’écosystème digital de votre client idéal. Cela inclut les blogs spécialisés, les podcasts de votre niche, les chaînes YouTube pertinentes, les groupes Facebook ou LinkedIn actifs, les influenceurs, et même la presse traditionnelle. L’objectif est de créer une liste exhaustive de tous les lieux de rassemblement potentiels de votre audience.

‘Première étape, vous allez lister toutes les plateformes, tous les médias finalement sur lesquels vous allez potentiellement pouvoir trouver votre site. […] ce sont tous les endroits où votre cible va pouvoir consommer du contenu.’

4. Comment utiliser les mots-clés pour identifier des partenaires de contenu potentiels ?

Une fois que vous avez listé les types de plateformes (blog, podcast, etc.), vous devez les combiner avec des mots-clés liés à votre thématique. Vous allez utiliser Google comme un outil de recherche de partenaires. En tapant des combinaisons comme ‘blog + [votre mot-clé]’ ou ‘podcast + [votre mot-clé]’, vous ferez apparaître les acteurs de contenu les plus pertinents dans votre domaine. Cette méthode vous permet de découvrir précisément qui aborde les sujets qui intéressent votre audience, transformant une recherche abstraite en une liste concrète de médias à contacter.

‘La troisième étape, c’est tout simplement de combiner vos deux listes. Vous allez taper sur Google ‘blog’ plus votre premier mot clé. Par exemple, ‘blog immobilier’. Et puis vous allez voir un certain nombre de sites que va vous proposer Google.’

5. Quels sont les éléments clés d’un e-mail de prise de contact efficace avec un créateur de contenu ?

Un e-mail de contact efficace repose sur trois piliers. Premièrement, attirez l’attention, par exemple avec une courte vidéo personnalisée pour vous démarquer. Deuxièmement, et c’est le plus important, centrez votre message sur les bénéfices pour le créateur et son audience, et non sur vos propres besoins. Montrez que vous avez étudié son contenu et que vous pouvez apporter une valeur ajoutée. Troisièmement, simplifiez-lui le travail au maximum en arrivant avec des propositions concrètes de sujets ou de formats. Moins il aura de travail à faire pour vous dire ‘oui’, plus vous aurez de chances de succès.

‘Venez avec une solution, avec une proposition, venez avec un sujet d’article, un sujet d’épisode de podcast, venez avec différents thèmes, mais proposez quelque chose. Si vous simplifiez le travail à la personne, vous avez déjà gagné des points.’

6. Quelles sont les différentes formes de collaboration que je peux proposer à un autre média ?

Il existe plusieurs formes de collaboration. Vous pouvez proposer de l’apport de valeur direct, comme écrire un article invité pour un blog ou participer en tant qu’experte à un épisode de podcast. Si vous avez aussi une audience, vous pouvez suggérer un échange de visibilité, où chacun invite l’autre sur son média respectif. D’autres options plus commerciales incluent l’affiliation, où le partenaire touche une commission sur les ventes que vous réalisez grâce à lui, ou tout simplement la publicité payante, comme un article sponsorisé ou une mention dans une newsletter.

‘La toute première chose, et bien ça va être tout simplement de lui proposer de venir apporter de la valeur sur son média, c’est-à-dire par exemple si cette personne a un blog et bien vous allez écrire un article pour elle. […] vous pouvez tout à fait si vous-même vous avez un podcast, proposer un échange.’

7. Comment puis-je utiliser un ‘lead magnet’ lors d’une intervention sur un autre média ?

Lors d’une collaboration, comme une interview de podcast, vous pouvez maximiser l’impact en proposant un ‘lead magnet’. Il s’agit d’une ressource gratuite et de grande valeur (checklist, guide, modèle…) en lien direct avec le sujet abordé. Avec l’accord de votre hôte, vous pouvez mentionner à la fin de votre intervention que les auditeurs peuvent télécharger cette ressource en visitant une page spécifique de votre site. C’est une excellente stratégie pour transformer la notoriété acquise en leads concrets, en invitant une partie de l’audience partenaire à rejoindre votre propre liste d’e-mails.

‘Vous pouvez proposer de mettre à disposition l’un de vos lead magnets. Là c’est encore mieux, c’est-à-dire qu’en plus de faire de la notoriété pour votre site, et bien vous allez potentiellement pouvoir recruter directement puisque cette audience […] peut être amenée à vous donner son adresse email.’


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