Logo de l'épisode [Best Episode] Pourquoi faire confiance au process ? - Episode 162 du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy

[Best Episode] Pourquoi faire confiance au process ? – Episode 162

Épisode diffusé le 21 juillet 2025 par Estelle Ballot

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Ce moment de doute qui paralyse : et si la solution n’était pas en vous, mais dans votre méthode ?

Il y a des jours comme ça. Des jours où, au milieu d’un projet qui nous tient à cœur, une petite voix s’élève et sème le chaos. ‘À quoi bon ?’, ‘Ça ne marchera jamais’, ‘Pour qui je me prends ?’. Ce moment de doute, ce creux dans la vague de motivation, est une expérience universelle, surtout pour les entrepreneurs, les créateurs, et tous ceux qui osent bâtir quelque chose de nouveau. Je le sais, car comme je le confiais dans mon podcast, ces moments font partie intégrante de mon parcours : ‘Il m’arrive parfois d’avoir un moment de doute. J’imagine que je suis pas la seule, que ça vous arrive peut-être à vous aussi.’ C’est souvent quand l’enjeu est grand, quand les attentes sont élevées, que ce doute devient assourdissant. On se sent seul, persuadé d’être un imposteur sur le point d’être démasqué.

La réaction instinctive est de chercher en nous une force, une confiance en soi brute pour balayer ces pensées. On nous répète à l’envi qu’il ‘faut avoir confiance en soi’. Mais que faire quand cette confiance est justement aux abonnés absents ? C’est là qu’intervient une idée bien plus puissante et bien plus stable : faire confiance au process. Il ne s’agit plus seulement de puiser dans une ressource interne fluctuante, mais de s’appuyer sur une structure externe, une méthode réfléchie, un plan d’action concret. C’est un changement de paradigme qui transforme la manière dont nous abordons nos projets et notre propre performance. C’est l’ancre qui nous maintient stables quand la tempête du doute fait rage.

Dans cet article, nous allons plonger ensemble au cœur de cette idée. Nous décortiquerons d’abord les racines de ce manque de confiance qui nous freine tous à un moment ou à un autre. Puis, nous explorerons les bénéfices tangibles de la confiance, non seulement pour nous, mais aussi pour tout notre écosystème. Enfin, et c’est le cœur du sujet, nous verrons comment l’adoption d’un ‘process’ et la confiance que nous lui accordons peuvent devenir notre plus grand atout pour avancer avec sérénité, efficacité et, finalement, réussir là où le doute nous aurait fait abandonner.

Plongée au cœur du doute : pourquoi perdons-nous si souvent confiance ?

Avant de pouvoir construire ou reconstruire sa confiance, il est essentiel de comprendre ce qui l’érode. Le manque de confiance n’est pas une faiblesse de caractère, mais une réaction humaine à des peurs profondes et souvent inconscientes. En identifiant ces déclencheurs, nous pouvons commencer à les désamorcer. Dans mon expérience, trois grands coupables reviennent systématiquement saper notre élan et notre assurance. Les reconnaître est le premier pas pour leur retirer leur pouvoir sur nos actions et nos projets.

La peur de l’inconnu, ce vertige face à la nouveauté

La première et peut-être la plus puissante des sources de doute est la peur de ce que nous ne connaissons pas. Notre cerveau est une machine à prédire, programmée pour rechercher la sécurité dans des schémas connus. Lancer un nouveau produit, aborder un nouveau marché, adopter une nouvelle stratégie… tout cela représente un saut dans le vide. Comme je le disais, ‘L’une des principales raisons pour laquelle on n’a pas confiance, c’est qu’on a peur de l’inconnu. Euh on a peur de quelque chose qu’on n’a jamais fait.’ Cette absence de précédent crée une anxiété : on ne sait pas comment notre audience va réagir, si l’investissement sera rentable, si nous avons les compétences requises. Cette incertitude est un terrain fertile pour le doute. Il nous murmure que puisque nous ne l’avons jamais fait, nous allons forcément échouer. Cette peur de l’inconnu peut nous paralyser, nous poussant à rester dans notre zone de confort, même si celle-ci ne nous convient plus. Le coût de cette inaction est souvent bien plus élevé que le risque de l’échec, car il nous prive de toute possibilité de croissance et de découverte.

Le piège toxique de la comparaison à l’ère du digital

La deuxième grande érosion de la confiance vient de la comparaison. À l’ère des réseaux sociaux, nous sommes constamment exposés aux réussites, souvent mises en scène, des autres. On regarde ce que font nos pairs, nos concurrents, et le piège se referme. ‘On regarde ce que font les autres à côté et on se dit ‘non mais attends, c’est trop bien ce qu’ils font. Moi jamais j’arriverai à avoir ce niveau-là, je suis nul’.’ Cette comparaison est un poison lent. Elle nous fait oublier notre propre parcours, nos propres forces, et nous concentre uniquement sur ce qui nous manque. Le problème fondamental de la comparaison est qu’elle est toujours biaisée : nous comparons notre ‘en coulisses’, avec nos doutes et nos difficultés, à la ‘scène publique’ des autres, soigneusement polie. C’est une bataille perdue d’avance qui ne génère que de la frustration et un sentiment d’incompétence. Comme je le souligne, cette habitude est purement nuisible et ne nous apporte absolument rien de constructif. S’en défaire demande un effort conscient pour se recentrer sur son propre chemin et mesurer ses progrès par rapport à ses propres objectifs, et non par rapport à la vitrine des autres.

La peur des conséquences et du jugement des autres

Enfin, la troisième source de doute est la peur des conséquences, et plus particulièrement la peur du jugement. Qu’est-ce qui va se passer si je me lance et que ça ne marche pas ? ‘Que vont penser les autres, quelles vont être les conséquences, quelles vont être les actions qui vont découler de ce que je suis en train de faire.’ Cette peur est profondément sociale. Nous craignons de perdre notre crédibilité auprès de nos clients, le respect de nos pairs, ou même le soutien de nos proches. Cette anxiété peut devenir si forte qu’elle nous empêche de prendre des risques calculés, pourtant nécessaires à toute croissance. On s’imagine les pires scénarios, on anticipe les critiques, et on finit par croire que la meilleure solution est de ne rien faire pour ne décevoir personne. C’est une forme d’auto-sabotage qui nous maintient dans l’immobilisme, non pas par manque de compétence ou d’idées, mais par peur de l’impact social d’un éventuel échec. Or, la réalité est que la plupart des gens sont trop occupés par leur propre vie pour analyser nos moindres faits et gestes, et ceux qui jugent sont rarement ceux qui osent agir.

La confiance, carburant de l’action et de la réussite

Maintenant que nous avons disséqué les mécanismes du doute, explorons son antidote : la confiance. Loin d’être un simple état d’esprit agréable, la confiance est une force motrice, un véritable atout stratégique qui a des répercussions concrètes sur nos projets, nos relations et nos résultats. Cultiver sa confiance, ce n’est pas de l’égocentrisme, c’est se donner les moyens de transformer ses idées en réalité. Elle agit sur plusieurs niveaux, de notre capacité à agir à la manière dont les autres nous perçoivent, en passant par notre propre bien-être au quotidien.

Agir pour ne plus subir : comment la confiance brise l’immobilisme

Le bénéfice le plus direct de la confiance est sa capacité à nous mettre en mouvement. Alors que la peur paralyse, ‘la confiance, ça permet d’agir’. C’est le déclic qui nous fait passer de la réflexion à l’exécution. Quand on a confiance en soi, en son projet ou en son process, on ose faire le premier pas, même s’il est imparfait. Et c’est précisément dans l’action que la magie opère. C’est en se confrontant au réel qu’on trouve des solutions, qu’on apprend, qu’on ajuste sa trajectoire. Le manque de confiance crée un cercle vicieux : on a peur donc on n’agit pas, et comme on n’agit pas, on ne résout rien et notre peur se renforce. La confiance, elle, enclenche un cercle vertueux : on ose agir, on obtient de petits succès (ou des apprentissages précieux), ce qui renforce notre confiance et nous encourage à agir davantage. C’est le fameux ‘le chat qui se mord la queue’, mais dans le bon sens. La confiance est le carburant qui démarre le moteur de l’action.

Le pouvoir de rassurer : votre confiance est contagieuse

Un aspect souvent sous-estimé est l’impact de notre propre confiance sur notre entourage. Ce n’est pas un phénomène égoïste ; au contraire, elle rayonne. ‘Le fait que vous ayez confiance, ça va avoir un pouvoir dingue sur les personnes en face de vous, ça va les rassurer.’ Pensez-y : un client potentiel, un investisseur, un partenaire ou même un membre de votre équipe a besoin d’être rassuré. Ils ne sont pas dans votre tête, ils ne connaissent pas la vision globale de votre projet. Votre assurance est leur principal indicateur de la viabilité de votre entreprise. Si vous semblez hésitant, si vous bafouillez, si vous doutez de votre propre offre, comment pourraient-ils vous faire confiance ? À l’inverse, une personne qui maîtrise son sujet, qui est alignée avec son projet et qui sait où elle va, inspire naturellement confiance. Cette assurance est un argument de vente silencieux mais incroyablement puissant. Elle facilite la prise de décision de vos interlocuteurs et les incite à vous suivre dans votre aventure.

Conditionner son cerveau pour le succès : la puissance de la visualisation

La confiance a également un effet biochimique et neurologique fascinant sur notre cerveau. En nous répétant que nous allons réussir, en visualisant le succès de notre projet, nous ne faisons pas que nous motiver. Nous préparons activement notre cerveau à la réussite. Comme je l’explique, ‘votre cerveau ne fait pas très très bien la différence entre ce qu’il a imaginé et ce qu’il a vécu, ce qui est réel.’ En imaginant vivement une situation, notre cerveau crée des connexions neuronales similaires à celles qu’il créerait s’il la vivait réellement. C’est la technique des grands sportifs, comme ces skieurs qui visualisent chaque virage avant de s’élancer. En faisant cela, ils réduisent le stress lié à l’inconnu, car leur cerveau a l’impression d’avoir ‘déjà vécu ça’. Pour un entrepreneur, visualiser une négociation réussie, un lancement de produit acclamé ou l’atteinte d’un objectif clé met le cerveau en ‘disposition de réussite’. Il devient plus attentif aux opportunités, plus créatif dans la résolution de problèmes et plus résilient face aux obstacles, car il est convaincu que le succès est non seulement possible, mais déjà en cours de réalisation.

De la théorie à la pratique : comment construire activement sa confiance ?

Comprendre l’importance de la confiance est une chose, la ressentir au quotidien en est une autre. Heureusement, la confiance n’est pas un don inné réservé à quelques chanceux ; c’est une compétence qui se travaille et se renforce. Il existe des techniques concrètes et des changements de perspective simples à mettre en œuvre pour la cultiver activement, même lorsque le doute semble prendre le dessus. Il ne s’agit pas de se forcer à une positivité aveugle, mais de s’appuyer sur des preuves et des raisonnements logiques pour contrer les discours internes négatifs.

Le ‘dossier des réussites’ : puiser sa force dans le passé

Une des méthodes les plus efficaces pour contrer le sentiment d’imposture est de se reconnecter à ses succès passés. Face à un nouveau défi, notre cerveau a tendance à oublier tout ce que nous avons déjà accompli. Il faut donc le lui rappeler activement. Comme Jenny Chamas le soulignait si bien, ‘il faut se souvenir de quelque chose c’est qu’on l’a déjà fait.’ Nous avons tous, sans exception, surmonté des épreuves où nous manquions cruellement de confiance. Apprendre à marcher, comme je l’évoquais avec l’exemple de mon fils, est une métaphore parfaite. Le bébé est terrifié à l’idée de tomber, mais il finit par y arriver. Mon expérience personnelle avec le permis de conduire est un autre exemple : j’étais persuadée d’échouer, et pourtant, j’ai réussi. Prenez un moment pour lister vos propres victoires, grandes ou petites : cet examen que vous pensiez rater, ce premier client que vous avez signé, cette compétence que vous avez mis des mois à acquérir. Ce ‘dossier des réussites’ est votre preuve tangible que vous êtes capable de surmonter les difficultés. Quand le doute frappe, ouvrez ce dossier mental ou physique. Si vous avez réussi hier, il n’y a aucune raison objective pour que vous ne puissiez pas réussir aujourd’hui.

Inverser la perspective : quel est le coût réel de l’inaction ?

Lorsque la peur nous paralyse, nous avons tendance à nous focaliser sur les risques potentiels de l’action : ‘Et si je me vautre ?’. C’est une question anxiogène qui mène rarement à une issue constructive. Une technique de recadrage extrêmement puissante consiste à inverser la question : ‘qu’est-ce qui se passera si je ne le fais pas ?’ Cette simple interrogation déplace le focus du risque de l’échec vers le coût de l’opportunité manquée. Qu’est-ce que je vais louper si je n’agis pas ? En général, la réponse est éclairante. Si je ne lance pas ce projet, je reste dans une situation qui ne me convient pas. Si je ne contacte pas ce client, je n’aurai aucune chance de travailler avec lui. Si je ne prends pas la parole, mon idée ne sera jamais entendue. L’inaction a un coût certain : la stagnation, le regret, la perpétuation d’un statu quo insatisfaisant. L’action, elle, comporte un risque, mais aussi une possibilité de succès et, dans tous les cas, un apprentissage. En pesant le coût certain de l’inaction contre le risque potentiel de l’action, le choix devient souvent beaucoup plus évident et motivant.

L’arme secrète des entrepreneurs sereins : faire confiance au process

Nous avons exploré les racines du doute et les stratégies pour bâtir une confiance intérieure. Mais il existe un pilier encore plus solide sur lequel s’appuyer, surtout dans les moments de grande incertitude : le process. La confiance en soi peut fluctuer, mais la confiance en une méthode éprouvée offre une constance et une clarté inégalées. C’est le passage d’une approche basée sur l’émotion à une approche basée sur la structure. C’est ce que j’appelle l’arme secrète pour naviguer sereinement dans la complexité de l’entrepreneuriat et du marketing. Il ne s’agit plus de se demander ‘suis-je capable ?’ mais de se concentrer sur ‘quelle est la prochaine étape ?’.

Qu’est-ce qu’un ‘process’ et pourquoi est-il votre meilleur allié ?

Démystifions ce terme. Un process n’est rien de plus qu’une méthode, une feuille de route. ‘Un process c’est une méthode. C’est une recette à suivre. C’est un pas à pas, un étape par étape.’ Que ce soit pour construire une stratégie marketing, lancer un produit, ou même organiser sa semaine de travail, un process décompose un objectif complexe en une série d’actions simples, logiques et séquentielles. Son pouvoir réside dans sa capacité à apporter de la prévisibilité dans un environnement chaotique. Plutôt que de faire face à une montagne intimidante, le process nous présente une série de petites collines à gravir les unes après les autres. Cet allié structurel libère une quantité phénoménale de charge mentale. Il prend en charge la question du ‘quoi faire ?’ pour nous permettre de nous concentrer sur le ‘comment le faire ?’. Avoir un process, c’est comme avoir un GPS dans le brouillard : même si on ne voit pas la destination finale, on a confiance dans l’instruction qui nous dit de tourner à droite au prochain carrefour.

Gagner en clarté et en vision pour ne plus naviguer à vue

Le premier bénéfice majeur d’un process est qu’il fournit une vision. Il nous force à définir un point de départ et un point d’arrivée, et à tracer le chemin qui les relie. ‘Ça va nous permettre de savoir où l’on va, ça va nous donner une vision.’ Cette clarté est extrêmement rassurante pour notre cerveau. Elle nous permet de visualiser non seulement le résultat final, mais aussi toutes les étapes intermédiaires. Cette feuille de route détaillée nous évite d’arriver chaque matin devant notre bureau en nous demandant par quel bout commencer. Le plan est déjà là. Chaque jour, nous savons quelle est la tâche prioritaire qui nous fera avancer vers l’étape suivante. Cette vision structurée élimine l’improvisation constante, qui est épuisante et souvent inefficace, et la remplace par une progression intentionnelle et mesurable.

L’antidote à la procrastination et à l’éparpillement

L’un des plus grands ennemis de la productivité est l’éparpillement. Sans plan clair, notre cerveau, par nature, cherchera toujours la voie de la facilité. Comme je l’admets volontiers, quand je n’ai rien prévu, je finis par consulter mes mails ou flâner sur LinkedIn. Pourquoi ? Parce que c’est plus facile que de s’attaquer à la tâche de fond qui demande de la concentration et de l’effort. Un process agit comme un garde-fou contre cette tendance. ‘Ça va nous permettre… de rester focalisés… et de ne pas s’éparpiller.’ En définissant clairement l’action à mener, il ne laisse pas de place à l’hésitation ou à la procrastination. La décision a déjà été prise en amont, lors de l’élaboration du plan. Il ne reste plus qu’à exécuter. C’est une discipline externe qui nous aide à rester alignés sur nos objectifs à long terme, même lorsque la motivation à court terme fait défaut.

Échapper au piège de l’instantanéité : l’art de la patience stratégique

Enfin, un process nous apprend la patience et nous protège de nos propres jugements hâtifs. Dans le monde digital, nous voulons des résultats immédiats. Or, la plupart des stratégies efficaces, que ce soit en SEO, en content marketing ou en publicité, demandent du temps. L’exemple de la publicité Facebook est parfait : ‘Les résultats de votre publicité Facebook au début, ne sont pas du tout les résultats que vous aurez à la fin de votre campagne.’ L’algorithme a besoin de temps pour apprendre. Si l’on juge la performance après quelques heures et que l’on coupe tout, on conclura à tort que ‘la pub Facebook, ça ne marche pas’. Un process bien défini intègre cette temporalité. Il nous dit d’attendre un certain temps, de collecter suffisamment de données avant d’analyser et de prendre une décision. Faire confiance au process, c’est accepter de ne pas avoir de résultats fulgurants, c’est faire confiance aux étapes qui ont été conçues pour mener à un résultat à terme. C’est un rempart contre l’impulsivité qui sabote si souvent nos meilleures stratégies.

Conclusion : Ancrez votre confiance dans l’action structurée

Au terme de cette exploration, une vérité émerge : la confiance n’est pas une destination mystique, mais un chemin pavé d’actions intentionnelles. Nous avons vu que le doute, bien que profondément humain, puise sa force dans des peurs identifiables : l’inconnu, la comparaison et le jugement. Nous avons aussi compris que la confiance est bien plus qu’un sentiment agréable ; c’est un outil stratégique qui débloque l’action, inspire notre entourage et programme notre cerveau pour la réussite.

Mais la leçon la plus importante est peut-être celle-ci : vous n’avez pas à attendre que la confiance en vous se manifeste pour avancer. Vous pouvez la construire activement en vous appuyant sur un allié infaillible : le process. En définissant une méthode, une recette, une feuille de route claire, vous externalisez le fardeau de l’incertitude. Votre tâche n’est plus de vous battre contre vos doutes, mais de vous concentrer sur la prochaine étape, puis la suivante, et celle d’après. Faire confiance au process, c’est faire confiance à la décision que vous avez prise dans un moment de clarté. C’est un acte d’auto-respect qui vous protège de l’éparpillement, de la procrastination et des conclusions hâtives.

Alors, aujourd’hui, je vous invite à ne pas seulement chercher la confiance en vous, mais à construire la confiance dans vos méthodes. Identifiez un projet, un objectif qui vous semble intimidant. Décomposez-le. Créez votre process, votre plan étape par étape. Et ensuite, faites-lui confiance. Exécutez-le avec discipline. C’est dans cette alliance entre votre vision et une structure fiable que vous trouverez non seulement les résultats que vous cherchez, mais aussi une sérénité et une assurance durables, capables de résister à toutes les tempêtes du doute.

Foire aux Questions (FAQ)

Un ‘process’ ne risque-t-il pas de tuer la créativité ?

C’est une crainte légitime, mais c’est souvent le contraire qui se produit. Un bon process ne doit pas être une cage rigide, mais un cadre qui libère l’esprit. En automatisant les décisions sur la structure et les étapes à suivre, il libère de l’énergie mentale que vous pouvez alors entièrement consacrer à la créativité à l’intérieur de chaque étape. Le cadre fournit la direction, mais la manière dont vous exprimez votre créativité dans ce cadre reste entièrement libre. Pensez à un musicien : il suit la structure d’une partition (le process), ce qui lui permet de se concentrer sur l’interprétation et l’émotion (la créativité).

‘Je ne dis pas qu’il faut mettre de la méthode partout et tout normer parce que il y a un moment donné, ça devient un petit peu fatiguant, mais je dis que pour les grandes actions qui ont une importance sur les résultats de votre activité… il est toujours intéressant d’avoir une méthode.’

Comment choisir le bon process ou la bonne méthode pour mon projet ?

Le choix du bon process dépend de votre objectif, de vos ressources et de votre personnalité. Commencez par rechercher des méthodes éprouvées dans votre domaine. Inspirez-vous de ceux qui ont déjà réussi ce que vous tentez de faire. N’hésitez pas à tester une méthode sur un petit projet pour voir si elle vous convient. L’important est de choisir un process qui vous semble logique et réalisable. Le meilleur process est celui que vous serez capable de suivre avec constance. Rappelez-vous que ce choix est un acte de confiance envers votre propre jugement à un instant T.

‘À partir du moment où vous avez pris cette décision, vous vous êtes engagé envers vous-même à y aller. Donc faites-vous confiance. Il y a des raisons pour lesquelles vous avez pris cette décision.’

Que faire si je suis le process mais que les résultats ne viennent pas ?

C’est une situation frustrante, mais elle fait partie de l’apprentissage. Premièrement, assurez-vous d’avoir laissé suffisamment de temps au process pour qu’il porte ses fruits, comme nous l’avons vu avec l’exemple des publicités. Si, après un temps raisonnable, les résultats ne sont pas là, le process lui-même devient un outil de diagnostic. Puisqu’il est structuré, vous pouvez analyser chaque étape pour identifier ce qui n’a pas fonctionné. Est-ce l’étape 1, 2 ou 3 qui a posé problème ? Cela vous permet d’ajuster la méthode de manière chirurgicale, plutôt que de tout jeter et de conclure que ‘rien ne marche’.

‘avoir un process, ça nous permet de ne pas tirer de conclusions hâtives. Bah oui, parce que on a souvent tendance à regarder immédiatement les résultats de nos actions. Et manque de chance, c’est pas toujours une bonne idée.’

Comment gérer la pression des autres qui ne comprennent pas mon process à long terme ?

Lorsque vous suivez un process qui demande du temps, votre entourage peut s’impatienter. La clé est la communication et votre propre assurance. Expliquez simplement votre méthode et pourquoi elle nécessite du temps, sans pour autant vous justifier à l’excès. Votre propre confiance dans le process sera votre meilleur argument. Si vous êtes serein et déterminé, les autres finiront par être rassurés. Votre calme et votre persévérance sont contagieux. Souvenez-vous que votre confiance rassure les autres, et cela s’applique aussi à la confiance que vous placez dans votre méthode de travail.

‘le fait d’avoir confiance, ça permet de rassurer, de rassurer toutes les personnes qui sont autour de nous. et croyez-moi, elles ont besoin ces personnes d’être rassurées parce que elles, c’est pas leur projet, elles ne savent pas ce que vous avez dans la tête.’

Est-ce que visualiser le succès fonctionne vraiment ou est-ce juste une pensée magique ?

La visualisation est bien plus qu’une simple pensée positive. C’est une technique d’entraînement mental basée sur la neuroplasticité du cerveau. En vous imaginant réussir de manière détaillée et répétée, vous créez et renforcez des voies neuronales associées à cette réussite. Cela ne remplace pas l’action, mais la prépare et l’optimise. Votre cerveau devient plus apte à reconnaître les opportunités, à trouver des solutions et à gérer le stress le jour J, car il perçoit la situation comme familière. C’est une préparation, pas une formule magique.

‘Le fait même d’imaginer quelque chose va permettre à votre cerveau de penser que c’est réalisé et donc d’avoir confiance en lui et donc de se mettre en disposition de réussite.’

J’ai du mal à me souvenir de mes succès passés. Comment faire ?

C’est un phénomène courant appelé ‘biais de négativité’. Pour le contrer, soyez proactif. Créez un document physique ou numérique que vous appelez ‘Journal de victoires’ ou ‘Dossier de réussites’. Chaque fois que vous terminez un projet, recevez un compliment d’un client, surmontez une petite peur ou apprenez une nouvelle compétence, notez-le. Relisez ce document régulièrement, et surtout, lorsque le doute s’installe. Cela vous forcera à voir les preuves concrètes de vos capacités, même quand votre humeur du moment vous dit le contraire.

‘on a déjà été plein de fois en situation d’avoir peur, de se dire qu’on n’y arrivera pas, de se dire qu’on est nul, de ne pas avoir confiance du tout et pourtant après d’avoir réussi, de l’avoir fait, d’être sorti gagnant, gagnante de cette de ce grand challenge.’


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